Dire que Clément Vidal est impatient à l’idée de renouer avec la compétition est un euphémisme. Selon lui, ses joueurs le sont tout autant. Le coach de l’équipe fanion du RCAB est conscient que ce 2e bloc de matches sera périlleux avec des oppositions face aux premier et deuxième du classement actuel. L’équipe de tête, Le Creusot sera leur adversaire un peu plus tard. Ce samedi, à nouveau à L’Envol Stadium, ils vont devoir se mesurer au dauphin de la poule, l’US Nantua, qui est à ce jour invaincue. Petit échange pour mieux connaître les ambitions andréziennes face à ce gros calibre.
La trêve était-elle bienvenue, le besoin de couper se faisait-il sentir?
A vrai dire, quand la trêve arrive après une bonne performance (victoire contre Saint-Claude 67-10), c’est toujours un peu embêtant. On a envie de surfer sur la dynamique, là , ça l’a un peu cassée. C’était un peu tôt pour couper, les gars ne sont pas trop entamés mais c’est le calendrier. Cette semaine de coupure sans match au bout a été un peu plus light, elle nous a permis de bosser et de conserver un esprit de travail, de garder le joueurs concernés. Celle qui s’achève a été plus intense physiquement car on sait que le 2e bloc sera plus périlleux encore.
“Le travail défensif ne doit pas être
considéré comme une corvée.”
La priorité était de travailler la défense?
Bien sûr, on a mis l’accent dessus. Si on en prend trente (points) à chaque match, on n’ira pas loin. C’est toujours un peu la même rengaine. On essaie de resserrer la vis dans ce secteur, de persuader les gars qu’il est tout aussi glorifiant de faire reculer son adversaire, tout aussi bénéfique pour l’équipe que de marquer un essai.Le travail défensif ne doit pas être considéré comme une corvée. C’est une obligation si on veut pouvoir matcher nos adversaires. Parce que jouer, on sait le faire.
Qu’avez-vous à dire de Nantua?
Que c’est un gros morceau, indiscutablement. Cette équipe est destinée à finir dans le Top 4. Elle est complète, derrière comme devant. C’est rugueux, solide, ultra agressif dans le bon sens du terme. Si on veut imposer un rythme à la rencontre, il faudra d’abord rivaliser et être propres en conquête. Cela dit, on ne se présente pas en faire valoir.
Les joueurs sont excités à l’idée de jouer en nocturne, dans un beau stade et devant certainement un nombreux public. Qu’ils en profitent mais ça leur demandera un supplément d’âme, comme on a su le faire la saison dernière par exemple contre l’ASSMIDA où on avait réussi une première mi-temps hors du commun. Sauf que là, il en faudra deux pour l’emporter!