Fédérale 3 : le RCAB en Isère pour continuer sa moisson de points face à l’Isle d’Abeau




Clément, votre calendrier de ce début d’année a été perturbé avec le double report du match contre Les Vallons de La Tour. Compliqué à gérer, j'imagine?
Ces dernières semaines ont été compliquées. Au niveau comptable, on a fait le taf avec les deux victoires. Mais les reports ont fait qu’il a été difficile de garder les gars sous tension, ils s’entraînent pour jouer et quand il n’y a pas de concret au bout, il y a de peu de déception, de démobilisation. Avec ce groupe, je sais que si on jouait tous les week-ends, ce serait les plus heureux des hommes. Cette semaine, on était 52 à l’entraînement, ça veut dire que la motivation est là. Il y avait beaucoup d’envie, la compétition leur manque.
De l’envie, il va en falloir pour venir à bout de cette équipe d’Aix-les-Bains.
C’est un gros morceau. Ça promet un joli face-à-face. C’est un match doublement important, un tournant de la saison que, j’espère, nous allons bien prendre. D'abord, si on remporte la partie, on peut mettre notre adversaire du jour à 5, 6 points. D’autre part, en fonction des matches de la journée qui vont opposer des équipes du haut du tableau (Les Vallons de La Tour - Le Puy ; Saint-Jean-de-Bournay Saint -Savin, Ampuis - ASSMIDA), si on fait le job et que les résultats de ces matches tournent plutôt en notre faveur, on peut faire un bon coup au classement.

Aix-les-Bains vous talonne au classement et impressionne au regard de son potentiel. A l’aller, vous aviez partagé les points. Quelle idée vous faites-vou s de cette formation ?
C’est celle qui possède le plus d’individualités. Elle dispose indéniablement d’un gros potentiel. A l’aller, je pense qu’elle n’en avait exploité que 50 à 60 %. C’est une équipe qui fait peur, elle a battu Le Puy. De notre côté, lorsqu’on les a joués, on était au début de notre bonne période, on venait juste de battre le Rhône Sportif et après on a enchaîné. Aix a progressé mais nous aussi et au final, on n’est pas loin de l’autre, eux ayant disputé un match de plus. On est sur la même dynamique.
A domicile, votre équipe a désormais pas mal de repères. Qu’en attendez-vous de plus ?
Déjà, on fait régulièrement de bonnes entames et j’espère qu’il en sera de même dimanche. Ce que j’attends, c’est un peu plus de densité et de la constance d’un bout à l’autre du match. Pour matcher avec cette équipe, il nous faudra avoir cette constance dans notre niveau de jeu, surtout offensivement. Ce sera essentiel pour se défaire de notre adversaire.


Lequel Romain fait remarquer à juste titre que c’est sa première saison à ce niveau, qu’il a besoin d’apprendre, au contact entre autres de son frère, avec qui c’est la première fois qu’il se retrouve dans la même catégorie, et parfois dans la même équipe. Chacun sur son aile, l’un sur le flanc gauche (Romain), l’autre côté droit (Thibaut), même si le positionnement sur le terrain n’est pas la priorité: « Marquer, c’est l’objectif. Faire une différence, être un détonateur, créer des brèches » Et pour finir aplatir le ballon dans l’en-but. Un plaisir quasi jouissif que Thibaut a connu à six reprises cette saison, ce qui en fait le meilleur marqueur d’essais du club, à égalité avec Antoine Pandraud ! « Il faut bien qu’il y en ait un qui brille ! » rigole Romain qui de son côté en a inscrit quelques-uns en réserve (dont un magnifique dernièrement face au Rhône Sportif où parti de son camp, il a filé seul à l'essai) montrant des aptitudes qui lui ont permis de goûter au plaisir d’évoluer en Fédérale 3. Il a conscience que son évolution est en cours et se félicite de l’atmosphère qui règne dans le groupe, idéale pour progresser : « J’apprécie l’ambiance rugby et hors rugby, on a fait un super stage en début de saison et mon intégration s’est bien passée. Les gars d’expérience m’ont donné des conseils, en plus, il y a pas mal de copains avec qui j’ai joué les saisons précédentes en équipes de jeunes. On s’entend bien. Tout le monde a sa place dans ce groupe intergénérationnel. » Quant au moment où les Soubeyrand se trouveront chacun à une extrémité de la la ligne d’arrières de l’équipe première du RCAB, il ne paraît pas si loin : « J’ai ça en tête. C’est une question de temps » estime Romain qui a un bon exemple à suivre : « Je m’inspire de ce que fait Thibaut », lequel a un modèle du nom de Vincent Clerc, l’ancien ailier du Stade Toulousain. Jouer au même poste implique forcément une concurrence. Loyale ou déloyale ? « Il n’y a pas de frustration entre nous, on parle pas mal de nos matches, de ce qu’on a fait de bien, de moins bien» assure Thibaut qui, droit d’aînesse oblige, regrette que Romain « un peu tête de mule, n’écoute pas ses conseils », avisés bien sûr. « Sur le moment, je ne suis pas d’accord, mais après réflexion, j’en tiens compte » rectifie le mis en cause.

Au final, comme les Gaillard et les Pandraud, les Soubeyrand forment un beau duo dont les coaches, Clément Vidal en tête, pensent le plus grand bien : « Ils ont le même profil, ce sont des ailiers purs, des finisseurs, des joueurs racés et athlétiques, capables d’effacer leurs adversaires et de franchir la ligne. » Seul inconvénient à cet appétit féroce, ils oublient de temps à autre de fournir des provisions à leurs partenaires : « Ils sont obnubilés par l’idée de marquer alors que parfois, il y a la possibilité de donner le ballon. Ils doivent progresser en cela, avoir une vue plus périphérique sur les soutiens s’ils veulent franchir un cap. »
Une remarque que les deux garçons admettent parfaitement, avec une fine pointe d’humour : « C’est vrai, on est des coffres à ballon. On voudrait faire des passes mais on ne peut pas. On n’a pas les mains pour... » s’amusent-ils de concert. Les deux retrouveront leurs sérieux en même temps que le terrain dimanche après-midi pour y affronter Aix-les-Bains, dans un match d’envergure que Thibaut a déjà en tête : « A l’aller, cette équipe était en rodage. Je pense que c’est la meilleure équipe de la poule du point de vue des individualités. » Le RCAB lui opposera un collectif bien huilé et ambitieux, sans être prétentieux : « Il ne faut pas se reposer sur nos acquis. On y croit (à la qualification pour les phases finales). On a le groupe pour. On a une bonne philosophie de jeu. On aime jouer et prendre du plaisir. » Et en donner avec déjà 44 essais marqués auxquels Thibaut pourrait bien venir ajouter une ou deux unités ce week-end. Sous l’oeil de Romain, qui finira, tôt au tard, par rejoindre le groupe de Fédérale 3. C’est juste une question de temps...

Nos petits rugbymen en herbe ont fait valoir leurs aptitudes et leurs progrès tout au long du week-end, aux quatre coins du département, voire en dehors. Avec des fortunes diverses mais beaucoup d’envie et de détermination selon leurs éducateurs. Bruce Mathieu, responsable de l’EDR, nous a dressé un petit bilan.
U8
Le tournoi se déroulait samedi à Ternay où nos petits ont rencontré Ozon, Reel XV, ARCOL et Roche. Trois équipes furent alignées. La première équipe a connu 2 défaites, remporté 2 victoires et concédé 3 matches nuls. La deuxième a connu plus de difficultés, subissant 6 défaites et la troisième équipe a fait carton plein avec 6 succès. Mathys Verrière, responsable de cette catégorie, s’avouait malgré tout très content de la prestation d’ensemble et de la progression de ses joueurs . Il a apprécié l’esprit de combativité de l’équipe 2, qui s’est accrochée, pour ne subir que des défaites honorables.
U10
Le tournoi a eu pour cadre Saint-Genis-Laval. Nos représentants ont affronté Meyzieu, Saint-Genis-Laval et le LOU, un joli plateau on en conviendra. Au final, nos U10 ont obtenu un match nul et subi deux défaites très encourageantes, dans le sens où l'état d'esprit des petits n’a pas failli. Les managers Karim et Edgar étaient très contents qu’ils n’aient rien lâché face à une adversité de qualité. Le message est le suivant : continuer de bien travailler à l'entraînement pour progresser encore !
U12 Le tournoi s’est déroulé à domicile, sur le synthétique et la pelouse de Baudras, où Saint-Genis-Laval, le Club Omnisport de Lyon (COL) et l’ASVEL étaient nos invités.
Nos U12 se sont inclinés lors des trois matches au programme de cet après-midi, malgré un bon début de tournoi. Ils se sont repris lors du dernier match où ils ont montré qu'ils pouvaient faire de belles choses. Il y a encore des progrès à faire, voilà le discours de leurs entraîneurs, qui leur demandent du sérieux et du travail lors des prochains entraînements.
Tounoi rugby à 5

En ce lundi matin, au siège du club, c’est presque le calme plat et Clément Vidal en profite pour discuter au téléphone avec le président Eric Trouillet, qui veut tout savoir de ce qui s’est passé lors du match contre le Rhône Sportif la veille. Les deux hommes dissertent aussi sur l’avenir et se projettent sur le prochain match, celui de retard, le 13 février, à La-Tour-du-Pin et le dernier du quatrième bloc, face à Aix-les-Bains, le 20 février, à Baudras. Deux matches qui auront leur importance dans une course à la qualification haletante.Troisième du classement avec un match de retard, le RCAB aura son mot à dire dans cette bagarre. En attendant, Eric Grisel et ses coéquipiers ont posé un nouveau jalon dans leur parcours en s’imposant nettement face au Rhône Sportif. Ils ont su s’y prendre comme il le fallait pour s’éviter une déconvenue.
Clément Vidal a apprécié : « On n’avait jamais gagné là-bas et on a mis beaucoup d’ingrédients dans la préparation. Notre entame, avec deux essais à la clé, a été déterminante. On a concrétisé notre large domination dans le jeu. 15-0 après 20 minutes de jeu, ça leur a mis un gros coup sur la carafe. On les a marqués grâce au rythme que nous avons imposé. D’autre part, on a tout de suite répondu lorsqu’ils ont scoré et ça a fini de les mettre dans le dur. » En toute fin de match, grâce à un essai inscrit par le jeune Aubin Relave, le bonus est venu se poser sur la performance du groupe, comme une cerise sur le gâteau. Une autre satisfaction, même si le coach émet une réserve : « On a mené une séquence de plus de deux minutes pour parvenir à décrocher ce bonus. On avait les moyens de le prendre avant avec un peu plus de maîtrise, de patience. On est encore perfectible dans la gestion de nos temps faibles. On va en reparler avec les gars cette semaine. Il y a eu un peu de déchet technique quand on a eu le score en mains mais, en conquête, les garçons ont été dans la lignée des matches précédents et c’est un atout pour les lancements de jeu. »
Avec à nouveau 6 essais inscrits, le RCAB continue de faire parler la poudre offensivement et montre de la constance sur les bases du jeu: « en mettant une grosse pression défensive, on s’est donné le droit de contester, ce qui nous a valu de récupérer deux pénalités » rajoute « Mazam » qui décrypte le nouveau visage de son équipe : « On est un peu un OVNI qui désormais impose le respect. On est regardé autrement par nos adversaires. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne lâchera rien. On sait d’où l’on vient. » Les Andréziens devront toutefois freiner leurs ardeurs l’espace d’une semaine, le calendrier leur proposant un week-end de répit avant de se rendre à La-Tour-du-Pin le 13 février pour y jouer leur match de retard. Une trêve bienvenue, ou non ? Clément Vidal n’y voit pas d’inconvénient majeur : « Elle est bienvenue dans le sens où on sait qu’ensuite, on va s’attaquer à un bloc de quatre matches costauds (La Tour du Pin, Aix-les-Bains, L’Isle d’Abeau et Ampuis) qui vont demander de la fraîcheur physique et mentale. On aurait perdu ce week-end, on se serait posé des questions mais en la circonstance, nous venons de prendre 10 points sur 10 possibles. Celui contre La-Tour-du-Pin, ce sera du bonus. On ira sans pression. » La suite promet d’être captivante : « On ne va pas avoir de répit, on ne soufflera pas jusqu’au 10 avril (dernière journée) mais je vous le répète, on ne lâchera rien ! »


C’est comme si ces deux garçons du signe du Lion, nés le 6 août 1998, avaient l’art de se diffuser mutuellement des ondes positives. Dès lors qu’ils sont côte à côte, leur gémellité s’affiche au grand jour, autant par leur ressemblance indiscutable (pas facile de mener une interview dans ces conditions) que par une complicité vivace. Ils sont arrivés le sourire aux lèvres au club-house du RCAB ce vendredi soir et ont pris place l’un à côté de l’autre, comme inséparables, pour se prêter au jeu de l’interview. Leurs regards l’un vers l’autre traduisent bien l’amour qu’ils se portent et l’humour affleurent de leurs sourires. Celui d’un duo de jumeaux qui fait le bonheur de l’équipe fanion du RCAB depuis plusieurs années déjà.

Clément Vidal, le coach de l’équipe fanion, que les deux frangins surnomment affectueusement « Mazam » au nom d’un vrai lien d’amitié, a joué un grand rôle dans leur arrivée au club. « C’est grâce à lui et parce que c’est lui qui nous l’a demandé qu’on est là.» confirment-ils. La belle histoire est née lorsque les deux mômes, alors âgés de 13 ans, ont rejoint les rangs du CASE rugby où officiait déjà Clément Vidal en tant qu’éducateur des équipes de jeunes. Il a joué le rôle du mentor : « C’était de bons gars » se souvient le coach qui va accompagner leur progression jusqu’à ce qu’ils rejoignent les rangs des seniors. Le club stéphanois est alors devenu le RCSE et Clément Vidal a rejoint le RCAB. Il va inviter les jumeaux à rejoindre les rangs andréziens pour y démontrer d’indéniables qualités intrinsèques, y perfectionner un jeu fait d’élégance et de créativité, de vitesse et d’explosivité. Antoine au poste d’arrière « parce qu’il a toujours aimé jouer à ce poste où il a un regard sur le jeu dans son ensemble. » Jean-Marie vient y mettre un petit bémol, se rappelant que son frère « a joué à l’ouverture parfois » ajoutant avec malice « qu’ils se comprenaient bien lorsqu'ils formaient la charnière mais qu'en revanche, leurs coéquipiers avaient un peu plus de mal car Antoine et moi avions tendance à sortir du cadre. » Antoine va donc définitivement se fixer à l’arrière, même s’il s’est essayé à l’aile ou au centre, et Jean-Marie à la mêlée « au coeur du jeu », avouant son incapacité à jouer ailleurs : « En 13, j’étais catastrophique ». Tout cela sur la base d’un principe immuable : jouer ensemble. Les exceptions à la règle sont très peu nombreuses et remontent à une période où Antoine suivait le cursus d’Erasmus en Norvège ou en Lituanie, loin de son « brother ». Quelquefois, Jean-Marie s’est trouvé sur le banc et Antoine titulaire. Sinon, jamais l’un sans l’autre. Comme une nécessité presque absolue, un impératif à leur équilibre affectif et à leur performance. On pourrait appeler ça, l’émulation gémellaire.
S’ils sont deux au sein du groupe, en vérité les Pandraud ne font qu’un . Au point d’avoir rendu fou un de leurs adversaires lors d’un match à Ampuis, où le gars en question crut avoir plaqué deux fois le même Pandraud à deux endroits distincts du terrain en l’espace d’un instant. « Le joueur d’Ampuis m’a d’abord mis un timbre (un gros plaquage) puis un autre à mon frère dans la foulée en pensant que c’est le même mec qu’il avait plaqué auparavant. Il ne comprenait pas comment il avait pu se déplacer aussi vite d’un endroit à l’autre du terrain » en rigole Antoine. Qui redevient un tantinet sérieux au moment de dresser le portrait rugbystique de son frère : « Jean-Marie, c’est le rugby champagne, le hourra rugby ! C’est un amoureux du beau rugby, il aime tenter » s’enthousiasme t-il. "JM" lui renvoie la balle (ovale) d’une expression imagée : « Lui, c’est un amoureux de la relance de parking » - à savoir qu’elle s’accompagne d’une prise de risque pas toujours mesurée - « un adepte du rugby d’évitement, de créativité » Clément Vidal est aussi dithyrambique sur ses poulains, sans oublier de pointer leurs petits points faibles : « Les deux sont des joueurs élégants. ultra efficaces, investis, fiables, qui font 90 % de bons choix. Antoine est très bon dans les temps forts mais doit bosser son jeu au pied qui est encore irrégulier. Quant à Jean-Marie, il est plus foufou. C’est un créatif qui doit apprendre à gérer les temps faibles de l’équipe. » De ses compliments et remarques, Antoine et Jean-Marie en débattent entre eux mais l’analyse ne serait pas tout à fait complète sans l’avis « souvent bienveillant » de leur père Hervé, spectateur de leurs matches et premier supporter de ses rejetons. « On a progressé grâce à ça. C’est bien d’avoir un avis extérieur. » On l’a compris, jouer sérieusement en y ajoutant une dose de folie, parfois d’improvisation, fait partie de l’ADN des deux frangins qui se réjouissent de jouer dans l’équipe « dont il rêvait, pleine de promesses, dans un club de plus en plus structuré où l’ambiance du groupe senior, auquel les jeunes ont beaucoup apporté, est extra.» En matière de promesses, les frères Pandraud ont tenu la leur. C’était avant le match contre Saint-Savin : « C’est un tournant à bien négocier. On n’a pas le droit de le perdre. On évolue à chaque match et on doit continuer. » avaient-ils dit. Eux et leurs coéquipiers ont fait ce qu’il fallait pour relever le défi et faire perdurer l’idée que le RCAB a décidément un gros coup à jouer dans ce championnat. Avec dans ses rangs, un sacré duo de jumeaux!


Clément, cette défaite contre Saint-Savin au match aller (25-10) est à ranger au rayon des mauvais souvenirs ?

Oui, bien sûr. On a certes marqué deux essais mais c’est le seul match depuis le début de la saison où on a eu l’impression de ne rien pouvoir faire. On s’est retrouvé impuissant, sans solutions.
Avec le recul, comment expliquez-vous ce non-match ?
Le contexte était un peu particulier. C’était notre deuxième match de la saison, on était encore en rodage et on a été pris dans tous les secteurs. Ce jour-là, on avait été défaillants dans le jeu au pied, en touche. Bref, rien n’avait fonctionné. C’était le match sans, on n’avait pas existé. Même si on n’avait pas pris une valise non plus.
Dans quel état d’esprit abordez-vous ce match retour : avec un esprit de revanche ?
Pas spécialement. Plutôt avec l’envie de se rattraper. On se dit plutôt que c’est un match contre un concurrent direct (Saint-Savin est 3e avec un match de plus que le RCAB). C’est l’occasion, si on le remporte, de leur repasser devant et de rester dans la partie haute du classement.
Qu’avez-vous à dire sur cette équipe de Saint-Savin ?
C’est une équipe qui aime avoir la possession. Elle est dominatrice dans ce domaine. En revanche, elle est pas mal pénalisée. Elle peut être mise en danger quand il y a du volume de jeu en face.
Et sur la vôtre ?
On s’est entraîné sérieusement depuis la reprise. Les gars ont bien bossé physiquement en opposition. On est en mesure d’installer notre jeu et de mettre du rythme. Ce qu’on peut redouter, ce sont les 10, 15 premières minutes du match où ça risque de piquer un peu.
On imagine que l’impatience est grande dans les rangs andréziens ?
L’impatience mais surtout l’envie qui est débordante. Les garçons ont le sentiment qu’on peut aller chercher quelque chose d’historique pour le club. Les anciens ont envie de marquer leur passage dans le club et les jeunes sont ambitieux. On sait qu’on est dans une poule pas facile mais il y a une volonté commune : prendre des points lors de chaque match !
