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Fédérale 3 : le RCAB partage le fauteuil de leader avec l’Isle d’Abeau après son succès devant Givors (55-5)

Sans le redouter vraiment, Clément Vidal, le coach du RCAB, avait tenu à ce que ses troupes soient mobilisées au moment d’honorer le dernier rendez-vous de la saison à Baudras face au SO Givors, le dernier de la poule. Son discours a été entendu et le XV andrézien n’a laissé que des miettes à son adversaire, s’adjugeant le bonus offensif au terme d’un match spectaculaire (55-5). La satisfaction est là, bien sûr. Même si le fait d’occuper la première place a quelque chose d’anecdotique, puisque le CO Le Puy compte un match en moins, n’ayant pu jouer ce week-end devant le Rhône Sportif. Par ailleurs, le RCAB partage le fauteuil provisoire de leader avec l’Isle d’Abeau qui compte aussi 25 points.

Aubin Relave a une nouvelle fois fait une entrée en jeu tonitruante. C’est un atout du RCAB de pouvoir compter sur un banc qui finit par consumer l’adversaire. (photo Léana Verrière)

Clément Vidal estime avec honnêteté qu’il n’en attendait pas autant de ses ouailles : « Je ne nous voyais pas à cette place, plutôt en milieu de tableau, à jouer les trouble-fête. Et puis, c’est tellement serré dans cette poule. Si par malheur on perd à Saint-Jean de Bournay dans quinze jours, on peut se retrouver 6e. Il ne faut pas se laisser griser, ni se voir trop beaux, sinon, ça peut faire très mal à la tête.
Cela dit, comptablement, c’est très bon, au-delà de nos espérances. Mais ce qui m’intéresse surtout, ce sont les progrès qu’on a fait pour en arriver là. On récolte le travail effectué depuis deux ans, par le staff, les joueurs sur le terrain, leur sérieux, leur investissement, d’abord aux entraînements puis en matches,. Ils ont pris la mesure de ce qu’on leur demande. La préparation des matches est plus précise. Et puis, les jeunes ont pris de la bouteille. C’est un ensemble. On maîtrise de plus en plus notre sujet même si parfois les vieux travers reviennent. Contre Givors, on n’a pas toujours été précis dans la dernière passe, les derniers choix… »

«On va tout faire pour que les gars
ne se prennent pas pour d’autres.»

On le devine, l’exigence des coaches est montée d’un cran, au même rythme que les résultats : « Plus tu es en haut, plus il y a d’exigence. Maintenant, on est un peu à découvert, on ne peut plus se cacher. On a surpris beaucoup d’équipes qui ne s’attendaient pas à ça de notre part. On a profité de l’effet de surprise jusqu’au match contre l’Isle d’Abeau. On était peut-être sous-estimés. Désormais, il faut assumer autre chose. On va tout faire pour les gars ne se prennent pas pour d’autres. »
Sans jouer de philosophie ni de méthode : « On est une équipe, un groupe homogène et équilibré. On est ambitieux dans le jeu qu’on veut proposer. Y mettre de la vitesse. Les joueurs ont du plaisir à prendre, on ne l’oublie pas. »
Et quand ils en donnent à leur fidèle public et à leurs supporters, comme cela a souvent été le cas depuis la reprise, c’est encore mieux !

32 C’est le nombre d’essais inscrits par le RCAB depuis le début de saison, soit 4 par match !

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Fédérale 3 : le RCAB reçoit Givors sans changer de principes

 

Les supporters du RCAB auront à nouveau un rôle à jouer dimanche au soutien d’une équipe qui leur procure du plaisir. Mais Givors sera un adversaire coriace, personne au RCAB n’en doute! (photo Léana Verrière)

Après le CO Le Puy, le RCAB accueille ce dimanche après-midi le SO Givors qui se trouve en difficulté à la dernière place du classement. Alors, bien sûr qu’il est différent de recevoir la lanterne rouge que le leader du championnat!
Mais le staff andrézien assure ne pas avoir changé ses habitudes dans la préparation, le travail aux entraînements tout au long de la semaine. Le discours n’a pas changé et Clément Vidal n’a pas attendu la veille du match pour mettre en garde ses joueurs. Dès après le succès contre les Ponots, après avoir félicité ses joueurs, il leur a signifié la nécessité de rester concentrés et rigoureux. «  On n’a pas changé nos habitudes » insiste t-il. Il s’est entretenu avec les cadres de l’équipe pour qu’il fassent passer le message : « Je leur ai demandé de le transmettre aux plus jeunes. Nos leaders savent qu’il faudra mettre beaucoup d’engagement, ne pas oublier les fondamentaux et ne pas jouer pour jouer face à une équipe en proie selon lui à « un gros problème de confiance mais capable de nous poser des problèmes ».

« Faire les choses dans l’ordre »

Le RCAB est passé par là les saisons précédentes et les coaches se méfient d’une équipe coriace et accrocheuse, comme des conditions atmosphériques annoncées qui peuvent changer la donne: «  C’est vrai, il est annoncé de la neige, du froid et dans ces conditions, si on oublie les bases du jeu, l’agressivité, on peut se mettre dans l’embarras. »
Dans un passé lointain, voire même récent, Givors a souvent malmené le RCAB et pris des points à Baudras, ce qui invite à un optimisme très mesuré du côté andrézien : «  On est conscient de la tâche qui nous attend. Les joueurs peuvent se rendre le match facile à condition de reproduire les mêmes entames que face à l’ASSMIDA ou Ampuis par exemple. Ce sont des repères positifs dans la tête des joueurs. Si on fait les choses dans l’ordre, qu’on reste patients et disciplinés, on peut espérer l’emporter. »
Clément Vidal ne se projette pas plus loin pour l’instant. Si les points escomptés tombent dans l’escarcelle, son équipe aura sans doute encore gagné du terrain au classement et pourra envisager une deuxième partie de saison intéressante. Mais on n’en est pas encore là…

En alerte rouge

Dans l’éventualité où la neige s’invite à Baudras dimanche, deux techniciens sont venus peindre en rouge les différentes lignes du terrain afin que les 30 acteurs et les arbitres puissent les discerner convenablement. (photo Yves Verrière)

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Fédérale 3 : une victoire retentissante contre Le Puy, mais pas d’euphorie

Les joueurs du RCAB ne cachent pas leur plaisir à la fin du match, remerciés par un public qui a apprécié leur prestation collective (photo Léana Verrière)

Douze points d’écart, trois essais de belle facture, une chaude ambiance et des supporters ravis du spectacle proposé, les rugbymen du RCAB ont mis tous les ingrédients dimanche après-midi face au leader ponot. Ils ont à nouveau séduit un public qui les a chaudement applaudis après la rencontre.
Ceci étant, si la troisième mi-temps a été animée et festive, auparavant, Clément Vidal, le coach andrézien n’avait pas manqué de dire à ses joueurs que aussi belle soit telle, cette victoire n’était pas une fin en soi, qu’il ne devait pas y avoir de place pour l’euphorie. Dès le lendemain, le coach s’est astreint à visionner ce match qui a confirmé les progrès de son groupe et ce mardi matin, il est prêt à en reparler avec un sentiment de satisfaction bien légitime.

« On n’a rien fait »

Mais pas question de fanfaronner, bien au contraire : c’est avec un « On n’a rien fait » qu’il entame la conversation, comme pour nous faire bien comprendre qu’il est inutile d’aller trop loin dans les louanges. Certes, son équipe et celle de son précieux adjoint Matthieu Llari a terrassé le leader (31-19) mais le technicien sait très bien où un excès de confiance pourrait mener son groupe : « C’est une grosse performance, on a félicité les gars de leur prestation mais on ne s’est pas qualifié pour une phase finale du championnat de France. Si on se laisse griser, on se plantera contre Givors. » L’avertissement n’est pas feint, il l’avait lancé avant la confrontation avec le CO Le Puy.
Maintenant que son équipe a franchi une nouvelle étape dans sa progression en mettant les Ponots au pli, donnant à la dynamique actuelle une plus grande consistance, il est malgré tout bien obligé de reconnaître ce que le film du match a montré : « Je ne dis pas que j’ai senti l’équipe intouchable mais en tout état de cause, on est difficile à manoeuvrer.
J’ai eu le sentiment que pas grand-chose ne pouvait nous arriver. Les gars étaient sereins, assez sûrs de leur sujet. Bien sûr, il y a toujours des choses à améliorer, on peut faire encore plus, être plus précis sur certains détails. Je sais que le potentiel équipe que j’ai à ma disposition n’a pas encore donné sa pleine mesure. On est consistants dans le jeu parce qu’il y a du travail derrière tout ça et des résultats qui donnent confiance. Quand tu es sûr de toi et de tes partenaires, ça aide. » « Le feeling entre les cadres qui jouent leur rôle et s’appuient sur leur expérience  et des soldats et des minots qui s’y filent  compte aussi » est une autre explication à cette première moitié de saison encourageante, pour ne pas dire emballante.

« Si tu ne bosses pas, tu n’existes pas »

Partant du principe qu’à « cesser de vouloir être meilleur, tu t’arrêtes d’être bon », Clément Vidal se refuse pourtant à tirer des plans sur la comète : « Tout peut être remis en cause du jour au lendemain si on ne fait pas les efforts. Il n’est pas question de s’arrêter. On est en confiance, mais si tu ne bosses pas, tu n’existes pas. » Toute cette semaine, ce sera le message diffusé aux joueurs avant de recevoir la lanterne rouge, Givors. Face au premier ou au dernier, le discours ne change pas. Personne ne s’en plaindra…

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Chez les jeunes: victoire des cadets et match nul des juniors

Le groupe cadets de l’Entente Loire Sud a bien étrenné ses nouveaux maillots (photo Laurent Diemer)

Dans un week-end à l’ambiance altiligérienne, ce sont les cadets qui ont ouvert le bal des rencontres entre les équipes des clubs composant l’entente Loire Sud et le CO Le Puy. Après la remise des nouveaux maillots que vont arborer les joueurs pour le reste de la saison (voir photo-ci dessus), la rencontre a débuté sous une météo qui allait être à l’image du match, ensoleillée.
Menés 0-7 au bout de 10 minutes, les cadets ont remis leur jeu en place, inversant la tendance au tableau d’affichage pour arriver à la mi-temps sur le score de 19-10 en leur faveur. Celui-ci n’évoluera pas en deuxième mi-temps malgré une domination territoriale des joueurs de Loire Sud. Une victoire précieuse pour la deuxième partie de saison qui prive également le Puy du bonus offensif.
Les juniors ont quant à eux partagé les points avec leurs homologues altiligériens, à l’issue d’un match qui s’était d’abord mal engagé puisque l’entente Loire Sud était menée 14-0 jusqu’à la 35e minute avant de refaire son retard en deux fois grâce à des essais de Romain Chomat puis César Durantin, tous deux transformés par Jules Tinel.
Les jeunes pousses de l’école de rugby étaient également sur le pré ce samedi à l’occasion d’un tournoi organisé par le Rugby-Club de Saint-Etienne au stade de l’Etivallière. Des U8 jusqu’aux U12, avec deux équipes par catégorie, nos petits rugbymen ont montré leur savoir-faire avec volonté et enthousiasme.

Nos jeunes pousses dans l’avancée lors de l’un des nombreux matches de ce rassemblement. (photo Mathys Verrière)

 

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Fédérale 3 : match au sommet entre le RCAB et le leader ponot

Le stade Roger Baudras devrait être copieusement garni ce dimanche après-midi pour suivre deux confrontations très attendues entre les deux équipes seniors du RCAB et leurs homologues altiligériens du CO Le Puy.
Le club phare du rugby en Haute-Loire est pour l’heure leader de la poule 5 en Fédérale 3 et les Andréziens en embuscade à la 5e place. Quant à l’équipe réserve du RCAB, elle pointe à la 2e place du claassement de l’Excellence B derrière… le COP. Deux beaux matches à ne pas manquer !
Clément Vidal, le coach de l’équipe première, a bien préparé ce match au sommet. Il nous en parle.

Comment peut-on qualifier ce match contre le leader ?

Forcément, ce n’est pas un match comme les autres ! Peu importe en fait la période, quand tu es premier, tu as un statut à assumer, une place à défendre et montrer à tous tes adversaires que c’est toi le patron.

Et vous, le RCAB, vous n’avez pas un peu de pression aussi ?

Nous, on est en embuscade. La 5e place reflète notre niveau. Rencontrer le leader à la maison, ça induit un peu de pression mais ce qui nous importe surtout, c’est d’enchaîner, de garder cette dynamique de résultats positifs. Quand tu te rapproches du haut du tableau, ça donne envie ! On a deux réceptions consécutives (Le Puy et Givors). On pourrait se retrouver dans une situation très confortable si on gagne ces deux matches. Celui-ci est très important dans cette optique. Après tout, on n’est qu’à cinq points du leader. Dimanche soir, selon le résultat, tu peux être 2e ou 8e, le championnat est tellement serré !

Le RCAB a des arguments offensifs à faire valoir. (photo Léana Verrière)

« Je crois en nos chances, en mon groupe »

Le COP est un leader très solide qui ne laisse guère de latitude à ses adversaires.

Le CO Le Puy a pas mal évolué ces dernières années. Il y a eu un changement de staff il y a de cela deux saisons et leur philosophie de jeu a évolué. Ils ont conservé leur esprit de combat, s’appuient toujours sur un gros paquet d’avants mais ils sont plus complets sur leurs lignes arrières, avec des trois quarts tranchants avec le ballon.
C’est une équipe qui met du volume, à l’image de son demi d’ouverture, un Namibien qui leur apporte vraiment un plus dans le jeu au pied, l’organisation. Il a élargi leur panoplie. Et puis, devant, ça va être un gros chantier ! Il faudra être à la hauteur dans tous les secteurs de jeu pour rivaliser.

Votre groupe progresse de match en match. Mais qu’en attendez-vous de plus ?

Notre jeu est plein de promesses, dynamique. Quand nos libérations de balle sont propres, on peut embêter pas mal de monde mais si on veut encore progresser, on doit parvenir à faire preuve de plus de constance dans le même match, et sur la durée aussi. Depuis le début de saison, on a progressé défensivement. En revanche, la touche est notre secteur en délicatesse. Contre ce genre d’équipe, on n’aura pas trop le droit à l’erreur mais je crois en nos chances, en mon groupe.
Ce serait forcément un exploit de tomber le leader, quand on voit leur parcours dans le 2e bloc. Ils ont « plié » successivement La Tour du Pin, Ampuis et Saint-Savin. C’est fort. Ils sont en adéquation avec leurs ambitions d’accéder à la Fédérale 2. Eux visent la montée, nous les qualifications pour le championnat de France. On va tout faire pour être à la hauteur.

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Jérémy Collet : talent, polyvalence, expérience

Aussi bien dans la vie que sur un terrain de rugby, Jérémy Collet est un garçon stylé. Clément Vidal, son ancien coéquipier au CASE et aujourd’hui son coach dit de lui qu’il est « à la fois un joueur polyvalent, constant dans les performances et doté d’une technique au-dessus de la moyenne » Il a aussi le don de l’exactitude, il est même en avance au rendez-vous que nous lui avons fixé au siège du club ce vendredi soir.
Alors que s’approche le grand rendez-vous avec le COP, le premier centre du RCAB ne semble pas être encore entré dans le vif du sujet. A 29 ans, il a suffisamment baroudé de Besançon à Andrézieux en passant par l’ASVEL, le CA Saint-Etienne et Annonay pour ne pas perdre de l’énergie inutilement. Les Ponots, ils les a déjà rencontrés et se souvient leur avoir fait quelques misères : « Une année, avec le CASE, dans un match capital, on les bat en fin de rencontre de deux points. Ils sont descendus, et nous nous sommes montés en Fédérale 2. J’ai souvenir d’un autre bras de fer, là avec Andrézieux. On finit à 14 contre 15. C’est un souvenir d’hommes… conclut-il dans un sourire pour bien nous faire comprendre que ce fut une belle partie de manivelles.

Jérémie Collet dans ses oeuvres et dans l’en-but adverse, prêt à aplatir. Une image qu’on aimerait revoir cet après-midi à Baudras (photo Léana Verrière)

Il ne devrait pas en être autrement ce dimanche après-midi. Le Puy arrive en leader à Baudras. Avec une réputation et un début de saison tonitruant : « C’est une équipe très complète. Les scores de leurs matches indiquent leur valeur. Ils ont fait une grosse recrue (le Namibien Kotze) qui leur apporte un plus et met la pression sur l’adversaire. Je ne les attendais pas forcément là. En revanche, je sais qu’il faut compter sur eux. C’est un client et du même coup, un sacré challenge pour toute notre équipe. » décrypte l’un des tauliers les plus influents de la ligne d’arrières du RCAB, qui l’air de rien, a bien analysé le jeu des Altiligériens : « Ils savent gagner sans se faire peur. Ça score sur la moindre faute. Il va falloir se méfier, être disciplinés » prévient-il.

“Moi, j’y crois”

Respecter l’adversaire sans faire de complexe d’infériorité, c’est ce qui transpire malgré tout du discours de Jérémy, capable d’occuper quasiment tous les postes des lignes arrière mais pour l’heure fixé à celui de centre, numéro 12 dans le dos : « La victoire contre le Rhône Sportif nous a enlevé la pression et permis de sortir du fond du classement. Ensuite, la bonne première mi-temps contre La Tour du Pin nous a rassurés. On avait pris un bon coup de pied au cul contre Saint-Savin et dès lors, il y a eu plus d’investissement.»
Le collectif andrézien a pris son élan, tout en créant une dynamique que Collet et ses pairs entendent bien faire perdurer, face au COP : « Je ne vois pas ce match comme un derby, il y a juste l’idée de rencontrer une grosse équipe, de jouer tous les coups, de saisir notre chance. Moi, j’y crois » conclut notre interlocuteur qui est un peu le symbole de la philosophie de jeu de l’équipe fanion du RCAB, meilleure marqueuse d’essais de la poule et qui ne veut pas se renier  face au leader : « Envoyer du jeu, c’est la philosophie qui nous convient et quand on est tous d’accord sur le jeu à pratiquer, ça aide. Dans cette poule, ça va se jouer à rien, chaque point va compter. On a un potentiel de fous, devant, c’est dynamique et en attaque, on sait faire. Clément (Vidal) et Matthieu (Llari) ont le mérite de mettre tout ça en musique.»

“Etre sérieux, disciplinés et jouer
sans en faire des caisses”

Voilà pourquoi Jérémy Collet se sent bien dans cette équipe, ses prestations en attestent, et attend avec impatience mais sans empressement cette belle confrontation, après avoir galéré tout la saison précédente à soigner une blessure à la cheville et à attendre ensuite que le rugby reprenne ses droits : «  J’ai vécu une saison vierge, et reprendre après une année sans contact « même si je suis plus à l’aise dans l’évitement », sourit-il malicieusement, ce n’est pas simple. Aujourd’hui, le plaisir est là. Je m’éclate. Je suis polyvalent et j’aime bien avoir à m’adapter. Tant que je ne suis pas le remplaçant idéal… »
Sans trahir de secret, il nous étonnerait fort que dans un match de cette importance, Clément Vidal et Matthieu Llari se privent d’un garçon de son expérience et capable de faire pencher la balance sur un geste de classe. Lui a les pieds bien sur terre et plante le décor : « Il ne faudra pas vouloir trop en faire, ça, c’est le piège. On devra être sérieux, disciplinés et jouer au rugby sans en faire des caisses. Et puis, on est chez nous ! » Cela aura son importance.

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Message de la FFR: tolérance zéro

Mesdames, Messieurs les Présidents,

Nous sommes tous très heureux de pouvoir à nouveau nous retrouver sur les terrains depuis le début de la saison sportive. Nous savons tous à quel point le sport et plus particulièrement le rugby est réunificateur et diffuseur de valeurs comme le partage, le courage, la convivialité, l’humilité et surtout, le respect des autres.
Le rugby est un sport de cohésion, d’équipe et d’entraide, nous ne pouvons accepter certains comportements qui pourraient nuire à l’image de ce sport. Or, depuis le début de la saison sportive, il semblerait que les mauvais comportements se multiplient, à la fois sur le terrain mais aussi sur les réseaux sociaux, lesquels seraient parfois à caractère raciste. Un tel comportement, s’il est avéré, est effectivement inacceptable et doit être réprimé puisqu’il ne correspond en rien ni aux vertus, ni aux valeurs de notre sport. La Fédération Française de Rugby (FFR) a d’ailleurs décidé qu’aucune tolérance ne pourrait être acceptée envers tous les propos ou actes à caractère discriminatoire.
Je souhaitais tout d’abord vous rappeler les différentes voies qui s’offrent à vous afin de signaler ces agissements. Si l’acte ou la parole a été constaté par un officiel de match désigné sur la rencontre concernée, il n’y a aucune difficulté particulière puisqu’il appartient à ce dernier de rédiger un rapport, lequel saisira automatiquement le Conseil de discipline compétent en application de l’article 14 des Règlements généraux de la FFR. Toutefois, si aucun officiel de match n’a été témoin de ces faits ou que ces faits n’ont pas eu lieu sur un terrain de rugby, vous avez également la possibilité de transmettre un courrier explicatif au Secrétaire Général de la Ligue – si les faits ont été commis lors d’une rencontre organisée ou autorisée par la Ligue régionale – ou de la Fédération Française de Rugby accompagné de tout élément permettant d’étayer la demande de saisine tel qu’une vidéo, des témoignages, etc.
Sachez également, que toute victime de violence, qu’elle soit physique ou verbale peut, si elle s’estime fondée, déposer plainte pour de tels agissements et ce en parallèle ou non d’une action disciplinaire qui serait menée.
Je vous remercie de relayer ces informations au sein de vos clubs et compte sur votre implication pour combattre toute forme de violence, notamment par le biais d’actions de préventions dispensées à l’ensemble de vos joueurs et joueuses.
Sachant pouvoir compter sur votre sens des responsabilités, je vous prie de recevoir, Mesdames, Messieurs les Présidents, mes salutations sportives les meilleures.
Enfin, j’en profite pour souligner que l’article R625-7 du Code pénal prévoit que « La provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe ».

Le secrétaire général de la FFR, Christian Dullin

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Fédérale 2 féminine: grande première à Baudras pour les Jarjilles du RCAB

Pierre Meyer et Alexis Cerisier en pleine préparation de la séance jeudi soir à Baudras. (photo Yves Verrière)

Sara et Diva, les deux jeunes Transalpines qui ont rejoint les rangs des Jarjilles, ont fait excellente impression. (photo Yves Verrière)

Jeudi soir, sous les lumières du stade Baudras, une vingtaine de joueuses du RCAB s’échauffent sous l’oeil attentif des coaches Pierre Meyer et Alexis Cerisier, qui sont concentrés sur le programme de ce dernier entraînement avant la grande première à domicile, dimanche après-midi (15h), face au Stade Aurillacois.
Concentrées, les filles le sont aussi. Leurs discussions résonnent dans l’enceinte vide en cette fraîche soirée du 11 novembre.
Puis, elles forment un cercle, écoutent le discours de leur entraîneur. Pierre Meyer le termine en prononçant le mot plaisir. Un sentiment que les Jarjilles espèrent bien partager avec leur public sur la pelouse où elles prennent leurs marques, ce soir.
Emmitouflé dans plusieurs couches de polaire, coiffé d’un bonnet, Alexis Cerisier est aussi impatient de se retrouver sur le banc. Un banc qu’il connaît bien pour l’avoir occupé souvent, à la tête de quasiment toutes les équipes de jeunes du club. C’est en transmettant qu’il vit sa passion du rugby, après y avoir pas mal joué.
L’idée de tenter une nouvelle expérience auprès des filles l’a vite intéressé : « Je me sens très bien dans ce rôle-là. D’abord parce que je ne suis pas arrivé en terrain inconnu. Je connais bien quelques-unes des joueuses emblématiques comme Célie, Margaux, Panda (Amélie Gibert) et puis Florie aussi avec laquelle j’ai entraîné plusieurs saisons chez les jeunes. Un jour, elle m’a dit : «  Ce serait bien que tu sois mon coach avant que j’arrête de jouer ». En plus, le staff est assez élargi avec Pierre (Meyer), Eddy (Mathieu) et Jean-Yves (Denis)) qui devrait nous rejoindre. On se répartit bien les tâches.

Un groupe compétitif avec des profils différents

Jusqu’à présent, les Jarjilles avaient vécu un peu en marge du club, c’était une équipe à part. L’idée de les intégrer pleinement à un projet, de créer une structure pour les accompagner dans le but de construire une équipe solide m’a emballé. »
Les premiers pas des représentantes du rugby andrézien n’ont pas freiné son enthousiasme, bien au contraire. De deux déplacements périlleux, le premier à Ampuis (7-32), fief du rugby régional, le second à Nevers (10-14), les Jarjilles ont ramené deux succès. Ceux-ci n’ont fait que confirmer la belle impression laissée en interne :
« On a été assez surpris, au-delà même de nos espérances, en particulier de la vitesse à laquelle elles ont progressé en quelques semaines. Sans doute que notre succès à Clermont-Plaine en amical leur a donné confiance. » estime Alexis Cerisier.
Cette évolution tient aussi à la consistance d’un effectif qui a pris du volume en quantité comme en qualité : « Au départ, on avait une ossature d’une douzaine de filles, qui avaient évolué à 10 les saisons précédentes. Là, on a 34 licenciées dont les trois quarts sont très compétitives. Le bouche à oreille a bien fonctionné au niveau du recrutement, les réseaux sociaux également et on a eu la chance de faire quelques bonnes pioches. »
Deux jeunes Italiennes, Sara et Diva, ont rejoint le groupe. Ce sont deux joueuses aguerries qui ont évolué à un bon niveau de l’autre côté des Alpes. L’une est 3e ligne aile, l’autre demi de mêlée. Une autre recrue, Ophélie, qui jouait au football, a voulu goûter au ballon ovale. Ses capacités à buter impressionnent ses coaches. «  Quand on l’a vu buter de 40 mètres sans broncher… »
De fil en aiguille donc, un effectif consistant mais aussi perfectible et à l’écoute s’est créé : « Les filles progressent très vite. Elle veulent comprendre ce qu’elles font, demandent des explications. Il faut de l’argumentaire pour les convaincre. On peut aller vers plus d’exigence. » sourit Alexis.

Proposer un jeu cohérent et plaisant

Le courant a l’air de bien passer entre des filles « qui se prennent en charge » et un staff où chacun a un rôle bien défini. Pierre Meyer dans le domaine technique, accompagné d’Alexis Cerisier, qui met de l’huile dans les rouages, avec son sens de la pédagogie et sa perception du jeu, tandis qu’Eddy Mathieu, le « papa » du staff veille à la bonne organisation matérielle et administrative du groupe.
Un groupe qui grandit vite mais entend gravir les échelons avec autant d’humilité que d’ambition.
«  Si on remporte nos deux prochains matches, on ne sera pas loin d’une qualification pour la 2e phase. Cela dit, ce qui nous importe avant tout, c’est de proposer un jeu cohérent et plaisant, un peu comme les garçons. On a les moyens de bien faire avec divers profils intéressants : des filles qui ont du gabarit, des meneuses. Margaux Vital (joueuse du LOU, qui a débuté au RCAB et possède une double licence) nous apporte beaucoup. Elle fait jouer les autres et est très appréciée. En somme, on a de quoi voyager. »
Pour l’heure, l’objectif est de se défaire d’une équipe aurillacoise dont Alexis Cerisier nous avoue ne pas avoir cherché à connaître les caractéristiques : « Je ne suis pas très curieux de l’adversaire. On essaie de jouer, de mettre notre jeu en place. » L’affaire est en bonne voie.

Le groupe des Jarjilles fera sa première apparition à Baudras ce dimanche après-midi (photo Mathys Verrière)

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Tournoi de rugby à 5: dans la joie et la bonne humeur

Le groupe de rugby à 5 du RCAB dégage de la bonne humeur et un bel esprit collectif! (photo Yves Verrière)

Les adeptes du rugby à 5 au RCAB forment un groupe qui sait fort bien conjuguer plaisir et amour du jeu. Samedi matin à Baudras, alors que la température était encore fraîche et la pelouse recouverte de rosée, la petite vingtaine de licenciés de cette catégorie, garçons et filles, étaient sur le pré à l’occasion d’un tournoi qui regroupait quatre clubs, représentés en catégorie mixte (avec en permanence 2 filles par équipe sur le terrain) et en + de 35 ans.
En mixte, le Rugby Club Pays d’Ozon (RCPO), le Rugby Club de Saint Étienne (RCSE), le Club Omnisport de Lyon et le RCAB se sont rencontrés à tour de rôle au cours de brèves rencontres, forts animées. Le résultat final n’importait pas vraiment, même si chacun et chacune a mis beaucoup de conviction et d’application. Au bout du compte, le RCAB termine 3e sur 4 du tournoi mixte avec 1 victoire et 2 défaites avec le bonus défensif. C’est le RCSE qui remporte le tournoi.
En + de 35, dans un tournoi avec trois équipes en lice: le Rugby Club Pays d Ozon, le Rugby Club Saint Étienne et le RCAB, notre équipe termine 2e sur 3 avec 2 victoires et 2 défaites. Le RCPO sortant vainqueur.
Philippe Calmard, un des piliers de ce groupe très sympa, retient “la bonne intégration  des nouveaux joueurs qui laissent augurer un bel avenir pour les futurs tournois, les progrès entrevus en défense, les petits défauts à corriger en phase d’attaque”, sans oublier la convivialité qui a régné entre les différentes équipes avant, pendant et après les matches, suivis de la tribune par quelques supporters venus encourager joueurs et joueuses. Une réception accompagnée d’un apéritif a mis un terme amical à cette matinée réussie.
Le prochain rendez-vous aura lieu le dimanche 28 novembre pour le tournoi de rugby à 5 Mixte de l’ASM à Clermont-Ferrand.

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Fédérale 3 : le RCAB a mis Ampuis, sa bête noire, à la raison

Voilà plusieurs années qu’ils ne parvenaient pas à dompter cette équipe d’Ampuis, sur sa pelouse. Les rugbymen du RCAB y sont enfin parvenus ce dimanche après-midi, au prix d’une prestation convaincante. Du coup, les voilà en embuscade au classement, à la 5e place juste derrière les trois équipes iséroises et le CO Le Puy, leader de cette poule 5. Un leader qui sera leur prochain adversaire à Baudras, le 21 novembre, pour le premier match du troisième bloc ! Clément Vidal revient sur l’exploit de ses troupes.

Alexandre Gaillard avec Jérémy Collet au soutien, a contribué à créer des brèches au sein de la défense d’Ampuis, tout en menant un intense travail défensif (photo Charline Chabert)

Vous attendiez d’avoir un match référence à l’extérieur. Le voilà avec ce succès tant attendu à Ampuis ?

On avait fait un bon match à Aix-les Bains, sans parvenir à concrétiser complètement nos temps forts. On est arrivé à nos fins à Ampuis. Si on avait perdu, notre victoire contre l’ASSMIDA n’aurait servi à rien. On aurait continué à avoir cette réputation d’équipe capable de faire des coups contre les grosses équipes, mais aussi de se vautrer le week-end suivant contre un mal-classé. ça récompense les efforts du groupe et notre continuité au niveau des contenus de match.

Qu’est-ce qui a fait la différence cette fois ?

On n’avait jamais gagné là-bas jusqu’à présent. On savait qu’on allait affronter une bête blessée qui avait perdu contre Le Puy et voulait réagir. C’était un match très important pour eux car ensuite, ils vont aller à Givors et ils comptaient sans doute reprendre confiance face à nous. On a mis les mêmes ingrédients que devant l’ASSMIDA, à savoir de l’engagement et de l’intensité.
Notre entame n’a pas été si folichonne que ça. Elle aurait pu basculer dans l’autre sens mais on a su les assommer juste après. Celle du début de seconde mi-temps en revanche a été bonne. On a fait preuve de constance sur l’ensemble de la partie. On a souffert durant les dix dernières minutes sans connaître vraiment de coup de mou. Notre jeu au pied nous a permis de garder une petite avance qui au final a fait la différence. Bastien (Demas) et Jérémie (Collet) ont assuré.

On peut parler d’exploit ?

Un exploit, oui, dans le sens où on n’avait jamais gagné chez eux. Après, sur le contenu de notre match, la victoire est logique, méritée, par rapport à ce qu’on a montré. La constance dans les performances donnent de la confiance aux joueurs. A la fin du match, on a félicité les gars. En leur envoyant la vidéo du match, j’ai joint un petit message : “Félicitations à chacun d’entre vous, mais on est loin d’être arrivés !” Un immense défi nous attend à la reprise dans quinze jours, face au Puy. On s’entraîne mardi et mercredi, après on profitera les uns et les autres de quelques jours de repos et on s’y remettra fort la semaine prochaine.

“On est à notre place, en position d’outsider”

A l’issue de ce 2e bloc, le RCAB se trouve au beau milieu du classement, en 5e position à deux points du podium. Vous êtes à votre place ?

Oui, absolument. Devant nous, il y a les trois équipes iséroises (ASSMIDA, La Tour-du-Pin, Saint-Savin) attendues et le Puy. Les quatre jouent leur championnat, sauf retournement de situation, celui de la qualification pour les phases finales. Et nous, on n’est pas loin derrière, en position d’outsider.
Je n’oublie pas qu’on a commencé par deux défaites. Notre bilan est à l’équilibre avec trois victoires, deux défaites, dont une avec bonus défensif et un match nul. J’ai dit aux gars que dorénavant, on serait attendus en raison de ces résultats. On a pris 10 points sur 12 dans ce 2e bloc. On a montré qu’on savait gagner des matches importants. Il faut continuer.

Bastien Demas a été efficace au pied et a inscrit un bel essai (photo Charline Chabert)

Le seul joueur de l’effectif de l’équipe fanion du RCAB à avoir disputé les six matches de championnat en tant que titulaire est le demi d’ouverture, Bastien Demas. Sinon, tout le reste du groupe a été soumis à un turnover, qui a concerné les 27 autres joueurs utilisés lors de ses deux premiers blocs du calendrier.

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