News

Fratries de rugby 1er épisode: les frères Gaillard

Alexandre Gaillard déjà dans ses oeuvres sous les couleurs du Haut-Pilat. Guillaume n’est pas très loin, au soutien, coiffé d’un casque. Inséparables, on vous dit! (photo fournie par les frères Gaillard)

Guillaume et Alexandre: deux gars qui ont toujours la banane et font l’unanimité! “Des crèmes” résume Clément Vidal (photo Léana Verrière)

Il n’est pas si courant de posséder dans ses rangs trois fratries. Le RCAB a cette singularité et cette chance. En effet, trois paires de frangins exercent leurs talents au sein du groupe senior : les Gaillard, les jumeaux Pandraud et les Soubeyrand. On va essayer de vous les faire découvrir à tour de rôle, avec pour commencer Alexandre et Guillaume Gaillard.
Alexandre, l’aîné, 21 ans, est en 3e année d’études à l’ENISE, la réputée école d’ingénieurs de Saint-Etienne et Guillaume, lui aussi en 3e année mais de médecine, n’ont pas leur pareil pour gagner du terrain. Rencontre avec ces deux charmants garçons que le coach Clément Vidal décrit ainsi : « Alex et Guillaume sont deux super mecs, de ceux que tu coches en premier sur une feuille de match. Ce sont des besogneux, de vrais travailleurs qui appliquent les consignes sans jamais rechigner. Tu aimerais avoir plus de gars dans leur genre. Et puis, ils ont toujours le sourire. Des crèmes en somme. »
Nul besoin non plus de faire un sondage parmi leurs coéquipiers. Ils font l’unanimité. Alexandre au poste de n°1 et toujours le premier à mettre la marche avant en équipe première. « Guigui », au coeur du pack de la réserve d’Excellence B, à gratter les ballons, à plaquer, à faire avancer son équipe. Un vrai couteau suisse, tout en fluidité. Ils ont beau être de gabarits différents, le massif Alex et le plus frêle Guillaume ont pourtant la même aptitude au combat, au duel d’homme à homme qu’ils ont appris, tout petits, sur les tatamis. Petit questionnaire à coeurs ouverts et sourires aux lèvres.

Vous êtes-vous sentis obligés de jouer au rugby parce que vous vous appelez Gaillard ?

Alexandre et Guillaume de concert – « (rires) Pas du tout! Gamin, on a commencé par pratiquer le judo – ils sont ceintures marrons tous les deux- et le rugby a pris le relais, au moment où le club de Marlhes, appelé le Haut-Pilat Rugby, a été créé. L’esprit d’équipe nous manquait. On a voulu essayer, ça nous a plu. Papa (Philippe) et Maman (Carine) se sont investis, l’un en tant que trésorier, l’autre comme éducatrice des jeunes. Les techniques de combat apprises sur les tatamis nous aident beaucoup sur les plaquages et quand on chute. On sait comment faire pour éviter de se faire mal.  Il y a dans le rugby cette idée de collectif, de partage. Au judo, tu es jugé uniquement sur ta propre performance. Parfois, c’est dur. »

Alexandre: “Plus le mec me rentre dedans,
plus ça me plaît (grand sourire)”

Vous jouez tous les deux devant. Alexandre pilier, Guillaume troisième ligne aile. Postes de prédilection ou non ?

Alexandre : « J’ai débuté à ce poste parce que j’étais costaud, je suis passé en 8 avant de retourner en 1 ! Ça me va…J’aime bien être dans le défi physique. Plus le mec me rentre dedans, plus ça me plaît (grand sourire) »
Guillaume : « Moi, mon tiercé, c’est 12-9-7 ! Ce sont des postes un peu plus technique… »
Alexandre : « Pilier, c’est vrai, ça demande moins de réflexion sur le jeu (rires)… »

“Alexandre avance tout le temps, le plus dur, c’est de le suivre” nous raconte Guillaume. Mais où sont donc passés ses partenaires? (photo Léana Verrière)

Comment vous vous décririez mutuellement ?

Guillaume : « Alex avance tout le temps, le plus dur, c’est de le suivre ! D’un autre côté, c’est très agréable d’être à son soutien, même s’il a une qualité de passe fluctuante (rires) »
Alexandre : «  Guigui est un gros défenseur, redoutablement efficace. C’est bluffant par rapport à son gabarit. Il devient de plus en plus un bon attaquant, tout ce qu’il fait est fluide. On n’est peut-être pas les plus forts au niveau du placement et sur le plan tactique, mais mentalement, on est costauds. »

Guillaume : “C’est fort quand on joue ensemble.
C’est plus facile car on se connaît par coeur”

Vous êtes très proches, le souci c’est que vous avez un an d’écart et que vous n’avez pas toujours joué ensemble chez les jeunes. C’est le cas encore cette saison, Guillaume joue en réserve, Alexandre en Une. Frustrant ?

Guillaume : « C’est fort quand on joue ensemble. C’est plus facile car on se connaît par coeur .  Jouer en réserve, ça me va bien. Il y a un bon groupe, On s’entend bien. Il y a moins de pression qu’en équipe fanion. Je privilégie mes études de médecine.»
Alexandre : « Dans un maul, tu sens qu’il est là. On a évolué ensemble en équipes de jeunes. La plus belle année, mon meilleur souvenir, est celle (en 2018) où on a remporté le challenge Sud-Est avec les copains, Aubin (Relave), Brice (Meyer) et tous les autres. Avec Loïc (Devis) et Stéphane Beaufils comme coachs. On s’est toujours bien entendu et aujourd’hui, on se retrouve ensemble en Une. »

Guillaume au-dessus du lot. Ce n’est pas qu’une image mais “Guigui” préfère rester dans l’ombre du collectif. (photo Léana Verrière)

Comment ça se passe, les debriefs de vos matches ?

Alexandre : « On en parle beaucoup le dimanche soir après le repas. On se met la pression (rires). »
Guillaume : « Alex regarde les vidéos de tous ses matches. Me concernant, il ne voit souvent que la première mi-temps car il doit aller se préparer à jouer ensuite. On a des débats sur les nouvelles règles, le plaquage à 2. On n’est pas d’accord. Papa nous fait aussi quelques remarques, on se fait un peu engueuler quand on rate des touches. »

Vos impressions sur la première partie de saison ?

Alexandre et Guillaume en choeur : « On est dans un vrai groupe. Avec des mecs qui s’éclatent en prenant du plaisir à jouer au rugby! »

Dernière question : on ne vous a jamais vu faire le coup de poing, c’est rare chez les avants ?

Alexandre : « ça, c’est l’éducation du Haut-Pilat ! Une générale, on ne savait pas ce que c’était en arrivant au RCAB. Maintenant, on sait mais j’y vais qu’en cas de force majeure, si un copain est en mauvaise posture… »
Guillaume : « Si on met un coup de poing, on se fait engueuler par le père. Je considère qu’un bon plaquage, ça fait plus mal au mental. Quand tu mets une poire à un gars, ça montre quelque part ton impuissance. »

Lire la suite...

Fédérale 3: déception, frustration et colère après la courte défaite à Saint-Jean-de-Bournay (24-20)

Alexandre Gaillard et ses partenaires ont été beaucoup (trop) sanctionnés en seconde période, au grand dam de leurs entraîneurs. (photo Charline Chabert)

Une mi-temps quasi parfaite auréolée de deux essais et de 20 points au total. Une seconde où le compteur points reste bloqué, ça pose évidemment la question de savoir ce qui s’est passé pour que les deux actes du match soient si différents.
A voir le visage fermé de Clément Vidal, le coach andrézien, on se dit qu’il a dû se passer des choses pas très normales pour que le scenario de la rencontre bascule dans le camp de Saint-Jean-de-Bournay, alors que le RCAB avait le match bien en mains. L’entraîneur d’Andrézieux a plusieurs réponses à cette question: “Saint-Jean a su réagir et s’est montré plus précis dans son jeu. De notre côté, on a un peu baissé pavillon et la sortie d’Adrien (Tronchet) nous a fait mal. Mais de là à prendre 21-0 en une mi-temps et à se trouver constamment sous pression… D’autant que nous avions fait une très bonne mi-temps, à la fois offensivement et défensivement. On avait mis l’engagement nécessaire et l’intensité qu’il fallait pour bousculer cette équipe.”
Mais alors que s’est-il passé? Clément Vidal a une statistique en tête, celle des pénalités accordées au RCAB, 7, en première période. Chiffre qui va s’inverser en 25 minutes seulement en seconde, au gré de pénalités accordées à Saint-Jean-de-Bournay, sanctions qui laissent un goût plus qu’amer au coach d’Andrézieux. Il est en train de les revoir à la vidéo, tempête et va les envoyer à l’arbitre de la rencontre pour avoir des explications sur au moins cinq de ces décisions.
Peu habitué à les remettre en cause depuis le début de saison, il a la nette impression que le directeur du jeu a joué un rôle déterminant dans la remontada des Isérois: “J’éprouve beaucoup de frustration pour mes joueurs qui ont fait le match qu’il fallait, dans la lignée de leurs prestations précédentes. On a certes commis des fautes, fait des erreurs mais pas au point d’être pénalisés de manière aussi systématique et grossière. Les décisions de l’arbitre ont eu une importance dans le sort du match. Quand vous produisez autant de jeu en une mi-temps, et qu’ensuite vous passez 35 minutes sans pouvoir sortir de votre camp parce que vous êtes cesse pénalisés, il y a un souci. D’ailleurs, après la rencontre, le coach et le président de Saint-Jean-de-Bournay nous ont dit clairement qu’ils ne méritaient pas de gagner.”
Les Andréziens se sont contentés du point de bonus offensif qui leur permet tout de même d’être sur le podium à la mi-saison avec 26 unités. “J’avais dit avant le match que ramener un point, ce serait bien. Mais au vu de ce qu’on a montré, on aurait dû en prendre quatre. Je crains que ces trois points laissés en route nous fassent défaut.”

Lire la suite...

Chez les jeunes: une belle résistance et deux beaux succès

Les cadets de l’Entente Loire Sud ont ferraillé ferme pour se défaire de leurs adversaires (photo Laurent Diemer)

Le week-end a été riche en belles empoignades chez nos jeunes qui ont investi la pelouse du stade Pierre Poty d’Unieux samedi après-midi.
Ce sont tout d’abord les M16 de l’Entente Loire Sud en équipe à X qui ont ouvert le bal en affrontant Saint-Priest sur Rhône. Avec 5 essais d’inscrits des deux côtés, la différence s’est faite sur les transformations. Manque de réussite de notre côté qui a vu notre équipe s’incliner de 6 points, décrochant tout de même le point de bonus sur un score de 26-33.
Dans la continuité, l’équipe à XV se devait de prendre une revanche sur l’équipe du rassemblement Vallée de la Dore. Largement dominés lors du match aller, ce ne sont pas les deux mêmes équipes qui se sont retrouvées sur le terrain hier. Menés à la mi-temps 5-0, nos cadets n’ont rien lâché, revenant à parité lors de la 2e mi-temps et concluant sur une pénalité dans les 5 dernières minutes pour l’emporter 8-5, laissant un goût amer à leurs adversaires du jour.
Il y avait comme un goût de revanche dans les rangs des juniors de l’Entente Loire Sud et la première mi-temps fut âpre, tendue, axée sur le combat et pauvre en points (5-3). La seconde période fut plus enthousiasmante, les Ligériens prenant le dessus tant physiquement que mentalement pour finalement s’imposer largement 22-3 dans une ambiance survoltée.

Tom Pailhes et ses coéquipiers ont débordé leurs opposants en seconde mi-temps pour s’offrir une large victoire. (photo Laurent Diemer)

Prochaines rencontres à Andrézieux samedi prochain à Baudras contre le CUC pour les équipes à XV, Ampuis Côtes d’Arey pour l’équipe à X.

Lire la suite...

Fédérale 3 : Saint-Jean-de-Bournay, l’ultime challenge de l’année pour le RCAB

C’est au coeur de l’Isère que les rugbymen du RCAB vont clore la première partie de saison en même temps que l’année 2021. Ils ont rendez-vous à Saint-Jean de Bournay ce dimanche après-midi. Ils s’y rendent avec un statut d’équipe de haut de tableau, le patron de la poule restant le CO Le Puy qui a battu Givors samedi soir et a repris son leadership.
Toujours est-il que le fait de figurer tout en haut du classement vous confère un statut qu’il conviendra d’assumer. Clément Vidal, le coach andrézien sait que ce sera un élément supplémentaire de motivation chez son adversaire du jour qui a pour habitude de ne rien céder sur sa pelouse : «  L’Isle d’Abeau, le Rhône Sportif et La Tour du Pin s’y sont inclinés. Pour cette équipe, être invaincus à la maison est une priorité, un objectif immuable chaque saison. C’est ancré dans leur ADN. C’est ce qu’attendent leurs supporters. C’est quasiment une forteresse imprenable. Notre tâche s’annonce ardue, très ardue. Côté ambiance, c’est un niveau au-dessus d’Ampuis. Le climat est hostile, l’arbitre est mis sous pression.»

Clément Minelli et ses partenaires ont encore un effort à faire pour mettre un terme à une première partie de saison très positive (photo Léana Verrière)

Une belle paire de manivelles attend donc Eric Grisel et ses partenaires à l’occasion de ce dernier match du 3e bloc, qui arrive après un intermède dont on se serait bien passé dans les rangs du RCAB, à un moment où la dynamique était très positive : « C’est un peu incompréhensible. On aurait pu finir notre 3e bloc et être en vacances. Ce calendrier est assez bizarre. Une coupure à l’intérieur même d’un bloc est difficile à gérer.

« Donnez tout, lâchez tout ! »

Les gars sont un peu usés mentalement et il est difficile de les garder mobilisés » se préoccupe leur coach qui ne voudrait pas que tous les efforts fournis jusqu’alors soient entachés par une dernière performance moins convaincante : « On a vraiment envie de finir sur une bonne note, de faire le job jusqu’au bout. Il faut éviter à tout prix de sortir déçus de ce dernier match. Ça pourrait rester dans la tête des gars. »
Pour « partir l’esprit léger et avec le sentiment du devoir accompli », il faudra donc relever ce défi. Le RCAB a les arguments pour y parvenir face à une équipe dont le profil n’a pas très différent de pas mal de celles qui fréquentent cette poule 5 : « ça va ferrailler devant, il dispose d’un des plus gros packs de la poule et ils mettent tout en œuvre, je dis bien tout, pour imposer leur façon de jouer. »
Cette manière de faire, les Andréziens y ont déjà été confrontés et s’en sont pas mal sortis.
« Mais le plus souvent à la maison » rétorque le coach des avants qui attend de ses joueurs un dernier effort : « Une grosse trêve d’un mois nous attend. Le mot d’ordre, ça va être : « Donnez tout, lâchez tout ! ». C’est le prix à payer pour s’offrir ce qui serait un beau cadeau de Noël pour tout un groupe: une place (méritée) sur le podium.

Lire la suite...

Rencontre avec Florie Madelrieu avant le choc des Jarjilles contre Unieux dimanche

Elle est la joueuse la plus expérimentée des Jarjilles du RCAB, occupe un poste stratégique à l’ouverture, a été une instigatrice majeure du projet de création d’une équipe à XV et connaît en outre une bonne partie de ces adversaires du week-end, avec lesquelles elle jouait il y a de cela deux saisons au sein d’une entente entre les deux clubs.
Qui mieux que Florie Madelrieu pouvait donc nous parler de ce match pas comme les autres qui aura pour cadre le stade Baudras dimanche à 15h et opposera en l’occurrence le premier du classement de Fédérale 2, l’Union Firminy Ondaine Rugby, à son dauphin, à savoir les Jarjilles du RCAB ? Un petit point séparant les deux équipes.

“J’espérais qu’on soit au niveau et on l’est.”

Les Jarjilles, rappelons-le débutantes à ce niveau fédéral avec pas mal de néophytes dans leurs rangs, doivent cette belle position au classement à un départ en fanfare, auréolé de trois succès consécutifs à Ampuis puis Nevers et face au Stade Aurillacois : « J’espérais qu’on soit au niveau et on l’est. Les nouvelles ont été à la hauteur et le groupe les amène vers le haut.» se félicite Florie qui a bien conscience par ailleurs qu’il faudra « prendre un peu de temps, ne pas vouloir aller trop vite » estimant qu’elle et ses camarades de jeu «ne sont pas encore prêtes.»

Si Florie Madelrieu avoue aimer “distribuer le jeu” elle n’hésite pas à défendre, comme ici où elle plaque une adversaire lors du match contre le Stade Aurillacois (photo Léana Verrière)

“C’est le bon moment pour le groupe de se révéler.
Ça va se jouer au mental.”

La récente défaite, la première de la saison, face à Clermont-Plaine (12-3) a en effet éclairé sur des manques qu’il ne sera possible de combler qu’avec le temps et du travail : « On a passé 65 sur les 80 minutes du match à défendre, c’est frustrant. J’étais très énervée, on n’a pas trouvé de solutions. Même si on n’a pas lâché. A cinq minutes de la fin, on était seulement menées 5-3! » analyse Florie.
Compétitrice dans l’âme, issue d’une famille vouant une passion folle au ballon ovale, le stade de Rive-de-Gier porte le nom de son papa Bernard et sa maman a été une pratiquante assidue, Florie attend le rendez-vous avec l’UFOR avec une impatience qu’elle a du mal à masquer. Les discussions sont allés bon train cette semaine dans les vestiaires et lors des entraînements.
«On doit bien reconnaître qu’on se motive plus tôt pour ce genre de match.» C’est une évidence, les Jarjilles ont toutes une grande envie de bien faire et de montrer ce dont elles sont capables face à des rivales un peu spéciales : « Pas mal de filles étaient venues à notre invitation fêter nos dix ans. C’était sympa. On a joué avec une dizaine d’entre elles lorsque nous étions en entente. Il y a de la rivalité bien sûr mais pas mal de respect mutuel aussi. »
Sur leur pelouse, devant, on l’espère, une belle cohorte de supporters, les filles ont un beau défi à relever : «On voulait se confronter à ce niveau. C’est le bon moment pour le groupe de se révéler. Ça va se jouer au mental. » conclut-elle dans un sourire. Et Florie n’en manque pas…

Lire la suite...

Les Jarjilles sur France 3 Loire

Deux des Jarjilles au micro de France 3 pour expliquer leur passion du ballon ovale et les objectifs de leur équipe (capture d’écran)

Le reportage sur les Jarjilles, tant attendu par les intéressées elles-mêmes, a été diffusé ce jeudi soir lors de l’édition stéphanoise du journal de France 3.
Les deux journalistes Joanne Massard et Cédric Lepoittevin, bravant des conditions atmosphériques compliquées (froid, pluie et vent) ont proposé un reportage bien rythmé décrivant la nouvelle équipe féminine à XV du club et à travers les interviewes du coach Pierre Meyer et de joueuses emblématiques du groupe, la passion et la volonté de réussir qui anime l’ensemble de l’effectif.
Ils ont livré les uns et les autres leurs impressions sur ce début de championnat, les objectifs que s’est fixé le club et le groupe en cette première saison en Fédérale 2 qui a plutôt bien commencé et connaîtra un tournant ce week-end avec le derby contre l’UFOR dimanche à Baudras (15h). De belles images nous font découvrir l’entraînement intensif des filles, encadrés par les coaches Alexis Cerisier et Pierre Meyer. A découvrir sur le site de France 3 Loire, dans la catégorie Replay.

Lire la suite...

Victor Guillaumond prolonge au FC Grenoble jusqu’en 2024

C’est une fierté d’abord pour lui et sa famille bien sûr mais ça l’est aussi par le RCAB d’avoir appris la bonne nouvelle: Victor Guillaumond vient de prolonger son contrat Espoir jusqu’en 2024 avec le FC Grenoble Rugby. Celui qu’on surnomme “Vic” lorsqu’il revient faire un tour du côté d’Andrézieux poursuit son beau parcours et gravit les marches avec constance, sérieusement mais sans se prendre au sérieux.

“L’aboutissement des progrès
qu’il a fait depuis un an et demi,
sur et en dehors du terrain !”

Jérôme Vernay, le directeur du Centre de Formation grenoblois vante ses mérites sur le site officiel du club isérois : “Passé par l’académie fédérale, Victor a intégré le Centre de Formation dès 18 ans. C’est un profil troisième ligne aérien et coureur, qui couvre beaucoup d’espaces sur le terrain. Il est en troisième année au centre de formation, ce contrat espoir est l’aboutissement des progrès qu’il a fait depuis un an et demi, sur et en dehors du terrain ! C’est une juste récompense de tous les efforts qu’il fournit.”
Des compliments auxquels Victor, du haut de ses 20 ans, répond ainsi: “Je suis très heureux de signer au FCG Rugby jusqu’en 2024. J’ai été formé de mes 5 à mes 14 ans au rugby club d’Andrézieux-Bouthéon. Mais depuis 6 ans je suis grenoblois, j’y ai connu le haut niveau, et je suis heureux ici. J’ai toute confiance en l’avenir. Je remercie le FCG Rugby de me faire confiance en retour. ”

 

Lire la suite...

Tournoi de l’EDR: un bel après-midi de rugby

Les U 12 du RCAB en pleine action sur le terrain synthétique de Baudras (photo Pierre Boucherie)

Un peu de vent, et quelques rayons de soleil ont accompagné nos jeunes pousses de l’école de rugby samedi après-midi sur la pelouse et le terrain synthétique du stade Baudras, où les parents ont suivi leurs progénitures avec attention. Le RCAB y a accueilli trois clubs : Roche-la-Molière, Rive-de-Gier et Montbrison, dans différentes catégories. Les U6, U8, U10 et U12 de chacun de ses clubs, environ une centaine de joueurs au total, ont disputé de petits matches où une foule d’essais ont été inscrits.

Le groupe des U 8 du RCAB a montré de belles choses (photo Yves Verrière)

Notre trio de petits rugbymen a visiblement apprécié les excellents sandwiches d’après-tournoi! (photo Yves Verrière)

Tous les éducateurs de l’EDR ont encadré les matches
et ont arbitré pour certains. A noter qu’Adrien Tronchet, cadre de l’équipe Une était l’un des chefs de plateau. Bruce Mathieu, responsable de l’EDR a résumé cet après-midi réussi: “Le tournoi s’est très bien passé. Nos jeunes ont très bien joué et ont confirmé l’excellent travail de nos éducateurs.”
Tous les participants ont eu droit à un goûter très apprécié, après avoir donné de leur personne pendant deux bonnes heures.

 

Lire la suite...

Vétérans: les Narcos recrutent

Une partie des Narcos à l’entraînement, tout sourire malgré le froid, sur le carré de pelouse dont ils ont fait leur jardin! (photo Yves Verrière)

Un vent glacial souffle ce vendredi soir sur le stade Baudras. Pourtant, ils sont une petite dizaine de vétérans, pas si âgés que cela, présents sur le terrain clôturé situé juste derrière la tribune Julien Bonnaire. Ils se réchauffent en se faisant des passes, tout en traversant cette aire de jeu qui est un peu leur jardin.
Un projecteur à la lumière jaunâtre éclaire cet espace où se déroule l’entraînement hebdomadaire, chaque vendredi soir, de ceux qui se font appeler les Narcos. Leur drogue, c’est le rugby, entendons-nous bien !
Samir Zeboudji, le chef de cette joyeuse bande, car c’est lui qui gère le fonctionnement du groupe du point de vue administratif tandis que Cyrille, Hervé et Laurent s’occupent de l’aspect sportif, arrive avec un peu en retard et rejoint les copains pour la photo souvenir.
Le groupe comprend une quinzaine de licenciés mais quelques joueurs manquent à l’appel en cette fraîche soirée. Ce n’est pas très grave en soi car pour l’heure, les matches amicaux ne sont pas encore au programme : « On verra en janvier, février » nous explique Samir. « Ça va nous laisser le temps de parfaire les automatismes car il y a quelques débutants qui ont besoin d’apprendre les bases. »
Dans la Loire, il y a quelques équipes de vétérans : à Saint-Etienne (les Old Devils), Roche-la-Molière, Feurs (les Siu Manga), Unieux (les Perroquets) et Hauteville-Montbrison, de quoi se mesurer à une adversité consistante, lorsque le temps sera un peu plus clément: « Dans toutes les équipes, il y a d’anciens rugbymen, de vieux briscards qui ont les ficelles du métier. On a toujours un peu l’esprit de compétition. Ça joue.» sourit-il.
Mais le fil conducteur reste « la convivialité, le plaisir de se retrouver, de jouer et de faire ensuite de bonnes bouffes. »
De quoi attirer de nouveaux pratiquants ? C’est le souhait le plus cher des Narcos de voir leurs rangs grossir. C’est la raison pour laquelle Samir nous invite à communiquer ses coordonnées à tous ceux qui voudraient les rejoindre pour découvrir les subtilités du ballon ovale, au sein d’un groupe sympathique. Et partager de bons moments de vie tout simplement.
Pour tout renseignement : contacter Samir Zeboudji au 06 01 33 65 47

 

 

 

 

 

 

 

 

Lire la suite...

Le RCAB était présent au tournoi de rugby à 5 de Clermont

Ce week-end, sous un froid glacial, nos courageux et courageuses représentants ont rencontré six équipes lors du tournoi de Clermont. Ils ont sauvé l’honneur en remportant un succès face aux plus de 35 ans de l’ASM et en concédant cinq défaites.
Le groupe s’est malgré tout efforcé de produire du beau jeu et a fait preuve de solidarité malgré la supériorité affichée par certaines équipes.
Lire la suite...