Fédérale 3: L’Isle d’Abeau: un gros morceau à Baudras dimanche (15h)

C’est un nouveau grand rendez-vous qui attend les joueurs du RCAB ce dimanche après-midi face à l’une des équipes favorites de la poule. L’Isle d’Abeau arrive à Baudras avec un solide statut, une place de dauphin du classement derrière Saint-Savin et une réputation d’équipe dont Clément Vidal connaît la valeur : « L’ASSMIDA a une réputation justifiée au niveau des avants.
Elle s’appuie sur un gros pack mais pas seulement. Leurs deux entraîneurs prônent un rugby avec du volume dans le jeu, les lignes arrières utilisent les couloirs, le centre du terrain, le 9 et le 10 dynamisent parfaitement le jeu. Honnêtement, l’ASSMIDA est dangereuse partout. C’est du même acabit que Saint-Savin et elle vient à Baudras pour asseoir son statut pour la qualification. »
Invaincus jusqu’à présent, les Isérois ont eu l’avantage de disputer trois de leurs quatre rencontres à domicile, où ils ont battu en brèche leurs adversaires. Même si Le Puy les a pas mal embêtés jusqu’au bout (42-39).

Baptiste Ramier, le talonneur du RCAB et ses coéquipiers ont les moyens de donner du fil à retordre au solide pack de l’ASSMIDA. (photo Léana Verrière)

«  On sait où on peut les mettre en danger »

En revanche, leur seul déplacement, à Aix-les-Bains, s’est soldé par un match nul (18-18), là même où les Andréziens en ont fait de même dimanche dernier. Faut-il y voir un motif d’espoir pour le RCAB d’ennuyer leurs adversaires du jour ? : « Là-bas, l’ASSMIDA n’a pas mis d’essai. Mais il n’y a pas de conclusion à en tirer. Si on veut rester dans le bon wagon, il faudra faire un résultat. Si c’est le cas, on sera dans les clous, si on perd, on pourrait être décroché. Ce match peut déterminer la suite de notre saison. On n’est pas passé très loin à Aix-les-Bains.  Depuis la gifle reçue à Saint-Savin, on est en progression. Il y a du mieux, défensivement et offensivement. Ces progrès, il faut qu’on les voit dimanche.»
Ce sera indispensable face à une formation qui a curieusement inscrit et encaissé autant d’essais que le RCAB « On en a marqué 14 chacune et encaissé 10, eux un de moins seulement» note Clément Vidal qui n’est pas dupe pour autant. Pour se hisser au niveau de l’Isle-d’Abeau à tous points de vue, il sera vital que ses joueurs sortent un match quasi parfait : « C’est le match du petit contre le gros. Ça va dépendre des conditions météo. On sait où on peut les mettre en danger. Les zones de contest seront déterminantes. Il faudra mettre du rythme. On se doit d’être plus performants dans la lecture du jeu, trouver les bonnes zones au moment de conclure nos actions. »
Un rude challenge mais à coeurs vaillants rien d’impossible. Rendez-vous est pris dimanche à 15h !

En lever de rideau, à 13h30, l’équipe réserve défiera son homologue de l’ASSMIDA. Un match à ne pas manquer non plus.

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Assemblée générale: le RCAB touché mais pas coulé

Autour du président Eric Trouillet, les membres du bureau ont présenté le bilan d’une année bouleversée par le Covid. (photo Yves Verrière)

L’assemblée générale du club qui s’est déroulée samedi matin a donné lieu à un vaste tour d’horizon d’une saison particulière en raison du Covid et du confinement qu’il a provoqué. L’arrêt de la pratique sportive et des compétitions n’a pas empêché malgré tout le RCAB de (sur)vivre en maintenant un lien social entre joueurs, dirigeants, bénévoles, parents, partenaires, collectivités locales et institutions sportives départementales comme fédérales.
Ce fut la trame du discours développé d’abord par le secrétaire général du club, Laurent Diemer puis le président Eric Trouillet lors de la présentation du rapport moral. Au coeur d’un club-house copieusement garni, toutes les péripéties de cette période troublée par la pandémie, comme les réponses données par le club pour ne pas perdre le fil tenu du lien social ont été évoquées.

Le soutien apprécié des partenaires

Evidemment, il a été question du manque à gagner financier, de la difficulté à mettre en place la moindre manifestation. Toutes celles prévues par le club ont dû être annulées. Néanmoins, la solidarité en interne comme celle des partenaires dont le soutien a été précieux, l’esprit d’initiative ont toujours été présents dans les rangs des dirigeants et des bénévoles, malgré la frustration et la lassitude engendrées par tous ces rendez-vous manqués.
Au RCAB, on n’est pas resté les bras croisés, comme l’a décrit Marie-Christine Boutin, responsable des animations: tombola, fête pour les enfants, carnaval, vente de produits, démarche écologique, sans oublier le stage Haka, qui sera reconduit cette saison, au vu du succès rencontré ont comblé le vide avec une certaine réussite.
Le réveil musculaire organisé les samedis matins à Baudras par les féminines du RCAB, avec l’aide du club, a par ailleurs connu un énorme succès auprès de la gente féminine, à laquelle il était exclusivement proposé. Pour maintenir l’interaction entre club et licenciés, un concours destiné à créer un nouveau logo a été mis en place. Une autre manière de se tourner vers l’avenir. Bien sûr, il a été question du projet CAP 2023, en toile de fond désormais de toutes les initiatives et perspectives futures.

Le club-house était bien rempli pour cette assemblée générale. (photo Yves Verrière)

Début des travaux à Baudras en janvier

Parmi celles-ci, les travaux de rénovation du stade Baudras doivent débuter en janvier prochain, ce que confirma Cyril Chapot, l’adjoint aux Sports de la Ville d’Andrézieux. Une équipe féminine à XV vient d’être créée et s’est lancée avec réussite dans le championnat de Fédérale 2, une kyrielle de manifestations sont au programme (voir ci-dessous).

Dans cette optique, l’annonce en fin d’année de la sélection qui suivra sa préparation sur les installations de Baudras lors du prochain Mondial de rugby en 2023 est très attendue. Il pourrait s’agir de l’Australie…
Après avoir accueilli les Fidji lors de l’Autumn Nations Cup, le RCAB voudrait bien être partie prenante de ce grand rassemblement international, au côté de La Charpinière, le renommé établissement hôtelier de Saint-Galmier, partenaire de longue date du club.
A l’heure où la vie sportive a repris ses droits, via les entraînements et la compétition, les éducateurs ne manquèrent de faire part de leurs ambitions. Au titre du groupe senior, Clément Vidal, le coach, rappela les objectifs fixés, Pierre Meyer intervint pour présenter le projet de rugby féminin et Bruce Mathieu, responsable de l’école de rugby redit la volonté forte du club de se structurer encore, afin d’attirer de jeunes licenciés dans les meilleures conditions.
Chaque responsable de catégorie eut droit au chapitre, car le RCAB, c’est aussi le rugby à 5, les vétérans (Narcos), et une équipe de bénévoles qui gère les animations, les buvettes, les finances, le sponsoring.

Des finances saines

Dans ce dernier domaine, et là encore malgré la situation complexe, Patrick Vareilles et son équipe de jeunes alternants présentèrent un bilan très encourageant (64740 euros de mécénat et sponsoring entreprises), de nature à consolider le bilan financier, présenté par Mireille Lambertin. La trésorière du club révéla un solde largement positif.
Avec des projets en tête et des finances saines, une structure d’accueil promise à être beaucoup plus fonctionnelle, à même d’attirer public et partenaires, le RCAB est bien armé pour poursuivre son évolution.
En conclusion de cette AG de longue haleine, l’adjoint aux sports de la ville d’Andrézieux, Cyril Chapot, adressa des compliments au club pour le féliciter de la manière dont il avait su s’adapter aux contraintes et de sa capacité à rebondir.
Le président du comité de la Loire de rugby, Patrick Banizette lui emboîta le pas, qualifiant le RCAB de « club majeur » avant de laisser Eric Trouillet conclure de manière poétique en citant Albert Camus : « La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent » Ce que s’appliquent à faire avec enthousiasme tous les membres du RCAB depuis la reprise.

Les manifestations prévues :

21/11 : Repas d’avant-match RCAB – Le Puy
4/12 : soirée RCAB
11/12 : Noël des EDR
12/12 : soirée partenaires
12/03 : Loto

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Fédérale 3 : un partage des points mérité

Clément Vidal l’avait pressenti en nous annonçant qu’Aix-les-Bains, l’adversaire de son équipe ce dernier week-end possédait sensiblement des mêmes qualités que la sienne. A tel point que les deux formations n’ont pas se séparer au score, finissant dos à dos à l’issue d’un match plaisant. Retour avec le coach sur cette rencontre arrêtée un très long moment en raison de la grave blessure d’un joueur aixois, à qui le RCAB souhaite un prompt rétablissement.

Un petit goût d’inachevé

Considérez-vous ce 26-26 comme un bon match nul ?
Absolument. Parce que cette équipe d’Aix est bien équipée et va poser certainement pas mal de problèmes à d’autres formations. Je considère que dans le contenu, on a montré que certaines choses étaient bien en place, on a réussi à enchaîner de longues phases de jeu. Ce fut notre meilleur match au niveau de la conquête, en particulier en touche. Et au niveau discipline, ce fut plutôt bien. Le seul bémol, c’est notre jeu au pied qui comme depuis le début de la saison a été un peu défaillant et nous coûte quelques points au classement. On mène 18-13 à la mi-temps. On aurait dû le gagner, ce match ! C’est pourquoi je ressens un petit goût d’inachevé. Mais je le répète, cette équipe va en embêter plus d’un.

Les Andréziens ont été plutôt efficaces dans le secteur de la touche, à l’image de Brice Meyer qui s’empare ici du ballon. (photo Charline Chabert)

Vous vous attendiez à un match ouvert. Il l’a été ?
Au des vidéos, j’avais déjà cette impression et elle s’est confirmée. Ils mettent du volume dans leur jeu, leur pack est assez conquérant. Aix a réussi à nous imposer des phases de jeu assez longues. Heureusement, on a été présent dans le combat.

La longue interruption causée par la grave blessure d’un joueur aixois a-t-elle eu une influence sur le scenario du match ?
Après l’arrêt du jeu qui a duré de longues minutes, il restait quelques minutes à jouer avant la mi-temps. On a repris très fort et on a conforté notre avantage, en passant de 15-13 à 18-13, tout en ratant une autre pénalité. Avec tout ce temps perdu, on voulait que l’arbitre écourte la pause mais il n’a pas pu. Au retour des vestiaires, la dynamique était un peu cassée de notre côté tandis que notre adversaire a repris tambour battant. Ils étaient en révolte. C’est là que le match aurait pu basculer en notre faveur.

Le turnover que vous avez opéré n’a pas eu les mêmes effets que contre le Rhône Sportif ?
Le contexte était différent. On menait 21-20. On était plus dans la gestion. Je m’attendais à plus. ça n’a pas suffi cette fois-ci. Mais les gars n’ont rien lâché.

 

 

 

 

 

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Fédérale 2 féminines: à la découverte des Jarjilles avec Amélie Gibert

Amélie Gibert a le sourire ce jeudi soir. Après avoir posé quelques provisions sur les tables du club-house, destinées à fêter l’anniversaire de Célie, l’une de ses coéquipières, après l’entraînement, cette jeune femme qui fait partie des cadres des Jarjilles nous raconte les débuts de la nouvelle aventure à XV des filles du RCAB.
Le virus du rugby l’a pris assez tôt, c’était au lycée Claude Lebois de Saint-Chamond. Parmi les options sportives qu’on lui propose, elle choisit le ballon ovale, encouragée par Véronique Bessy, une éducatrice du club de Rive-de-Gier, où Amélie va faire ses premiers pas de rugbywoman au poste de 3e ligne centre. Elle y évolue quelques saisons, vit une brève expérience à Aix-en-Provence, avant de rejoindre les Jarjilles qui viennent de voir le jour en 2011.
Dix ans après, elle est toujours là, visiblement heureuse que le projet de jouer à XV ait finalement vu le jour : « J’ai bien joué un peu à XV avec les Jarjilles mais ça n’avait pas duré. J’ai aussi évolué à 7, à 10, mais c’est autre chose. Là, c’est un rêve qui se réalise.»
Joliment surnommée « Panda » par ses copines, Amélie a apprécié le soutien appuyé du président Eric Trouillet dans cette affaire : «  Il nous a dit, je vous suis. Mais maintenant, il va falloir recruter ! »

Amélie Gibert a débuté cette belle aventure avec le sourire, persuadée que ce groupe des Jarjilles a une belle marge de progression. (photo Mathys Verrièrre)

« L’idée, c’est de construire un groupe.
Sur le terrain et en dehors. »

Ce que les Jarjilles se sont évertuées à faire avec beaucoup de conviction en utilisant les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille pour faire en sorte de disposer d’un effectif suffisant au moment de se lancer dans le championnat de Fédérale 2 : «On a toutes oeuvré et au final, ce soir (jeudi soir) on est 25 à l’entraînement. Il y a pas mal de recrues, c’est sympa. » Parmi elles, des néophytes, venues d’autres disciplines (football, basket, athlétisme, hockey-sur-glace) et d’autres horizons. Deux jeunes femmes d’origine italienne, qui ont fait impression lors des premiers entraînements, viennent ajouter au côté cosmopolite et hétéroclite d’un effectif d’une trentaine d’éléments.
Forte de son expérience, Amélie a évidemment un rôle particulier à jouer auprès de ses partenaires de jeu : « Nous sommes une dizaine de filles expérimentées et notre rôle est d’aider les nouvelles à assimiler les placements, les règles…Le staff est là pour ça aussi. »
Le premier match à Ampuis, remporté haut la main (7-32) a permis de dissiper le stress lié à la compétition : « Il y a de la qualité et on a fait de bonnes choses. Mais, c’est normal, il y a eu aussi pas mal de déchet. On a une belle marge de progression. On le sait, c’est une saison d’apprentissage. L’idée, c’est de construire un groupe. Sur le terrain et en dehors. L’extra-sportif est important pour créer une cohésion.» nous explique t-elle.

La première à Baudras le 14 novembre

Dimanche, un autre test grandeur nature attend les filles à Nevers. Un voyage lointain dont les représentantes féminines du RCAB espèrent ne pas rentrer bredouilles. Mais l’impatience la plus grande concerne le match suivant. Le premier à domicile, devant leur public, sur la pelouse de Baudras. Ce sera le 14 novembre face au Stade Aurillacois. Autant dire une grande première : « On a toutes hâte de jouer ici, de montrer ce qu’on sait faire, devant nos supporters. »

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Fédérale 3: en route pour Aix-les-Bains (dimanche 15h)

La victoire, comme la trêve imposée par le calendrier ont permis aux joueurs du RCAB de souffler et de recharger les batteries. Le succès face au Rhône Sportif a insufflé la confiance que procure un résultat positif.
Le potentiel offensif est là, il fallait le valider et les joueurs de Clément Vidal et Matthieu Llari l’ont fait de belle manière. Au final, « le bilan n’est pas si mal avec un bonus défensif, un autre offensif » estime Clément Vidal, à l’heure de faire “redémarrer la machine” pour un 2e bloc qu’il juge « aussi périlleux, voire plus que le premier car deux déplacements nous attendent. »

Eric Grisel et ses coéquipiers ont un nouveau défi à relever ce week-end. (photo Léana Verrière)

« On peut faire quelque chose là-bas »

A commencer par celui de dimanche à Aix-les-Bains, l’inconnue de cette poule. Seule certitude: la formation savoyarde n’a pas caché ses ambitions : « Le RCAB les a rencontrés en Honneur il y a quelques années. Mais pas en Fédérale 3. C’est la première fois qu’on va s’affronter à ce niveau. C’est un club qui a procédé à un recrutement de haut niveau. Là, ils sont loin de leur tableau de marche, ils ont un peu le couteau sous la gorge. C’est une bête blessée.»
En effet, les résultats ne sont pas encore là, avec un nul à la maison contre Saint-Marcel et deux défaites au Puy et à Ampuis qui ne remettent pas en cause le potentiel d’une équipe, solide défensivement (un seul essai encaissé) disposée à jouer, ressemblant en cela à la philosophie de jeu du RCAB. Sans être aussi prolixe (3 essais inscrits) que ses adversaires du jour (11 essais pour les Andréziens).
« Ça sent le match charnière ». Un match très important qui fait naître de secrets espoirs : « On peut faire quelque chose là-bas si on fait les choses dans l’ordre » avance le coach. L’idée est bien « d’enchaîner », pour grappiller des points et faire oublier la contre-performance de Saint-Savin. Amener les prochains adversaires à se méfier du RCAB, y compris loin de ses bases.

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Excellence B : un groupe avec du potentiel et des ambitions

Laurent Boigne (avec la casquette) en discussion avec Matthieu Llari et un joueur lors de la préparation d’avant-saison (photo Yves Verrière)

Laurent Boigne et son collègue entraîneur Sébastien Comte peuvent avoir le sourire. Le groupe qu’ils dirigent vient de démarrer la saison de belle manière en remportant ses deux matches à domicile face aux Vallons de La Tour (24-22) puis au Rhône Sportif (33-10). Et à l’extérieur, les réservistes andréziens ont pris un bonus défensif à Saint-Savin (20-15), équipe qui les devance d’un petit point en tête du classement de leur poule d’Excellence B. Laurent Boigne, responsable des lignes arrière, nous présente un groupe à la fois de qualité et ambitieux.

Vous disposez d’un groupe conséquent. C’est à la fois un avantage et un inconvénient car il vous faut faire des choix chaque week-end ?

On a à notre disposition une quarantaine de joueurs mais il y a toujours des blessures, des indisponibilités qui viennent toucher l’effectif durant la préparation. On en a déjà utilisé une trentaine lors des trois premières rencontres !
On en laisse lors de chaque journée une dizaine sur la touche et c’est compliqué. On fait en sorte d’expliquer nos choix aux gars. ça fait partie de la gestion du groupe.
Sur le premier match, on a récompensé la présence et l’assiduité des joueurs aux entraînements lors de la préparation, puis en intégrant la notion de concurrence et d’émulation indispensable à la progression des joueurs. Chacun doit avoir sa chance et la saisir.

“Lorsqu’un joueur de la B monte à l’étage au-dessus,
c’est une récompense pour lui et pour nous.”

L’autre difficulté, c’est d’avoir un effectif équilibré, de disposer de suffisamment de joueurs dans tous les secteurs de jeu.

Effectivement et ce n’est pas forcément simple. Nous, par exemple, on a beaucoup de trois-quarts ! En revanche, on a un déficit en première ligne parce qu’on a eu une hécatombe de blessés au niveau du groupe senior dans son ensemble. On avait une vingtaine de gars en première ligne. Là, on n’en a plus que dix en raison de blessures ! Il faut faire avec.

D’autant que la priorité est bien sûr donnée à l’équipe fanion.

Il faut s’adapter aux besoins de la Une, c’est clair. La réserve sert entre autres à cela. Vous avez des joueurs qui peuvent redescendre pour avoir un peu plus de temps de jeu, d’autres qui peuvent être appelés parce qu’ils ont réalisé de bonnes prestations avec nous. D’autres pour pallier aux blessures. Lorsqu’un joueur de la B monte à l’étage au-dessus, c’est une récompense pour lui et pour nous. La porte est ouverte et ça motive les garçons. Mais on doit s’adapter en permanence à ce turnover.

 “La priorité, c’est l’implication du joueur, son envie.”

Comment fonctionnez-vous justement. Ça implique un dialogue permanent entre les coaches?

Clément (Vidal) et Matthieu (Llari), les coaches de la Une, constituent leur groupe le vendredi à l’entraînement et avec Seb (Comte), on donne le nôtre à l’issue de la séance. Les joueurs savent que certaines places peuvent se gagner lors de ce dernier entraînement. La priorité, c’est l’implication du joueur, son envie.

Votre groupe a bien débuté avec deux succès et une courte défaite à Saint-Savin. Vous êtes deuxièmes au classement. C’est plus qu’encourageant ?

Ce groupe fait preuve de cohésion, d’un bon état d’esprit, d’engagement. Les jeunes arrivés la saison dernière sont désormais bien intégrés. Ils apportent beaucoup: les Gaillard, Bertrand, Soubeyrand etc. Il est dommage que l’on ait perdu Jules (Thorron), blessé au genou. Ça ne nous arrange pas.
Le premier bloc s’est bien passé. On a bien négocié nos deux matches à domicile. En revanche, j’estime qu’on aurait dû s’imposer à Saint-Savin. On en saura un peu plus à l’issue du 2e bloc où on a deux déplacements à Aix-les-Bains et Saint-Marcel. On peut croire à une qualification mais il est trop tôt pour faire des pronostics définitifs. Même si on est ambitieux.

On sent aussi un bon feeling entre les gars du groupe senior dans son ensemble depuis la préparation ?

Les garçons qui jouent en Une nous disent : « Je vais me régaler si je suis amené à aller jouer avec la réserve ! » C’est agréable d’entendre ça. Les gars prennent du plaisir à jouer ensemble. A nous les coaches d’entretenir cette dynamique. On se connaît mieux avec Seb (Comte) et on a le même feeling. Et avec Clément et Matthieu, le dialogue est permanent.

Pierre Meyer et ses coéquipiers vont de l’avant depuis le début de la saison, comme ici devant le Rhône Sportif (photo Léana Verrière)

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Les Jarjilles débutent fort en Fédérale 2

C’est un souvenir qui demeurera quoi qu’il arrive impérissable pour le RCAB: le premier match des filles en Fédérale 2 a été couronné de succès (7-32), qui plus est sur les terres d’un club, Ampuis, qui a une vraie histoire dans le cercle du rugby régional. Lors de cette rencontre, les filles ont réussi à appliquer ce qui avait été vu lors des entraînements. Au beau milieu des vignobles de Côte Rotie, elles ont fait une bonne récolte d’essais. Bien sûr il y a encore de quoi travailler et elles vont le faire avant un déplacement lointain à Nevers le 24 octobre prochain.

Margaux Vital, joueuse du LOU, formée au RCAB (6e en haut en partant de la droite), était présente pour accompagner les filles lors ce premier grand rendez-vous. (photo Cléophée Vaivrand)

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Fédérale 3: le succès d’un groupe

Elle était attendue et s’est faite attendre. A la mi-temps du match contre le Rhône Sportif, l’enthousiaste public de Baudras était circonspect sur les capacités des joueurs du RCAB à inverser la tendance d’un match mal engagé. Les 40 dernières minutes ont heureusement été de bien meilleure facture et la victoire a finalement souri aux hommes de Clément Vidal qui revient avec le sentiment du devoir accompli sur ce premier succès.

Depuis le début de saison, voilà la troisième entame de match mal négociée. Ça devient une mauvaise habitude ?

Je crois que c’était notre plus mauvaise mi-temps de la saison. On avait pourtant décidé de mettre un peu plus d’intensité dans la séance d’échauffement d’avant-match… C’est bizarre. A la décharge des joueurs, on sortait de deux défaites et ce match, c’était un peu malheur au vaincu. Du coup, on se met la pression, les gars ont tellement envie de bien faire qu’ils finissent par se crisper, au lieu de se lancer dans le match sans faire de calcul. Oui, ils veulent trop bien faire au lieu de se lâcher ! C’est ce qu’on leur a dit à la mi-temps en prenant l’exemple de leurs collègues de l’équipe réserve.

“Cette victoire nous fait du bien à la tête”

Le message est passé visiblement ?
On avait eu une bonne réaction en première mi-temps en marquant deux essais mais ce n’était pas suffisant. Ce fut beaucoup mieux après la pause. On a fait des choses plus simples, même si on a pêché en touche. On en rate trois dans leurs 22 mètres. Notre adversaire a craqué physiquement et l’apport du banc n’y est pas étranger. On avait un gros banc qui a fait la différence. Il a apporté de l’expérience, de la confiance. C’est un facteur important pour l’émulation et la concurrence au sein du groupe. Chacun a envie de montrer. Mais on ne veut pas de Goldorak, de gars qui pense qu’il va sauver la patrie tout seul. L’idée, c’est de se fondre dans un collectif.

Jean-Marie Pandraud a fait une entrée tonitruante en inscrivant deux essais et en apportant de la vitesse. Mais toutes les entrées furent payantes. (photo Léana Verrière)

Le premier bloc se termine sur une bonne note avec ces cinq points pris ?

C’est une satisfaction mais surtout un soulagement. Cette victoire nous fait du bien à la tête. Il était important de gagner pour valider l’investissement des joueurs. Une nouvelle défaite aurait pu mettre le groupe dans le dur pendant la trêve.
D’autant que le deuxième bloc s’annonce périlleux avec un déplacement à Aix-les-Bains. C’est pourquoi on va laisser un peu de répit aux garçons. Il n’y aura qu’une séance d’entraînement vendredi.

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Fédérale 3: RCAB – Rhône Sportif dimanche à 15h

Tout n’a pas été à jeter, loin de là, lors des deux premiers matches de la saison, mais le résultat comptable est là, les rugbymen du RCAB n’ont pris qu’un point en deux matches et le coach Clément Vidal est d’accord pour dire qu’il s’attendait à mieux. Même si l’adversité laissait penser qu’il faudrait batailler ferme pour décrocher au moins une victoire.Quand il avoue: ” On aurait dû au moins en gagner un “, il pense au premier contre les Vallons de la Tour. Ceci étant, il regarde devant lui avant cette confrontation face au Rhône Sportif dont l’objectif est clair: “On a besoin d’une victoire pour ne pas être décroché au classement et ne pas perdre confiance. Notre saison est au point mort, il faut la lancer afin de finir ce premier bloc sur une bonne note. Car les gars ont bien travaillé, beaucoup donné durant la préparation et méritent de valider leur investissement par un premier succès.”Dans cette optique, une priorité s’impose: mieux commencer les matches car les deux premières entames ont coûté cher en terme de points. Clément Vidal y a réfléchi et en concertation avec ses joueurs a décidé de mettre plus d’intensité dans la dernière partie d’échauffement, de manière à ce que ses garçons entrent dans le vif du sujet sans attendre. “D’autant plus que l’entame risque d’être rugueuse face à cette équipe accrocheuse, qui a du coeur, sait se sublimer et a toujours un petit supplément d’âme contre nous” indique le coach.

Victor Tinel, ballon en mains, lors d’une opposition durant la préparation, fait partie des joueurs capables d’être décisif lors d’un match qui s’annonce serré (photo Léana Verrière)

Mettre de l’intensité pendant 80 minutes

Le décor de ce premier tournant de la saison est planté: il faudra aller à l’essentiel et mettre les ingrédients indispensables à un match qui s’annonce serré: ” ça va ferrailler dur et on devra mettre de l’intensité pendant 80 minutes. C’est le minimum pour espérer l’emporter. Sans cela, on n’y arrivera pas. On est joueurs, c’est bien mais il faut faire les choses dans l’ordre, mettre les ingrédients de base: l’engagement, l’agressivité.”

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Féminines : les Jarjilles débutent en Fédérale 2 dimanche

Le grand jour approche à grands pas : dimanche à Ampuis, les Jarjilles du RCAB entameront le championnat de Fédérale 2. Le rêve est devenu réalité grâce à l’opiniâtreté du président Trouillet et d’un noyau dur de pratiquantes qui ont mis tout en œuvre pour faire en sorte de dénicher çà et là des joueuses désireuses de participer à cette belle aventure.
Pierre Meyer, un des coaches, nous donne ses impressions avant le premier grand rendez-vous d’une saison que les filles abordent avec une grande détermination.

“Il nous tarde d’y être”

Dimanche, c’est le grand jour. Comment l’appréhendez-vous ?

Joueuses et membres du staff, on a tous envie de se lancer dans cette grande aventure à XV, pour nous étalonner. Il nous tarde d’y être. On a eu des satisfactions durant la préparation, on a validé le travail entrepris au niveau défensif, on a entrevu de belles choses avec le ballon, on est très satisfait de l’état d’esprit. Mais être soudées à l’entraînement est une chose, l’être quand on se retrouve dans le dur physiquement en est une autre. La compétition va révéler notre potentiel.

Où en êtes-vous au niveau de l’effectif ?

Il se compose d’une trentaine de joueuses. Certaines étaient là les saisons passées et furent de l’aventure à 7, puis à 10. D’autres nous ont rejoints mais la grande majorité des filles qui constituent le groupe a très peu joué à 15. Elles ont des niveaux très différents et viennent d’horizons très divers. On a une basketteuse, une handballeuse, une footballeuse et une hockeyeuse !
C’est donc un sacré challenge pour le staff de créer un lien, une cohésion. Mais on est là avant tout pour apprendre et pérenniser.

“On compte sur nous”

Vous jouez ce dimanche à Ampuis, un fief du rugby régional. Sacré baptême du feu, non ?
C’est un bel évènement, une grande fête. On va jouer en lever de rideau des garçons à une heure spéciale (12h) mais c’est très valorisant pour les filles. Le contexte d’un match à l’extérieur est différent, on n’est pas proche de ses bases mais on est capable de s’adapter, on l’a montré à Clermont en amical.

Que savez-vous de votre adversaire ?
On s’attend à une grosse opposition. Cela dit, on compte sur nous plutôt que d’essayer d’évaluer la force de l’adversaire. En jouant, les filles vont pouvoir répondre à leurs inquiétudes, se rassurer en se donnant à fond. Je le répète, on est là pour apprendre !

” On a validé le travail entrepris au niveau défensif” se félicite Pierre Meyer. Ici sous les yeux d’Alexis Cerisier (photo Cléophée Vaivrand)

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