Fédérale 3 : du tac au tac avec Matthieu Llari après le match contre Saint-Jean-de-Bournay (50-5)

Matthieu Llari, Laurent Boigne et Clément Vidal ont arrosé ces deux qualifications avec modération mais dans la bonne humeur! (photo Yves Verrière)

Que d’émotions ce dernier match de la saison régulière a provoquées au coeur d’un stade Baudras fort bien garni !
Il y a eu d’abord le match de la réserve qui s’est qualifiée au bout d’un match à suspense où le bonus a fini par lui tendre les bras en fin de rencontre. Il lui était indispensable et le groupe de Laurent Boigne et Sébastien Comte est allé le chercher avec son coeur, son courage, et son talent, s’ouvrant les portes des barrages de la phase finale.Un prélude idéal car il a créé un enthousiasme et une liesse au sein d’une assistance bruyante, cosmopolite et intergénérationnelle. Il y a eu aussi de la symbolique dans le vestiaire de l’équipe fanion avant le coup d’envoi. Eric Grisel, le capitaine, blessé au pouce et opéré dernièrement, est venu distribuer les maillots à ses partenaires en compagnie de Valentin Sergère, lui blessé de longue date au tendon d’Achille et qui n’a pas pu accompagner ses copains dans cette belle aventure. L’un et l’autre ont transmis leurs émotions et encouragé leurs coéquipiers à finir sur une bonne note leur remarquable parcours.
Matthieu Llari nous fait la synthèse de cette dernière sortie réussie à Baudras. Avec lucidité, malgré la fatigue engendrée par une troisième mi-temps de haut vol.

Est-ce que la 3e mi-temps a été plus difficile que les deux premières ?

Elle a été festive et très agréable à vivre. Il était important de savourer ce moment à part entre nous. C’est l’aventure d’un groupe, d’un club tout entier.

Il y avait du monde à Baudras ?

Pour ma part, c’est la première fois que j’en vois autant. C’était une belle fête, pleine de souvenirs qui vont nous rester en tête très longtemps. C’était une ambiance très phase finale. Les dirigeeants, les bénévoles du club ont fait un super boulot. On a magnifiquement fermé le premier chapitre de la saison.

“Finir 2es, c’est une belle surprise”

Qu’avez-vous pensé de la prestation de votre équipe ?

Pour résumer, notre première mi-temps a été plutôt brouillonne même si on a bien démarré. Nos adversaires nous ont fait jouer un peu à l’envers et on n’a pas réussi à tuer le match. A la mi-temps, avec Clément (Vidal) on a remis les choses en place et on a réalisé une grosse deuxième mi-temps. Le banc a apporté. On a inscrit 77 essais en 18 matches cette saison, on a un groupe très joueur.

Finir 2es de cette poule, c’est un exploit ?

Une belle surprise en tous cas. On s’est donné les moyens de réussir, à partir d’un travail sérieux auquel le groupe a adhéré dès le stage d’avant-saison. On a pu compter sur 70 joueurs et on a eu besoin de tout le monde. La présence aux entraînements a été importante, il faut dire bravo au groupe dans son ensemble. On a plutôt bien géré le Covid, les reports…
Maintenant, le premier chapitre est fermé, on en ouvre un autre avec les phases finales. Ce sera une découverte pour certains, d’autres en ont vécu. C’est une opportunité dont il faudra profiter.

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Retour en images sur une journée que l’on n’est pas près d’oublier au RCAB

Grand Merci parents et enfants

(photo Léana Verrière)

(photo Léana Verrière)

Ils sont venus, ils étaient tous là, avec mamans et papas,
pour encourager leurs aînés, leurs coaches préférés,
et leur messages comme leurs cris d’encouragement sur les banderoles confectionnées avec leurs parents ont touché au coeur tous les joueurs.
Rangés en haie d’honneur, ils ont accompagné les joueurs d’une belle ferveur. L’école de rugby, de la vie, de l’envie…

 

 

 

 

 

Quelle ambiance!

(photo Léana Verrière)

 

(photo Léana Verrière)

Le stade Baudras s’est transformé en Chaudron
en ce dimanche ensoleillé de partage et de passion
Il y avait les joueurs, les spectateurs,
un artiste de la trompette pour animer la fête,
une banda pour donner le tempo
à une foule d’aficionados,
qui n’attendait pas autre chose
qu’un premier match au scenario exaltant
puis un autre truffé d’essais virevoltants
et enfin une troisième mi-temps
qui restera gravée dans le temps…

 

Bénévolat, sans toi…

Elles et ils sont là, toujours présents, inlassablement. La semaine, les samedis, les dimanches, ils se relèvent les manches,
à préparer des repas, servir à la buvette, créer des animations, trouver des partenaires, préparer des goûters, vendre des calendriers,
assurer la sécurité. Que personne n’oublie à quel point leur aide est précieuse, chaleureuse, valeureuse, désintéressée.
Venez grossir leurs rangs, on a besoin de vos talents! 

(photo Léana Verrière)

(photo Léana Verrière)

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Fédérale 3: le RCAB veut finir en beauté face à Saint-Jean-de-Bournay dimanche (15h)

Le stade Baudras devrait enregistrer une affluence record ce dimanche pour les deux rencontres importantes de l’après-midi, qui clôtureront la saison régulière (photo Léana Verrière)

En décrochant sa qualification pour les phases finales du championnat de France le week-end dernier à la faveur de son large succès face à Givors (26-44), l’équipe fanion du RCAB a rempli son objectif majeur, voire même réalisé un rêve inaccessible jusqu’alors. Au regard des adversaires de cette poule 5, on se souvient que les coaches avaient estimé en tout début de saison qu’une qualification tiendrait de l’exploit. Ils ne parlaient alors que d’une quatrième place à s’approprier en faisant la saison parfaite…
Avant d’aborder la dernière journée, les voilà 2es derrière Le Puy avec la possibilité de conserver leur place de dauphin s’ils viennent à bout de Saint-Jean-de-Bournay, dimanche après-midi (15h) à Baudras. Le staff et les joueurs ont, entre autres, ce défi en tête. Matthieu Llari nous dévoile leurs intentions.

Ce dernier match revêt plusieurs enjeux. Vous pouvez nous les exposer ?

Nous avons deux objectifs majeurs : un : rester invaincu à domicile, c’est ce que nous nous étions dits après notre défaite à Baudras contre Vallons de La Tour lors de la première journée ! Deux : on s’est promis de battre tout le monde au moins une fois cette saison, on l’a fait jusqu’à présent, sauf pour Saint-Jean de Bournay, qui nous a battus à l’aller.

Un match que vous aviez laissé filer alors qu’un succès semblait acquis à la pause…

Oui, on avait maîtrisé notre première mi-temps mais commis des erreurs en seconde, pas aidés par le « Monsieur » qui se trouvait au milieu de terrain, si vous voyez ce que je veux dire. Mais cette défaite nous a beaucoup appris et nous a servis par la suite. C’est un match qui nous a fait gagner en maturité même si ça ne nous a pas fait plaisir de perdre le dernier match de l’année 2021 de cette manière. On était frustrés.

Qu’est-ce que vous pouvez nous dire de votre adversaire ?

Pas grand-chose dans le sens où on a décidé de ne pas trop s’occuper de l’adversaire mais plutôt de se concentrer sur ce qu’on a à faire pour remporter ce match. On a un contenu à mettre en place et on a rien changé à nos habitudes cette semaine. Elle a été sereine, apaiséé et c’est agréable de travailler dans ces conditions. Mais les gars sont restés très concentrés. On a envie de terminer sur une bonne note pour finir le plus haut possible au classement. Ce serait con de finir 3es !
On l’a dit, ce ne sera pas une fin en soi mais une étape vers les phases finales. Ce seront les premières pour certains, les dernières pour d’autres. Quand ça se présente, il faut en profiter à fond. On ne doute pas de l’envie que les joueurs ont de donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils ont cravaché toute une saison pour en arriver là, et on a la chance de jouer à la maison dans une ambiance qu’on annonce chaleureuse et festive. C’est la plus belle des récompenses.

Victoire impérative pour la Réserve

En lever de rideau, la réserve jouera sa qualification pour les phases finales. Un autre grand moment de l’après-midi.

Sébastien Comte et Laurent Boigne ont bien préparé leur affaire tout au long de la semaine (photo Yves Verrière)

Ce peut être un moment historique pour le club. Le groupe de joueurs que coachent Sébastien Comte et Laurent Boigne mérite aussi d’atteindre cet objectif car il a subi pas mal de turnover en raison des aléas survenus en équipe première, au niveau des blessures.
Les gars n’ont rien lâché et vont sûrement être galvanisés par un public d’habitués, de curieux.
C’est un moment important qui peut valider un cycle de 5 ans de travail et de progression du groupe senior dans son ensemble.
Pour ce qui concerne la Fédérale 3, ce serait un joli clin d’oeil au rugby de la Ligue Aura que les deux premiers de la poule soient un club de Haute-Loire, un autre de la Loire !

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Fédérale 3 : après le succès à Givors (26-44), la qualification pour les phases finales est en poche

Guillaume Hervet s’est montré très présent chaque fois qu’on a fait appel à lui. Son expérience a été précieuse autant en Une qu’en réserve. (photo Léana Verrière)

Le soulagement et la satisfaction de Matthieu Llari, l’entraîneur des lignes arrière du RCAB sont à la hauteur de la méfiance et des doutes que pouvait susciter ce match face à un mal-classé. Au final, Adrien Tronchet et ses partenaires ont rempli leur contrat en l’emportant avec le bonus offensif, « ce qui n’avait pas été évoqué avant le match » précise le coach andrézien.
Les résultats du jour ont fait que le RCAB conserve sa 2e place derrière le CO Le Puy, et est désormais assuré de figurer sur le podium à l’issue du dernier match, programmé dimanche à Baudras contre Saint-Jean de Bournay.

Une mi-temps laborieuse, une seconde plus joueuse, on peut résumer le match de cette manière ?

Notre première mi-temps a été poussive. On s’est fait prendre à leur jeu fait d’agressivité, de combat. Heureusement, on a su résister, courber l’échine. On a été patients aussi et en plus, on a eu la chance d’inscrire un essai en contre qui nous a fait du bien. Sinon, il ne s’est pas passé grand-chose. Au bout du compte, on s’en est pas trop mal tiré pendant les quarante premières minutes. A la pause, on a remis les choses dans l’ordre et on est reparti avec d’autres intentions de jeu. On a mis la marche avant.
En un quart d’heure, on leur passe trois essais, ça a tué le match. Givors était un peu cramé physiquement en raison des efforts qu’ils avaient consentis au préalable, ils se sont essoufflés et on en a profité. Quand on prépare bien nos temps de jeu, qu’on enchaîne en mettant de la vitesse, on peut faire mal. Les ailiers ont marqué en bout de ligne, on a exploité leurs erreurs. Ce n’était pas si évident que cela. Après notre défaite au Puy, il fallait se rassurer sur notre plan de jeu, évacuer le doute, les jambes tremblaient un peu.

Et voilà le RCAB en phase finale! C’est plein de choses à la fois : une bonne surprise, une fierté, une page de l’histoire du club qui s’écrit, une libération dans cette poule si serrée et si indécise jusqu’au bout ?

“On est très fier du groupe senior dans son ensemble.”

On n’était pas parti avec cette idée en tête au départ car en avant-saison, on a eu une dizaine de blessés. C’était pas idéal pour avoir des ambitions. En plus, on perd nos deux premiers matches. Je crois que c’est à Aix, où on fait match nul, que les gars ont pris conscience de leur potentiel. On a continué d’avancer masqué, dans un rôle de trouble-fête, d’outsider.
Pour en définitive, matcher avec tout le monde puisqu’à ce jour, on a battu toutes les équipes au moins une fois. On s’était dit aussi qu’on voulait rester invaincu à domicile en 2022. Pour le moment, c’est le cas mais il faudra battre Saint-Jean de Bournay dimanche pour tenir notre objectif.

L’idée, c’est donc d’abord de finir sur une bonne note dimanche avant de se projeter sur les phases finales ?

Absolument. Si on peut finir deuxièmes, on ne s’en privera pas car ça veut dire quelque chose dans cette poule. On éprouve tous beaucoup de fierté à être parvenus à se qualifier mais ce n’est pas un aboutissement, ni une fin en soi. Nous le staff, on est très fier du groupe senior dans son ensemble. Il y a eu une belle évolution chez pas mal de jeunes. On n’oublie pas que l’équipe réserve va jouer sa qualification ce week-end.  Donc, on reste la tête dans le guidon.

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Fédérale 3 : avant le déplacement à Givors, du tac au tac avec le coach Matthieu Llari

 

Matthieu Llari attend une réaction de ses joueurs après la déconvenue au Puy. (photo Léana Verrière)

Cette fois-ci , c’est Matthieu Llari qui prend la parole, avant l’avant-dernier-match de la saison régulière qui se déroule ce dimanche après-midi à Givors. Le coach des lignes arrières du RCAB a évolué dans les rangs givordins lorsqu’il était joueur et il sait à quel point cette équipe saura faire preuve d’orgueil pour sa dernière sortie à domicile de la saison.

Matthieu, comment fait-on pour passer à autre chose après une aussi lourde défaite que celle concédée au Puy le week-end dernier ?

Il a fallu la digérer, on n’a pas le choix. Dans le sport en général, il faut accepter de tomber sur meilleur que soi parfois. Cela a été le cas, au moins pendant quarante minutes. L’idée, c’est d’avoir une réaction le match suivant. C’est un accident de parcours que toutes les équipes ont connu cette saison. Le Puy l’a vécu contre nous au match aller, ça peut arriver à tout le monde. Mercredi, nous avons revu certaines phases de match avec les joueurs. On a manqué de tout en première mi-temps notamment, dans le combat, l’agressivité, l’envie.

Après avoir affronté le premier de la poule, vous voilà à vous mesurer à l’avant-dernier du classement. Passer d’une extrême à l’autre, ce n’est pas simple.

“Une poule de malades”

C’est toujours compliqué d’aller jouer chez une équipe du bas de tableau, a fortiori en fin de saison. On ne connaît pas leur état d’esprit. Givors a vécu une saison galère et je suis persuadé qu’ils vont vouloir faire plaisir à leur public à l’occasion de ce dernier match à domicile de la saison. Ils ont envie de finir sur une bonne note, quoi de mieux qu’un derby pour trouver la motivation. S’il peuvent nous faire ch…., ils ne vont pas s’en priver.
Intrinsèquement, on est au-dessus si on se fie au classement. Après, c’est à démontrer sur le terrain. On a notre destin entre les mains. Le plus difficile est de gérer les corps et les esprits car il y a de la fatigue.
Mais les gars doivent avoir en tête qu’on peut écrire une page de l’histoire qui n’est jamais aller en phases finales dans ce championnat. Il y a une grosse récompense au bout de cette saison. Elle peut rester dans les annales.

Parmi les seize poules de Fédérale 3, la vôtre est sans doute la plus serrée à deux journées de la fin…

(il coupe) On l’avait annoncé ! On vous avait dit qu’il n’y avait pas de petites équipes et même si Givors et le Rhône Sportif ont assez vite décroché, c’est une poule de malades ! Il y a huit équipes qui se battent week-end après week-end depuis le début de la saison pour les quatre, voire cinq places qualificatives, c’est énorme. Saint-Savin a été un peu en dessous mais se qualifier dans cette poule, ce serait un exploit tout court et un moment historique pour le club !

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Portrait : Loïc Devis, dans l’ombre du groupe senior

Loïc Devis dans la peau de l’éducateur, toujours dans l’idée de transmettre sa passion du rugby (photo Léana Verrière)

Au sein du groupe senior du RCAB, outre les entraîneurs et les joueurs, un certain nombre de chevilles ouvrières s’activent week-end après week-end pour permettre le bon déroulement des rencontres. Ce qui nécessite une préparation en amont que l’on ne soupçonne pas forcément.
Nous avons décidé de vous les faire découvrir en commençant par la partie administrative, domaine qui est dévolu depuis 2020 à Loïc Devis. Ses états de service au sein du club ont été multiples et variés, de joueur à éducateur en passant par responsable de l’école de rugby. (voir ci-dessous).
Un investissement de longue haleine, qui forcément a impacté sa vie de famille et l’a donc amené à vouloir changer un peu son fusil d’épaule, même si ce nouveau rôle lui impose d’être présent les soirs d’entraînement ainsi que les week-ends de matches.
Sur proposition du président Eric Trouillet, désireux de soulager les coaches de ces tâches fastidieuses, « Lolo » a donc endossé cette nouvelle fonction de responsable administratif du groupe senior. Une manière pour lui de « rester dans le club et proche du terrain ».
Accepter cette nouvelle mission, « c’était rester proche du jeu, des joueurs » d’un environnement qu’il aime et connaît bien. Il nous en livre le contenu : «  Je m’occupe d’abord en pré-saison de récupérer tous les documents pour faire établir les licences des joueurs » Et ce n’est pas une mince affaire !

Des fins de semaine très chargées

Au bord du terrain, à comptabiliser les essais, les pénalités, les cartons blanc, jaune et rouge. Un rôle ingrat mais indispensable. (photo Léana Verrière)

Ensuite, lorsque le championnat commence, débute un rituel bien établi : «  Dès le début de semaine, je commande les bus lorsque nous avons des déplacements de prévu. Je vois ça avec les coaches, pour les garçons et les filles, afin de connaître les horaires de départ qu’ils souhaitent. J’en profite pour appeler aussi les clubs qui nous accueillent pour qu’ils me communiquent les coordonnées de leurs restaurants partenaires. C’est un échange de bons procédés qui nous donnent des garanties sur la qualité de la restauration et de l’accueil. »
Ceci étant fait, « Lolo » se mue dans un rôle de contrôleur, cochant sur un listing les joueurs présents aux deux entraînements obligatoires des mercredis et vendredis. Dès 19 heures, il arpente le couloir des vestiaires de Baudras, à l’affût, stylo en mains, saluant les uns et les autres, un petit mot pour tout le monde, dissertant sur le match à venir. Avant de cocher les cases en bout de ligne.
Ce contrôle permet de quantifier l’assiduité aux entraînements de la bonne soixantaine de licenciés du groupe senior. Présence qui au passage a été remarquable malgré le Covid, les impondérables, les blessures…Et voilà qu’une fin de semaine chargée se profile avec l’avant-match et les deux matches du dimanche après-midi.
Un avant-match rempli d’obligations « protocolaires: invitations téléphoniques aux arbitres et aux délégués, aux dirigeants adverses afin qu’ils viennent partager l’immuable repas d’avant-match lorsque la rencontre a lieu à domicile : « C’est une manière de nouer un contact amical et de les renseigner si besoin » nous indique Loïc. Il est là pour les accueillir à Baudras le dimanche, avec d’autres dirigeants, Phillippe Bouchand, le président Eric Trouillet, Laurent Faure, responsable de la sécurité, parfois aussi Samir Zeboudji, sans oublier le désormais regretté David Richard.
Vient ensuite le moment le plus délicat, demandant concentration et vitesse d’exécution, surtout depuis que les tablettes ont remplacé les feuilles de match papier, que les données de la rencontre sont répertoriées en instantané pour être mises en ligne sur le site de la FFR.
Mais il y a un préalable à organiser en interne : « Tout d’abord, les coaches me fournissent leurs compos d’équipes, ce qui me permet de réunir les licences et de les mettre dans l’ordre. J’entre ensuite en contact avec les arbitres, les délégués des matches car je dois gérer les deux rencontres, celle de la réserve où il faut noter les changements de joueurs, les cartons, les essais, les pénalités, les transformations. Pour la Une, c’est le rôle du référent fédéral d’assumer cette mission, même si parfois, il nous demande de le suppléer. Dès le coup de sifflet final, on vérifie nos informations respectives avec les arbitres avant de valider toutes les infos sur le site de la FFR.
Je peux être amené entre autres à déposer une réclamation si un joueur adverse a doublé au-delà du match et demi permis (un joueur peut être aligné en réserve puis en équipe première mais son temps de jeu ne doit pas dépasser trois mi-temps lors d’une même journée). Mais cela n’est jamais arrivé. »

« C’est pour moi une autre manière
de vivre le rugby, sans jouer. »

Loïc Devis a aussi un devoir de réserve qu’il respecte à la lettre : « Je dois garder de la retenue. L’arbitre commet des erreurs comme les joueurs, on doit l’accepter. Car sans arbitre, pas de jeu.»
Mais là où il prend le plus de plaisir, c’est au bord du terrain où il vit le match de près et dans son rapport avec les coaches avec qui il échange au retour des matches, en sirotant une petite bière lorsque la victoire a souri au RCAB : « Je leur donne mon avis de « petit » joueur. C’est pour moi une autre manière de vivre le rugby, sans jouer. » Un travail capital apprécié par Clément Vidal: “Son travail nous soulage et on a l’esprit libre, juste à penser au terrain. On sait que tout sera bien fait.”
Désormais, il n’y a plus qu’à espérer une conclusion heureuse à une saison emballante : « Ce n’est pas fini mais je pense qu’on a les moyens de jouer les phases finales. On aura fait une bien belle saison si les deux équipes seniors se qualifient. Ce serait historique. » Une histoire à laquelle ce maillon indispensable de la chaîne apporte une contribution précieuse, dans l’ombre. Avec sérieux, compétence et enthousiasme.

Un Lolo multi-fonctions

Loïc Devis avec ses protégés lors d’un tournoi à Lavaur en 2011 avec en bas de gauche à droite, Victor Guillaumond, Mathys Verrière, Brice Meyer et son fils Youenn.

Les terrains de rugby, Loïc Devis a commencé à les fréquenter tout jeune, à Mably, dans le Roannais, avant de rejoindre le RCAB « juste après la Coupe du monde 2007 » pour y faire découvrir à son fils ainé, Youenn, les rudiments du ballon ovale.
De fil en aiguille, de saison en saison surtout, il a revêtu le maillot de joueur « première barre » précise t-il fièrement au sein de l’équipe senior qui venait d’être créée, puis d’éducateur avant de prendre en mains l’école de rugby, dont il a contribué à la structuration en menant à bien, entre autres, les deux dossiers de labellisation.
Puis, suivant le parcours de son fiston, il est devenu coach dans différentes catégories de jeunes des U9 jusqu’aux U19 « une belle génération » dont quelques-uns font aujourd’hui le bonheur du groupe senior, pendant que Victor Guillaumond fait les beaux jours du FC Grenoble en Pro D2.
Mais le besoin de souffler et de vivre sa passion rugbystique autrement s’est peu à peu fait jour. Et, avec la bénédiction de son épouse Fabienne, connaisseuse et passionnée de rugby, il a pris un nouveau cap.

 

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Tournois de l’école de rugby: des progrès

Le groupe des U8 rassemblé pour la photo souvenir à Rillieux-La-Pape, après de belles prestations. (photo Mathys Verrière)

Nos petits rugbymen en herbe ont voyagé ce dernier week-end pour aller s’adonner à leur sport préféré sous la conduite de leurs éducateurs.
Les U8 se sont rendus à Rillieux-la-Pape dans le Rhône où ils se sont mesurés à  l’ARCOL, Saint-Priest, Vénissieux et Rillieux. deux équipes du RCAB étaient engagées. L’équipe A a fini 2e et l’équipe B première.
Les U10 étaient invités au tournoi d’Ecully, où ils ont rencontré Roche-La-Molière, l’ARCOL, Meyzieu et Saint-Priest. Notre équipe a terminé à une belle 2e place.
En U12, le RCAB était présent au tournoi de Chassieu, nos jeunes ont rencontré Chassieu, Belleville et COL. Notre équipe s’est elle aussi adjugée la 1ère place de la poule.
Au final, ces belles performances montrent les gros progrès effectués par toutes nos jeunes pousses depuis le tournoi précédent. Un encouragement pour les éducateurs qui donnent de leur temps et pour tous les joueurs qui entre efforts et plaisir font le bonheur de leurs coaches et la fierté de leurs parents. Mais comme le rappelle Bruce Matthieu, le responsable de l’EDR, “les efforts sont à poursuivre”.
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Fédérale 3 : retour sur la défaite face au CO Le Puy (43-24) et le RCAB sur TL7

Les accidents de parcours arrivent lors d’une saison, le RCAB n’en a pas connu beaucoup lors de ce championnat qui touche à sa fin. Evidemment que la lourde défaite au Puy ce week-end a fait mal aux têtes des joueurs et du staff. Mais il y a l’occasion de rebondir et de concrétiser un parcours très satisfaisant lors des deux prochaines semaines. C’est ce qu’on a à l’esprit dans les rangs du groupe senior dans son ensemble.
Clément Vidal avoue au sujet de cette première mi-temps ratée « avoir du mal à expliquer comment son équipe a pu passer autant au travers. On se crée la première occasion du match, on obtient une pénalité que l’on manque. Mais on était dedans. »
S’en suivra une succession de fautes de main, de plaquages ratés qui feront que le RCAB « prendra la marée » comme le reconnaît un coach un peu dépité par la tournure des évènements : « On a pris des essais sur à peine deux temps de jeu de l’adversaire, on a raté la moitié de nos touches. On a failli dans les têtes, à quelques exceptions près. Collectivement, on a fait preuve d’une passivité défensive incroyable, on a manqué nos montées défensives. »

Clément Minelli et ses équipiers ont eu une belle réaction d’amour-propre en seconde mi-temps mais le mal était fait (photo Léana Verrière)

Une mi-temps cauchemardesque qui n’annonçait rien de bon pour la suite. Heureusement, quelques cadres ont pris la parole pendant la pause pour demander une réaction d’orgueil au groupe. Clément Vidal, lui, a fixé un objectif à ses joueurs : gagner la seconde mi-temps. Ce que vont parvenir à faire ses joueurs en marquant 17 points contre 7 aux Ponots. Les quatre essais inscrits priveront Le Puy du bonus défensif.
Une maigre consolation certes mais inverser la tendance n’était pas chose si évidente au regard des 40 premières minutes : « Les garçons ont respecté la stratégie qu’on avait mis en place et forcément, on a mieux joué. Et puis, les joueurs entrés en jeu ont apporté de l’envie, de la puissance, de l’expérience. Même s’il nous manquait un tiers des titulaires, ça donne des regrets car il y avait mieux à faire.»
Ils en auront l’occasion ce week-end à Givors où les attend un match difficile : « On a encore notre destin entre les mains et c’est le plus important. On est 2es du classement, tout va peut-être se jouer à la dernière journée. J’espère une réaction. Les gars étaient très déçus d’eux-mêmes dimanche. »

Le RCAB à l’honneur sur TL7

Clément Vidal, tout sourire et très à l’aise sur le plateau de l’émission Sport 7! (photo Yves Verrière)

La télévision locale avait décidé de faire un focus sur le rugby ce lundi soir lors de son émission “Sport 7” et avait invité Clément Vidal et Matthieu LLari, les deux coaches de l’équipe première du RCAB,  sur le plateau de l’émission, ainsi que quelques représentants du club à faire partie du public.
Interrogé par Julien Rivière, le présentateur, Clément Vidal a répondu avec aisance à ses questions, portant sur la saison de son équipe en Fédérale 3, l’émergence de l’équipe de France, l’influence que les performances des Bleus, vainqueurs du dernier tournoi des 6 nations pourraient avoir sur l’intérêt des jeunes pour le rugby, la venue de l’Australie à Andrézieux pour la coupe du monde 2023…
Un coup de projecteur sympa qui a été apprécié au sein du club.

 

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Fédérale 3 : avant le grand rendez-vous face au CO Le Puy dimanche

A trois journées de la fin de la première phase du championnat, le RCAB et le CO Le Puy vont donc se retrouver dimanche. Quelle approche faites-vous de ce match forcément particulier. C’est un derby entre les deux premiers de la poule, fait rare dans l’historique des confrontations entre les deux clubs ?

Pour nous, l’idée c’est de montrer un beau visage avant tout. De montrer aussi que cette première place au classement n’est pas volée, ni galvaudée. J’attends de mes joueurs qu’ils fassent preuve d’amour-propre. Vu nos objectifs, ce match-là n’est pas primordial. On peut perdre, mais en y mettant la manière. Il n’est pas question d’être démobilisé.
On n’est pas la meilleure attaque de la poule pour rien. D’autre part, on a montré lors des deux derniers matches contre l’ASSMIDA puis Les Vallons de La Tour, qui ont été très durs, qu’on savait se faire mal. Bien que nous n’ayons pas eu beaucoup de possession, on a essayé de faire valoir notre potentiel offensif,. On a envie de montrer ce dont on est capables.

 

Clément Vidal attend beaucoup de ses joueurs même s’il considère cette rencontre comme le “match bonus par excellence” (photo Léana Verrière)

“On est attendus, on le sait.”

L’ambiance promet d’être chaude à Lafayette mais ce fut aussi le cas à La Tour du Pin le week-end dernier ?

Ce sera un beau derby, il va faire beau, il y aura du public. On est attendus, on le sait. Même s’il y a un respect mutuel entre les deux équipes, il y aura forcément un sentiment de revanche par rapport au match aller. Notre adversaire n’avait pas pris de point ce jour-là et ça ne leur est pas arrivé cette saison il me semble.
En toute logique, ils vont vouloir affirmer leur statut de favori de la poule. Je pense qu’ils ont à la fois l’intention et les moyens de finir en tête, ce qui leur offrirait un tirage plus favorable pour les phases finales. A moins d’un exploit de notre part. Mais si on peut faire un hold-up, on ne s’en privera pas. C’est le match bonus par excellence.

Pourquoi le COP est selon vous l’équipe la plus complète de la poule ?

Parce qu’elle sait resserrer le jeu quand il le faut et mettre du volume lorsque l’occasion se présente. Leur numéro 12, c’est une machine, un sacré joueur!  Et puis leur ouvreur, Kötze, sait parfaitement gérer les temps faibles et les temps forts de cette équipe. Il la soulage avec son énorme jeu au pied.

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Du tac au tac avec Clément Vidal après le succès du RCAB aux Vallons de La Tour

Cette fois, la troisième, aura été la bonne et les cris de joie qui ont accompagné le coup de sifflet final dans le camp andrézien montrent à quel point le succès obtenu à La Tour du Pin dimanche tenait à coeur aux joueurs du RCAB. Clément Vidal revient sur ce match âpre, tendu lors duquel son équipe a encore montré de belles valeurs pour prendre sa revanche du match aller où elle s’était inclinée de trois points. Cette fois, elle l’a emporté sur le même petit écart, ce qui la conduit à la première place du classement.

Premier de la classe, ça vous était déjà arrivé cette saison mais certains de vos adversaires avaient des matches de retard. Là, tout le monde a 15 matches au compteur et vous devancez Le Puy au goal average à trois journées de la fin. Quel sentiment vous anime ?

A trois matches de la fin de la saison régulière, ça veut dire quelque chose bien sûr de se retrouver premier en compagnie d’une équipe qui, elle, avait pour objectif la montée en début de saison. Mais ce n’est pas une fin en soi. C’est surtout gratifiant d’occuper cette place parce que ça valorise le travail qui a été fait depuis le début de saison par les joueurs, le staff, et le club tout entier. C’est un investissement collectif qui est récompensé, celui de l’ensemble du groupe senior. Il s’est construit à travers un super état d’esprit, à partir du stage de début de saison.
Cela dit, mathématiquement, on n’est pas encore qualifié (les quatre premiers de chaque poule le sont et les meilleures 5e), on a bien ça en tête. Une qualification pour les phases finales serait historique pour le club. Ce serait beau. Mais on est lucide, on ne rêve pas. Il y a encore des matches à jouer et ils ne seront pas simples à négocier.

Celui de dimanche ne l’était pas non plus et vous l’avez emporté…

C’est une belle opération comptable dans la course à la qualification mais dimanche soir, on peut être à nouveau quatrième selon les résultats de cette journée, tellement le classement est serré !

“On avait dit aux gars que si on tenait le coup jusqu’à la 50e minute, on gagnerait le match.”

Victor Tinel, ici au contest, a apporté toute sa puissance, dans la 2e partie de la rencontre (photo Charline Chabert)

Ce match contre les Vallons de La Tour a été très dur dans les impacts, le combat. Comme contre l’ASSMIDA. Ça ressemble à des matches de phases finales, non ?

Ça a tapé très, très fort en première mi-temps. On a beaucoup subi. C’était encore un ton au-dessus par rapport à ce que l’ASSMIDA nous avait proposé. On savait que les Vallons allaient nous imposer de l’affrontement, qu’ils avaient décidé de placer le match sur le défi frontal permanent pour nous détruire physiquement. Ils nous ont fait mal mais on y était préparés.
On avait dit aux gars que si on tenait le coup jusqu’à la 50e minute, on gagnerait le match. On avait défini un XV de départ qui n’a rien lâché, rien cédé, tout en ayant à disposition un banc de qualité dont on savait qu’il allait apporter de la fraîcheur, de la vitesse, de la puissance. C’est ce qui s’est passé.

Dimanche, c’est le grand rendez-vous avec Le Puy.

On ira sans pression, parce qu’on a fait ce qu’il fallait à La Tour du Pin. Ce sera vraiment un match bonus. J’ai toujours pensé que le Puy finirait premier de la poule et c’est ce qui va se passer. On n’oubliera pas pour autant de faire honneur à notre maillot et à ce statut de premier du classement. Devant certainement un public record, on y va pour jouer et prendre du plaisir.

Les Vallons de La Tour ont recherché en permanence le défi frontal. Ce à quoi Brice Meyer et ses partenaires ont répondu avec courage et abnégation (photo Charline Chabert)

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