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ECOLE DE RUGBY: chaude, la reprise!

Malgré l’intense chaleur, nos jeunes licenciés n’ont pas perdu le sourire! (photos Yves Verrière)

C’était ce mercredi en début d’après-midi la reprise d’activité pour les jeunes pousses du RCAB, encadrées par les éducateurs des catégories U8, U10, U12, avec à leur tête Bruce Mathieu, responsable de l’école de rugby. Tout ce petit monde, “entre trente et quarante” selon le boss de l’EDR, s’y est remis avec beaucoup d’enthousiasme, sur le terrain synthétique du stade Baudras. Il faisait chaud, très chaud et nos rugbymen en herbe ont beaucoup transpiré tout au long de cette première séance, sans oublier de s’hydrater souvent pour tenir le coup.
Il y a eu heureusement le plaisir de retrouver les copains, et pour les nouveaux venus de découvrir les rudiments de notre sport. En résumé, tout s’est plutôt bien passé, sous le regard de quelques parents ou grands-parents venus suivre les premiers pas de leurs enfants ou petits-enfants en ce début de saison 2022/2023. Ils se retrouveront samedi matin, de 10h30 à 12h, au même endroit pour vivre une deuxième séance d’entraînement.

Des projets à mettre en oeuvre
et la coupe du monde en toile de fond

Adam entouré de ses parents à l’air d’être satisfait de sa première séance d’entraînement.

On rencontre les parents du jeune Adam, 6 ans, casquette sur la tête, qui participe à son premier entraînement. Le papa, Malek a joué au rugby au LOU jusqu’à 18 ans et on sent qu’il est heureux de voir son fiston prendre la relève. Là, son fils fait un essai qu’il espère concluant. La maman, Jiatong, acquiesce en souriant. Malek nous explique ce qui a motivé le choix de son fils: ” Des Jarjilles qui sont employées dans mon entreprise m’ont recommandé le club, des amis aussi. De plus, on habite La Fouillouse, ce n’est pas loin et j’ai eu de bons échos du RCAB.” Ils vont dans la foulée demander à Bruce Mathieu quelles démarches ils doivent entreprendre pour que leur fils rejoigne les rangs du club. Ce qui donne le sourire au responsable de l’EDR.
Car celui-ci a besoin de recrues pour poursuivre son travail de formation et faire en sorte que l’EDR conserve son statut: “Nous sommes labellisés 1 étoile et à ce titre nous avons reçu une dotation de 1000 euros que nous avons investie dans du matériel de motricité, de gainage. Notre objectif est d’obtenir deux étoiles dans deux ans.” nous annonce t-il.

Soif de ballon ovale!

Le travail de prospection et de découverte du rugby déjà mis en place dans les écoles primaires va se poursuivre dans les collègues avec des interventions qui seront menées par deux nouveaux encadrants, dans le cadre de leur BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport). Outre ces missions scolaires, Charline Chabert suivra les U 8 et Axel Guillot les U 12. Ces deux recrues compensent les départs d’Antoine Durry et Enon Campeggia, partis sous d’autres cieux.
Par ailleurs, l’EDR compte sur l’expérience d’ambassadeur scolaire du club de Franck Laurent pour dynamiser encore ces initiatives scolaires qui ont déjà porté leurs fruits. Autre projet, celui de l’école d’arbitrage qui sera sous la responsabilité d’Axel Guillot, tandis que Charline Chabert va assurer la promotion de la Coupe du monde 2023 dans les écoles, au travers d’activités sur les différentes sélections qui participeront à cette compétition. Celles d’Andrézieux, où les Wallabies d’Australie feront étape, a déjà fait son choix…

 

Une équipe d’éducateurs motivés réunie autour de Bruce Mathieu, au centre, responsable de l’école de rugby.

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Fédérale B: le RCAB s’impose à Roanne en amical (17-38)

Laurent Boigne et Sébastien Comte en train de débriefer un match lors duquel le groupe a montré du tempérament et proposé de belles séquences de jeu (photo Yves Verrière)

L’équipe réserve menée par le duo Laurent Boigne-Sébastien Comte disputait mercredi soir un match amical de préparation au stade du Griffon à Roanne face au groupe Honneur de l’AS Roanne. Un test qui s’est avéré probant pour le groupe andrézien devant une bonne trentaine de supporters qui avait fait le déplacement pour encourager le RCAB.
Notre équipe prit le match par le bon bout avec un long temps fort non loin de la ligne d’en but de leurs adversaires. David Peyrache finissait par trouver la faille et  inscrivait le premier essai de la partie (12e). Mais les Roannais réagirent vivement et prenaient l’avantage en scorant à deux reprises (24e et 28e) pour passer devant au score (12-7).
L’engagement était intense des deux côtés et dans ce mano a mano, le RCAB repartait de plus belle et Enzo Mereo marquait un nouvel essai bientôt imité par David Peyrache qui finalisait une belle action collective avant la pause (12-21).
Dès la reprise, celui-ci remettait le couvert et deux nouveaux essais de Meyer et Vouriot donnaient une ampleur plus grande à l’écart entre les deux équipes. Roanne réduisait bien le score en fin de match mais le RCAB avait fait l’essentiel et les deux coaches, assez satisfaits, félicitèrent le groupe tout entier de son investissement et de son état d’esprit. La soirée se terminait par une réception très appréciée des joueurs et du staff.
Le RCAB remercie tout particulièrement le président du club de Roanne, ses dirigeants et bénévoles pour l’accueil qui leur a été réservé et souhaite bonne chance aux Roannais dans leur championnat, qu’ils débuteront le 18 septembre.

 

 

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Recrutement : Loïc Fragne, la 3e est la bonne

“Mieux vaut tard que jamais” Loïc Fragne va enfin revêtir le maillot du RCAB après deux tentatives infructueuses (photo Yves Verrière)

L’aventure de Loïc Fragne avec le RCAB aurait déjà pu commencer il y a quelques années. Une fois, deux fois, le natif de Rive-de-Gier a été en contact avec les dirigeants du club mais sa venue n’a pas pu devenir réalité. La troisième aura donc été la bonne.
A 33 ans, celui qui a fait une pause durant deux saisons et demi, de façon à assumer pleinement son rôle de papa de deux petits garçons, Naël et Andrea, a donc fini par rejoindre le RCAB, après avoir porté durant quatre saisons le maillot de Saint-Priest, dans le Rhône.
A vrai dire, il est en pays de connaissance car Loïc a fait ses classes au CA Saint-Etienne où il est arrivé en minime, après avoir débuté à Rive-de-Gier. Il y a fait ses preuves et fréquenté tous les étages du championnat fédéral, à la belle époque du club stéphanois.
C’est là qu’il a évolué aux côtés de ses coaches Clément Vidal et Matthieu Llari, alors joueurs, mais aussi d’Adrien Tronchet, Jérémy Collet, Eric Grisel, Vincent Renaudier et consorts.
De quoi faciliter l’intégration d’un joueur qui avoue se sentir très à son aise au poste d’arrière, « son poste de prédilection » insiste t-il, même s’il a évolué parfois à l’aile ou à l’ouverture.

Un connaisseur de la Fédérale 2

A sa manière, Loïc Fragne a déjà pris les choses en mains à l’entraînement! (photo Léana Verrière)

Il était devenu un cadre à Saint-Priest où il dit avoir apprécié le côté humain et le fait d’évoluer dans un club qui avait certaines ambitions. « On a souvent joué les phases finales » argumente t-il. Il y a laissé un excellent souvenir et se réjouit déjà à l’idée de rencontrer ses anciens coéquipiers lors de la deuxième journée de championnat où le RCAB se rendra dans le Rhône. Il est aujourd’hui pleinement intégré et a disputé une partie du match amical contre Vinay malgré une douleur musculaire. Une équipe qu’il connaît bien, comme pas mal de celles que lui et ses coéquipiers vont affronter dans ce championnat de Fédérale 2. « C’est un championnat difficile, où il n’y a pas souvent de scores fleuves. »
Son expérience sera forcément précieuse, comme ses qualités à un poste où il apprécie « d’avoir une vue d’ensemble du jeu et un pouvoir de décision ». Les quelques matches de l’équipe senior qu’il a suivis en spectateur la saison dernière, notamment celui contre les Angles, ont fini par le convaincre qu’il était temps de remettre les crampons et de signer, enfin, au RCAB.
« Aujourd’hui, j’ai à nouveau du temps à consacrer au rugby. Et puis, je voulais rejoindre une équipe qui joue. Clément (Vidal) et Matthieu (Llari) ont la même vision du rugby que moi. Ça a compté dans ma décision, comme l’état d’esprit du groupe. »

 

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Fédérale 2 : le RCAB s’incline à Vinay (14-52) en amical

Eric Grisel et ses coéquipiers ont encore du pain sur la planche avant la reprise du championnat, le 11 septembre à Pontarlier. (photo Léana Verrière)

Un match amical pour découvrir et apprendre. Voilà ce qu’avait en tête le coach Clément Vidal au moment où il a conclu cette rencontre face aux Isérois de l’US Vinay, une équipe réputée de Fédérale 2. Elle est installée à ce niveau depuis plusieurs années et a disputé les phases finales du championnat de France la saison dernière. Les Andréziens savaient qu’ils allaient avoir à faire à forte partie et devoir faire face à une formation qui a entamé sa préparation le 28 juin, tandis que le RCAB l’a commencée le 2 août dernier. Cette différence de niveau s’est traduite indiscutablement sur le pré et au tableau d’affichage. Mais l’objectif était ailleurs pour les hommes du duo Vidal-Llari.
Clément Vidal l’explique : « L’idée était de savoir où on en était rugbystiquement, de s’étalonner, en étant confrontés à ce qui se fait de mieux en Fédérale 2. Vinay est une belle cylindrée, une équipe costaude dans toutes ses lignes et très au point techniquement.

La réserve à Roanne mercredi

On a mis 20 minutes à se mettre au niveau. La deuxième partie de la première mi-temps a été satisfaisante. On a réussi à les bousculer et à inscrire un bel essai collectif par Victor Tinel. Puis, en 2e mi-temps, si l’état d’esprit était là, on a eu du mal à se régler devant une équipe dont le jeu est en place et impressionnante techniquement. Antoine Pandraud a réussi aussi un bel essai.
C’était intéressant à suivre. Il y a matière à bosser dans tous les secteurs mais j’ai bien aimé l’état d’esprit, la mentalité des garçons. Personne n’a lâché, chacun d’entre eux a tout donné. On a répondu présent dans ce domaine et c’est important. »
Ajoutons que la délégation andrézienne a été très bien reçue par le club adverse et que le match s’est déroulé dans un excellent état d’esprit. Dommage que le terrain, très dur, n’ait pas facilité les choses aux acteurs.
Désormais, avec les enseignements que les coaches ont tiré de ce match, les seniors vont pouvoir accentuer leurs préparation au travers des trois séances hebdomadaires, récupérer quelques joueurs de retour de vacances pour disposer de l’ensemble de leur effectif. Ils participeront à un stage à Marlhes les 3 et 4 septembre et débuteront le championnat à Pontarlier le 11 septembre, tout comme la réserve, qui jouera mercredi soir à Roanne en amical (20h).

 

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Recrutement Fédérale 2: Jordan Deruelle, un pilier droit en renfort

Jordan Deruelle a le sourire à l’idée de défendre les couleurs du RCAB! (phot Yves Verrière)

Un bel orage s’est invité ce vendredi soir sur le stade Baudras mais Jordan Deruelle, plus habitué au soleil éclatant de son Var natal et de la Seyne-sur-Mer en particulier, n’en perd pas le sourire. «  Ce n’est pas grave, il va revenir ! Ça fait du bien un peu de fraîcheur !» Dans quelques minutes, il va suivre sa troisième séance d’entraînement de la semaine sous ses nouvelles couleurs et les deux premières ont été ardues.
Ce solide gaillard d’un mètre quatre vingt deux pour 118 kilos est l’une des recrues majeures du RCAB. Comme l’Argentin Alan Sanillo, avec qui la connexion « première barre » s’est faite naturellement, il est venu renforcer la ligne d’avants de l’équipe première.
Son poste préféré ?
« Pilier droit » répond t-il sans hésiter et avec une certaine fierté. C’est devenu son poste de prédilection au fil des années et on sent que l’expérience est là, bien que le garçon n’ait que 23 ans.
L’amour et la passion du rugby ne sont nés en lui que tardivement, à l’âge de 15 ans, lorsque son professeur de sport du lycée, un ancien 3e ligne du Racing du nom de Xavier Saboureau, l’a repéré en UNSS. Un autre ancien glorieux joueur du RC Toulon, Marc de Rougemont, va ensuite le prendre sous son aile et lui transmettre les rudiments et les ficelles du métier. « ça m’a sorti un peu de mon quartier, j’ai appris la rigueur » fait-il remarquer.
A l’époque, Jordan évolue comme 3e ligne. Il est vite piqué au virus « de la gagne, du combat, de l’amitié » et va se distinguer au fil des saisons au sein de l’Union Sportive Seynoise, le club cher à son copain Gaël Fickou, où il se nourrit des conseils d’anciens internationaux de renom comme Marc Andreu ou Julien Caminati. « Ces gars te poussent vers le haut » ajoute celui qui a parfait sa formation en espoirs Elite, face à ce qui se fait de mieux en terme de joueurs prometteurs.

“Tenter une nouvelle expérience”

Un parcours qui nous fait nous poser une question : mais comment un joueur de ce calibre a pu alors choisir Andrézieux comme destination ? Jordan Deruelle y répond sans détour : « En fait, je voulais décrocher un peu et évoluer dans un club de Fédérale 3 de ma région. Et puis, je suis entré en contact avec Clément (Vidal), je me suis dit que ce serait bien de tenter une nouvelle expérience. J’en ai discuté avec ma femme, elle était partante. Ce qui a été déterminant, c’est que le club a su répondre à mes attentes et je dis merci aux dirigeants du RCAB. »
Effectivement, l’intégration à cette nouvelle vie s’est faite rapidement. La famille Deruelle (Jordan, son épouse et leur petit garçon Lyam) s’est installée dans le quartier de La Vivaraize à Saint-Etienne et Jordan a trouvé un emploi de facteur à Saint-Just Saint-Rambert «  ça me permet de découvrir les alentours » rigole t-il.
Le natif du Var attend désormais avec impatience d’entrer dans le vif du sujet, sans autres prétentions que d’apporter « un peu de son vécu tout en se fondant dans le groupe »

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Reprise de l’entraînement chez les seniors

Clément Vidal, le coach en chef, en train d’exposer au groupe le contenu de la première séance (photo Yves Verrière)

Ce mardi soir, c’était l’heure de la rentrée pour le groupe senior du RCAB qui s’est retrouvé dans un stade Baudras en pleins travaux. Le temps de se changer et d’échanger, les joueurs, une bonne trentaine, et les staffs des deux équipes ont vite rejoint le terrain synthétique pour y connaître un premier entraînement mené tambour battant par les coaches et le nouveau préparateur physique, Jérôme Patouillard. Celui-ci, connu de pas mal de joueurs car il a exercé au CASE rugby dans le passé, a mis les joueurs à rude épreuve sous une chaleur étouffante. Ils étaient 32 et parmi eux la plupart des recrues que nous aurons le plaisir de vous présenter ultérieurement.
L’intensité était là et la fatigue aussi à l’issue d’une séance qui a lancé la saison sur les chapeaux de roue.

Le programme d’entraînement du groupe senior est le suivant en cette saison 2022-2023: séances mardi, mercredi et vendredi à 19h30 au stade Baudras (terrain synthétique)

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Recrutement Fédérale 2: Alan Sanillo, un avant argentin rejoint le RCAB

 

Tout sourire, Alan Sanillo se dit très heureux d’avoir rejoint les rangs du RCAB, au sein desquels il a hâte de démontrer ses qualités (photo Mathys Verrière)

Lorsque le groupe senior a validé son accession en Fédérale 2 à l’issue d’un match retour épique face aux Angles en 16es de finale du championnat de France, le staff technique et les dirigeants avaient déjà en tête un recrutement ciblé. Clément Vidal, le coach en chef et en particulier des avants, tenait à se renforcer dans ce secteur avec des profils bien définis, allant expérience et puissance. C’est un travail de longue haleine, qui demande de bien connaître le monde du rugby amateur, les mouvements d’effectif au sein des équipes. Pour ce faire, il est primordial de disposer d’un réseau de connaissances afin de trouver, non pas l’oiseau rare, mais au moins un joueur correspondant au profil souhaité, en fonction des moyens dont dispose le club.

“J’ai senti quelque chose de spécial ici.
Une connexion humaine, un esprit de famille.”

Cette recherche, au niveau du RCAB, a abouti au recrutement de cinq joueurs, pour ce qui concerne le groupe appelé à évoluer en Fédérale 2.
Le premier de ces nouveaux venus s’appelle Alan Sanillo, il est Argentin, est né à Buenos Aires il y a 29 ans. Le garçon fait impression par son gabarit, c’est le moins que l’on puisse dire, et pas besoin d’être un grand spécialiste du rugby pour savoir quelle place il occupe. C’est un première ligne « talonneur ou pilier des deux côtés » précise t-il.
Le garçon est large d’épaules, impressionnant, mais le sourire qui éclaire son visage comme sa voix douce vous incitent malgré tout à engager la discussion. On l’avait aperçu il y a quelques semaines de cela au stade Baudras, lorsque les dirigeants lui avaient proposé de venir découvrir les installations, avant que les travaux de rénovation ne débutent. On avait rencontré un garçon chaleureux, ouvert et s’exprimant fort bien en français, alors qu’il a rejoint la France il y a seulement deux ans.
Le voilà de retour depuis le mois de juin, après avoir fait le tour de la question des clubs souhaitant le voir rejoindre leur effectif. Il y a en avait plusieurs, en particulier Salles, un club de Fédérale 1 du Sud-Ouest qui lui faisait les yeux doux. Alors pourquoi avoir finalement choisi le RCAB ?:
« Ce n’est pas une question d’argent, pas du tout. J’ai senti quelque chose de spécial ici. Une connexion humaine, un esprit de famille. Tout le monde m’a bien accueilli. » se justifie-t-il.

“C’était mon rêve de jouer en France”

Toute la détermination d’Alan Sanillo se lit sur son visage lors d’un match en Espagne. (photo fournie par Alan Sanillo)

Alan, qui avoue « avoir dédié sa vie au rugby », ajoutant avec émotion «  c’était mon rêve de jouer en France » semble marcher aux sentiments, à l’humain et il s’est vite acclimaté à sa nouvelle vie.
S’il n’a pas encore trouvé de domicile fixe, il est logé jusqu’à présent dans des gîtes, la recrue andrézienne n’a pas tardé à s’insérer dans la vie active au coeur d’une pépinière, à Saint-Just Saint Rambert, où il fait déjà l’unanimité par son ardeur au travail et sa gentillesse. Le patron s’est même fendu d’un coup de téléphone pour signifier sa satisfaction aux dirigeants du RCAB.
Cette gentillesse, il la laisse au vestiaire lorsqu’il s’agit d’entrer en mêlée, de combattre, de défier l’adversaire. Au fil de la discussion, on sent bien son envie d’en découdre, d’être dans le vif du sujet. Il s’y prépare en enchaînant des séances de musculation qui impressionnent quelques-uns de ses jeunes partenaires auxquels il ne manque pas de donner quelques conseils avisés, tout en les chambrant gentiment.
Opéré d’un genou la saison passée sous les couleurs de Gaillac, son précédent club, il dit être remis complètement et attend avec impatience de rencontrer ses nouveaux partenaires, le 2 août pour la reprise de l’entraînement.
Ceux-ci ne connaissent pas l’histoire de ce baroudeur, qui ne peut pas se passer de boire quotidiennement son Maté, boisson si cher aux Argentins. Il nous l’a racontée en commençant par une anecdote. Ou plutôt une devinette ? Savez-vous ce qui a incité Alan Sanillo à pratiquer le rugby ? Eh bien un porte-clé ! : « Gustavo, le papa de mon cousin, est venu un jour à la maison et il avait un porte-clé à la main avec un ballon de rugby. A l’époque, je jouais au foot, comme tous les jeunes de mon quartier. Il m’a expliqué en quoi consistait le rugby et j’ai dit alors à ma mère : « C’est ce sport que je veux faire ! »
Elle va lui trouver un club, San Martin, le club de Patricio Albacete, international argentin renommé qui a évolué au Stade Toulousain et avec qui il est toujours en contact. Manuel Belgrano un avocat, va aussi l’aider à évoluer et à se faire un nom dans un championnat difficile où il fait ses preuves, malgré une blessure à l’épaule qui le handicape une bonne année.

De Buenos Aires à Baudras
en passant par Madrid

Plus costaud que la moyenne, il va passer du poste de 3e ligne à celui de « première barre » comme son modèle absolu, le redouté Rodrigo Roncero, autre compatriote connu pour sa carrière au Stade Français et sous le maillot des Pumas.
A 20 ans, Alan a plus que jamais en tête le rêve absolu de fouler les pelouses de France « parce qu’il aime beaucoup l’histoire française » et puis parce que c’est le Graal de beaucoup de ses amis argentins : « En Argentine, on payait 20 euros par match pour participer aux frais occasionnés. » se souvient-il. Un autre monde…
Mais avant de faire le grand saut, il décide, à 25 ans, sur les conseils du père d’un de ses amis de passer par la case espagnole. Il rejoint un club de l’élite, l’Independiente Santander, où il découvre le monde professionnel avant de filer trois ans après dans les Asturies, à l’étage inférieur, à Belenos, puis à Madrid, au sein de l’Ingenerios Industriales où le Covid va mettre fin à son contrat. Autant d’expériences qui vont malgré tout lui ouvrir les portes du championnat français.
Grâce à un ami prénommé Marcelo, qu’il considère comme un frère, il est recruté par Saint-Affrique, club de Fédérale 3, où ses prestations suscitent l’intérêt de Gaillac, pensionnaire de Fédérale 2 qui va à son tour l’enrôler. Avant qu’une virulente charge d’un adversaire face à Castelnaudary ne lui cause une sérieuse blessure au genou.
Opéré en février, il nous assure que tout cela n’est plus qu’un mauvais souvenir, tout en pliant son genou gauche. Il lui reste désormais à s’intégrer au groupe. Pour ce qui s’agit de la vie hors terrain, ça semble en bonne voie. Lui qui aime l’esprit de famille, la convivialité est servi au RCAB. Au terrain maintenant de délivrer sa vérité sur cet garçon attachant et humble.

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Un projet caritatif avec la Ligue contre le cancer

Eric Trouillet a paraphé la convention de partenariat en compagnie de ses éducateurs, Christophe Lagoutte et Thibault Magand ainsi que M. Jérôme Jaubert, président départemental de la Ligue contre le cancer. (photo Mathys Verrière)

C’est à l’initiative de Thibault Magand et Christophe Lagoutte, deux joueurs et entraîneurs s’occupant du groupe de rugby à 5 du RCAB qu’une convention de partenariat entre l’antenne départementale de la Ligue nationale contre le cancer et le RCAB a été matérialisée mardi soir au PAM, en présence du président départemental de l’association, M. Jérôme Jaubert, et Madame Fabienne Couvreur, directrice du comité directeur de cette structure.
Après avoir écouté les deux éducateurs évoquer les raisons de leur engagement, qui débouchera en juin 2023 sur l’organisation d’une nuit du rugby à but caritatif, le président Eric Trouillet a rappelé à quel point les valeurs de solidarité et de fraternité du rugby étaient en adéquation avec celles nécessaires à l’appréhension de ce fléau qu’est le cancer.
« On est toujours plus forts ensemble » a t-il conclu avant de parapher une convention qui ne demande plus qu’à devenir une réalité, qui viendra s’ajouter à l’engagement du club au niveau social et caritatif.

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Fédérale 2 : le RCAB connaît ses adversaires

 

Lundi soir, les seniors du RCAB ont été reçus par François Driol, le maire d’Andrézieux au château de Bouthéon où ils ont été chaleureusement applaudis par la nombreuse assistance.

Le RCAB a rejoint l’étage supérieur de la hiérarchie du rugby et attendait forcément avec imaptience de connaître ses futurs opposants. Clément Vidal et Matthieu Llari, les deux coaches, et leurs joueurs bien sûr, ont découvert leurs adversaires dans la journée de jeudi dernier. Les Andréziens ont intégré la poule 1 où sont regroupées 12 équipes, ce qui signifie qu’ils disputeront 22 matches de phase régulière.
Parmi ces formations, on retrouve deux clubs du Rhône, Saint-Priest et Rillieux-la-Pape, deux de l’Ain, Nantua et Villars-les Dombes. Six autres évoluent en région Bourgogne-Franche-Comté : Dôle, Pontarlier, Le Creusot, Chalon, Saint-Claude, Lons-le-Saunier, et le dernier d’entre d’eux obligera les Andrézieux à passer par la Lorraine puisqu’il s’agit du RC Metz Moselle !
Voilà un beau programme de réjouissances que Clément Vidal a bien voulu décrypter, après nous avoir confié en préambule, comme la saison dernière à la découverte de la poule 5 de Fédérale 3 : « La poule est dense, il n’y aura pas de petits matches ! »

Alors, Clément, que vous inspire cette poule 1, ces 11 adversaires d’horizons divers ?

Il y a beaucoup de nouveautés, beaucoup de matches aussi puisqu’on se retrouve dans une poule de 12 équipes. Ces dernières saisons, on avait tendance à voyager du côté de l’Auvergne et des Alpes, c’est bien de changer, de sortir de nos habitudes. En plus, il y a une part d’exotisme avec ce voyage tout là-haut, à Metz. Ça fait un peu de route, ça va piquer ! (sourire)

“Ça donne envie”

Cette poule, c’est majoritairement un voyage dans l’inconnu, non ?

J’ai bien eu quelques échos sur certaines équipes. C’est gaillard dans l’ensemble mais on le savait. D’autres sont très joueuses. Il va falloir se faire violence devant. La dimension physique est forcément plus importante lorsqu’on grimpe d’un échelon.
C’est une poule différente de ce qu’on a connu la saison dernière, dans l’Isère et le Rhône. En revanche, c’est une poule tout aussi dense à mon avis en qualité et le classement sera aussi serré en haut du tableau. Il faut savoir qu’il y aura deux descentes en fin de saison. Mais comme me l’ont dit pas mal de nos joueurs en découvrant la poule « ça donne envie ! »

La saison passée, en Fédérale 3, vous nous aviez fait part d’ambitions mesurées. Quelles sont-elles pour la saison qui vient ?

Elles sont tout autant mesurées car la poule est consistante et on a plus de matches à disputer sur une période plus courte. La saison passée, championnat et phases finales compris, on en a joué 23 ! Là, le championnat nous en propose 22 de mi-septembre à mi-avril avec un week-end de repos entre les blocs de trois matches. On jouera vraisemblablement de temps à autre les samedis soirs. Maintenant on attend le calendrier…

4 dates à retenir

Le groupe senior du RCAB reprendra l’entraînement le 2 août, disputera un match amical le 27 août face à Vinay (Fédérale 2) en Isère, effectuera un stage de préparation à Marlhes les 3 et 4 septembre prochains et reprendra la compétition le 11 septembre.

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Excellence B : bilan de la saison avec Laurent Boigne, entraîneur des lignes arrières

Sébastien Comte et Laurent Boigne, un soir d’entraînement, en train de préparer le match du week-end. Au bout du compte, leur équipe a réalisé un parcours qui laisse augurer de belles choses. (photo Yves Verrière)

On a souvent évoqué l’excellent parcours de l’équipe fanion du club et la belle unité qui a régné au sein du groupe senior dans son ensemble. Il est temps maintenant de se pencher sur les performances d’une équipe réserve qui n’a pas été en reste, malgré toutes les contraintes liées à sa spécificité.
Elle est l’antichambre de l’équipe Une et doit répondre aux besoins de celle-ci tout en essayant de faire progresser à la fois individuellement et collectivement des joueurs de générations diverses, jeunes et moins jeunes, et de niveau dissemblable.
C’est la tâche à laquelle se sont astreints les deux coaches Laurent Boigne pour les arrières, Sébastien Comte pour les avants, et ce avec beaucoup d’enthousiasme et de sérieux. Au bout du compte, ils ont décroché la quatrième place de leur poule et disputé les barrages du championnat de France. Le premier a bien voulu faire le bilan d’une saison encourageante.

Laurent, comment qualifieriez-vous cette saison : d’honorable, de prometteuse, d’encourageante ?

Elle a été pleine de promesses. On a réussi à se qualifier pour les phases finales dans une poule relevée. C’est une satisfaction même si j’estime qu’on a encore une grosse marge de progression.

“Voir autant de joueurs de la B se trouver
sur le terrain contre les Angles,
c’était une belle satisfaction, une fierté.”

Quelles sont les principales satisfactions ?

J’ai bien aimé la force de caractère montrée par le groupe malgré sa jeunesse. Les gars n’ont jamais baissé la tête, il y a toujours eu cette envie d’apprendre, de progresser.

Quels sont vos principaux axes de travail à l’avenir ?

On doit mieux animer les zones autour des rucks, maîtriser davantage nos temps forts et nos temps faibles. Calmer le jeu quand il le faut, faire les bons choix mais tout cela est une question d’expérience et s’acquiert en jouent des matches. Notre groupe est très jeune. On travaille sur le projet de jeu pour apporter des solutions supplémentaires aux joueurs. Il y a du boulot ! (rires)

On le sait, vous dépendez des besoins de l’équipe Une, des blessures et autres choix des coaches. Comment ça s’est passé cette saison ?

On a utilisé pas loin d’une cinquantaine de joueurs. Forcément que c’est handicapant au niveau de la cohésion mais ce n’était pas une surprise. Tout était clair au départ et cela a été bien géré par les staffs. La passerelle entre équipe Une et réserve s’est bien faite. Beaucoup de gars ont été appelés au-dessus, ont été à la hauteur, d’autres ont gagné leur place, d’autres encore ont fait l’ascenseur, tous avec un excellent état d’esprit.
On est en train de mener des entretiens avec les joueurs et leur ressenti à ce sujet est positif. Voir autant de joueurs de la B se trouver sur le terrain contre les Angles, c’était une belle satisfaction, une fierté.

Vous avez perdu sans discussion votre match de barrages contre Rion Morcenx (22-3)?

On s’est incliné face à une belle équipe, qui jouait très juste. On a beaucoup appris sans pouvoir en tirer vraiment des leçons car la saison s’est terminée dans la foulée.

Le meilleur match de votre équipe, celui qui a correspondu à vos attentes ?

Il y en a deux : celui contre Aix-les-Bains à domicile. Ce fut le match parfait parce que les gars ont fait ce qu’on avait prévu de faire. Et puis, celui d’Ampuis, à la maison aussi, où on a montré du caractère et bien appliqué ce qu’on avait vu à la vidéo.

La réserve du RCAB va évoluer en Fédérale B, du fait de l’accès de la Une à la Fédérale 2. Qu’est-ce que vous savez de ce championnat ?

Pas grand-chose. On part dans l’inconnu. On attend de savoir dans quelle poule on va se trouver car ça peut être très différent d’une poule à l’autre.

 

Noëlys Girard, ballon en main, incarne bien la jeunesse et l’enthousiasme d’un groupe prometteur mais qui doit acquérir de l’expérience (photo Léana Verrière)

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