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Bilan de la saison en Fédérale 3: du tac au tac avec Clément Vidal et Matthieu Llari

Clément Vidal et Matthieu LLari, après la qualification aux Angles. Un duo complémentaire et impliqué qui a conduit le groupe andrézien en Fédérale 2. Bravo, Messieurs!

On leur a posé 15 questions sur l’inoubliable saison de leurs protégés, et les deux coaches de Fédérale 3 nous ont fourni, chacun dans leur coin, quinze réponses personnalisées, en fonction de leur ressenti, de leur personnalité et de leur expérience. Ils se rejoignent sur un certain nombre, nous font part parfois de choix différents, sans que l’on puisse penser que cela ait nui à la complémentarité de leur duo, qui a parfaitement guidé son groupe, la plupart du temps sur le chemin du succès, tout au long des 18 matches de championnat et des cinq rendez-vous de phases finales. Toute une saison en 15 questions!

L’état d’esprit, l’implication,
la cohésion et les convictions

Qu’est ce qui fait que vous avez réussi votre saison ?

Clément Vidal : l’état d’esprit que l’on a commencé à construire lors du stage de présaison. Notre potentiel offensif (1 ère attaque de la poule avec 77 essais marqués). L’implication des joueurs sur l’ensemble de la saison (présence aux entraînements, aucun match manqué pour vacances ou autres raisons).

Matthieu Llari : la cohésion et la vie du groupe, l’investissement aux entraînements et la réussite dans nos convictions de jeu.

Quel est pour vous le tournant de la saison ?

C.V : le premier tournant, ce sont nos victoires contre l’ASSMIDA et Le Puy à domicile, où nous avons pris conscience que nous pouvions matcher avec les plus gros. Le deuxième tournant, c’est la victoire à la Tour-du-Pin qui nous a permis de prendre cette deuxième place au classement.

M.L : le match contre l’ASSMIDA (Isle d’Abeau), leader du championnat à ce moment-là, qui lance une belle série.
Le match retour contre Aix-les-Bains, où on prend le bon wagon en battant un concurrent direct.
Le match retour à Vallons de la Tour où on valide le podium tout en prenant notre revanche du match aller (seule défaite à domicile)

Matthieu Llari en train de debriefer un match avec les joueurs. L’exigence a payé au final. (photo Léana Verrière)

Un tableau de chasse bien rempli
avec les Angles et Le Puy, l’ASSMIDA,
Saint-Savin et Ampuis

Quel a été votre meilleur match en phase régulière ?

C.V : celui face au Puy à domicile (victoire 31-19).

M.L : celui contre Saint-Savin à domicile sans oublier l’enchaînement de 4 victoires contre l’Assmida, Ampuis, Le Puy et Givors lors de la phase aller !

Quel a été votre meilleur match en phases finales ?

M.L : Les Angles en 16es de finale aller 27-17, nous sommes les premiers à les battre cette saison !

C.V : Les Angles à domicile, car battre le premier national invaincu, c’est exceptionnel !

L’action de jeu que vous avez en tête qui incarne le mieux votre saison ?

C.V : L’essai de Bertrand Chabert contre Les angles à domicile, un essai de 70m après une mêlée, aucun blocage, que des passes devant et dans la défense ou après contact.

M.L : impossible de ressortir une action en particulier, chaque match a son scénario et les émotions qui vont avec. Un contre ruck dans un temps faible se savoure autant qu’un essai de 80 mètres.

L’adversaire qui vous a le plus impressionné en phase régulière ?

C.V : Le Puy-en-Velay notamment chez eux!

M.L : Aix-les-Bains.

Le coup de sifflet final
qui restera dans les annales

L’adversaire qui vous a le plus impressionné en phases finales ?

C.V : Grenade, un adversaire qui nous ressemblait beaucoup dans sa philosophie de jeu.

M.L : Grenade Sports, notre adversaire en 8es de finale.

Le Souvenir qui restera gravé à jamais dans votre mémoire ?

C.V : le coup de sifflet final contre Les Angles au match retour, nous montons sur ce match. Ce fut un très grand moment.

M.L : le coup de sifflet final au Angles !

Le moment le plus difficile de votre saison ?

C.V : Notre première mi-temps au Puy où nous n’avons pas existé sur le terrain, ce qui nous a valu pas mal de moqueries de la part de certains joueurs et quelques membres du staff. Mais au final c’est nous qui jouerons en F2…

M.L : la défaite dans les arrêts de jeu (8 min) à l’ASSMIDA, où on méritait de gagner !

Est-ce que le classement de la poule vous paraît refléter la réalité de ce qui s’est passé ?

Clément Vidal a l’habitude d’appeler ces joueurs “les gaziers” sans doute parce qu’il se sont montrés souvent explosifs! (photo Léana Verrière)

C.V : oui, on va dire que les équipes qui proposaient le plus de jeu ont été récompensées, sauf Aix-les-Bains qui finit 5e. Le classement était très serré, ce qui montre la densité et la difficulté de cette poule.

M.L : oui, notre place était dans les 3 premiers.

Quelque chose vous reste t-il en travers de la gorge ?

C.V : notre défaite à Saint-Jean-de-Bournay où avec 17 points d’avance à la mi-temps, nous perdons 24-20. C’est la seule fois de la saison où nous avons remis en cause l’arbitrage qui a été bizarrement orienté contre nous en 2 e mi-temps.

M.L : la première mi-temps au Puy-en-Velay… Mais avec du recul elle a fait du bien et permis une remise en question de tout le groupe.

Un groupe au diapason, des révélations
et des confirmations

Le trio de joueurs qui vous a bluffé ?

C.V : difficile de sortir 3 joueurs du lot, car ils méritent tous d’être mis en avant pour cette saison. Mais s’il fallait en sortir trois je dirais :

Victor Tinel qui a été très constant et très performant sur toute la saison. Pour un jeune de 20 ans, c’est assez fort !
Vincent Renaudier qui a été bon tout au long de la saison en marquant des essais importants mais qui a été impérial en phases finales avec comme image marquante son essai de 50 m en solo contre les Angles au match aller.
Bastien Demas pour sa constance tout au long de la saison, sa réussite au pied contre Les Angles et son dernier match contre Grenade où pour moi il a été le meilleur sur le terrain à égalité avec le 12 de Grenade.
Mention spéciale à Guillaume Gaillard qui a surpris coéquipiers et adversaires par son activité énorme sur le terrain et ses gros placages malgré son modeste gabarit pour un 3 e ligne aile.
Mention spéciale aussi à Antoine Pandraud qui finit la saison meilleur marqueur d’essais.

M.L : impossible de sortir des joueurs du lot, chacun d’entre eux a contribué à sa façon à la réussite de cette saison.

Le nombre de joueurs que vous avez utilisés en équipe première ?

C.V : nous avons utilisé 41 joueurs sur toute la saison (29 en phases finales)

M.L : je laisserai Clément (Vidal) répondre, je dirai entre 45 et 50 joueurs…

Une relation de confiance avec les joueurs

Qu’est-ce qui est le plus difficile pour un entraîneur ?

C.V : garder son groupe motivé tout au long de la saison, le faire repartir au combat tous les week-ends malgré les moments compliqués que l’on peut connaître sur une saison. Je pense que nous avons réussi et que les joueurs ont adhéré à notre discours.

M.L : gérer l’humain (et les absences).

Quel secret de votre coaching pouvez-vous nous dévoiler que vous n’avez encore jamais livré ?

C.V : pour ma part, c’est plus le côté humain et les liens que tu peux créer avec les joueurs. Je pense que ça installe une relation de confiance avec eux. Etre irréprochable dans son travail aussi car les joueurs sentent l’investissement que l’on a à leur égard et ça leur donne envie de s’investir à fond.

M.L : aucun secret, il faut juste être passionné et investi ! 

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EDR: tournoi des Géants à Frontignan: un week-end réussi

Le groupe U8 avec ses éducateurs Enzo Campeggia, Julien Grange et Mathys Verrière a porté haut les couleurs du RCAB.

Nos jeunes se sont essayé aux joutes avec beaucoup d’enthousiasme.

Fille comme garçon, au RCAB, on va de l’avant avec une grande détermination.

Ce week-end, les jeunes licenciés de l’école de rugby du RCAB, des catégories U8, U10, U12 jusqu’aux U14 participaient au tournoi des Géants de Frontignan, qui avait dû être reporté pour raison de Covid les saisons passées ! Deux bus bien remplis avec 63 enfants, 12 éducateurs et 30 parents sont partis vendredi soir direction l’Hérault pour rejoindre le camping où joueurs, coaches et parents étaient hébergés le temps du week-end. Après une pause pique-nique à Montélimar, la délégation andrézienne s’est installée tardivement dans les mobil-homes du camping pour un sommeil réparateur.
Samedi,ce sont les U10 et les U14 qui ont joué toute la journée pendant que les autres ont alterné entre diveres activités joutes, promenade en voilier, baignades ou encore visite de Sète par le canal du Midi, accompagnés par éducateurs et parents!
Au niveau des résultats, les U10 terminent 5e sur 10 dans la poule M10 DEB. Bravo au staff et joueurs U10 pour ce super tournoi !Les U14 terminent eux 14e sur 16 avec tout de même de beaux matches qui se sont terminés sur des scores serrés !! Bravo aussi aux joueurs et coachs.Le dimanche ce fut au tour des U8 et U12 de chausser les crampons pendant que les U14 et U10 s’adonnaient aux mêmes activités que les autres catégories la veille.
Nos U8 finissent le tournoi avec les honneurs, 6 victoires et 2 défaites qui leur ont permis de s’adjuger la 7e place du tournoi sur 19 équipes! Bravo les jeunes et merci les encadrants pour ce beau tournoi!
Les U12 ont su faire preuve de caractère tout le long du tournoi pour finir à la 18 e place sur 26 équipes ! Bravo aux éducateurs et joueurs de cette catégorie pour cette belle saison !
Un grand merci, particulièrement à Bruce Mathieu, responsable de l’EDR pour l’organisation du voyage, ainsi qu’à Mireille et Carole nos deux bénévoles qui sont là chaque mercredi et samedi matin et qui étaient aussi présentes pour aider à l’organisation sur place ! Merci aussi aux parents qui ont accompagné leurs enfants et ont créé une bonne ambiance lors de cette sortie réussie.

Antoine Durry et Guillaume Hervet ont bien encadré les U12!

Le message de Bruce Mathieu, responsable de l’EDR

« Dans l’ensemble ce week-end a été magique pour tout le monde, dans une ambiance très conviviale animée par les éducateurs et les parents. Les enfants en sont ressortis avec des valeurs que nous souhaitons leur transmettre et on l’a ressenti au retour en bus.
Je tiens à remercier tous les parents pour leur aide, leur présence, la bonne humeur qu’ils ont apportée, tous les éducateurs pour le travail réalisé tout le long de la saison, qui a contribué à la formation et à l’évolution des enfants ainsi qu’aux bons résultats d’ensemble.
Pour ce qui s’agit particulièrement du week-end à Frontignan, tous nos remerciements aux chauffeurs de bus qui ont été top tout le week-end. Un ÉNORME MERCI aussi à Mireille et Carole qui ont énormément aidé à l’organisation et sans qui ce voyage n’aurait pas été possible.

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8e de finale du championnat de France : le RCAB est sorti par la grande porte

La preuve que le RCAB n’a rien lâché jusqu’au bout. Baptiste Ramier, au sol, vient d’aplatir dans l’en but. Valentin Camoin (de face) et Thibaut Soubeyrand (à droite) exultent. Cet essai entretient l’espoir… (photo Léana Verrière)

Il y a plusieurs manières de sortir par la grande porte. Le RCAB a choisi de le faire en jouant le mieux possible, en se montrant à la hauteur de son adversaire, en restant fidèle à ses principes et une philosophie de jeu immuable, associant plaisir à prendre et plaisir à donner. Les joueurs managés par l’inamovible duo Clément Vidal-Matthieu Llari ont encore une fois coché toutes les cases, à l’occasion de ce 8e de finale de championnat de France.
Leur opposant du jour, Grenade Sports, a contribué à ce que ce dernier match d’une saison mémorable soit aussi agréable à suivre que la plupart que ceux qu’Adrien Tronchet et ses camarades de jeu nous ont proposés.
De part et d’autre, il y a eu du jeu, des envolées spectaculaires, des essais, du combat, un refus de la défaite et une loyauté qui ont fait plaisir à voir. Dans les gradins, les supporters des deux camps ont été exemplaires de fair-play et ce fut une belle journée de rugby en résumé. Clément Vidal revient sur cet épilogue, avec une pointe de regret mais aussi le sentiment du devoir accompli.

“On s’est tous réconciliés avec l’idée que vivre
une belle après-midi de rugby, c’était possible !”

Perdre après être passé si près d’un succès, c’est plus difficile que d’être battu à plate couture ?

On a fait un chassé-croisé avec Grenade pratiquement tout au long du match, alors perdre de 3 points, évidemment que c’est frustrant. Les deux équipes se valaient au niveau rugby, Grenade a été un peu meilleur dans la gestion de ses temps forts et de ses temps faibles. Ça s’est joué sur des détails. Alors, échouer si près, c’est dur à avaler mais on est tombé les armes à la main. C’est mieux que de prendre une correction !
On a montré un beau visage et que notre place à ce niveau de la compétition n’était pas usurpée ou le fruit du hasard. Perdre de peu face à une belle équipe, avec des gars qui vous félicitent de votre prestation et reconnaissent que vous leur avez posé pas mal de problèmes, c’est plutôt réconfortant.
Jouer sur terrain neutre, le fait que les deux clubs, quoi qu’il arrive, avaient réussi leur saison avant ce match, tout cela a créé un contexte et un environnement différents des matches précédents en phases finales. Joueurs, staff, supporters, on s’est tous réconciliés avec l’idée que vivre une belle après-midi de rugby, c’était possible !

Vous avez revu le match en vidéo. Conclusions ?

Ça se joue à pas grand-chose, comme je l’ai dit. En début de seconde mi-temps, on commet de petits erreurs anecdotiques qui ont de lourdes conséquences face à ce genre d’adversaire mais j’ai vu aussi plein de bonnes choses offensivement comme défensivement.
On est resté dans notre ADN. On est capables de marquer des essais et d’en encaisser. On s’est rassuré sur le fait que les gars savaient bien défendre. Quand on a été bons sur les premières plaquages, on leur a tenu la dragée haute, sinon après, c’était difficile de les arrêter. Leur jeu était bien huilé, on ne les a jamais sentis inquiets sauf à la fin du match. On n’a pas failli au niveau de l’état d’esprit une nouvelle fois. Ce fut un très joli match sur ce plan là aussi. Les deux équipes ont pris du plaisir.
Ce match, je vais le garder en vidéo et le montrer aux gars à la rentrée car il montre à quel point il a été fidèle à ce qu’on a proposé tout au long de la saison.

Fait rare, l’arbitre et des supporters adverses ont complimenté votre équipe sur les réseaux sociaux.

Le rugby est sorti grandi de ce match. Après la rencontre, l’arbitre nous a félicités pour notre prestation et notre mentalité mais aussi le directeur du match, les gens d’Argentat, nos supporters bien sûr et nos adversaires. Après le match aller contre Couches, à Baudras, cela avait déjà été le cas. C’est le genre de compliments qui vous confortent dans votre philosophie de jeu.
On est content de sortir par la grande porte, ça atténue un peu la déception. On dit bonne chance à nos adversaires. On va suivre leur parcours. Personnellement, j’ai retrouvé à travers ce match le rugby du Sud Ouest que j’ai connu à une époque. Où l’on pense à jouer, à prendre du plaisir…

Jean-Marie Pandraud a été serré de près par ses adversaires mais cela ne l’a pas empêché de tenir le coup jusqu’au bout malgré une cheville douloureuse (photo Léana Verrière)

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Portrait: Victor Tinel, l’im(pack)teur

Même un essaim de guêpes givordines à ses trousses n’effraie pas Victor Tinel! (photo Léana Verrière)

Dans la vie de tous les jours, sa voix douce, ses yeux bleus et son sourire aussi large que ses épaules cachent ce qu’il est sur un terrain de rugby. Un rude combattant, un gladiateur impétueux, un perforateur de défenses insatiable,
« un beau bébé » qui allie puissance et explosivité. Dans la discussion comme sur le pré, il ne prend pas quatre chemins pour vous dire le fond de sa pensée.
Son credo ? « Attaquer la ligne avec le ballon, percuter les mecs (sic), gagner du terrain, mettre l’équipe dans l’avancée et plaquer tout ce qui se présente »
Un beau programme qui demande de disposer de moyens physiques conséquents, d’un mental solide et d’une intelligence de jeu que lui reconnaît son coach Clément Vidal : « Victor est une bête sur le plan athlétique, un joueur explosif et puissant. Il met son physique au service de son intelligence de jeu. »
Lorsqu’on lui fait part de ce compliment, il l’apprécie visiblement mais met un bémol : «  J’ai des progrès à faire au niveau de la vision du jeu, apprendre à me gérer davantage, moins me précipiter, faire moins de fautes. »

« C’est frustrant de te retrouver remplaçant
après avoir fait un bon match. »

Que « Vic » puisse mieux faire, ça paraît évident au regard de son énorme potentiel, qu’il soit malgré tout déjà considéré comme un élément indispensable au regard de ses performances alors qu’il fêtera ses 21 ans le 14 septembre prochain est tout aussi indiscutable.
Ce qui n’a pas empêché le troisième ligne aile du RCAB, qui explique pour taquiner son coach que « 7, ça me va bien mais j’aimerais jouer centre car on touche plus de ballons », d’être soumis au turnover instauré par Clément Vidal et Matthieu Llari.
En résumé, il a eu du mal à le digérer, même s’il a compris la démarche du staff : « C’est frustrant de te retrouver remplaçant après avoir fait un bon match. Tu te dis : « j’ai fait tout ça pour rien ».Tu as envie d’enchaîner, de montrer. C’est une réaction un peu égoïste mais en jeunes, quand tu as joué tous les matches, c’est difficile à accepter. Après, tu comprends que c’est pour le bien de l’équipe. Ça t’oblige à te remettre en question. »

« Il y a une grande solidarité entre nous.
On se parle beaucoup.»

L’osmose de l’équipe, sa mentalité, les résultats ont fait le reste : « On a fait une saison énorme et je ne m’y attendais pas forcément. Je savais qu’on pouvait faire quelque chose de bien parce que dès le stage d’avant-saison, il y a eu une envie de de jouer ensemble. Il y a eu quelques arrivées, des liens se sont créés et après deux années de Covid, on s’est tous dit que c’était la saison ou jamais pour montrer qu’on savait jouer au rugby. »
La connexion intergénérationnelle, clé souvent de la réussite d’un groupe, s’est faite sans heurts: « On se connaît mieux. Les vieux nous ont pris sous leur aile, donné confiance et laissé nous exprimer. Pendant les matches, il y a une grande solidarité entre nous. On se parle beaucoup. Et ça, c’est top » s’enthousiasme Victor qui va rechausser les crampons ce dimanche après avoir purgé sa suspension lors du match retour contre Les Angles, la mort dans l’âme.
Sa motivation est grande : « J’étais déçu de ne pas être sur le terrain. Contre Grenade, c’est un quitte ou double. Si on perd, tout s’arrête. Mais on a envie de rester le plus longtemps possible dans ce championnat de France. Au niveau de l’ambiance, de la pression, du soutien des supporters, c’est exceptionnel. »

Son fameux essai contre les Angles où Victor s’est occupé de tout, de la récupération du ballon jusqu’à l’essai entre les poteaux (photo Léana Verrière)

« La Fédérale 2, c’est excitant.
J’ai hâte d’y jouer, ça ne me fait pas peur. »

Quoi qu’il arrive, la saison aura été belle, l’empreinte laissée par ce groupe, indélébile. Avec des tournants majeurs, des matches mémorables. Victor Tinel a fait son choix : « En championnat, on avait pris une rouste contre Saint-Savin à l’aller et j’ai apprécié qu’on les corrige chez nous. Je retiens forcément notre grosse première partie de saison. On a montré qu’on pouvait taper très haut. Des gars sont montés de la réserve et nous ont apporté. Ça a créé une émulation. »
Et puis, en phases finales, il y a cet essai, le deuxième du RCAB en 16 es de finale, face aux Angles où Victor s’est chargé de tout : «C’est un plaisir personnel de marquer dans ce genre de match, ça a fait du bien à l’équipe et mal à l’adversaire. Quand tu bas une équipe invaincue, ça te positionne » résume l’im(pack)teur qui se prépare tranquillement au défi que vont lui proposer les joueurs de Grenade.
Vidéos à l’appui ? « La vidéo, c’est bien, mais honnêtement, ça ne me sert pas beaucoup pour me faire une idée de nos adversaires. Je regarde quand même comment ils défendent…» évacue t-il sans prétention.
Avant de se jeter dans l’arène de la Fédérale 2, à la rentrée : «  C’est excitant. J’ai hâte de jouer, de voir si on a le niveau mais ça ne me fait pas peur. J’attends de voir » Et de conclure, dans un clin d’oeil : « Avec un pack qui ne ressemble à rien, on s’en est pas mal sorti jusqu’à présent. Dimanche, on veut gagner mais surtout ne rien regretter. »

Une nouvelle fratrie au RCAB?

Jules Tinel, sous le maillot de l’Entente Loire Sud. Repéré par les recruteurs de Clermont, il y évolue aujourd’hui en Crabos.

Victor, en bas, au centre sous le maillot du CASE Rugby. Il arrive au RCAB en cadets 2e année. (photo DR)

Peut-être qu’une nouvelle fratrie viendra un jour rejoindre celle des Gaillard, Pandraud
et Soubeyrand dans l’histoire du club. Car Victor Tinel (ici à gauche tout jeune joueur du CASE rugby) a un frère, Jules, qui marche sur ses traces à grands pas. Licencié d’abord au RCAB, il a rejoint l’ASM Clermont où il joue cette saison en Crabos au poste d’ailier. On lui souhaite la plus grande réussite possible mais sait-on jamais…

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Fédérale 3 phases finales : retour sur une montée historique en Fédérale 2 et un match retour épique face aux Angles

Clément Vidal et Matthieu Llari: deux coaches fous de joie qui ont fait du bon boulot tout au long de la saison (photo Léana Verrière)

Nous sommes mercredi matin et un beau soleil éclaire la verte pelouse du stade Baudras, qui s’est mise en mode Fédérale 2. L’envie de la fouler est grande mais il faudra attendre mercredi prochain pour voir les hommes de Clément Vidal et Matthieu Llari y galoper, le sourire aux lèvres, lors de la reprise de l’entraînement, en vue des 8es de finale du 5 juin prochain face à Grenade-sur-Garonne.
Tout au long d’une saison semée d’embûches, constellée de grands moments et riche en bonnes surprises, les rugbymen du RCAB se sont toujours préparés juste pour le match suivant, sans d’autre idée en tête que de le remporter pour être en course pour les phases finales.
Ils ont souvent ravi leur public à domicile, en leur offrant une kyrielle d’essais spectaculaires mais aussi du combat d’avants, âpre et disputé. Et à l’extérieur, ils se sont arcboutés pour obtenir des victoires, gratter des bonus ici et là pour au final décrocher la 2e place derrière l’intouchable CO Le Puy. Peut-être n’était-il pas la meilleure équipe, sans doute n’étaient-ils pas considérés au début de la saison comme de concurrents sérieux à la montée par leurs adversaires et l’opinion rugbystique.
Eux-mêmes et leur staff n’avaient pas affiché des ambitions démesurées, par peur d’être accusés de prétentions utopiques. Ils ont choisi de faire leur chemin en embuscade, en outsider, en empêcheur de tourner en rond un championnat dévolu à bien plus fort qu’eux… sur le papier. On entend au loin le discours de ceux qui pensent que le RCAB a eu de la chance, a été avantagé à un moment ou un autre par l’arbitrage mais bien d’autres équipes en ont profité allégrement. Il s’est murmuré qu’il avait bénéficié d’un tirage favorable lors les 32 es de finale du championnat de France par rapport à certains de ses rivaux en championnat.
Se défaire de Couches sur deux matches ne fut rien pourtant d’une promenade de santé, d’un passe-droit. Peut-on leur en vouloir de s’être sortis de cette double confrontation avec les honneurs avant de tirer en 16es de finale l’équipe classée première au niveau national, à savoir les Angles ?
Adrien Tronchet et ses copains ont accepté le défi, l’ont préparé dans l’unité, la solidarité et ne sont pas plaints des blessures qui chacun sait, affectent tous les effectifs en fin de saison. Ils ont joué avec le cœur, l’envie et une bonne dose de talent, quoi qu’on en pense.
Avec des jeunes issus du cru, des gars d’expérience qui ont pris goût à cette aventure humaine, qui a pris sa source dans un stage d’avant-saison réussi.
Ensuite, une bonne étoile a veillé sur un groupe senior qui n’a laissé personne de côté, avec des coaches concernés, des dirigeants à l’écoute et des bénévoles et supporters qui ont leur part dans cette réussite. « C’est la montée d’un club tout entier » résume Clément Vidal, un coach heureux qui a bien voulu nous raconter ce dernier match, au scenario incroyable.

C’est la fin du match. L’émotion est grande, les larmes coulent. Des larmes de bonheur (photo Charline Chabert )

Est-ce que vous réalisez que vous êtes en Fédérale 2 ?

Honnêtement, j’ai encore du mal à y croire. Je suis encore euphorique parce que depuis le début de ces phases finales, ce que l’on a vécu est irrationnel. C’est un authentique exploit qu’ont réalisé les gars. J’ai reçu beaucoup de messages de gens qui m’ont écrit, que c’était énorme, fantastique, ce que nous avions réussi. Qui l’eut cru ? On est dans un rêve. Couches, c’était pas facile et après tu prends le premier national. C’est fantastique, il n’y a pas de mots !

“En championnat, on s’est habitué à la difficulté”

Qu’est-ce qui a été déterminant dans votre parcours ?

D’abord la difficulté que nous avons rencontrée en championnat où toutes les équipes ont vendu chèrement leur peau jusqu’au bout. Jusqu’au dernier match contre Saint-Jean-de-Bournay, qui a joué le jeu. On ne nous a rien donné. Donc, on s’est habitué à la difficulté.
Et puis, franchement, au tout début, pas mal de gens se sont dit : mais, c’est qui, ces peintres ? Ils vont craquer en fin de saison. On va les rotofiler (sic). Cela nous a aidés d’être sous-estimés. On n’a jamais été considérés dans les journaux spécialisés, sur la télé locale, comme si on n’avait rien à y faire.
Alors, on est resté à notre place, ça a évité de mettre une pression inutile sur les gars et ça a encore plus soudé le groupe senior tout entier. On a respecté tout le monde, fait preuve d’humilité en préparant tous nos matches de la même façon. On s’est retrouvé parfois en tête du classement et sur le podium.
Mais les gars sont restés les pieds sur terre, contrairement à certains dans la poule puis en phases finales. Des saisons comme celle-là, on en vit pas cinquante, c’est beaucoup d’émotions au final !

Les Angles étaient logiquement favoris : à quel moment vous vous êtes dit qu’ils pouvaient être prenables ?

J’ai eu l’entraîneur de Léognan, leur précédent adversaire en phase finale, au téléphone lundi, juste après le tirage. Il m’a dit que les Angles ne l’avait pas tant impressionné que cela et lorsqu’il m’a fait passer les vidéos du match, j’ai eu deux réflexions : les Angles sont une très belle équipe, mais semblent friables. Il y avait quelque chose d’intéressant à aller chercher. L’idée première était d’être à la hauteur à la maison pour y garder notre invincibilité et être éventuellement les premiers à les battre cette saison. Et puis, ensuite, le fait de les avoir battus et d’avoir dix points d’avance à la fin de ce match (27-17) a boosté les gars. Le contexte chaud de fin de match, les menaces formulées par nos adversaires à notre encontre puis lors de la réception d’après-match montraient bien qu’ils étaient plutôt fébriles.

Venons-en au match retour ?

Clairement, on s’est fait manger. Leur victoire est méritée (31-24), incontestablement. On a eu très peu de ballons. Il y a eu une flopée de mauvais gestes de leur part mais on s’y attendait car on nous avait promis l’enfer, une boucherie selon l’expression de l’un d’entre eux. Il y a eu pas mal d’intimidations mais cela a eu pour effet de resserrer le groupe. Les gars ont été d’un courage incroyable. Pourtant, je vous prie de croire qu’ils ont ramassé.

“Se qualifier après voir subi tout cela, c’est magnifique”

Le tournant du match se passe à trois minutes de la fin. Expliquez-nous.

Les Angles bénéficient d’une pénalité et j’étais un peu déconfit car s’il la passait, on était éliminé. Je pensais qu’ils allaient la prendre, d’autant qu’ils ont un bon buteur. J’ai vu qu’ils faisaient le choix de la touche, ça m’a surpris. Je crois que leur staff a été aveuglé par l’idée de nous enfoncer comme des m…., de nous montrer qui était le patron en nous infligeant un paquet d’essais.
Ce pêché d’orgueil, la méconnaissance du règlement aussi, les a conduits à l’élimination. Vouloir nous détruire leur a coûté la qualification.
Passer les 16es de finale après voir subi tout cela, c’est magnifique. Cela dit, je n’en veux ni aux joueurs ni aux dirigeants des Angles, d’ailleurs leur capitaine ainsi que leur numéro 6 sont venus nous serrer la main à la fin du match. Le premier a même échangé son short avec Adrien Tronchet notre capitaine.

“C’est tout notre parcours qui a fait de cet instant
un moment magnifique. Inoubliable.”

Les supporters du RCAB ont bravé la chaleur et n’ont pas ménagé leurs encouragements dans un contexte hostile (photo Léana Verrière)

Et au coup de sifflet final, c’est le chaos d’un côté et une immense joie de l’autre ?

Avec Mat (Matthieu Llari), on savait qu’on était qualifié. Lui s’est précipité vers les joueurs pour les féliciter et moi, j’ai couru, jamais aussi vite je crois, les bras levés vers la tribune de nos supporters qui ont été exceptionnels tout au long de la saison.
Je voulais partager ce moment avec eux. J’étais dans le black-out ! C’était une émotion forte, l’une des plus belles de ma vie sans doute, même si j’en ai connu de belles à Mazamet tout jeune et ensuite au CASE. J’ai eu une pensée pour mon père (décédé l’année dernière). C’est tout notre parcours qui a fait de cet instant un moment magnifique. Inoubliable.

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Fédérale 3 : après la victoire historique contre les Angles et en présentation du match retour ce dimanche (15h)

 

Clément Vidal a bien préparé ce rendez-vous avec Matthieu LLari et les deux coaches de la réserve, Laurent Boigne et Sébastien Comte. (photo Yves Verrière)

Dans l’histoire récente du RCAB, les saisons où le club a gravi un échelon supplémentaire dans la hiérarchie départementale d’abord, régionale ensuite, sont indéniablement à marquer d’une pierre blanche. Les photos des équipes, qui ornent les murs du club-house, témoignent du fait que ces joueurs, leurs entraîneurs et les dirigeants de l’époque ont donné une raison d’être au rugby à Andrézieux.
Certains d’entre eux, que l’on ne va pas tarder à appeler les historiques, sont toujours présents et sont les premiers à apprécier la saison magnifique du groupe senior. Car il s’agit bien d’un groupe de garçons plutôt que d’une équipe. Un groupe fort, soudé, solidaire qui a su traverser toute cette saison avec à la fois courage, panache, talent et un mental hors norme.
Il en a encore fait la démonstration le week-end dernier en mettant à mal une équipe des Angles qui n’avait pas encore goûté à la défaite et a dû s’incliner face à nos représentants (27-17).
Personne ne pourra altérer la dimension de cet exploit, gravé dans les annales d’une saison où les bonnes surprises ont été nombreuses.
Bien sûr, il reste ce match retour à disputer dimanche face à une formation qui a logiquement envie de prendre sa revanche et surtout besoin d’un succès majoré pour monter en Fédérale 2. Clément Vidal et Matthieu Llari les coaches, eux, n’ont d’autre ambition que de persuader leurs joueurs que l’exploit est encore possible. Cette saison ils ont battu en brèche tellement de préjugés, déjoué tellement de pronostics établis depuis fort longtemps qu’on peut les croire capables de mettre un terme héroïque à cette épopée inattendue. Le verdict sera rendu dimanche mais en attendant Clément Vidal fait le debriefing de la première confrontation et se projette sur le 16es de finale retour.

Comment qualifiez-vous ce succès. Les Angles étaient largement favoris au regard de leur statut et de leur invincibilité.

Ceux qui ne nous connaissent pas bien peuvent parler de victoire surprise. En revanche, ceux qui viennent nous voir souvent savent qu’on n’est pas facile à jouer à domicile. Quand on se rappelle les matches qu’on a pu faire à Baudras face au Puy, Aix, Saint-Savin, l’ASSMIDA, on ne peut pas considérer que c’est une surprise d’avoir battu les Angles. On a perdu notre premier match de championnat de trois points contre Les Vallons de La Tour et après, on est resté invaincus à la maison. Je savais qu’on avait des arguments, que le soutien de notre public serait important.

Les Angles ont paru surpris de l’opposition que vous leur avez proposée ?

Effectivement. Ils ne s’attendaient peut-être pas à subir autant de défi physique, de plaquages défensifs et offensifs, d’engagement, d’intensité. On les a fait aussi pas mal cavaler. Quand vous êtes invaincus, que vous avez pris l’habitude de gagner, c’est un peu déconcertant sans doute d’avoir à faire à un adversaire qui vous bouscule. Peut-être ont-ils été surpris. Ils ont rectifié le tir en seconde mi-temps en se montrant plus agressifs mais on a bien travaillé défensivement.

“Ce qui les anime, c’est le match du dimanche.
Ce sont tous des compétiteurs.”

Pourtant, dans la semaine précédent ce match, on sentait beaucoup de fatigue, de lassitude chez les joueurs. Il y a aussi pas mal de blessés…

On en parle souvent avec Matthieu (Llari). C’est vrai qu’il est parfois difficile de conserver le groupe concerné pendant les entraînements. Il y en a pas mal qui ne sont pas des fanas de l’entraînement. En revanche, ce qui les intéresse tous, ce qui les anime, c’est le match du dimanche. Ce sont tous des compétiteurs. Ce peut être énervant quand on est coach mais quand on voit le résultat…

Vous avez fait appel à bon nombre de joueurs qui évoluent en réserve au fil de la saison sans que cela influe défavorablement sur les performances de l’équipe. Il se dégage un vrai esprit de groupe, une unité.

Là, c’est un tout un groupe senior qui s’est qualifié pour les phases finales puis a passé les 32es de finale et se trouve à deux pas du Graal. Il y a eu de l’émulation parce que jamais la B n’a été délaissée. On a travaillé ensemble. Dimanche, avant le match, ce sont Seb (Comte) et Laurent (Boigne) qui ont remis les maillots aux joueurs. Ils jouent un rôle important tous les deux. Lolo pour l’aspect tactique, Sébastien par sa capacité à transcender les gars.

Le grand rendez-vous, acte II, approche. C’est l’ultime marche vers un formidable épilogue.

On va l’aborder de la même manière que le premier match. On monte, on ne monte pas ? Ce n’est pas ça la question en ce qui nous concerne. On sait que ça va être très dur. Les Angles vont vouloir montrer qui est le patron au niveau national. Nous, on est les petits Poucets de ces phases finales.
On va jouer sans pression, pas eux qui sont programmés pour monter. On veut juste continuer l’aventure, entrer un peu plus dans l’histoire du club. Que tout le monde sache qui on est.
Notre plus belles récompense, pour les joueurs et le staff, c’est de s’entendre dire après le match par des spectateurs qu’ils se sont régalés. D’être félicités par les dames qui préparent la réception d’après-match, de les rendre fières. C’est notre dernier gros défi mais quoi qu’il advienne, on fera la fête dimanche.

Le soutien de la municipalité

Vendredi soir, avant l’entraînement et la séance vidéo, le maire d’Andrézieux François Driol, accompagné de Cyril Chapot, l’adjoint aux sports et Carl Incorvaia sont venus saluer les joueurs et le staff et leur faire part de leurs encouragements avant le match contre les Angles. Une initiative appréciée au sein du club.

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Trophée Oval team : le RCAB lauréat dans la Loire

Patrick Banizette, président du comité de la Loire (à gauche) pendant son discours avec à ses côtés, Javier Mujica, représentant de la Ligue Aura et Eric Trouillet, le président du RCAB. (photos Yves Verrière)

Cette distinction proposée par la Ligue AURA de rugby, représentée en cette occasion par son vice-président M. Javier Mujica, est venue récompenser ce mercredi soir le RCAB lors d’une réception conviviale qui s’est déroulée en plein air, aux abords de la buvette jouxtant le club-house du stade Baudras. Le club, lauréat du département de la Loire, connaît cet honneur pour la première fois de son existence.
Pendant que les seniors préparaient leur match retour de 16es de finale du championnat de France de l’autre côté de la main courante sur la verte pelouse du terrain d’honneur, dirigeants, bénévoles et jeunes joueurs du club ont écouté Patrick Banizette, le président du comité de la Loire, détailler les cinq critères qu’un club doit remplir pour valider l’attribution de ce challenge :
« Il y a le critère sportif en premier lieu qui est déterminé non pas par le niveau de compétition mais par la place occupée au classement au terme de la saison (la 2e pour le RCAB). Le second fait référence à la discipline et se fie au nombre d’exclusions reçues, le troisième tient compte des effectifs de l’école de rugby, le quatrième de la présence du rugby féminin au sein du club (les Jarjilles évoluent en Fédérale 2) et enfin le dernier s’intéresse à l’arbitrage, au nombre d’arbitres qui représentent le club, au respect du corps arbitral et des règles du jeu.”

La société ComptoirSports est associée à ce trophée et a fourni un bon d’achat conséquent au RCAB.

Le RCAB a validé tous ces critères et s’est vu logiquement décerner ce trophée (il lui sera remis ultérieurement) qui figurera en bonne place dans les vitrines du club house. Il est la récompense commune de l’investissement d’un club tout entier, c’est la conclusion qu’en a tirée Carl Incorvaia, représentant de la municipalité et proche du club à la fois.
Ce trophée s’accompagne de nombreux cadeaux, offerts par les partenaires de la Ligue AURA: maillots, chasubles, ballons, mais aussi une fourme d’Auvergne ainsi qu’un bon d’achat pour un jeu de maillots, offert par la société auvergnate ComptoirSports ont ainsi été remis au président Eric Trouillet par le gérant de cette entreprise, M. Jérémie Catalan. S’en est suivi comme de coutume un petit apéritif durant lequel le rugby a bien sûr été au centre des conversations.

Les jeunes du club ont été équipés de chasubles siglés Bleu d’Auvergne, partenaire de ce trophée.

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Tournoi départemental des écoles de rugby à Montbrison

Nos jeunes rugbymen ont fait très bonne figure et montré tous leurs progrès. (photo Mathys Verrière)

Chez les jeunes, le week-end était consacré au tournoi départemental des écoles de rugby et tous nos représentants et leurs éducateurs se sont retrouvés samedi matin à Montbrison pour rencontrer les autres clubs du département. De la catégorie U 6 à la catégorie U 12, chacune des équipes du RCAB a montré de belles choses. Pour ce qui concerne les plus petits, ils se sont adonnés à des ateliers leur permettant de perfectionner les gestes de base du rugby, les deux équipes U 8 du RCAB ont réalisé de belles prestations, les U 10 et U 12 ont alterné victoires et défaites mais l’essentiel était d’ailleurs à l’occasion de ce tournoi de clôture de la saison pour nos jeunes pousses. La dizaine d’éducateurs qui les entouraient ont pu valider le travail fourni cette saison par l’ensemble des garçons, qui n’ont cessé de progresser.
Un dernier rendez-vous attend nos représentants. Des U8 jusqu’aux U 14, ils se rendront à Frontignan les 10, 11 et 12 juin prochains pour y disputer un grand tournoi auquel la crise du Covid les avait empêchés de participer les saisons précédentes. Autant dire que joueurs, éducateurs et parents attendent avec impatience de vivre ce grand moment et ce beau voyage dans l’Hérault.

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Tournoi de touch à Baudras : une bonne préparation

On s’en est donné à coeur joie sur la belle pelouse du stade Baudras (photo fournie par le RC Forézien)

Le tournoi de touch organisé par le RCAB s’est déroulé sous un magnifique soleil dimanche dernier, en présence des équipes de: Rugby des monts, Feurs, Montbrison, Saint-Étienne, Unieux et notre valeureuse équipe catégorie mixte.
Au final, celle-ci a remporté 4 victoires et subi deux défaites face à Saint Étienne et Montbrison. C’est le club stéphanois qui a remporté le tournoi. Cela a été l’occasion de mesurer les progrès réalisés par notre équipe. Le travail accompli lors des entraînements paye à la grande satisfaction de Thibault Magand et Christophe Lagoutte.
Ce tournoi a aussi été utile dans le cadre de la préparation aux finales de la Ligue Aura qui se dérouleront le samedi 21 mai. Toutes les équipes participantes sont ressorties le sourire aux lèvres de cette belle matinée dominicale. C’est une autre forme de victoire pour le club et toutes celles et eux qui se sont mobilisés. Les rencontres ont bien sûr été suivies par une réception amicale au club house. Merci à toutes les équipes et joueurs/joueuses pour leur participation !
Remerciements particuliers à Julie, Philippe et Gaspard pour leur investissement au niveau de l’arbitrage.

Une belle passe, un sprint, on n’a pas ménagé ses efforts du côté du RCAB (photo fournie par le RC Forézien)

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Fédérale 3 : après la qualification en 32 es de finale contre Couches et l’approche des 16es de finale face aux Angles

Vincent Renaudier a trouvé la faille dans la défense couchoise et s’y est engouffrée. Ce sera le seul coup d’éclat offensif côté RCAB. (photo Léana Verrière)

Ce fut une bien belle journée. Un moment mémorable dans la jeune histoire du club. Ce dimanche 8 mai 2022, il était aux alentours de 17 heures et on entendit les chants des supporters du RCAB résonner dans la campagne bourguignonne. Les joueurs, bras levés, exprimant leur joie et dans la tribune, face à eux, toutes celles et ceux qui avaient le déplacement, s’enthousiasmant de cette issue finale, trompettes à la bouche, applaudissant au courage de leurs joueurs.
Certes, le RCAB venait de s’incliner de peu face à SC Couchois (22-17) mais au bout du compte et au profit de son succès initial à Baudras (36-20), il venait de bouter hors de la compétition l’équipe des irréductibles Bourguignons. 6 à 5 au nombre de points terrain !
Avouons que les Couchois leur en ont fait voir, dans les rucks, les mauls, les groupés pénétrants dont ils ont fait leur marque de fabrique. Les visages marqués par un rude affrontement et quelques “poires” gracieusement distribuées, les avants d’Andrézieux ont payé pour goûter au plaisir d’un rugby de combat, censé détruire l’adversaire.
Adrien Tronchet et ses camarades de jeu ont résisté tant bien que mal, attendant des ballons d’attaque qu’ils n’ont jamais pu se procurer, à l’exception de cette belle combinaison en touche que Vincent Renaudier a transformé en essai. Alors, ce match ne restera pas dans les annales du plaisir rugbystique, il laissera juste le souvenir d’un cap franchi par la bande du duo Clément Vidal-Matthieu Llari qui aura beaucoup appris de ces deux confrontations. Là était l’essentiel.
Les voilà en 16 es de finale et l’idée maîtresse est désormais la suivante : « prolonger le plaisir » selon Clément Vidal qui se projette déjà sur ce premier rendez-vous avec les Angles dimanche (15h) sans oublier de débriefer ce qui s’est passé ce dernier week-end !

« Du jeu à l’aller, du courage et du coeur au retour. »

Le RCAB vient de vivre un grand moment avec cette qualification. Votre analyse de ces deux matches de 32 es de finale ?

La défaite à Couches est logique. On a assuré l’essentiel là-bas en prenant un point de bonus défensif. Mais pour être honnête, on n’a rien fait pendant 70 minutes où on a passé notre temps dans nos 50 mètres. On n’a rien produit offensivement, pas su tenir le ballon. Nous avons été beaucoup trop pénalisés pour prétendre à mieux. Le carton rouge infligé à Couches a changé la donne en seconde mi-temps. Il a inversé la tendance au niveau de l’arbitrage. Il y a eu une forme de compensation et on n’a fait que subir.
C’est la première fois de la saison où on n’inscrit qu’un essai. Au final, on se qualifie en ayant été très moyens. c’est dire qu’on a encore une belle marge de progression. Cela dit, je félicite les gars car ils s’en sont pris plein la gueule durant les deux matches. Dimanche, nous n’avons pas montré notre vrai visage. On n’a pas réussi à déplacer le ballon. Ce n’est pas le rugby qu’on aime mais c’est celui qui nous a permis de nous qualifier. Pour résumer, on a mis du jeu à l’aller, du courage et du coeur au retour.

Un autre chapitre de cette passionnante aventure s’ouvre avec les 16es de finale dès dimanche à Baudras, face à la formation des Angles.

Les matches s’enchaînent sans semaine de récupération. On essaye de gérer. On s’était déjà projeté sur notre éventuel futur adversaire en cas de qualification. C’était soit Léognan, soit les Angles. On pensait que ce serait les Angles car c’est une équipe qui est en tête au niveau du classement national. Ce n’est pas une surprise mais cela a été plus serré que je ne m’y attendais contre Léognan.

L’objectif, c’est quoi désormais ?

Au sein du groupe, personne ne dit : encore un tour et on monte (en Fédérale 2). L’idée commune, elle est de prolonger le plaisir, d’aller le plus loin possible en jouant, tout en vivant des choses ensemble. On connaît l’enjeu, c’est continuer l’aventure, face cette fois à ce qui se fait de mieux sur le plan national, au niveau Fédérale 3. On va pouvoir s’étalonner. Ce sera à la fois formateur pour les joueurs et le club dans son ensemble. On a encore beaucoup à apprendre.

Vous vouliez nous dire un mot sur le soutien qu’a reçu votre équipe lors de ces 32 es de finale.

Les supporters du RCAB ont pique-niqué aux abords du stade et n’ont pas manqué d’encourager les leurs lors de leur arrivée (photo Léana Verrière)

A Baudras, ce fut encore une belle fête, comme contre Saint-Jean-de-Bournay et le public a contribué pour une bonne part à notre bon résultat. On a gagné grâce à eux aussi. Et dimanche, à Couches, c’était cool !C’était la première fois que le club organisait un déplacement en bus. Lorsque les joueurs sont arrivés au stade et qu’ils ont vu tous ces supporters en train de pique-niquer tout près du terrain et qui ont fait pas mal de bruit pour les encourager, ça les a vraiment touchés et  motivés. De même lorsqu’ils sont passés devant la tribune avant le match. Merci à eux, vraiment.

Vous pouvez découvrir des vidéos des supporters dans le stade sur le Facebook et Instagram du club.

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