Clément Vidal : « S’il y a un bon contenu, il y aura un résultat »
Les Andréziens attaquant un 2e bloc de championnat ce soir à 18 h à Givors. Un déplacement périlleux face à un adversaire coriace, mais « pas que » fait remarquer l’entraîneur du RCAB.
Clément, la petite trêve a t-elle été réparatrice ?
Il y avait un peu de fatigue physique et mentale mais pas tant que cela. Cette trêve nous a permis de souffler un peu car nous n’avions pas coupé l’entraînement depuis début juillet. Cette semaine, on s’est entraîné mais de manière un peu plus ludique.
Digérée, cette courte défaite (9-10) à Riom ?
Oui. On l’a analysée. On perd sur quelques détails, deux ou trois actions où on a manqué d’expérience. On a pêché dans ce domaine, sinon le match aurait pu basculer en notre faveur. Cela dit, ça nous a montré que l’on était capables de rivaliser avec les plus gros. On a passé un bon test. Il faut confirmer à Givors. Pour cela, il faudra proposer un contenu semblable, tout en étant un ton au-dessus au niveau de l’état d’esprit.
« On sait à quoi s’attendre »
Givors est un adversaire qui vous a souvent posé des problèmes ?
Effectivement. On sait à quoi s’attendre dans le combat, la rugosité mais ce ne sont pas les seules armes de cette équipe. Elle est bonne en conquête, a recruté un très bon joueur à l’arrière. Le club est ambitieux et veut se qualifier. Ils comptent un match de retard contre Ampuis, ont pris un point de bonus défensif face à Riom et gagné à Tarare (13-3).
Quel est votre objectif en terre givordine ?
Avec les joueurs, on n’a pas parlé de résultat mais de contenu. On est être concentré là-dessus. S’il est bon, il y aura un résultat au bout.
Jouer le samedi soir au lieu du dimanche après-midi, ça change quoi?
Pas grand-chose. On va se retrouver en fin de matinée pour une petite collation et une séance vidéo avant de filer à Givors pour suivre le match de notre réserve (coup d’envoi 16h30) qui passera aussi un test. Au niveau du groupe, il n’y aura pas trop de changements. Valentin Sergère sera absent mais Vincent Renaudier est de retour.