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Journée internationale du sport féminin au RCAB

Un vrai succès populaire pour le réveil musculaire

Les participantes n’ont pas ménagé leur peine et ont suivi avec attention les recommandations d’une coach de choix, Margaux Vital. (photo Yves Verrière)

On redoutait quelques averses de pluie mais elles ont épargné la manifestation organisée conjointement par le RCAB et l’équipe de rugbywomen des Jarjilles dans le cadre de la journée internationale du sport féminin. D’un commun accord, il avait été décidé de mettre en place un réveil musculaire destinée à la gente féminine, en cette journée si symbolique. En présence de Cyril Chapot, adjoint aux sports de la ville d’Andrézieux, tandis que l’adjointe à la culture, Hélène Fabre, s’était jointe aux participantes,  jeunes filles, adolescentes, joueuses des Jarjilles, mamans, mamies, des représentantes de toutes les générations s’étaient donné rendez-vous sur la pelouse d’honneur du stade Baudras ce samedi matin vers les 10H 30.
Elles furent une soixantaine, enthousiastes, heureuses d’être rassemblées une heure et demie durant, à une époque où on nous demande de rester confinés, loin les uns des autres. On vit beaucoup de sourires sur les visages, marqués parfois par l’effort mais radieux à l’idée de partager un moment ensemble, quoiqu’à distance respectable.
Ce réveil musculaire fut entraînant et menée de mains de maîtresse par Margaux Vital, emblème féminin du RCAB, qui suivit sa formation de jeune joueuse au sein du club andrézien avant de rejoindre les rangs du LOU RUGBY où elle évolue au plus haut niveau depuis plusieurs saisons, tout en exerçant le métier de professeur d’éducation physique.

Il n’y a pas d’âge pour faire de l’exercice et les sourires sur les visages en disent long sur la bonne humeur qui a régné! (photo Yves Verrière)

Elle prit son rôle de meneuse très à coeur, proposant divers exercices d’assouplissement, de gainage et autres, accompagné de rythmes entraînants qui ajoutèrent à l’ambiance joyeuse. La séance se termina par un Flash mob enthousiasmant et des applaudissements.

Margaux Vital a animé la séance avec beaucoup de dynamisme. ( photo Yves Verrière)

Les participantes prirent ensuite une petite collation en plein air, préparée par les bénévoles du club, se réjouissant que ce moment de partage et de défoulement ait été organisé par le RCAB et les Jarjilles, en promettant de revenir si une nouvelle initiative était prévue. Pour l’heure, celle du réveil musculaire sera désormais mise en place tous les samedis des semaines impaires, soit la prochaine fois le 6 février prochain.

 

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Sortie des seniors au Bessat

Raquettes, cohésion et convivialité

Dans un décor magnifique, photo de groupe où les sourires sur les visages montrent à quel point on ne s’est pas ennuyé lors de cette sortie vivifiante.

Afin de maintenir le lien et la cohésion au sein du groupe senior, le staff technique avait décidé d’organiser ce samedi une sortie dans le Pilat, sur les pistes de l’espace nordique du Bessat. Il s’agissait de se retrouver dans un cadre autre que celui de Baudras pour partager un bon moment, en mêlant travail physique, détente et convivialité.
Le coach Clément Vidal qui avait scruté la météo capricieuse tout au long de la semaine, fut soulagé de constater que ses garçons pourraient s’adonner à une randonnée en raquettes sur les pistes, la neige étant suffisante et le froid de retour.
C’est un groupe de 22 joueurs, staff compris, qui s’élança donc d’abord pour une bonne heure et demie à travers les chemins boisés pour un périple de 5 km qui mit les organismes à rude épreuve. Tout cela dans la bonne humeur. Puis, les rugbymen montrèrent leurs aptitudes lors de l’atelier luges, avec quelques chutes spectaculaires et de bons moments de rigolade.
Il était temps de reprendre ses esprits et de partager un apéritif chez le local de l’étape, Damien Ayglon, qui habitant Tarentaise, convia tout ce beau monde à se retrouver chez lui autour d’un buffet pour se restaurer et clore une belle matinée que toute la troupe dit ensuite avoir beaucoup appréciée. Clément Vidal et Matthieu Llari réfléchissent déjà à d’autres projets pour combler le vide de la compétition.
En attendant, en raison du couvre-feu à 18h, le groupe senior se retrouvera samedi à 10h30 à Baudras pour une séance d’entraînement, pendant que ces demoiselles et ces dames seront réunies pour un réveil musculaire organisé par le RCAB et les Jarjilles à l’occasion de la journée internationale du sport féminin.

Damien Ayglon (au premier rang sur la droite, chapka sur la tête et lunettes de soleil sur le nez) a bien reçu tous ses copains!

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Ecole de rugby du RCAB

L’école de la vie, de l’envie aussi

Il y a eu des sourires chez les tout-petits. C’était l’heure aussi du défoulement. (photo Léana Verrière)

Samedi dernier, avant de fêter la galette des rois,
les plus courageux des enfants de l’école de rugby
ont bravé le vent et le froid.

Gants, bonnets, collants: ils s’étaient équipés de la tête
aux pieds pour gambader
sur la pelouse couverte d’une fraîche rosée.

Certains ont pleuré, d’autres n’ont pas bronché
mais aucun n’a vraiment abandonné et tous se sont frottés les mains
pour se réchauffer, avec leurs coaches pour les encourager

Ils et elles avaient bien mérité un morceau de gâteau
et leurs parents un café bien chaud.
Le rugby est l’école de la vie, l’école de l’envie aussi

On s’est frotté les mains en choeur pour éviter que le froid ne paralyse les doigts! (photo Yves Verrière)

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La nouvelle vague: Jules Thorron

De la graine de patron

Jules Thorron a inscrit un essai plein de culot à Moulins avec l’équipe réserve au sein de laquelle il s’épanouit. (photo Léana Verrière)

Le jeune demi d’ouverture de l’équipe réserve raconte son intérêt pour ce poste stratégique qui requiert de la technique, le sens du jeu et de l’anticipation.

Il a bien tâté un peu du football, à l’ES Veauche mais l’expérience fut brève, il aurait pu prendre la relève de son père Patrick, excellent basketteur. Jules Thorron a choisi une autre voie, celle du ballon ovale à l’âge de huit ans, au nom de son amitié avec Aubin Relave, autre rugbyman de la nouvelle génération du RCAB. « On faisait du judo ensemble et il m’a incité à le suivre au rugby. J’ai débuté en moins de 8 ans et ça m’a plu d’être avec les copains. »
Les Alexis Bertrand, Brice Meyer, Antonin Badar, Mathys Verrière et autres sont toujours à ses côtés aujourd’hui dans les rangs seniors. Une belle aventure en commun parsemée de souvenirs. Des bons et un beaucoup moins plaisant que Jules a en mémoire. Une blessure sérieuse lors d’un entraînement va causer une belle frayeur à la famille toute entière : «  C’était en juin, un des derniers entraînements de la saison . On faisait un petit match et sur un plaquage, j’ai subi un gros choc. Au final, j’ai eu trois vertèbres cassées et j’ai dû passer une semaine immobilisé, couché sur une planche, puis trois autres sans pouvoir bouger. »

“J’aime jouer à ce poste où on touche beaucoup de ballons,
où on a de la liberté et une influence sur le jeu”

Jules Thorron et son numéro 9 Mathys Verrière. Une paire indissociable qui s’entend bien, malgré les aléas du jeu (photo DR)

Jules reprendra le chemin des terrains en février seulement, avec pas mal d’appréhension : «  Au début, j’avais mal et donc un peu peur et puis, au fil des entraînements, je n’avais plus de douleurs. Les radios de contrôle étaient bonnes. J’ai retrouvé l’envie. »
Et le plaisir de retrouver son poste de prédilection, celui de demi d’ouverture. Là où il peut faire valoir sa vision du jeu, son adresse ballon en main et sa vista au pied : « C’est vrai que j’aime jouer à ce poste où on touche beaucoup de ballons, où on a de la liberté et une influence sur le jeu » explique t-il.
Un poste de responsabilité qui lui convient bien et qu’il assume avec cran avec l’équipe réserve qu’il a rejointe en début de saison avec toute une flopée de ses jeunes équipiers, « passés » en senior. «  C’est plus facile avec tous les potes. On se connaît bien, on se concerte, on communique… et on s’engueule. Mais comme on est potes en dehors, ça s’arrange. » Notamment avec son 9 : « Notre connexion est primordiale pour l’équipe. Avec Mathys (Verrière), on joue ensemble depuis trois ans et si l’un fait un bon match, l’autre aussi. On est dépendant l’un de l’autre. Parfois, j’ai envie de le « tarter » (rires) quand il tente un truc individuel mais il y a des fois où ça marche. Et puis, il a une bonne qualité de passe.» plaisante Jules qui a pris du galon, au fil des matches.
Intronisé capitaine lors de la rencontre à Givors, il en a découvert les obligations : « Il faut parler à l’arbitre, le brosser dans le sens du poil, communiquer. » se marre t-il. Mais l’adversaire, lui, n’est pas là pour faire de cadeaux : « J’ai été ciblé d’entrée par les vieux briscards d’en face. » Et puis, il faut aussi savoir respecter la hiérarchie au sein de sa propre équipe « Il y a une manière de dire les choses aux plus anciens » précise Jules, du haut de ses 19 ans et de son mètre 86.
Grand par la taille donc, mais aussi par le talent. Celui de la gestuelle acquise lors d’interminables parties de basket avec son père basketteur; du jeu au pied, qu’il travaille pour « mieux buter et améliorer son jeu d’occupation » ; et de la vision du jeu qui devrait lui permettre d’ici quelque temps de postuler à une place en équipe fanion, comme pas mal de ses copains l’ont fait, au nom de la concurrence active instaurée par les coaches Clément Vidal et Matthieu Llari. Il s’y prépare. Il a quand même noté que l’échelon au-dessus nécessitait « d’anticiper, de préparer, de prévoir. » Lui, on dirait qu’il a déjà tout prévu…

 

 

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Les voeux du président Eric Trouillet

Chers licencié(e)s, dirigeants, bénévoles et partenaires du club

L’année 2020 est, à bien des égards, sortie de l’ordinaire en raison de l’épidémie de Coronavirus. Chacun de nous en a subi les conséquences. Le premier confinement en mars, puis le reconfinement de novembre nous ont amené à vivre une nouvelle vie, avec des obligations sanitaires auxquelles il a fallu s’adapter, parfois avec difficulté.
Le Covid-19 a impacté la vie sociale de chacun d’entre nous, au niveau familial, professionnel et social. Le monde du sport a évidemment été touché dans ses fondements. La pratique a été interrompue, le lien s’est distendu et notre club dans son ensemble a essayé de faire en sorte qu’il ne se rompt pas en organisant grâce à votre concours animations, jeux, vidéos, articles sur nos outils de communication (mails, vidéos, articles, photos, réunions Skype ou autres) qui nous ont permis de discuter à distance, de garder le moral et d’évoquer l’avenir.
Ainsi, chacun à son niveau a contribué à la poursuite de la vie en pointillés de notre club et c’est pourquoi, au nom du comité directeur, je tiens vous à remercier chaleureusement pour ce que vous avez réussi à accomplir. Un immense MERCI.

Eric Trouillet en compagnie de Vern Cotter, le sélectionneur des Fidji, lors du séjour des Fidjiens dans le Forez. (photo Yves Verrière)

Par souci de transparence, il me paraît important de vous donner quelques indications sur la santé financière du club. Dans le contexte économique très compliqué, nous finissons l’année avec un recul certain par rapport aux prévisions que nous nous étions fixées. Si la case recettes est au point mort, nous n’avons pas connu beaucoup de dépenses non plus. Fort heureusement, nos partenaires ainsi que la municipalité continuent  à nous faire confiance et nous soutiennent chacun avec leurs moyens. De fait, si la situation n’est pas satisfaisante, nous pouvons nous féliciter d’avoir « limité la casse ».
L’année 2021 se présente comme une année charnière où nous allons devoir continuer à montrer solidarité, courage, engagement, partage et convivialité pour continuer à faire vivre et évoluer notre club dans l’esprit qui nous anime depuis sa création en 2002.

“Cette aventure est la nôtre, la vôtre. Sa réussite sera
une œuvre commune et une victoire collective”

Notre défi majeur désormais est de préparer au mieux la reprise de notre activité pour être le plus performant possible, tout en respectant les contraintes qui pourraient nous être imposées. Notre objectif commun est de continuer à développer notre club, en consolidant nos bases, dans tous les domaines et en allant chercher de nouveaux leviers, en ayant à l’esprit le projet CAP 2023, que je vous ai présenté dans le courant de l’année. Cette aventure est la nôtre, la vôtre : salariées, joueurs, joueuses, entraîneurs, dirigeants, bénévoles et partenaires. Sa réussite sera une œuvre commune et une victoire collective.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une belle année 2021 pleine d’optimisme et de santé ainsi qu’à vos proches, dans l’attente de se retrouver nombreux, petits et grands, autour et sur les terrains pour accomplir de belles choses tous ensemble. Par passion du rugby et du RCAB.

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Ecole de rugby

On a fêté Noël 

Le retour de Mou-Mou, a eu beaucoup d’effet auprès des enfants, tout heureux de côtoyer la mascotte du club, si chère à notre ami Laurent Baille et à sa famille. (photo Yves Verrière)

Une petite photo d’équipe sourire aux lèvres et le bonnet de Noël sur la tête, histoire d’immortaliser le dernier entraînement de l’année 2020. (photo Yves Verrière)

Un temps printanier a accompagné les dernières foulées des jeunes pratiquants, garçons et filles, de l’école de rugby du RCAB en ce samedi matin où il a régné une belle ambiance au stade Baudras, sur la pelouse comme en dehors. Les parents ont aussi répondu présents à l’invitation du club qui avait prévu de célébrer Noël en offrant de petits cadeaux et friandises à ses jeunes licenciés.
Auparavant, les licenciés avaient eu droit à une dernière petite séance d’entraînement ludique encadrée par leurs éducateurs. Chacun a pu se défouler à sa guise à travers divers ateliers avant de rencontrer le Père Noël ainsi que Mou-Mou, la mouette mascotte du club, dont l’apparition sur la pelouse a pas mal intrigué tous les participants.
En conclusion de cette matinée conviviale, le président Eric Trouillet a souhaité de bonnes vacances à tout le monde, l’école de rugby faisant relâche durant cette période. Les bénévoles du club se sont retrouvés ensuite aux abords de la buvette, masqués et à distance respectable, pour un apéritif destiné à clore sur une note chaleureuse une année très tumultueuse.
Le groupe senior mettra un point d’orgue à l’année 2020 lundi et mercredi soir avec deux séances d’entraînement en espérant se retrouver l’année prochaine pour reprendre la compétition…

Philippe Bouchand, Eric Trouillet et Marie Boutin ont posé avec Mou-Mou, qui faisait son retour à Baudras (photo Yves Verrière)

Un grand merci
à l’indispensable duo

Tout heureux dans les bras de son papa et au côté de sa maman, Jules nous montre le superbe petit ballon de rugby qu’il a reçu en cadeau des mains du Père Noël. (photo Yves Verrière)

Carole et Mireille étaient bien sûr présentes pour distribuer papillotes et cadeaux comme elles bichonnent tous les enfants de l’EDR tout au long de l’année. Merci à ce duo si indispensable parmi les bénévoles du club (photo Yves Verrière)

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La nouvelle vague du RCAB: Victor Tinel

« Gagner tous les matches
et aller le plus haut possible»

Victor Tinel dans ses oeuvres. Avec toute une meute d’adversaires à ses trousses et les copains pour assurer le soutien. (photo Léana Verrière)

Il incarne parfaitement le vent de jeunesse qui souffle depuis la saison dernière sur le groupe senior du RCAB. A 19 ans, Victor Tinel en est l’incarnation avec bon nombre de ses copains : Jacques Belon, Alexis Bertrand, Evan Cancade, Antonin Delaune, Marceau Depras, Antoine Durry, Alexandre et Guillaume Gaillard, Pierre-Louis Gayet, Brice Meyer, Aubin Relave, Antoine Rivoire, Lilian Sensier, Romain Soubeyrand,, Jules Thorron, Mathys Verrière…
Cette nouvelle vague a apporté son insouciance, sa rage de vaincre et son talent à un collectif qui a eu vite fait d’intégrer ces garçons issus des rangs juniors, issus de plusieurs clubs réunis sous la bannière de l’entente Loire Sud.
Victor Tinel par exemple a fait son apprentissage dans les rangs du CASE où il a évolué jusqu’en cadets avant de rejoindre le RCAB où il a progressé à grands pas en junior, au point d’intégrer l’équipe fanion la saison dernière.
Un match en réserve avant d’être appelé dans la foulée en équipe première où il s’est installé comme un titulaire indiscutable, à la faveur de prestations tonitruantes et ce malgré une blessure à la cheville qui l’a retardé dans sa progression.
Ce solide gaillard, féroce au plaquage, qui avoue un faible pour le poste de troisième ligne aile (6 ou 7) car «  il s’y sent plus utile », revient sur le début de saison très encourageant de l’équipe fanion.

Votre meilleur match ?
«  À Moulins. C’est notre match référence en terme de mentalité, de solidarité. Je n’ai pas joué ce match car j’étais blessé.  Je l’ai suivi de la tribune mais les copains ont fait preuve de solidarité, de cohésion et ont répondu présent quand ils ont été bousculés.
Malgré la défaite, j’ai bien aimé aussi ce que l’on a fait à Riom où on perd de peu (10-9). Mais ce jour-là, on a montré à une grosse équipe, une des favorites de la poule, ce que l’on était capable de faire. On peut parler de déclic. On s’est prouvé que l’on n’était pas rien. »

Votre moins bon match ?
« Contre Cusset, malgré notre victoire, on n’a pas montré grand-chose. On est tombé dans un faux rythme, on n’a pas proposé de jeu, on a juste tenu le match. »

« On s’appuie plus les uns sur les autres. »

Victor Tinel en compagnie de Marceau Depras ( à gauche). Deux visages souriants qui disent l’ambiance qui règne dans le groupe. (photo Léana Verrière)

Votre principale satisfaction ?
« La cohésion sur le terrain et en dehors qui n’existait pas vraiment la saison dernière. On s’appuie plus les uns sur les autres. On se régale plus. Il est vrai qu’on se connaît mieux et que les résultats aident à souder un groupe. Il y a plein de copains qui nous ont rejoint et ça a créé un engouement. »

Votre plus bel essai ?
«  Je placerais en premier un de nos essais à Moulins, inscrit au bout de plusieurs passes. On a montré qu’on est un collectif avant tout. Et puis, mon essai à Givors. Au départ, c’est une touche, je récupère un ballon aérien et j’ai un adversaire à mes trousses. Je pense qu’il va m’attraper et puis j’arrive à accélérer et à marquer sous les poteaux. Franchement, c’est jouissif. On n’entend plus rien autour. »

Vos ambitions?
« C’est de continuer à montrer notre jeu, gagner tous les matches, que l’on se fasse craindre par nos adversaires. L’idée, quand on pourra reprendre, c’est de confirmer notre bon début de saison. Et personnellement, je voudrais jouer beaucoup de matches et aller le plus haut possible. »

Une histoire de famille

Jules, le frère cadet de Victor, marche sur les traces de son frère à grands pas. (photo Léana Verrière)

Si Victor Tinel fait les beaux jours du RCAB, son jeune frère Jules, 16 ans, marche sur ses traces à grands pas. Alors qu’il évoluait avec les cadets de l’entente Loire Sud, il a été repéré par les formateurs de l’ASM Clermont dont il a rejoint les rangs cette saison.
«  Il est en avance pour son âge » admet Victor qui fait partie d’une famille de sportifs dans l’âme, où l’esprit de compétition est bien présent entre Victor, Jules et Théodore, leur frère aîné.

 

 

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L’école de rugby fête Noël

?Le Père Noël va passer ?

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Les fêtes de Noël arrivent à grand pas et les joueurs de l’EDR du RCAB (du Baby Rugby à la catégorie M14), comme à leur habitude, ont été sages …L’homme en rouge leur a donc déposé des cadeaux sous le sapin du Club House ! 
Nous vous invitons à venir les retirer ce SAMEDI 19 DÉCEMBRE, à partir de 11h au stade Roger Baudras.
Pour rendre le moment plus festif, nous vous attendons, petits et grands, parés de votre plus beau bonnet ?de Noël. 
Naturellement, tout ceci en respectant les règles sanitaires!!
 
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Le RCAB en soutien du Secours Populaire

Un beau geste de solidarité

Le monde du rugby avance toujours la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales nécessaires à la pratique de ce sport. C’est une évidence sur le terrain où l’on est rien sans ses coéquipiers mais c’est un principe que le RCAB s’efforce d’exprimer en dehors du pré, à travers diverses actions menées tout au long de la saison.
A la demande de l’un des partenaires du club, les établissements Leclerc à Andrézieux-Bouthéon, les bénévoles du club ont été sollicités pour participer à une opération menée depuis de nombreuses années à l’occasions des fêtes de fin d’année par le Secours Populaire.
Cette association propose depuis quelques jours aux clients du supermarché d’emballer gracieusement et joliment leurs cadeaux de Noël en contrepartie d’un petit don de quelques euros, au choix de chacun.
Plusieurs membres du club (Nathalie Boutrand, maman de Liam Montes, Virginie Beaussuzel Ambill, maman de Gabin Ambill Beaussuzel, tous deux joueurs de la catégorie M12; Pierre-André Jay; Stéphane Colas; Françoise et Léana Verrière; Cédric et Nathalie Souchon) ont répondu présent pour donner quelques heures de leur temps et un coup de main apprécié par le Secours Populaire et les clients de la grande surface tout au long de cette opération.

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Portrait: Guillaume Hervet, fidèle parmi les fidèles

Talonneur et pilier à la fois

Il adorait jouer pilier, son poste de prédilection, avant de passer au talon il y a quelques saisons, à la demande de Richard Levèque, l’un des anciens coaches du club. Il s’y est installé sans broncher.
Mais, en vérité, il reste un pilier, inamovible, au regard de sa longévité sous les couleurs du RCAB, au sein duquel il exerce ses talents depuis 2008. L’année même où l’équipe senior fut constituée,
«par amour des défis», il avait décidé de tenter l’aventure, après avoir fait ses armes, dès l’âge de 12 ans, dans le club de Rive-de-Gier.
Le moment était bien choisi puisque l’équipe fanion du RCAB allait gravir les échelons, saison après saison, trustant les titres de la quatrième à la première série. Guillaume « le conquérant » sera de toutes les finales, évoluera ensuite en Promotion d’Honneur, en Honneur et quelquefois en Fédérale 3 avant de mettre pédale douce pour s’engager dans un processus professionnel où il avait besoin de tout son temps pour réussir dans son entreprise.
Un accident du travail: une fracture de la jambe, l’éloignera bien des terrains durant plusieurs mois. Mais la passion du rugby est toujours là, comme un défouloir, un besoin de partager avec les copains, d’assouvir son amour du jeu.
Désormais, Guillaume Hervet est bien installé, comme au coeur d’une mêlée, mais il lui faut consentir beaucoup de sacrifices dans son métier d’agriculteur dans les Monts du Lyonnais, à Fontanes.
Lever à 5h 30 du matin et fin de la journée la nuit largement tombée. Ce qui ne l’empêche pas du haut de ses 37 ans de vouloir continuer à se faire plaisir avec la réserve andrézienne, parfois avec des gamins, dont les pères furent ses coéquipiers :
« J’ai eu pour partenaires Christophe Lagoutte, Loïc Devis, Eric Trouillet et maintenant, je me retrouve à jouer avec leurs fils. ça fait bizarre » rigole t-il. Tous ces jeunes qui ont rejoint le groupe senior depuis une ou deux saisons sont venus apporter du sang neuf à l’équipe réserve. Une arrivée massive qu’il voit d’un bon œil : « C’est très intéressant. Un club comme le nôtre doit vivre à travers sa jeunesse, les gars formés au club. Ils se connaissent très bien, jouent ensemble depuis longtemps et ont une mentalité club. Ça joue bien, c’est sérieux à l’entraînement et on prend du plaisir tous ensemble. »

Guillaume Hervet, 2e en partant de la gauche, ici lors du premier match de la réserve contre Buxy, apprécie de faire partager son expérience aux jeunes dont il apprécie le sérieux. (photo Léana Verrière)

«Chacun peut avoir sa chance
et ça crée une belle concurrence.»

Au point de faire oublier une dernière saison fastidieuse où entre blessés, suspendus et gars peu motivés, les résultats n’avaient pas été au rendez-vous. Là, au contraire, comme l’équipe fanion, les réservistes ont déjà remporté trois succès à Buxy, contre Cusset et à Moulins.
«  Le groupe s’est rajeuni. Il y a plus d’esprit de compétition et les coaches ne ferment la porte à personne. On est un groupe senior, chacun peut avoir sa chance et ça crée une belle concurrence. On prend du plaisir, vraiment, car la mentalité du club, c’est de produire du jeu. »
Dans cette belle dynamique, Guillaume Hervet joue son rôle sans en rajouter. Pas du genre à jouer les anciens combattants. Son bilan des cinq premiers matches est satisfaisant : «  A Buxy, on a gagné mais sans avoir trop de repères, contre Cusset notre victoire est logique. A Riom, c’est peut-être notre plus mauvais match. On a manqué d’expérience, d’un peu de vice mais ça s’apprend.
A Givors, on peut mieux faire, le score ne reflète pas ce qui s’est passé sur le terrain. On méritait mieux car on s’est envoyé, on a été solidaire. Et à Moulins, on fait surtout une grosse première mi-temps. On va dire que c’est notre plus belle victoire. »
Il y en aura sûrement d’autres si l’état d’esprit reste le même. Nul doute que le doyen y veillera quand l’heure de la reprise sonnera. En attendant, le travail ne manque pas à la ferme en cette période de vêlage : « Je ne dis pas que le confinement m’a arrangé mais j’avais pas mal de boulot et ça m’a permis d’avancer. » Tout en entretenant naturellement ses capacités physiques, histoire de répondre à l’attente de ses jeunes coéquipiers, le week-end, au premier rang de la mêlée. Conscient que longévité et exemplarité sont indissociables lorsqu’on est le doyen. Un rôle qui lui va bien.

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