Réveil musculaire acte 3

Un intérêt grandissant

La Tribune Le Progrès y consacre un reportage dans son édition du Forez de ce lundi 22 février.
C'est devenu une bonne habitude, un rendez-vous incontournable! C'est encore en nombre que ces dames, demoiselles et jeunes filles se sont retrouvées à Baudras le samedi matin du 20 février dernier pour la 3e session du réveil musculaire organisé par le club. Rendez-vous a été pris pour l'acte 4 dans quinze jours.

EDR: stage de février

«Ça vous a plu? Ouiiii!»

Les stagiaires réunis sur la pelouse de Baudras dans la bonne humeur (photo Enzo Mandran)

Ce mercredi après-midi, au terme de leur stage, c’est avec enthousiasme et unanimement par l’affirmative que les 18 jeunes stagiaires ayant participé aux trois jours de rassemblement organisé par le club durant les vacances scolaires de février ont répondu à la question du coach Bruce Mathieu. Bien encadrés par cinq éducateurs (Bruce Mathieu, Antoine Dury, Enzo Mandran, Enzo Campeggia, Mathys Verrière), les participants âgés de 6 à 14 ans s’en sont donné à coeur joie sur le terrain d’honneur de Baudras en mélangeant les genres.

Les règles du rugby n'ont désormais plus de secret pour nos stagiaires! (photo Yves Verrière)

Bien sûr que le rugby fut à l’ordre du jour mais pas seulement: après s’être entraînés de manière ludique avec ballons en milieu de matinée, les garçons et une jeune fille Léna, ont suivi ensuite divers ateliers en salle, basés sur différents thèmes. Chacun des quatre groupes a présenté un exposé sur les règles du rugby, un autre jour a pris connaissance des grands évènements du ballon ovale (tournoi des Six Nations, Coupes du Monde, grands championnats internationaux) puis un autre a participé à un quizz original, sur le mode Burger quizz, qui a provoqué éclats de rire et bons moments. Trois journées bien remplies où les stagiaires ont également découvert le Korfbal, grâce à l’aimable contribution de trois licenciés du club d’Andrézieux (le KAB), qui les ont initié à cette discipline née aux Pays-Bas. On a aussi joué aux jeux Olympiques avec au menu des réjouissances du saut en longueur, du lancer, du sprint, du relais. Des épreuves où chacun s’est donné à fond pour son équipe. Chaque midi, un repas préparé par le traiteur « Chez P’tit V » bien connu à Veauche les attendait et enfants comme éducateurs ont dit « s’être régalés ». Et l’après-midi, après l’effort, Mireille et Carole, bénévoles bien connues du club, proposèrent un goûter réparateur à nos stagiaires qui ont tous promis de revenir en avril, où un autre stage devrait être organisé. Mais il sera temps d’en reparler...

Veuillez noter que l'école de rugby et le baby rugby stoppent leurs activités pendant les vacances et les reprendront le mercredi 24 février.   
On pourrait dire que Gauthier, l'un des petits stagiaires a survolé l'épreuve de saut (photo Mathys Verrière)

Animations au RCAB

Un samedi matin plein d’entrain

Margaux Vital a donné le ton et toute la gente féminine s'est exprimée pendant une bonne heure d'efforts et de détente à la fois (photo Léana Verrière)
Les dirigeants du RCAB ne baissent pas les bras et tentent de maintenir un lien social entre les licenciés, les parents, les bénévoles, malgré les contraintes imposées par le Covid. Ce samedi matin donc, une joyeuse effervescence a parcouru l’enceinte du stade Baudras où ces dames, demoiselles, adolescentes et enfants étaient conviées à une nouvelle animation, sous forme d’un réveil musculaire, à nouveau dirigé par Margaux Vital, ancienne joueuse du club évoluant au LOU. La première session avait connu un beau succès dans le cadre de la semaine du sport féminin, il y a une quinzaine de jours. Son intérêt n’a pas faibli et plus d’une soixantaine de participantes ont pris d’assaut la pelouse d’honneur pour s’adonner à des exercices d’assouplissement et de renforcement musculaire, au son de rythmes endiablés, qui ont contribué à l’excellente ambiance de ce rassemblement apprécié comme un moment de détente et de liberté.

Etre ensemble, sans transgresser les gestes barrières fondamentaux

Chacune des participantes, de mère en fille, a mis de l'application et de la concentration dans les gestes (photo Léana Verrière)
Pendant ce temps-là, à quelques encablures, les différentes catégories de mômes de l’école de rugby, galopaient sans compter leurs efforts, sous l’oeil bienveillant de leurs éducateurs et le regard attendri de leurs parents. Tout ce beau monde se réunit tout près de la buvette pour déguster ensuite les crêpes que les mamans avaient faites afin d’ajouter un peu de convivialité à cette matinée agréable. De l’autre côté de la rue, sur le terrain synthétique, le groupe senior du RCAB s’était entraîné dans la joie et la bonne humeur tout comme les vétérans un peu plus tôt, avec l’idée de s’entretenir physiquement mais surtout d’être ensemble, sans transgresser les gestes barrières fondamentaux.
Les mamans avaient fait de délicieuses crêpes que petits et grands ont dégusté avec appétit à l'image du petit Enzo! Après l'effort, le réconfort! (photo Léana Verrière)

Assemblée générale du RCAB

"D'autres grands moments à vivre"

Mireille Lambertin, la trésorière, les co-présidents Philippe Bouchand et Eric Trouillet ainsi que Marie-Christine Boutin, la secrétaire ont mené à bien une AG qui s'est tenue en petit comité. (photo Enzo Mandran)
C’est en comité restreint, une quinzaine de personnes, membres du bureau compris, que s’est déroulée l’assemblée générale du club, samedi en milieu de matinée, au club house du stade Baudras. Quelques membres du club assistaient aussi à cette réunion, mais en distanciel devant leur écran d’ordinateur. Cette AG, qui aurait dû se tenir en septembre 2020 mais fut reportée en raison du Covid, a finalement eu lieu et permis au président Eric Trouillet de relater toutes les péripéties d’une saison 2019-2020 inachevée, car impactée par la pandémie. Un budget réduit de 30 %, l’organisation du club revue à travers des visioconférences pour maintenir un lien social et puis la saison qui finit par s’arrêter pour toutes les catégories au mois de mars, alors que l’équipe fanion a sauvé sur le terrain sa place en Fédérale 3 et que nos jeunes étaient bien partis pour disputer les phases finales de leur championnat. Cette période troublée n’a pas empêché le club de conserver une activité et d'alimenter un lien social via ses réseaux de communication et de repartir en septembre avec des nouvelles ambitions, et des réorientations sportives. Dans son exposé, Eric Trouillet n’oubliera pas de se féliciter du soutien de la municipalité d’Andrézieux et de partenaires fidèles, malgré une situation économique délicate.

Un président et trois vice-présidents

Du coup, et malgré les incertitudes liées au contexte, le projet CAP 2023 est toujours dans les tuyaux avec des ambitions sportives, la volonté de disposer d’infrastructures en adéquation avec ce projet et d’avancer, quoi qu’il arrive, comme une mêlée conquérante. Les responsables des différentes commissions sportives et autres feront ensuite chacun à leur tour le bilan d’une saison tronquée, laissant forcément un goût d’inachevé malgré les efforts des uns et des autres pour faire en sorte que le club conserve une vie. Sur le plan financier et du sponsoring, malgré les impondérables, les responsables de ces secteurs vitaux s’en sont bien sortis pour convaincre des partenaires, et à maintenir un équilibre des finances, afin de ne pas mettre en péril la pérennité du club. En conclusion, Eric Trouillet promit qu’il y aurait «  d’autres grands moments à vivre » même si la période présente fait chacun s’interroger sur l’éventualité d’une reprise des compétitions, de plus en plus hypothétique….En fin de séance, tous les bilans présentés furent validés et le bureau reconduit à l’unanimité avant que ne soit présenté l’organigramme CAP 2023, comme pour dire que l’avenir était toujours en marche au RCAB. Un organigramme qui redéfinit les fonctions avec un seul président Eric Trouillet et trois vice-présidents Philippe Bouchand, Marie-Christine Boutin et Patrick Vareilles

Ecole de rugby

Des jeunes impliqués

 
Nolan Dole, Jules Racle et Emerick Diemer, les futurs coaches du RCAB font leur apprentissage avec enthousiasme. (photo Yves Verrière)
Si l’école de rugby du RCAB fonctionne bien, comme on a pu le constater ce samedi encore, où malgré la pluie, un bon nombre de petits rugbymen étaient présents sur la pelouse de Baudras, elle le doit à une équipe d’éducateurs dévoués et fidèles au poste. Parmi ceux-ci des gens d’expérience comme Pierre-André Jay ou Charles Tonon, Christophe Lagoutte, Bruce Mathieu, Luis Bidegain, Guillaume Hervet, Julien Grange, Antoine Durry et Mathys Verrière. Mais la relève est là, déjà prête à prendre le relais dans quelques années, après avoir appris auprès de ces aînés. Jules Racle, Nolan Dole et Emerick Diemer forment un trio de copains qui évoluent ensemble dans les équipes de jeunes du club, et si vous leur demandez pourquoi ils donnent volontiers un coup de main à Océane Suc et Enzo Mandran pour entraîner les licenciés du baby rugby, ils vous répondent avec beaucoup d’enthousiasme et d’une seule voix : « j’ai envie d’aider » , «  ça m’amuse », « j’aime bien les petits », « on est les baby-sitters du rugby ». L’avenir est donc en marche que ce soit au niveau des joueurs et de leur encadrement avec ces garçons impliqués qui nous font remarquer qu’encadrer les entraînements ne leur a pas été suggéré mais que cela relève « d’une initiative personnelle ». Une bien belle initiative en effet!

Stage hiver EDR les 8, 9 et 10 février

Trois journées ludiques et de découvertes

 

Les éducateurs de l'école de rugby du RCAB, dirigés par Bruce Mathieu, proposent un stage d'hiver au stade Baudras lors des prochaines vacances scolaires de février. Ils ont concocté un programme de réjouissances attractif et ludique pour les jeunes rugbymen et women (8 à 14 ans) qui seraient intéressés pour partager trois journées (les 8, 9 et 10 février) axées bien sûr sur le thème du jeu avec des entraînements, mais aussi sur la découverte de l'histoire du rugby, de ses règles et des compétitions majeures qui ont jalonné son existence, comme le tournoi des six nations. Pour ouvrir les stagiaires à un autre horizon, il leur sera proposé de découvrir le korfbal, un sport collectif mixte proche du basket-ball, venu des Pays-Bas. Un programme copieux attend les participants. les inscriptions peuvent se faire jusqu'à 6 février prochain. Merci de  retourner le coupon d'inscription par mail ou de le transmettre en mains propres

Journée internationale du sport féminin au RCAB

Un vrai succès populaire pour le réveil musculaire

Les participantes n'ont pas ménagé leur peine et ont suivi avec attention les recommandations d'une coach de choix, Margaux Vital. (photo Yves Verrière)
On redoutait quelques averses de pluie mais elles ont épargné la manifestation organisée conjointement par le RCAB et l’équipe de rugbywomen des Jarjilles dans le cadre de la journée internationale du sport féminin. D’un commun accord, il avait été décidé de mettre en place un réveil musculaire destinée à la gente féminine, en cette journée si symbolique. En présence de Cyril Chapot, adjoint aux sports de la ville d'Andrézieux, tandis que l'adjointe à la culture, Hélène Fabre, s'était jointe aux participantes,  jeunes filles, adolescentes, joueuses des Jarjilles, mamans, mamies, des représentantes de toutes les générations s’étaient donné rendez-vous sur la pelouse d’honneur du stade Baudras ce samedi matin vers les 10H 30. Elles furent une soixantaine, enthousiastes, heureuses d’être rassemblées une heure et demie durant, à une époque où on nous demande de rester confinés, loin les uns des autres. On vit beaucoup de sourires sur les visages, marqués parfois par l’effort mais radieux à l’idée de partager un moment ensemble, quoiqu'à distance respectable. Ce réveil musculaire fut entraînant et menée de mains de maîtresse par Margaux Vital, emblème féminin du RCAB, qui suivit sa formation de jeune joueuse au sein du club andrézien avant de rejoindre les rangs du LOU RUGBY où elle évolue au plus haut niveau depuis plusieurs saisons, tout en exerçant le métier de professeur d’éducation physique.
Il n'y a pas d'âge pour faire de l'exercice et les sourires sur les visages en disent long sur la bonne humeur qui a régné! (photo Yves Verrière)
Elle prit son rôle de meneuse très à coeur, proposant divers exercices d’assouplissement, de gainage et autres, accompagné de rythmes entraînants qui ajoutèrent à l’ambiance joyeuse. La séance se termina par un Flash mob enthousiasmant et des applaudissements.
Margaux Vital a animé la séance avec beaucoup de dynamisme. ( photo Yves Verrière)
Les participantes prirent ensuite une petite collation en plein air, préparée par les bénévoles du club, se réjouissant que ce moment de partage et de défoulement ait été organisé par le RCAB et les Jarjilles, en promettant de revenir si une nouvelle initiative était prévue. Pour l'heure, celle du réveil musculaire sera désormais mise en place tous les samedis des semaines impaires, soit la prochaine fois le 6 février prochain.  

Sortie des seniors au Bessat

Raquettes, cohésion et convivialité

Dans un décor magnifique, photo de groupe où les sourires sur les visages montrent à quel point on ne s'est pas ennuyé lors de cette sortie vivifiante.
Afin de maintenir le lien et la cohésion au sein du groupe senior, le staff technique avait décidé d’organiser ce samedi une sortie dans le Pilat, sur les pistes de l’espace nordique du Bessat. Il s’agissait de se retrouver dans un cadre autre que celui de Baudras pour partager un bon moment, en mêlant travail physique, détente et convivialité. Le coach Clément Vidal qui avait scruté la météo capricieuse tout au long de la semaine, fut soulagé de constater que ses garçons pourraient s’adonner à une randonnée en raquettes sur les pistes, la neige étant suffisante et le froid de retour. C’est un groupe de 22 joueurs, staff compris, qui s’élança donc d’abord pour une bonne heure et demie à travers les chemins boisés pour un périple de 5 km qui mit les organismes à rude épreuve. Tout cela dans la bonne humeur. Puis, les rugbymen montrèrent leurs aptitudes lors de l’atelier luges, avec quelques chutes spectaculaires et de bons moments de rigolade. Il était temps de reprendre ses esprits et de partager un apéritif chez le local de l’étape, Damien Ayglon, qui habitant Tarentaise, convia tout ce beau monde à se retrouver chez lui autour d’un buffet pour se restaurer et clore une belle matinée que toute la troupe dit ensuite avoir beaucoup appréciée. Clément Vidal et Matthieu Llari réfléchissent déjà à d’autres projets pour combler le vide de la compétition. En attendant, en raison du couvre-feu à 18h, le groupe senior se retrouvera samedi à 10h30 à Baudras pour une séance d’entraînement, pendant que ces demoiselles et ces dames seront réunies pour un réveil musculaire organisé par le RCAB et les Jarjilles à l’occasion de la journée internationale du sport féminin.
Damien Ayglon (au premier rang sur la droite, chapka sur la tête et lunettes de soleil sur le nez) a bien reçu tous ses copains!

Ecole de rugby du RCAB

L'école de la vie, de l'envie aussi

Il y a eu des sourires chez les tout-petits. C'était l'heure aussi du défoulement. (photo Léana Verrière)

Samedi dernier, avant de fêter la galette des rois, les plus courageux des enfants de l'école de rugby ont bravé le vent et le froid.

Gants, bonnets, collants: ils s'étaient équipés de la tête aux pieds pour gambader sur la pelouse couverte d'une fraîche rosée.

Certains ont pleuré, d'autres n'ont pas bronché mais aucun n'a vraiment abandonné et tous se sont frottés les mains pour se réchauffer, avec leurs coaches pour les encourager

Ils et elles avaient bien mérité un morceau de gâteau et leurs parents un café bien chaud. Le rugby est l'école de la vie, l'école de l'envie aussi

On s'est frotté les mains en choeur pour éviter que le froid ne paralyse les doigts! (photo Yves Verrière)

La nouvelle vague: Jules Thorron

De la graine de patron

Jules Thorron a inscrit un essai plein de culot à Moulins avec l'équipe réserve au sein de laquelle il s'épanouit. (photo Léana Verrière)
Le jeune demi d’ouverture de l’équipe réserve raconte son intérêt pour ce poste stratégique qui requiert de la technique, le sens du jeu et de l’anticipation. Il a bien tâté un peu du football, à l’ES Veauche mais l’expérience fut brève, il aurait pu prendre la relève de son père Patrick, excellent basketteur. Jules Thorron a choisi une autre voie, celle du ballon ovale à l’âge de huit ans, au nom de son amitié avec Aubin Relave, autre rugbyman de la nouvelle génération du RCAB. « On faisait du judo ensemble et il m’a incité à le suivre au rugby. J’ai débuté en moins de 8 ans et ça m’a plu d’être avec les copains. » Les Alexis Bertrand, Brice Meyer, Antonin Badar, Mathys Verrière et autres sont toujours à ses côtés aujourd’hui dans les rangs seniors. Une belle aventure en commun parsemée de souvenirs. Des bons et un beaucoup moins plaisant que Jules a en mémoire. Une blessure sérieuse lors d’un entraînement va causer une belle frayeur à la famille toute entière : «  C’était en juin, un des derniers entraînements de la saison . On faisait un petit match et sur un plaquage, j’ai subi un gros choc. Au final, j’ai eu trois vertèbres cassées et j’ai dû passer une semaine immobilisé, couché sur une planche, puis trois autres sans pouvoir bouger. »

"J’aime jouer à ce poste où on touche beaucoup de ballons, où on a de la liberté et une influence sur le jeu"

Jules Thorron et son numéro 9 Mathys Verrière. Une paire indissociable qui s'entend bien, malgré les aléas du jeu (photo DR)

Jules reprendra le chemin des terrains en février seulement, avec pas mal d’appréhension : «  Au début, j’avais mal et donc un peu peur et puis, au fil des entraînements, je n’avais plus de douleurs. Les radios de contrôle étaient bonnes. J’ai retrouvé l’envie. » Et le plaisir de retrouver son poste de prédilection, celui de demi d’ouverture. Là où il peut faire valoir sa vision du jeu, son adresse ballon en main et sa vista au pied : « C’est vrai que j’aime jouer à ce poste où on touche beaucoup de ballons, où on a de la liberté et une influence sur le jeu » explique t-il. Un poste de responsabilité qui lui convient bien et qu’il assume avec cran avec l’équipe réserve qu’il a rejointe en début de saison avec toute une flopée de ses jeunes équipiers, « passés » en senior. «  C’est plus facile avec tous les potes. On se connaît bien, on se concerte, on communique… et on s’engueule. Mais comme on est potes en dehors, ça s’arrange. » Notamment avec son 9 : « Notre connexion est primordiale pour l’équipe. Avec Mathys (Verrière), on joue ensemble depuis trois ans et si l’un fait un bon match, l’autre aussi. On est dépendant l’un de l’autre. Parfois, j’ai envie de le « tarter » (rires) quand il tente un truc individuel mais il y a des fois où ça marche. Et puis, il a une bonne qualité de passe.» plaisante Jules qui a pris du galon, au fil des matches. Intronisé capitaine lors de la rencontre à Givors, il en a découvert les obligations : « Il faut parler à l’arbitre, le brosser dans le sens du poil, communiquer. » se marre t-il. Mais l’adversaire, lui, n’est pas là pour faire de cadeaux : « J’ai été ciblé d’entrée par les vieux briscards d’en face. » Et puis, il faut aussi savoir respecter la hiérarchie au sein de sa propre équipe « Il y a une manière de dire les choses aux plus anciens » précise Jules, du haut de ses 19 ans et de son mètre 86. Grand par la taille donc, mais aussi par le talent. Celui de la gestuelle acquise lors d’interminables parties de basket avec son père basketteur; du jeu au pied, qu’il travaille pour « mieux buter et améliorer son jeu d’occupation » ; et de la vision du jeu qui devrait lui permettre d’ici quelque temps de postuler à une place en équipe fanion, comme pas mal de ses copains l’ont fait, au nom de la concurrence active instaurée par les coaches Clément Vidal et Matthieu Llari. Il s’y prépare. Il a quand même noté que l’échelon au-dessus nécessitait « d’anticiper, de préparer, de prévoir. » Lui, on dirait qu’il a déjà tout prévu...