Fédérale 3 : après le succès à Moulins (22-28)

« Cet état d’esprit
peut nous amener loin »

Bertrand Chabert plonge dans les jambes d’un avant moulinois. Symbole de la belle solidarité andrézienne. (photo Léana Verrière)

Un entraîneur a vocation à ne céder ni à l’euphorie, ni au catastrophisme. Alors, bien que le succès à Moulins soit à ranger dans le rayon des très belles performances de son équipe – rappelons que les  joueurs de l’Allier venaient d’infliger une défaite à Riom (22-13) et n’avaient concédé jusqu’alors que deux essais en quatre matches – le coach du RCAB Clément Vidal reste mesuré, malgré le bonheur partagé après ce succès par les deux équipes du RCAB sur la pelouse du stade de Moulins.
Lors de ce 5e match de la saison, le quatrième en déplacement, son groupe a fait preuve d’un état d’esprit irréprochable et c’est ce qu’il veut retenir en premier lieu. Un état d’esprit qui peut amener loin un groupe qui a su résister aux coups de boutoir adverses jusqu’au bout, sans céder. « On n’a rien lâché. Bien sûr, on a raté des plaquages mais il y avait toujours un gars pour rattraper l’autre. » Cette solidarité a payé. Mais il n’y a pas eu que cela dans ce match où Andrézieux a fait la différence en seconde période.

“On a pris des “autobus”
pendant le dernier quart d’heure”

Menés de 3 points à la pause (14-11), après avoir encaissé « un essai bête », et pas su du tout matérialiser sa supériorité numérique, à 15 contre 13, durant la première période (0 point inscrit durant cette période), Adrien Tronchet et ses partenaires ont montré plus de détermination à la reprise : « On a dit aux joueurs à la pause de mettre plus de vitesse, d’apporter plus de soutien au porteur, de jouer des ballons dynamiques. » Un message reçu 5 sur 5. «  On les a percés avec les essais de Bureau et Demas. »
Fort d’une avance substantielle (14-28), il a fallu ensuite ferrailler dur pour en conserver une partie, face à un pack adverse impressionnant : « On a pris des « autobus » durant tout le dernier quart d’heure, qu’on a passé dans nos 40 mètres. On aurait pu connaître une fin de match plus tranquille si on avait été plus efficaces en première période. C’est dommage » analyse Clément Vidal qui est très heureux malgré tout que son groupe « très homogène et qui a su vaincre malgré l’absence de quelques cadres » retrouve le podium du championnat derrière Villars-les-Dombes et Riom. Reste à affronter Tournus dimanche pour en finir avec un deuxième bloc.

Jules Thorron, le demi d’ouverture de la réserve, a inscrit un essai plein d’opportunisme (photo Léana Verrière)

L’équipe réserve a elle aussi renoué avec le succès en résistant aux assauts des Moulinois (16-21).

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A la découverte de la réserve senior

Un groupe qui a du potentiel

Laurent Boigne, nouveau venu au RCAB, estime que le groupe de joueurs qu’il dirige avec Sébastien Comte a le potentiel pour évoluer et apporter sa contribution à l’équipe première. (photo Léana Verrière)

On parle fréquemment de l’équipe de Fédérale 3 qui est la locomotive du club mais chaque fois qu’elle est en lice dans son championnat, elle est précédée de la réserve qui évolue systématiquement en lever de rideau de ses matches. Si l’appellation officielle de ce championnat est Excellence B, on a coutume de le surnommer championnat des réserves.
Celle du RCAB est composée d’une trentaine de joueurs, coachés par Sébastien Comte et Laurent Boigne. Si le premier est en place depuis plusieurs saisons à ce poste, après avoir joué sous les couleurs du RCAB, le second vient d’arriver au club en provenance du RC Forézien. “Seb” Comte s’occupe de la ligne d’avants et son compère a en charge les lignes arrières. « On discute, on s’écoute » nous confie Laurent Boigne pour dire que le courant passe bien avec son collègue.
La particularité de ce groupe est qu’il est plutôt cosmopolite, avec pas mal de jeunes, sortis des rangs de la formation, des moins jeunes et des gars qui partagent leur temps entre la Une et la réserve, selon leurs performances. Ce qui n’est pas pour déplaire à Sébastien Comte : « Je prends beaucoup de plaisir avec ce groupe. Les jeunes apportent leur dynamisme. Il ont un gros potentiel, de bonnes bases et une belle mentalité. »
La difficulté dans cette antichambre de l’équipe fanion est de s’adapter à une fluctuation d’effectif dont les deux entraîneurs font en sorte de s’accommoder : « Les gars sont en réserve pour apprendre, avec l’idée en tête pour la plupart d’entre eux d’accéder à l’équipe Une. On est un laboratoire pour l’équipe première, notre job est de faire progresser les gars, les remettre en selle. » explique Laurent Boigne.

« On aura rempli notre contrat
si un bon nombre de joueurs rejoignent
l’équipe première. »

Benjamin Pacareau et ses coéquipiers ont débuté la saison par deux succès très nets (photo Léana Verrière)

Cela demande une concertation permanente avec les coaches de l’étage au-dessus : « C’est primordial bien sûr. On s’adapte en fonction des besoins de Clément (Vidal) et Matthieu (Llari) de tester tel ou tel joueur à un poste bien particulier avec nous dans la perspective de l’utiliser éventuellement en Fédérale 3. C’est pourquoi il y a pas mal de rotations. Mais j’ai eu l’habitude de bricoler » plaisante-t-il.
Côté résultats, les réservistes ont réussi un parcours quasiment semblable à leurs « aînés » avec deux succès initiaux face à Buxy (28-5) puis Cusset (54-12), suivis de deux revers assez cuisants à Riom puis Givors. Ce qui n’entame en rien l’enthousiasme de Laurent Boigne : « Le score à Givors est dur. La différence s’est faite sur la maturité. On manque encore de vice, d’expérience. On a des “papas” dans le groupe mais qui ne parlent pas assez. Et puis, on ne marque pas suffisamment sur nos temps forts. »
Cela dit, l’avenir s’annonce plutôt souriant : « On a un groupe qui permet de faire des choix de jeu et d’installer de l’émulation et de la concurrence. On peut espérer être compétitif et viser le milieu du tableau. Je suis agréablement surpris du niveau des jeunes sur le plan technique, physique et rugbystique. Après, il existe un vrai fossé entre la Fédérale 3 et l’Excellence B au niveau de l’organisation générale. L’objectif est de le combler. Au bout du compte, on aura rempli notre contrat si un bon nombre de joueurs rejoignent l’équipe première dans le courant de la saison. »

 

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Fédérale 3: après Givors – RCAB

Petites erreurs, fâcheuses conséquences

Victor Tinel, ballon en main félicité par ses coéquipiers vient de marquer un superbe essai. Mais la réaction de Givors va être cinglante (photo Léana Verrière)

Clément Vidal, l’entraîneur du RCAB avait dit avant le match que « si le contenu était bon, il y aurait un résultat au bout ». Il ne l’a pas été suffisamment pour qu’il en soit ainsi samedi après-midi à Givors où les Andréziens se sont inclinés de peu (26-20).
De quoi être déçu bien sûr et de s’en vouloir aussi d’avoir commis une somme de petites erreurs dont les Givordins ont su tirer profit : « On prend à nouveau un point de bonus. On a ramené des points de chacun de nos déplacements (le RCAB en a effectué trois lors des quatre premiers matches), on est en phase avec notre tableau de marche. Cela dit, on a des regrets. Moins qu’à Riom où on avait rivalisé avec notre adversaire, alors que là, on a matché par intermittence seulement avec Givors. »
La faute à des erreurs qui, mises bout à bout, ont pesé dans la balance du résultat : «  Il y a ces pénaltouches que nous n’avons pas trouvées, ce coup d’envoi direct en touche qui amène au 3e essai de Givors. Et puis, notre adversaire a été très agressif et on a eu du mal à avancer » énumère Clément Vidal qui, après visionné la vidéo du match en détails, fait remarquer que « la circulation de balle offensive n’a pas été optimale. Givors s’est nourri de nos fautes. Rugbystiquement, il y a des choses à revoir. En revanche, je n’ai rien à redire au niveau de l’état d’esprit. Les gars ont toujours essayé de relever la tête. » Malgré quelques décisions arbitrales prêtant à discussion…

Le RCAB en route pour Moulins

Les hommes du duo Vidal-Llari s’apprêtent désormais à vivre un nouveau déplacement ce week-end. Initialement prévu à Baudras, le match contre Moulins devrait se dérouler dans l’Allier en raison des contraintes sanitaires imposées par les autorités préfectorales sur les communes gérées par Saint-Etienne Métropole, en alerte rouge Covid. Ces restrictions ne permettant pas aux hôtes d’être accueillis dans de bonnes conditions, étant entendu qu’ils n’auront accès ni au vestiaire, ni aux douches, ni à la traditionnelle réception d’après-match, Moulins a donc accepté de jouer chez lui cette première confrontation avec le RCAB.

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Fédérale 3: Givors – RCAB à 18h

Clément Vidal : «  S’il y a un bon contenu, il y aura un résultat »

Les Andréziens devront faire preuve d’un gros esprit de corps dans un contexte toujours chaud. (photo Léana Verrière)

Les Andréziens attaquant un 2e bloc de championnat ce soir à 18 h à Givors. Un déplacement périlleux face à un adversaire coriace, mais « pas que » fait remarquer l’entraîneur du RCAB.

Clément, la petite trêve a t-elle été réparatrice ?

Il y avait un peu de fatigue physique et mentale mais pas tant que cela. Cette trêve nous a permis de souffler un peu car nous n’avions pas coupé l’entraînement depuis début juillet. Cette semaine, on s’est entraîné mais de manière un peu plus ludique.

Digérée, cette courte défaite (9-10) à Riom ?

Oui. On l’a analysée. On perd sur quelques détails, deux ou trois actions où on a manqué d’expérience. On a pêché dans ce domaine, sinon le match aurait pu basculer en notre faveur. Cela dit, ça nous a montré que l’on était capables de rivaliser avec les plus gros. On a passé un bon test. Il faut confirmer à Givors. Pour cela, il faudra proposer un contenu semblable, tout en étant un ton au-dessus au niveau de l’état d’esprit.

« On sait à quoi s’attendre »

Givors est un adversaire qui vous a souvent posé des problèmes ?

Effectivement. On sait à quoi s’attendre dans le combat, la rugosité mais ce ne sont pas les seules armes de cette équipe. Elle est bonne en conquête, a recruté un très bon joueur à l’arrière. Le club est ambitieux et veut se qualifier. Ils comptent un match de retard contre Ampuis, ont pris un point de bonus défensif face à Riom et gagné à Tarare (13-3).

Quel est votre objectif en terre givordine ?

Avec les joueurs, on n’a pas parlé de résultat mais de contenu. On est être concentré là-dessus. S’il est bon, il y aura un résultat au bout.

Jouer le samedi soir au lieu du dimanche après-midi, ça change quoi?

Pas grand-chose. On va se retrouver en fin de matinée pour une petite collation et une séance vidéo avant de filer à Givors pour suivre le match de notre réserve (coup d’envoi 16h30) qui passera aussi un test. Au niveau du groupe, il n’y aura pas trop de changements. Valentin Sergère sera absent mais Vincent Renaudier est de retour.

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A la découverte de l’école de rugby

Le socle de la pérennité

Océane Suc, une des éducatrices du baby rugby, conseille un débutant, ballon en main. Toute la vocation de l’école de rugby: apprendre, accompagner, partager. (photo Léana Verrière)

Ils s’ébattent, les mercredis après-midi et les samedis matin sur la pelouse du stade Roger Baudras ou de l’Etivallière à Saint-Etienne, ballon en main ou courant aux trousses de leur copain qui s’en est emparé. Ils tombent, se relèvent dans des éclats de rire, des cris, ou quelques larmes de déception parfois. Le bonheur est dans le pré mais il est surtout sur leurs visages et dans le regard de leurs parents, attentifs derrière les mains courantes aux moindres mouvements de leurs rugbymen (et women) en herbe.
L’école de rugby du RCAB bat son plein depuis un mois et demi, sous la houlette d’une équipe d’éducateurs, à raison de deux par équipe, « formés ou en train de l’être » nous expliquent Bruce Mathieu et Christophe Lagoutte, co-responsables de l’organisation que ce qu’on appelle communément l’EDR. Celle du RCAB regroupe une soixantaine de mômes, des tout-petits du baby rugby jusqu’aux U 14.
C’est l’avenir du club et les coaches veillent à ce que leur progression se fasse dans le respect des orientations prises par la Fédération française de Rugby.
Celle-ci a défini des principes d’apprentissage du rugby de manière ludique. La première phase a pour nom : toucher 2 secondes. Pas question de plaquer mais de faire vivre le ballon de main en main. Puis viendra le moment de passer, en début d’année prochaine, à la phase de jeu contact, via des entraînements ou des tournois dont toute notion de compétition est exclue.

Fidéliser les joueurs et leurs parents

En U 12 puis en U 14 s’ouvre le volet rugby éducatif qui doit mener les joueurs à découvrir les principes du rugby, à travers le jeu mais aussi des règles de vie et de comportement : « On essaie de former des joueurs mais aussi des citoyens » fait remarquer Bruce Mathieu qui a mis en place un stage de trois jours pour les vacances de La Toussaint (19, 20,21 octobre) sur les installations de Baudras. Il y sera question de ballon ovale, mais pas que. Les jeunes de l’EDR accueilleront des jeunes du centre social Melumbo d’Andrézieux pour partager, échanger et s’adonner à d’autres activités que le rugby.
« Evidemment que le Covid crée des contraintes mais les parents jouent vraiment le jeu, ils s’impliquent de plus en plus et participent même aux entraînements, c’est super ! » constate avec plaisir Christophe Lagoutte qui conclut : « Notre but est de fidéliser les joueurs mais aussi leurs parents, au club, au maillot. On est en quête de cette cohésion, de cette adhésion, de ce sens du partage. On a plein d’idées en tête pour pérenniser tout cela. » L’affaire semble bien engagée.

Christophe Lagoutte et Bruce Mathieu, un binôme qui a le sourire.

Qui sont-ils?

Bruce Mathieu vient d’arriver au club en provenance du RCSE. Il joue en senior au poste de première ligne et coache les juniors. Il est titulaire depuis juin dernier d’un BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport)  et devrait en valider un autre, le DEJEPS (diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) prochainement. Il est aux commandes de la partie sportive de l’école de rugby.
Christophe Lagoutte est un membre historique du club où il est arrivé en 2005. Il a fait partie du groupe des vétérans du RCAB en tant que joueur. Il vaque désormais aux tâches administratives de l’EDR après avoir entraîné quasiment dans toutes les catégories de jeunes.

L’organigramme de l’EDR

Responsables EDR : Christophe Lagoutte et Bruce Mathieu

Baby rugby : Océane Suc et Enzo Mandran 

U6: Julien Grange et Mathys Verrière  

U8: Pierre-André Jay et Charles Tonon 

U10: Antoine Durry et Bruce Mathieu 

U12: Guillaume Hervet et Luis Bidegain 

U14: Corentin Blondel et Arnaud Conquet 

U16: Alexis Cerisier, Robin Meyer et Thibault Lathuillière 

U18: Victor Bureau, Bruce Mathieu et Florie Madelrieu 

Note: L’EDR du RCAB cherche éducateurs pour ses équipes de baby rugby, U6 et U8. Personnes intéressées, tel à Bruce Mathieu au 06 43 18 57 89.

 

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Fédérale 3 : après Riom 10 – RCAB 9

Le RCAB coiffé sur le poteau

La ligne d’avants andrézienne a tenu la dragée haute à son adversaire en mêlée et dans les rucks. (photo Léana Verrière)

Le déplacement à Riom s’annonçait périlleux mais il l’a surtout été pour les Auvergnats qui ont frôlé la correctionnelle face à une équipe du RCAB qui lui a donné des sueurs froides jusqu’au bout.
S’incliner d’un point alors qu’on a maîtrisé son sujet et tenu la dragée haute à son adversaire est frustrant. Joueurs, coaches et suiveurs de l’équipe ont tous eu ce sentiment au coup de sifflet final tandis que les Riomois s’estimaient heureux de l’avoir emporté.«  Il y a pas mal de regrets mais énormément de satisfactions. On aurait signé avant le match pour prendre un point mais là, on méritait d’en ramener quatre » estime Clément Vidal qui a été épaté par l’investissement de ses joueurs tout au long d’une partie disputée sous la pluie et des rafales de vent :
« Les conditions étaient difficiles mais on a fait ce qu’on voulait faire, à savoir les embêter dans tous les secteurs de jeu. Ce match nous a permis de nous étalonner face à l’un des favoris de la poule. On les a bien mis en difficulté. »

Une nouvelle série difficile en vue

A tel point que, fait rare, l’entraîneur de Riom a changé quatre de ses joueurs à la pause. A ce moment, le RCAB menait 9-0 grâce à trois pénalités de Bastien Demas qui allait avoir la malchance de trouver le poteau sur une nouvelle tentative. A 12-0, ç’aurait été une autre musique mais le destin en voulut autrement et quelques hésitations arbitrales en fin de match aussi.
Au bout du compte, le RCAB termine ce premier cycle de trois matches, dont deux déplacements, à la troisième place du classement de la poule 4 avec 10 points derrière Villars-les-Dombes et Riom, 13 points chacun.«  C’est une bonne entame de saison » résume le coach andrézien qui se projette déjà dans le 2e bloc : «  On va attaquer un nouvelle série pas facile avec deux déplacements : à Givors le samedi 10 octobre, puis à Tournus, entrecoupés par la réception de Moulins. On aura fait quatre déplacements sur six matches. Si à ce moment-là, on est dans le Top 5, ça voudra dire quelque chose. »
Ce week-end, le championnat fait relâche mais les seniors continueront à s’entraîner sérieusement.
La réserve du RCAB a quant à elle subi la loi de son homologue riomoise, plus expérimentée. Une bonne leçon à retenir pour le jeune groupe du duo Comte-Boigne.

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Fédérale 3: Riom – RCAB dimanche

Une autre paire de manches

Les Andréziens ont travaillé les phases de conquête où ils avaient manqué de précision et de timing face à Cusset (photo Léana Verrière)

L’expression vaut pour l’affrontement qui attend les hommes du binôme Vidal-Llari ce week-end dans le Puy-de-Dôme. Le premier nommé ne s’en cache pas « Riom est un gros morceau » et les Andréziens devront avoir les crocs s’ils veulent croquer l’un des favoris de la poule 4 dans son fief.


Que vous faudra t-il faire de mieux que lors des deux premiers matches pour tenter de ramener un résultat positif de Riom ?
S’améliorer sur la discipline. Nous avons concédé 19 pénalités à Buxy et 14 face à Cusset. Il faut faire des efforts pour tourner à une dizaine par match. Contre nos deux premiers adversaires, c’est passé.
Devant Riom, ça risque de nous coûter cher au tableau d’affichage. Riom ne loupera pas les occasions de nous punir.
D’autre part, nous devons être plus forts en touche. On a tourné à 50 % contre Cusset. C’est insuffisant. On a bossé ce secteur cette semaine.


Riom vous a battu deux fois la saison dernière.
Oui, mais nous avions pris le bonus défensif les deux fois. C’est une équipe très complète, qui aime mettre du rythme et propose un jeu très offensif avec une prise de risques. Son organisation est bien huilée, elle maîtrise son projet de jeu. C’est toujours compliqué pour ses adversaires et ça le sera encore plus pour nous car les conditions météo s’annoncent difficiles avec de la pluie, du vent en rafales et une température de 10 degrés !

“Sans pression mais avec de l’ambition”

Quel est votre objectif ce dimanche ?
On est dans les clous avec les 9 points pris lors des deux premiers matches. Tout ce qu’on prendra, ce sera du bonus. L’idée est de faire une bonne prestation. Ça donnerait du crédit à ce qu’on a fait auparavant. On va à Riom sans trop de pression mais avec de l’ambition.

Le groupe reste le même ?
On va faire tourner un petit peu. Quelques gars de la réserve vont monter en équipe première. D’autres de la Une vont rejoindre la réserve qui a bien l’intention de continuer sur sa lancée. C’est bénéfique pour le groupe d’activer de la concurrence. En équipe fanion, on va récupérer Valentin Sergère, dont l’expérience sera précieuse, ainsi que Clément Minelli.

 

 

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Fédérale 3: après le succès face à Cusset

Clément Vidal :
« Il y avait mieux à faire »

Bastien Demas a empilé des points au pied tandis que sa ligne d’avants a souffert face aux ballons portés de Cusset (photo Léana Verrière)

Prendre le maximum de points sur les deux premiers matches, 9 sur dix possibles en l’occurrence, était le challenge fixé par le staff du RCAB. Il a été atteint face au promu Buxy puis Cusset, à domicile ce week-end. « On a un petit matelas mais c’est le minimum syndical car notre objectif n’est pas de finir 7e ou 8e » rétorque le coach andrézien.
Ce deuxième succès de rang n’a en effet pas convaincu le coach Clément Vidal, dont l’équipe a montré qu’elle avait encore pas mal de pain sur la planche. Ce lundi après-midi, en regardant la vidéo du match à trois reprises, il a pris soin de noter les corrections à apporter et elles sont nombreuses :
«  Ce fut un match très moyen. J’ai préparé un montage que je vais montrer aux joueurs. Nous avons manqué de patience, tenté des passes impossibles, commis énormément de fautes et ce fut compliqué en touche. J’ai eu l’impression qu’on était encore dans l’euphorie de Buxy. »
On l’a compris, cette confrontation avec Cusset ne l’a pas satisfait, surtout la seconde période où excepté la percée victorieuse de Camoin, le RCAB a plutôt subi le jeu de son adversaire : « Ils nous ont mis en difficulté, ont été accrocheurs, l’arbitre a aussi haché le jeu mais c’est surtout que nous avons connu une grosse baisse de régime. »

Choc dimanche face à Riom

Mais comme à toute chose malheur est bon, le groupe andrézien va avoir «  matière à bosser sur ce match » car un grand rendez-vous approche face à Riom dimanche. Riom, qui partage la première place du classement avec Villars-les-Dombes et …le RCAB.
En revanche, la réserve d’Excellence B, coachée par le duo Comte-Boigne a continué sur sa lancée de Buxy en proposant un rugby spectaculaire, rythmé par huit essais dont un triplé de Romain Soubeyrand et un geste splendide de Clément Raine, auteur d’une chistera magnifique, chaudement applaudie par le public connaisseur de Baudras.

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Fédérale 3 : RCAB – Cusset dimanche à 15h à Baudras

Clément Vidal :
«  Confirmer les promesses de Buxy »

A Buxy, les Andréziens ont volé 7 touches à leurs adversaires.
Ce fut l’un des points satisfaisants. (photo Léana Verrière)

La victoire à Buxy fait désormais partie du passé, même si elle a permis de parfaitement lancer la saison, du point de vue mathématique comme au niveau de la confiance. L’entraîneur andrézien prévient : «  On a réussi une bonne entrée en matière mais là, on entre dans le vif du sujet. On devra monter en intensité. Il ne faut pas croire que ce sera aussi aisé qu’à Buxy. Cusset nous avait posé beaucoup de problèmes la saison dernière à Baudras. Ce club a recruté malin et s’ils ont perdu leur premier match à domicile face à Riom, un très gros morceau de la poule, ils sont difficiles à manoeuvrer. Il y aura un gros pack en face. Si on se contente de rester au niveau de ce que l’on a produit à Buxy, ça ne passera pas. »
Pas question de gâcher la bonne impression laissée en Saône-et-Loire : «  ça ne servirait à rien d’avoir fait tous ses efforts, d’avoir pris un point de bonus pour laisser filer des points à la maison. On doit confirmer les promesses entrevues à Buxy et donc battre Cusset.

“Faire preuve de patience”

Si on est sérieux, que l’on fait preuve d’un peu plus de patience dans la construction de nos actions, on a les armes pour les contrer. Si on l’emporte, le premier bloc de matches sera réussi. Ce serait une bonne chose avant d’aller à Riom puis Givors. »
Clément Vidal et Matthieu Llari devraient reconduire le groupe qui a joué à Buxy. Aucun blessé n’est à déplorer, c’est une bonne chose. Marceau Depras devrait intégrer le groupe qui jouera sa première à Baudras. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les supporters qui ont été sevrés de rugby depuis plusieurs mois mais devront bien sûr, se soumettre aux normes sanitaires en vigueur dès leur arrivée au stade.
En lever de rideau, à 13h 30, la réserve d’Excellence B, vainqueur à Buxy, aura elle aussi pour mission de lancer cette première après-midi de rugby à Baudras.

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RENCONTRE AVEC …

Valentin Camoin, Monsieur plus

Valentin Camoin à l’affût du moindre ballon. En général, il s’occupe du reste. (photo Léana Verrière)

Valentin Camoin a fait part de ses bonnes intentions en inscrivant deux des cinq essais andréziens sur la pelouse de Buxy dimanche dernier. Le centre du RCAB, 27 ans, meilleur marqueur d’essais du Rhône il y a deux ans avec Ampuis, n’entend pas en rester là.

Valentin, vous avez bien entamé votre deuxième saison sous le maillot du RCAB. La première a été plus délicate, collectivement comme individuellement ?
C’est vrai et j’étais frustré de n’avoir pas pu donner le meilleur de moi-même. Je veux montrer un autre visage et l’ensemble du groupe aussi. La saison s’est arrêtée brusquement alors que nous étions en train de reprendre du poil de la bête, de trouver une cohésion, à la fois sur mais aussi en dehors du terrain.
Ça veut dire que si ça se passe bien en dehors, forcément ça fonctionne mieux sur le terrain ?
C’est ça. La cohésion part d’une bonne entente entre les gars. Si des liens se créent, ça donne envie d’aider le copain sur le terrain.
Ampuis, votre ancien club, vous a fait les yeux doux pour que vous reveniez au bercail. Mais vous avez préféré poursuivre l’aventure andrézienne. Pourquoi ?
Ah Ampuis ! C’est une grande histoire d’amour entre nous (rires). Cela dit, je pense qu’ici, on a une belle marge de progression. La saison passée, il manquait un petit quelque chose. On a eu pas mal de blessés. Cette saison, des jeunes sont arrivés dans le groupe. On peut faire de belles choses. On a les moyens de faire mieux.

“Le vrai test, c’est Cusset”

Vous avez pris un bon départ à Buxy ?
Oui, mais honnêtement, on ne peut pas se faire une idée de nos possibilités après ce match contre un promu. Ce fut plutôt un très bon match de préparation. Ça nous a permis de renouer avec la compétition, de retrouver des repères dans le jeu. C’est encourageant. Mais le vrai test, c’est Cusset !
Qu’est-ce que vous savez de votre adversaire ?
Qu’ils ont un très gros pack. Il faudra donc être méfiants, sérieux et faire ce que l’on sait faire. On doit mettre à profit notre mobilité. On a du beau monde dans nos lignes arrière.
Vous faites partie de ce beau monde au poste de centre. C’est votre poste préféré ?
A une époque, j’ai joué à l’ouverture. J’aimais beaucoup Wilkinson, c’était un modèle. Et puis, un jour, on m’a proposé de jouer centre. C’est plaisant, surtout quand on concrétise au bout d’une combinaison collective.

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