Fédérale 3 : le RCAB en Isère pour continuer sa moisson de points face à l’Isle d’Abeau

Bertrand Chabert et ses équipiers ont un nouveau défi à relever: essayer de renverser l’Isle d’Abeau, forteresse jusqu’à présent imprenable! (photo Léana Verrière)

Le coach Clément Vidal est d’accord sur l’idée que le match aller face à l’ASSMIDA (AS Saint-Marcel l’Isle d’Abeau) avait constitué un déclic, une prise de conscience, un tournant décisif dans la perception par le groupe de son potentiel. Pour rappel, l’ASSMIDA était alors en tête de la poule 5 et se présentait à Baudras en favori. Au bout d’une première mi-temps quasi parfaite, le RCAB menait 27-0, avec quatre essais à la clé !
« On avait montré pas mal de belles choses et ça nous avait permis de prendre confiance, face à l’un des gros de la poule. Il nous manquait alors un match référence, on le tenait même si la 2e mi-temps fut plus brouillonne. Ce fut un match déclencheur.
Mais c’était à la maison » ajoute Clément Vidal, comme pour dire que ce sera forcément une autre histoire à l’extérieur, à un endroit qu’il qualifie fort justement de forteresse imprenable, les rugbymen de l’Isle-d’Abeau s’étant fait fort d’y faire la loi depuis le début de la saison.
« Chez eux, ça risque d’être une autre histoire même s’ils ont un peu le couteau sous la gorge et pas trop droit à l’erreur après leurs deux défaites au Puy et à Ampuis. Ils ne sont pas forcément à leur place (6es) par rapport à leurs ambitions et leur vécu à ce niveau. La défaite à Ampuis leur a sûrement mis un coup sur la tête et ils vont avoir envie de relancer la machine. On est prévenus.
A l’extérieur, notre dernière défaite date de Saint-Jean-de-Bournay. Cette saison, on a progressé par exemple en réussissant à battre Ampuis, c’est un nouveau challenge. On sait à quoi s’attendre. Ça va être dur mais, à travers la concurrence, les gars ont faim de compétition. Le groupe la vit bien. On y va sans pression et avec beaucoup de fraîcheur. Si on met du volume, si on ne subit pas les premiers temps de jeu et qu’on met du rythme, il y a matière à les embêter. »