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Fédérale 3 : le RCAB en mission à Ampuis dimanche (15h)

Dimanche dernier, dès la fin du match contre l’ASSMIDA, l’euphorie d’une victoire significative passée, Clément Vidal était déjà dans l’idée que le prochain rendez-vous ne serait pas une formalité. Il nous l’avait laissé entendre, un déplacement à Ampuis est tout sauf une promenade de santé. Plutôt une bataille de tous les instants. Le RCAB l’a vérifié à ses dépens ces dernières années.
Quelques jours après, le coach d’Andrézieux n’a pas changé d’opinion : « Ampuis, c’est extrêmement compliqué ! Chaque fois qu’on s’y est cassé les dents… » soupire t-il en se souvenant que ramener, ne serait-ce qu’un bonus défensif, de cet endroit hostile, est presque un exploit.
Mais pourquoi donc cette équipe-là est-elle si redoutée, particulièrement dans son fief ? Les éléments de réponse sont nombreux : « Il y a un excès d’engagement de leur part, mais dans le bon sens du terme. C’est féroce, vraiment. Ensuite, c’est très solide sur ballons portés, dans la conquête. Et puis l’atmosphère est particulière dans ce stade. C’est tendu, le public vous met la pression. »
ça promet d’autant plus qu’Ampuis vient de subir un revers sur sa pelouse, où elle fait généralement la loi. «  Ils ont perdu face au CO Le Puy (11-28). Ça veut dire que Le Puy, c’est très costaud, secondo qu’il faut s’attendre à une réaction. C’est une équipe qui marche à l’orgueil. Ils sont un peu dans le dur et n’ont plus trop droit à l’erreur à domicile où ils ont déjà perdu deux matches. »

Une rude bataille s’annonce devant. Elle sera déterminante selon le coach du RCAB (photo Léana Verrière)

“Maintenir un haut niveau de performance
est indispensable dans cette poule”

Comment résister à ce qui ressemble fortement à une déferlante d’avants revanchards? Clément Vidal y a réfléchi bien sûr : « On en a discuté avec les joueurs mercredi lors de l’entraînement. Il faudra répondre présent dans les zones d’affrontement.
Si on y parvient, on peut espérer faire quelque chose. Maintenir un haut niveau de performance est indispensable dans cette poule où la densité dans le combat est élevée lors de chaque match. On l’a pas mal fait contre l’ASSMIDA. C’est compliqué à gérer sur le plan physique et mental. La fraîcheur de l’effectif est à prendre en compte, surtout avant un tel affrontement. »
D’autant plus quand on aborde le 3e match d’un bloc que les joueurs d’Andrézieux aimeraient finir sur une bonne note : « Quand on sort d’un match référence, ce n’en est plus un si on perd le suivant et que la manière n’y est pas. Notre saison sera véritablement lancée si on parvient à matérialiser nos progrès à l’extérieur. Si on se crashe, ça n’aura servi à rien. C’est la continuité qui nous intéresse. »

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Fédérale 3: le RCAB tient son match référence

Clément Vidal, l’entraîneur des avants andréziens, revient sur la belle performance de ses troupes, dimanche à Baudras.

Est-ce que ce vous avez joué votre match référence, ce dernier dimanche, en battant l’ASSMIDA (27-17) ?

On avait fait naître des promesses dans le jeu contre le Rhône Sportif puis à Aix-les-Bains et elles se sont concrétisées ce week-end. C’est un match référence dans le sens où on accueillait quand même le 2e du classement et qu’on l’a battu sans discussion.
Dans la première partie du match, on a pratiqué un rugby total, à la fois offensivement et défensivement. On a été dans l’avancée devant, dynamique dans le jeu et on les a mis en danger sur toutes nos possessions. C’est le rugby qu’on veut pratiquer. Reste la conquête en touche où on a été déficient.
Et en seconde mi-temps, on a été courageux, voire héroïques car évidemment que notre adversaire a réagi, se montrant plus agressif. Ils ont remis la main sur le ballon, on a souffert sur les ballons portés mais il y a eu un investissement collectif, une solidarité qui me fait dire qu’au final, les deux mi-temps ont été belles à vivre.

Le public de Baudras a joué son rôle à plein et cela méritait bien quelques applaudissements des joueurs au coup de sifflet final (photo Léana Verrière)

Par rapport à la vidéo d’avant-match que vous avez montré aux joueurs vendredi soir, pas mal de choses se sont passées comme vous l’aviez prévu. Ça arrive fréquemment ?

Ça fait partie du boulot des coaches, on va à la pêche aux infos durant la semaine et ce travail nous permet de choisir des orientations de jeu qui fonctionnent ou pas le jour du match. On avait décidé d’aller jouer sur les couloirs extérieurs, ça a plutôt bien fonctionné. On est là pour accompagner les joueurs, leur proposer des solutions.

Votre équipe a inscrit quatre essais, elle est la plus prolifique de la poule avec 18 essais. Autre satisfaction, le jeu au pied qui a plutôt efficace.

Les 7 points que Bastien (Demas) a réussi au pied avec deux transformations et une pénalité ont été un élément essentiel de notre succès. Si tu ne les mets pas, c’est pas pareil ! On a creusé l’écart. Sans ces points, l’ASSMIDA finit à 20-17…

“Le plus intéressant, c’est le contenu des matches”

En revanche, votre touche a été défaillante alors qu’elle avait fonctionné correctement à Aix-les-Bains ?

Il y a de quoi être très déçu, c’est vrai. Entre mauvais réglages et annonces pas forcément pertinentes, on a raté notre match dans ce secteur. Sans doute n’ai-je pas assez mis l’accent sur certains points. A la décharge des joueurs, ils ont mis beaucoup d’énergie dans le combat et y ont laissé un peu de lucidité sans doute. Et puis, il y a la lecture de l’adversaire qui compte.

Quand vous regardez le classement (6e à 3 points du podium), vous êtes satisfait ou vous avez quelques regrets d’avoir laissé filer quelques points, ici et là ?

Le plus intéressant, c’est le contenu, les progrès individuels et collectifs du groupe. Ce travail commence à payer. Des joueurs commencent à prendre beaucoup de place. La concurrence crée une émulation. Tout le monde veut et a l’opportunité d’entrer dans la danse. La victoire de ce week-end estompe les regrets car on sent une vraie progression dans le jeu. Maintenant, il est important de bien finir ce bloc à Ampuis dimanche, on y pense déjà.

 

18 c’est le nombre d’essais marqués par le RCAB en 5 matches, soit le meilleur total de la poule devant l’ASSMIDA (17)!

 

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EDR: stage de La Toussaint, une semaine sportive et festive

Peur sur Baudras où les stagiaires ont fêté Halloween dans la joie et la bonne humeur! (photo Mathys Verrière)

Une vingtaine de jeunes rugbymen, des U8 aux U14, ont participé tout au long de la semaine dernière à un stage organisé par le club, afin d’occuper une partie de leurs vacances de La Toussaint. Outre la pratique du rugby, à travers divers ateliers ludiques en extérieur, accompagnés par quatre éducateurs (Edgard Beurre, Enzo Campeggia, Antoine Durry et Bruce Mathieu) les stagiaires ont profité d’un programme de réjouissances varié avec une activité laser fun, un accrobranche, un Koh Lanta plus vrai que nature, avec dégustation d’insectes au menu, une découverte de l’ultimate et un après-midi consacré aux déguisements d’Halloween (voir photo ci-dessus).
Une intervention de Pierre-André Jay, éducateur emblématique du RCAB, sur l’histoire des Jeux Olympiques venant s’ajouter à ce planning chargé.
Les repas de midi étaient comme d’habitude fournis par le traiteur “P’tit V” et ont été appréciés par stagiaires et encadrement.

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Coulisses d’un match : la folle journée des bénévoles

Huguette Badar, Fabienne Devis et Marie-Christine Boutin, concentrées sur le service d’une imposante tablée. (photo Léana Verrière)

Ce dimanche matin, si le coup d’envoi des matches contre l’ASSMIDA est prévu à 13h30 avec l’entrée en lice de l’équipe réserve, les bénévoles du club, eux, sont sur le pied de guerre depuis le milieu de la matinée. Les dirigeants sont là eux aussi. Eric Trouillet le président du club semble avoir mille choses en tête. Les arbitres, les délégués, les dirigeants de l’ASSMIDA ne vont pas tarder à arriver ainsi qu’une somme d’invités, curieux de découvrir l’envers du décor d’un match de rugby. On boit un petit café en attendant le rush de la mi-journée.

Patrick Badar et Damien Tronel, un duo de choc pour la buvette! (photo Yves Verrière)

Nathalie Souchon, le bénévolat dans la bonne humeur! (photo Léana Verrière)

Patrick Badar, le boss de la buvette et son acolyte Damien Tronel ont pris position derrière le bar, aujourd’hui accompagnés par Fabien , Nathalie Souchon et tout un tas de petites mains qui vont aider au service avant, pendant et après les deux rencontres prévues au programme.
Deux des fistons de la famille Devis, Youenn et Nolhan, Anaïs la copine du premier, sont venus en renfort. Laurent Diemer, le secrétaire général du club, apporte les fonds de caisse pour la buvette et les tombolas, celle traditionnelle du club, et celle lancée par la Ligue Aura. Chacun a un rôle bien défini. Nolhan, néophyte en la matière, est initié à l’art de la cuisson du hot dog. Il va très bien s’en sortir, au plus fort de la demande.
Le boulot ne manque pas. Cédric et Nathalie Souchon sont là aussi. Nathalie rejoint l’entrée du stade pour y apporter les billets de tombola du club. Ce sont Nicolas et Océane Suc, qui se chargeront de les vendre et de vérifier les pass sanitaires. Cédric, speaker du stade, s’est procuré les compositions d’équipes pour les annoncer au public avant les rencontres. Il a aussi une liste de sponsors à la main, qu’il lui faudra énumérer pendant les temps morts. Sans oublier de mettre à jour le boîtier de marque qui s’affichera ensuite sur le panneau lumineux du stade Baudras.
Tout se met en place. La longue table au coeur du club-house l’est déjà. Ces dames, à la tête desquelles Huguette Badar, n’ont pas chômé. Marie-Christine Boutin, Fabienne Devis, Françoise Verrière sont ses collaboratrices du jour et s’activent autour des grosses marmites dont le fumet indique que les invités vont se régaler. Au menu : flan de légumes et salade verte, bœuf à la Guinness, plateau de fromage et une mousse au chocolat qui va faire un tabac !

Une vingtaine de bénévoles au four et au moulin

Les invités, délégués, dirigeants n’ont plus qu’à s’installer pour déjeuner dans une ambiance conviviale. Leurs assiettes appétissantes arrivent à table dans un tempo bien réglé car le travail ne s’arrête pas là pour cette charmante équipe. Elle va devoir ensuite débarrasser les tables, faire tourner le lave-vaisselle et ranger tout ce matériel avant de se lancer dans la préparation du buffet d’après-match. Buffet destiné à près d’une centaine de gaillards affamés, après s’être beaucoup donné sur le pré.
Les plateaux de charcuterie s’alignent sur le bar. Ils n’auront pas une grande durée de vie, dès l’instant où les rugbymen des deux camps investiront la salle. Et pendant ce temps-là, la buvette ne désemplira pas jusque tard dans la soirée. Alors, Léana Verrière, après avoir envoyé les photos des matches sur les réseaux sociaux du club et celle de l’essai de Jérémy Collet au journal local, vient donner un coup de main à la plonge!
Tous ces bénévoles auront beaucoup oeuvré tout au long d’une harassante journée. Les deux équipes seniors du RCAB les auront remerciés en décrochant deux belles victoires. Tout le monde s’en ira fourbu mais content, jusqu’au prochain rendez-vous à Baudras.

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Fédérale 3: portrait d’Eric Grisel, 3e ligne aile

Il est arrivé sans faire de bruit, même s’il est loin d’être un inconnu au sein du petit monde de l’ovalie régionale. En revanche, ses prestations ont vite fait parler de lui. Eric Grisel, 27 ans, troisième ligne aile, même s’il s’essaya plus jeune au centre – « mais je manquais de vitesse et de technique rigole t-il » – est l’un des hommes forts de ce début de saison.
Professeur d’éducation physique, en poste à Vénissieux, il a d’abord enseigné en région parisienne. Après avoir fait un break d’une saison, il a rejoint le RCAB “parce que le rugby lui manquait”.
Natif de La Tour-du-Pin, le virus du rugby l’a pris à l’âge de 11 ans, à l’école, et ne l’a plus quitté. « Ensuite, j’ai fait partie des sélections départementale puis régionale. Et en cadets 2e année, j’ai rejoint le centre de formation du CA Saint-Etienne. C’est Lionel Grand, l’un des coaches, qui m’avait repéré. »
Il va y poursuivre sa progression avant de s’installer durablement en équipe fanion où il va participer à la montée en Fédérale 2 contre… l’ASSMIDA. Il en garde un souvenir agréable : «La montée s’était jouée en deux matches, on avait perdu à l’aller et gagné au retour. J’avais marqué un essai, le jour de mon anniversaire. » Le CASE va ensuite connaître les péripéties qu’on connaît (dépôt de bilan) et c’est à Givors que le néo-Andrézien va poursuivre son parcours rugbystique, durant deux saisons.

« Un bosseur, un mec fiable qui apporte de la sérénité »

Avec les Tronchet, Renaudier, Petit et autres joueurs d’expérience, Eric Grisel aura un rôle déterminant à jouer dans ce match au sommet. (photo Léana Verrière)

Le voilà aujourd’hui à Andrézieux , à l’initiative de Clément Vidal, qu’il a connu durant sa période stéphanoise. Le coach du RCAB le qualifie de « bosseur, mec fiable qui apporte de la sérénité » et lui a confié le capitanat. Un rôle qu’il prend au sérieux, sans changer sa façon de faire : «  Ce n’est pas vraiment dans ma nature mais beaucoup de jeunes joueurs sont demandeurs, on essaie de leur donner des conseils, de faire passer des messages. C’est un peu comme un prof avec ses élèves. On est plusieurs à le faire : Adrien (Tronchet), Vincent (Renaudier). Ce qui me plaît, c’est que le groupe est sain. Il y a une belle complémentarité entre nous. »
Il s’avoue aussi agréablement surpris par le club dans son ensemble : « C’est un club jeune, ça veut jouer, c’est le rugby que j’aime. Le RCAB est un club qui compte, qui prend du poids au niveau de la région. »
Pour l’installer plus encore, les résultats ont leur importance. La chose n’est pas facile dans une poule qu’il estime « relevée ». « En Fédérale 3, le profil des équipes qui jouent les premiers rôles est toujours le même : très costaud devant, un bon buteur et après ça joue. C’est ce qu’on a subi à Saint-Savin. »
Une défaite qui a provoqué une réaction positive à Aix : « On s’attendait à un match compliqué et ce fut plutôt une bonne surprise. On a été bon en conquête en touche. En revanche, on aurait pu mieux exploiter certains ballons et on a été défaillants au pied. Si tu veux prétendre à quelque chose, il te faut un buteur qui valide tes temps forts. C’est frustrant. Ceci dit, pas sûr que beaucoup d’équipes feront un résultat là-bas. »
L’ASSMIDA y a concédé le partage des points : « Je connais bien cette équipe. C’est très fort sur les fondamentaux et efficace dans la conquête. Ils mettent la main sur le ballon et se nourrissent de tes erreurs.»
Pourtant, le défi ne semble pas effrayer notre interlocuteur qui a de solides dispositions dans l’art du grattage et du plaquage et a par ailleurs inscrit déjà deux essais sous ses nouvelles couleurs: « Je suis plus un joueur défensif qu’offensif. Contre le Rhône sportif, j’ai volé la place du 9! » plaisante t-il. Après le Rhône Sportif et Aix, on parierait pourtant volontiers sur un 3 e essai de notre 3e ligne aile, même si ce n’est pas le jour de son anniversaire…

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Fédérale 3: L’Isle d’Abeau: un gros morceau à Baudras dimanche (15h)

C’est un nouveau grand rendez-vous qui attend les joueurs du RCAB ce dimanche après-midi face à l’une des équipes favorites de la poule. L’Isle d’Abeau arrive à Baudras avec un solide statut, une place de dauphin du classement derrière Saint-Savin et une réputation d’équipe dont Clément Vidal connaît la valeur : « L’ASSMIDA a une réputation justifiée au niveau des avants.
Elle s’appuie sur un gros pack mais pas seulement. Leurs deux entraîneurs prônent un rugby avec du volume dans le jeu, les lignes arrières utilisent les couloirs, le centre du terrain, le 9 et le 10 dynamisent parfaitement le jeu. Honnêtement, l’ASSMIDA est dangereuse partout. C’est du même acabit que Saint-Savin et elle vient à Baudras pour asseoir son statut pour la qualification. »
Invaincus jusqu’à présent, les Isérois ont eu l’avantage de disputer trois de leurs quatre rencontres à domicile, où ils ont battu en brèche leurs adversaires. Même si Le Puy les a pas mal embêtés jusqu’au bout (42-39).

Baptiste Ramier, le talonneur du RCAB et ses coéquipiers ont les moyens de donner du fil à retordre au solide pack de l’ASSMIDA. (photo Léana Verrière)

«  On sait où on peut les mettre en danger »

En revanche, leur seul déplacement, à Aix-les-Bains, s’est soldé par un match nul (18-18), là même où les Andréziens en ont fait de même dimanche dernier. Faut-il y voir un motif d’espoir pour le RCAB d’ennuyer leurs adversaires du jour ? : « Là-bas, l’ASSMIDA n’a pas mis d’essai. Mais il n’y a pas de conclusion à en tirer. Si on veut rester dans le bon wagon, il faudra faire un résultat. Si c’est le cas, on sera dans les clous, si on perd, on pourrait être décroché. Ce match peut déterminer la suite de notre saison. On n’est pas passé très loin à Aix-les-Bains.  Depuis la gifle reçue à Saint-Savin, on est en progression. Il y a du mieux, défensivement et offensivement. Ces progrès, il faut qu’on les voit dimanche.»
Ce sera indispensable face à une formation qui a curieusement inscrit et encaissé autant d’essais que le RCAB « On en a marqué 14 chacune et encaissé 10, eux un de moins seulement» note Clément Vidal qui n’est pas dupe pour autant. Pour se hisser au niveau de l’Isle-d’Abeau à tous points de vue, il sera vital que ses joueurs sortent un match quasi parfait : « C’est le match du petit contre le gros. Ça va dépendre des conditions météo. On sait où on peut les mettre en danger. Les zones de contest seront déterminantes. Il faudra mettre du rythme. On se doit d’être plus performants dans la lecture du jeu, trouver les bonnes zones au moment de conclure nos actions. »
Un rude challenge mais à coeurs vaillants rien d’impossible. Rendez-vous est pris dimanche à 15h !

En lever de rideau, à 13h30, l’équipe réserve défiera son homologue de l’ASSMIDA. Un match à ne pas manquer non plus.

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Assemblée générale: le RCAB touché mais pas coulé

Autour du président Eric Trouillet, les membres du bureau ont présenté le bilan d’une année bouleversée par le Covid. (photo Yves Verrière)

L’assemblée générale du club qui s’est déroulée samedi matin a donné lieu à un vaste tour d’horizon d’une saison particulière en raison du Covid et du confinement qu’il a provoqué. L’arrêt de la pratique sportive et des compétitions n’a pas empêché malgré tout le RCAB de (sur)vivre en maintenant un lien social entre joueurs, dirigeants, bénévoles, parents, partenaires, collectivités locales et institutions sportives départementales comme fédérales.
Ce fut la trame du discours développé d’abord par le secrétaire général du club, Laurent Diemer puis le président Eric Trouillet lors de la présentation du rapport moral. Au coeur d’un club-house copieusement garni, toutes les péripéties de cette période troublée par la pandémie, comme les réponses données par le club pour ne pas perdre le fil tenu du lien social ont été évoquées.

Le soutien apprécié des partenaires

Evidemment, il a été question du manque à gagner financier, de la difficulté à mettre en place la moindre manifestation. Toutes celles prévues par le club ont dû être annulées. Néanmoins, la solidarité en interne comme celle des partenaires dont le soutien a été précieux, l’esprit d’initiative ont toujours été présents dans les rangs des dirigeants et des bénévoles, malgré la frustration et la lassitude engendrées par tous ces rendez-vous manqués.
Au RCAB, on n’est pas resté les bras croisés, comme l’a décrit Marie-Christine Boutin, responsable des animations: tombola, fête pour les enfants, carnaval, vente de produits, démarche écologique, sans oublier le stage Haka, qui sera reconduit cette saison, au vu du succès rencontré ont comblé le vide avec une certaine réussite.
Le réveil musculaire organisé les samedis matins à Baudras par les féminines du RCAB, avec l’aide du club, a par ailleurs connu un énorme succès auprès de la gente féminine, à laquelle il était exclusivement proposé. Pour maintenir l’interaction entre club et licenciés, un concours destiné à créer un nouveau logo a été mis en place. Une autre manière de se tourner vers l’avenir. Bien sûr, il a été question du projet CAP 2023, en toile de fond désormais de toutes les initiatives et perspectives futures.

Le club-house était bien rempli pour cette assemblée générale. (photo Yves Verrière)

Début des travaux à Baudras en janvier

Parmi celles-ci, les travaux de rénovation du stade Baudras doivent débuter en janvier prochain, ce que confirma Cyril Chapot, l’adjoint aux Sports de la Ville d’Andrézieux. Une équipe féminine à XV vient d’être créée et s’est lancée avec réussite dans le championnat de Fédérale 2, une kyrielle de manifestations sont au programme (voir ci-dessous).

Dans cette optique, l’annonce en fin d’année de la sélection qui suivra sa préparation sur les installations de Baudras lors du prochain Mondial de rugby en 2023 est très attendue. Il pourrait s’agir de l’Australie…
Après avoir accueilli les Fidji lors de l’Autumn Nations Cup, le RCAB voudrait bien être partie prenante de ce grand rassemblement international, au côté de La Charpinière, le renommé établissement hôtelier de Saint-Galmier, partenaire de longue date du club.
A l’heure où la vie sportive a repris ses droits, via les entraînements et la compétition, les éducateurs ne manquèrent de faire part de leurs ambitions. Au titre du groupe senior, Clément Vidal, le coach, rappela les objectifs fixés, Pierre Meyer intervint pour présenter le projet de rugby féminin et Bruce Mathieu, responsable de l’école de rugby redit la volonté forte du club de se structurer encore, afin d’attirer de jeunes licenciés dans les meilleures conditions.
Chaque responsable de catégorie eut droit au chapitre, car le RCAB, c’est aussi le rugby à 5, les vétérans (Narcos), et une équipe de bénévoles qui gère les animations, les buvettes, les finances, le sponsoring.

Des finances saines

Dans ce dernier domaine, et là encore malgré la situation complexe, Patrick Vareilles et son équipe de jeunes alternants présentèrent un bilan très encourageant (64740 euros de mécénat et sponsoring entreprises), de nature à consolider le bilan financier, présenté par Mireille Lambertin. La trésorière du club révéla un solde largement positif.
Avec des projets en tête et des finances saines, une structure d’accueil promise à être beaucoup plus fonctionnelle, à même d’attirer public et partenaires, le RCAB est bien armé pour poursuivre son évolution.
En conclusion de cette AG de longue haleine, l’adjoint aux sports de la ville d’Andrézieux, Cyril Chapot, adressa des compliments au club pour le féliciter de la manière dont il avait su s’adapter aux contraintes et de sa capacité à rebondir.
Le président du comité de la Loire de rugby, Patrick Banizette lui emboîta le pas, qualifiant le RCAB de « club majeur » avant de laisser Eric Trouillet conclure de manière poétique en citant Albert Camus : « La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent » Ce que s’appliquent à faire avec enthousiasme tous les membres du RCAB depuis la reprise.

Les manifestations prévues :

21/11 : Repas d’avant-match RCAB – Le Puy
4/12 : soirée RCAB
11/12 : Noël des EDR
12/12 : soirée partenaires
12/03 : Loto

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Fédérale 3 : un partage des points mérité

Clément Vidal l’avait pressenti en nous annonçant qu’Aix-les-Bains, l’adversaire de son équipe ce dernier week-end possédait sensiblement des mêmes qualités que la sienne. A tel point que les deux formations n’ont pas se séparer au score, finissant dos à dos à l’issue d’un match plaisant. Retour avec le coach sur cette rencontre arrêtée un très long moment en raison de la grave blessure d’un joueur aixois, à qui le RCAB souhaite un prompt rétablissement.

Un petit goût d’inachevé

Considérez-vous ce 26-26 comme un bon match nul ?
Absolument. Parce que cette équipe d’Aix est bien équipée et va poser certainement pas mal de problèmes à d’autres formations. Je considère que dans le contenu, on a montré que certaines choses étaient bien en place, on a réussi à enchaîner de longues phases de jeu. Ce fut notre meilleur match au niveau de la conquête, en particulier en touche. Et au niveau discipline, ce fut plutôt bien. Le seul bémol, c’est notre jeu au pied qui comme depuis le début de la saison a été un peu défaillant et nous coûte quelques points au classement. On mène 18-13 à la mi-temps. On aurait dû le gagner, ce match ! C’est pourquoi je ressens un petit goût d’inachevé. Mais je le répète, cette équipe va en embêter plus d’un.

Les Andréziens ont été plutôt efficaces dans le secteur de la touche, à l’image de Brice Meyer qui s’empare ici du ballon. (photo Charline Chabert)

Vous vous attendiez à un match ouvert. Il l’a été ?
Au des vidéos, j’avais déjà cette impression et elle s’est confirmée. Ils mettent du volume dans leur jeu, leur pack est assez conquérant. Aix a réussi à nous imposer des phases de jeu assez longues. Heureusement, on a été présent dans le combat.

La longue interruption causée par la grave blessure d’un joueur aixois a-t-elle eu une influence sur le scenario du match ?
Après l’arrêt du jeu qui a duré de longues minutes, il restait quelques minutes à jouer avant la mi-temps. On a repris très fort et on a conforté notre avantage, en passant de 15-13 à 18-13, tout en ratant une autre pénalité. Avec tout ce temps perdu, on voulait que l’arbitre écourte la pause mais il n’a pas pu. Au retour des vestiaires, la dynamique était un peu cassée de notre côté tandis que notre adversaire a repris tambour battant. Ils étaient en révolte. C’est là que le match aurait pu basculer en notre faveur.

Le turnover que vous avez opéré n’a pas eu les mêmes effets que contre le Rhône Sportif ?
Le contexte était différent. On menait 21-20. On était plus dans la gestion. Je m’attendais à plus. ça n’a pas suffi cette fois-ci. Mais les gars n’ont rien lâché.

 

 

 

 

 

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Fédérale 2 féminines: à la découverte des Jarjilles avec Amélie Gibert

Amélie Gibert a le sourire ce jeudi soir. Après avoir posé quelques provisions sur les tables du club-house, destinées à fêter l’anniversaire de Célie, l’une de ses coéquipières, après l’entraînement, cette jeune femme qui fait partie des cadres des Jarjilles nous raconte les débuts de la nouvelle aventure à XV des filles du RCAB.
Le virus du rugby l’a pris assez tôt, c’était au lycée Claude Lebois de Saint-Chamond. Parmi les options sportives qu’on lui propose, elle choisit le ballon ovale, encouragée par Véronique Bessy, une éducatrice du club de Rive-de-Gier, où Amélie va faire ses premiers pas de rugbywoman au poste de 3e ligne centre. Elle y évolue quelques saisons, vit une brève expérience à Aix-en-Provence, avant de rejoindre les Jarjilles qui viennent de voir le jour en 2011.
Dix ans après, elle est toujours là, visiblement heureuse que le projet de jouer à XV ait finalement vu le jour : « J’ai bien joué un peu à XV avec les Jarjilles mais ça n’avait pas duré. J’ai aussi évolué à 7, à 10, mais c’est autre chose. Là, c’est un rêve qui se réalise.»
Joliment surnommée « Panda » par ses copines, Amélie a apprécié le soutien appuyé du président Eric Trouillet dans cette affaire : «  Il nous a dit, je vous suis. Mais maintenant, il va falloir recruter ! »

Amélie Gibert a débuté cette belle aventure avec le sourire, persuadée que ce groupe des Jarjilles a une belle marge de progression. (photo Mathys Verrièrre)

« L’idée, c’est de construire un groupe.
Sur le terrain et en dehors. »

Ce que les Jarjilles se sont évertuées à faire avec beaucoup de conviction en utilisant les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille pour faire en sorte de disposer d’un effectif suffisant au moment de se lancer dans le championnat de Fédérale 2 : «On a toutes oeuvré et au final, ce soir (jeudi soir) on est 25 à l’entraînement. Il y a pas mal de recrues, c’est sympa. » Parmi elles, des néophytes, venues d’autres disciplines (football, basket, athlétisme, hockey-sur-glace) et d’autres horizons. Deux jeunes femmes d’origine italienne, qui ont fait impression lors des premiers entraînements, viennent ajouter au côté cosmopolite et hétéroclite d’un effectif d’une trentaine d’éléments.
Forte de son expérience, Amélie a évidemment un rôle particulier à jouer auprès de ses partenaires de jeu : « Nous sommes une dizaine de filles expérimentées et notre rôle est d’aider les nouvelles à assimiler les placements, les règles…Le staff est là pour ça aussi. »
Le premier match à Ampuis, remporté haut la main (7-32) a permis de dissiper le stress lié à la compétition : « Il y a de la qualité et on a fait de bonnes choses. Mais, c’est normal, il y a eu aussi pas mal de déchet. On a une belle marge de progression. On le sait, c’est une saison d’apprentissage. L’idée, c’est de construire un groupe. Sur le terrain et en dehors. L’extra-sportif est important pour créer une cohésion.» nous explique t-elle.

La première à Baudras le 14 novembre

Dimanche, un autre test grandeur nature attend les filles à Nevers. Un voyage lointain dont les représentantes féminines du RCAB espèrent ne pas rentrer bredouilles. Mais l’impatience la plus grande concerne le match suivant. Le premier à domicile, devant leur public, sur la pelouse de Baudras. Ce sera le 14 novembre face au Stade Aurillacois. Autant dire une grande première : « On a toutes hâte de jouer ici, de montrer ce qu’on sait faire, devant nos supporters. »

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Fédérale 3: en route pour Aix-les-Bains (dimanche 15h)

La victoire, comme la trêve imposée par le calendrier ont permis aux joueurs du RCAB de souffler et de recharger les batteries. Le succès face au Rhône Sportif a insufflé la confiance que procure un résultat positif.
Le potentiel offensif est là, il fallait le valider et les joueurs de Clément Vidal et Matthieu Llari l’ont fait de belle manière. Au final, « le bilan n’est pas si mal avec un bonus défensif, un autre offensif » estime Clément Vidal, à l’heure de faire “redémarrer la machine” pour un 2e bloc qu’il juge « aussi périlleux, voire plus que le premier car deux déplacements nous attendent. »

Eric Grisel et ses coéquipiers ont un nouveau défi à relever ce week-end. (photo Léana Verrière)

« On peut faire quelque chose là-bas »

A commencer par celui de dimanche à Aix-les-Bains, l’inconnue de cette poule. Seule certitude: la formation savoyarde n’a pas caché ses ambitions : « Le RCAB les a rencontrés en Honneur il y a quelques années. Mais pas en Fédérale 3. C’est la première fois qu’on va s’affronter à ce niveau. C’est un club qui a procédé à un recrutement de haut niveau. Là, ils sont loin de leur tableau de marche, ils ont un peu le couteau sous la gorge. C’est une bête blessée.»
En effet, les résultats ne sont pas encore là, avec un nul à la maison contre Saint-Marcel et deux défaites au Puy et à Ampuis qui ne remettent pas en cause le potentiel d’une équipe, solide défensivement (un seul essai encaissé) disposée à jouer, ressemblant en cela à la philosophie de jeu du RCAB. Sans être aussi prolixe (3 essais inscrits) que ses adversaires du jour (11 essais pour les Andréziens).
« Ça sent le match charnière ». Un match très important qui fait naître de secrets espoirs : « On peut faire quelque chose là-bas si on fait les choses dans l’ordre » avance le coach. L’idée est bien « d’enchaîner », pour grappiller des points et faire oublier la contre-performance de Saint-Savin. Amener les prochains adversaires à se méfier du RCAB, y compris loin de ses bases.

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