RENCONTRE AVEC …

Valentin Camoin, Monsieur plus

Valentin Camoin à l’affût du moindre ballon. En général, il s’occupe du reste. (photo Léana Verrière)

Valentin Camoin a fait part de ses bonnes intentions en inscrivant deux des cinq essais andréziens sur la pelouse de Buxy dimanche dernier. Le centre du RCAB, 27 ans, meilleur marqueur d’essais du Rhône il y a deux ans avec Ampuis, n’entend pas en rester là.

Valentin, vous avez bien entamé votre deuxième saison sous le maillot du RCAB. La première a été plus délicate, collectivement comme individuellement ?
C’est vrai et j’étais frustré de n’avoir pas pu donner le meilleur de moi-même. Je veux montrer un autre visage et l’ensemble du groupe aussi. La saison s’est arrêtée brusquement alors que nous étions en train de reprendre du poil de la bête, de trouver une cohésion, à la fois sur mais aussi en dehors du terrain.
Ça veut dire que si ça se passe bien en dehors, forcément ça fonctionne mieux sur le terrain ?
C’est ça. La cohésion part d’une bonne entente entre les gars. Si des liens se créent, ça donne envie d’aider le copain sur le terrain.
Ampuis, votre ancien club, vous a fait les yeux doux pour que vous reveniez au bercail. Mais vous avez préféré poursuivre l’aventure andrézienne. Pourquoi ?
Ah Ampuis ! C’est une grande histoire d’amour entre nous (rires). Cela dit, je pense qu’ici, on a une belle marge de progression. La saison passée, il manquait un petit quelque chose. On a eu pas mal de blessés. Cette saison, des jeunes sont arrivés dans le groupe. On peut faire de belles choses. On a les moyens de faire mieux.

“Le vrai test, c’est Cusset”

Vous avez pris un bon départ à Buxy ?
Oui, mais honnêtement, on ne peut pas se faire une idée de nos possibilités après ce match contre un promu. Ce fut plutôt un très bon match de préparation. Ça nous a permis de renouer avec la compétition, de retrouver des repères dans le jeu. C’est encourageant. Mais le vrai test, c’est Cusset !
Qu’est-ce que vous savez de votre adversaire ?
Qu’ils ont un très gros pack. Il faudra donc être méfiants, sérieux et faire ce que l’on sait faire. On doit mettre à profit notre mobilité. On a du beau monde dans nos lignes arrière.
Vous faites partie de ce beau monde au poste de centre. C’est votre poste préféré ?
A une époque, j’ai joué à l’ouverture. J’aimais beaucoup Wilkinson, c’était un modèle. Et puis, un jour, on m’a proposé de jouer centre. C’est plaisant, surtout quand on concrétise au bout d’une combinaison collective.