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Fédérale 3 : avant le déplacement à Givors, du tac au tac avec le coach Matthieu Llari

 

Matthieu Llari attend une réaction de ses joueurs après la déconvenue au Puy. (photo Léana Verrière)

Cette fois-ci , c’est Matthieu Llari qui prend la parole, avant l’avant-dernier-match de la saison régulière qui se déroule ce dimanche après-midi à Givors. Le coach des lignes arrières du RCAB a évolué dans les rangs givordins lorsqu’il était joueur et il sait à quel point cette équipe saura faire preuve d’orgueil pour sa dernière sortie à domicile de la saison.

Matthieu, comment fait-on pour passer à autre chose après une aussi lourde défaite que celle concédée au Puy le week-end dernier ?

Il a fallu la digérer, on n’a pas le choix. Dans le sport en général, il faut accepter de tomber sur meilleur que soi parfois. Cela a été le cas, au moins pendant quarante minutes. L’idée, c’est d’avoir une réaction le match suivant. C’est un accident de parcours que toutes les équipes ont connu cette saison. Le Puy l’a vécu contre nous au match aller, ça peut arriver à tout le monde. Mercredi, nous avons revu certaines phases de match avec les joueurs. On a manqué de tout en première mi-temps notamment, dans le combat, l’agressivité, l’envie.

Après avoir affronté le premier de la poule, vous voilà à vous mesurer à l’avant-dernier du classement. Passer d’une extrême à l’autre, ce n’est pas simple.

“Une poule de malades”

C’est toujours compliqué d’aller jouer chez une équipe du bas de tableau, a fortiori en fin de saison. On ne connaît pas leur état d’esprit. Givors a vécu une saison galère et je suis persuadé qu’ils vont vouloir faire plaisir à leur public à l’occasion de ce dernier match à domicile de la saison. Ils ont envie de finir sur une bonne note, quoi de mieux qu’un derby pour trouver la motivation. S’il peuvent nous faire ch…., ils ne vont pas s’en priver.
Intrinsèquement, on est au-dessus si on se fie au classement. Après, c’est à démontrer sur le terrain. On a notre destin entre les mains. Le plus difficile est de gérer les corps et les esprits car il y a de la fatigue.
Mais les gars doivent avoir en tête qu’on peut écrire une page de l’histoire qui n’est jamais aller en phases finales dans ce championnat. Il y a une grosse récompense au bout de cette saison. Elle peut rester dans les annales.

Parmi les seize poules de Fédérale 3, la vôtre est sans doute la plus serrée à deux journées de la fin…

(il coupe) On l’avait annoncé ! On vous avait dit qu’il n’y avait pas de petites équipes et même si Givors et le Rhône Sportif ont assez vite décroché, c’est une poule de malades ! Il y a huit équipes qui se battent week-end après week-end depuis le début de la saison pour les quatre, voire cinq places qualificatives, c’est énorme. Saint-Savin a été un peu en dessous mais se qualifier dans cette poule, ce serait un exploit tout court et un moment historique pour le club !

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Portrait : Loïc Devis, dans l’ombre du groupe senior

Loïc Devis dans la peau de l’éducateur, toujours dans l’idée de transmettre sa passion du rugby (photo Léana Verrière)

Au sein du groupe senior du RCAB, outre les entraîneurs et les joueurs, un certain nombre de chevilles ouvrières s’activent week-end après week-end pour permettre le bon déroulement des rencontres. Ce qui nécessite une préparation en amont que l’on ne soupçonne pas forcément.
Nous avons décidé de vous les faire découvrir en commençant par la partie administrative, domaine qui est dévolu depuis 2020 à Loïc Devis. Ses états de service au sein du club ont été multiples et variés, de joueur à éducateur en passant par responsable de l’école de rugby. (voir ci-dessous).
Un investissement de longue haleine, qui forcément a impacté sa vie de famille et l’a donc amené à vouloir changer un peu son fusil d’épaule, même si ce nouveau rôle lui impose d’être présent les soirs d’entraînement ainsi que les week-ends de matches.
Sur proposition du président Eric Trouillet, désireux de soulager les coaches de ces tâches fastidieuses, « Lolo » a donc endossé cette nouvelle fonction de responsable administratif du groupe senior. Une manière pour lui de « rester dans le club et proche du terrain ».
Accepter cette nouvelle mission, « c’était rester proche du jeu, des joueurs » d’un environnement qu’il aime et connaît bien. Il nous en livre le contenu : «  Je m’occupe d’abord en pré-saison de récupérer tous les documents pour faire établir les licences des joueurs » Et ce n’est pas une mince affaire !

Des fins de semaine très chargées

Au bord du terrain, à comptabiliser les essais, les pénalités, les cartons blanc, jaune et rouge. Un rôle ingrat mais indispensable. (photo Léana Verrière)

Ensuite, lorsque le championnat commence, débute un rituel bien établi : «  Dès le début de semaine, je commande les bus lorsque nous avons des déplacements de prévu. Je vois ça avec les coaches, pour les garçons et les filles, afin de connaître les horaires de départ qu’ils souhaitent. J’en profite pour appeler aussi les clubs qui nous accueillent pour qu’ils me communiquent les coordonnées de leurs restaurants partenaires. C’est un échange de bons procédés qui nous donnent des garanties sur la qualité de la restauration et de l’accueil. »
Ceci étant fait, « Lolo » se mue dans un rôle de contrôleur, cochant sur un listing les joueurs présents aux deux entraînements obligatoires des mercredis et vendredis. Dès 19 heures, il arpente le couloir des vestiaires de Baudras, à l’affût, stylo en mains, saluant les uns et les autres, un petit mot pour tout le monde, dissertant sur le match à venir. Avant de cocher les cases en bout de ligne.
Ce contrôle permet de quantifier l’assiduité aux entraînements de la bonne soixantaine de licenciés du groupe senior. Présence qui au passage a été remarquable malgré le Covid, les impondérables, les blessures…Et voilà qu’une fin de semaine chargée se profile avec l’avant-match et les deux matches du dimanche après-midi.
Un avant-match rempli d’obligations « protocolaires: invitations téléphoniques aux arbitres et aux délégués, aux dirigeants adverses afin qu’ils viennent partager l’immuable repas d’avant-match lorsque la rencontre a lieu à domicile : « C’est une manière de nouer un contact amical et de les renseigner si besoin » nous indique Loïc. Il est là pour les accueillir à Baudras le dimanche, avec d’autres dirigeants, Phillippe Bouchand, le président Eric Trouillet, Laurent Faure, responsable de la sécurité, parfois aussi Samir Zeboudji, sans oublier le désormais regretté David Richard.
Vient ensuite le moment le plus délicat, demandant concentration et vitesse d’exécution, surtout depuis que les tablettes ont remplacé les feuilles de match papier, que les données de la rencontre sont répertoriées en instantané pour être mises en ligne sur le site de la FFR.
Mais il y a un préalable à organiser en interne : « Tout d’abord, les coaches me fournissent leurs compos d’équipes, ce qui me permet de réunir les licences et de les mettre dans l’ordre. J’entre ensuite en contact avec les arbitres, les délégués des matches car je dois gérer les deux rencontres, celle de la réserve où il faut noter les changements de joueurs, les cartons, les essais, les pénalités, les transformations. Pour la Une, c’est le rôle du référent fédéral d’assumer cette mission, même si parfois, il nous demande de le suppléer. Dès le coup de sifflet final, on vérifie nos informations respectives avec les arbitres avant de valider toutes les infos sur le site de la FFR.
Je peux être amené entre autres à déposer une réclamation si un joueur adverse a doublé au-delà du match et demi permis (un joueur peut être aligné en réserve puis en équipe première mais son temps de jeu ne doit pas dépasser trois mi-temps lors d’une même journée). Mais cela n’est jamais arrivé. »

« C’est pour moi une autre manière
de vivre le rugby, sans jouer. »

Loïc Devis a aussi un devoir de réserve qu’il respecte à la lettre : « Je dois garder de la retenue. L’arbitre commet des erreurs comme les joueurs, on doit l’accepter. Car sans arbitre, pas de jeu.»
Mais là où il prend le plus de plaisir, c’est au bord du terrain où il vit le match de près et dans son rapport avec les coaches avec qui il échange au retour des matches, en sirotant une petite bière lorsque la victoire a souri au RCAB : « Je leur donne mon avis de « petit » joueur. C’est pour moi une autre manière de vivre le rugby, sans jouer. » Un travail capital apprécié par Clément Vidal: “Son travail nous soulage et on a l’esprit libre, juste à penser au terrain. On sait que tout sera bien fait.”
Désormais, il n’y a plus qu’à espérer une conclusion heureuse à une saison emballante : « Ce n’est pas fini mais je pense qu’on a les moyens de jouer les phases finales. On aura fait une bien belle saison si les deux équipes seniors se qualifient. Ce serait historique. » Une histoire à laquelle ce maillon indispensable de la chaîne apporte une contribution précieuse, dans l’ombre. Avec sérieux, compétence et enthousiasme.

Un Lolo multi-fonctions

Loïc Devis avec ses protégés lors d’un tournoi à Lavaur en 2011 avec en bas de gauche à droite, Victor Guillaumond, Mathys Verrière, Brice Meyer et son fils Youenn.

Les terrains de rugby, Loïc Devis a commencé à les fréquenter tout jeune, à Mably, dans le Roannais, avant de rejoindre le RCAB « juste après la Coupe du monde 2007 » pour y faire découvrir à son fils ainé, Youenn, les rudiments du ballon ovale.
De fil en aiguille, de saison en saison surtout, il a revêtu le maillot de joueur « première barre » précise t-il fièrement au sein de l’équipe senior qui venait d’être créée, puis d’éducateur avant de prendre en mains l’école de rugby, dont il a contribué à la structuration en menant à bien, entre autres, les deux dossiers de labellisation.
Puis, suivant le parcours de son fiston, il est devenu coach dans différentes catégories de jeunes des U9 jusqu’aux U19 « une belle génération » dont quelques-uns font aujourd’hui le bonheur du groupe senior, pendant que Victor Guillaumond fait les beaux jours du FC Grenoble en Pro D2.
Mais le besoin de souffler et de vivre sa passion rugbystique autrement s’est peu à peu fait jour. Et, avec la bénédiction de son épouse Fabienne, connaisseuse et passionnée de rugby, il a pris un nouveau cap.

 

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Tournois de l’école de rugby: des progrès

Le groupe des U8 rassemblé pour la photo souvenir à Rillieux-La-Pape, après de belles prestations. (photo Mathys Verrière)

Nos petits rugbymen en herbe ont voyagé ce dernier week-end pour aller s’adonner à leur sport préféré sous la conduite de leurs éducateurs.
Les U8 se sont rendus à Rillieux-la-Pape dans le Rhône où ils se sont mesurés à  l’ARCOL, Saint-Priest, Vénissieux et Rillieux. deux équipes du RCAB étaient engagées. L’équipe A a fini 2e et l’équipe B première.
Les U10 étaient invités au tournoi d’Ecully, où ils ont rencontré Roche-La-Molière, l’ARCOL, Meyzieu et Saint-Priest. Notre équipe a terminé à une belle 2e place.
En U12, le RCAB était présent au tournoi de Chassieu, nos jeunes ont rencontré Chassieu, Belleville et COL. Notre équipe s’est elle aussi adjugée la 1ère place de la poule.
Au final, ces belles performances montrent les gros progrès effectués par toutes nos jeunes pousses depuis le tournoi précédent. Un encouragement pour les éducateurs qui donnent de leur temps et pour tous les joueurs qui entre efforts et plaisir font le bonheur de leurs coaches et la fierté de leurs parents. Mais comme le rappelle Bruce Matthieu, le responsable de l’EDR, “les efforts sont à poursuivre”.
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Fédérale 3 : retour sur la défaite face au CO Le Puy (43-24) et le RCAB sur TL7

Les accidents de parcours arrivent lors d’une saison, le RCAB n’en a pas connu beaucoup lors de ce championnat qui touche à sa fin. Evidemment que la lourde défaite au Puy ce week-end a fait mal aux têtes des joueurs et du staff. Mais il y a l’occasion de rebondir et de concrétiser un parcours très satisfaisant lors des deux prochaines semaines. C’est ce qu’on a à l’esprit dans les rangs du groupe senior dans son ensemble.
Clément Vidal avoue au sujet de cette première mi-temps ratée « avoir du mal à expliquer comment son équipe a pu passer autant au travers. On se crée la première occasion du match, on obtient une pénalité que l’on manque. Mais on était dedans. »
S’en suivra une succession de fautes de main, de plaquages ratés qui feront que le RCAB « prendra la marée » comme le reconnaît un coach un peu dépité par la tournure des évènements : « On a pris des essais sur à peine deux temps de jeu de l’adversaire, on a raté la moitié de nos touches. On a failli dans les têtes, à quelques exceptions près. Collectivement, on a fait preuve d’une passivité défensive incroyable, on a manqué nos montées défensives. »

Clément Minelli et ses équipiers ont eu une belle réaction d’amour-propre en seconde mi-temps mais le mal était fait (photo Léana Verrière)

Une mi-temps cauchemardesque qui n’annonçait rien de bon pour la suite. Heureusement, quelques cadres ont pris la parole pendant la pause pour demander une réaction d’orgueil au groupe. Clément Vidal, lui, a fixé un objectif à ses joueurs : gagner la seconde mi-temps. Ce que vont parvenir à faire ses joueurs en marquant 17 points contre 7 aux Ponots. Les quatre essais inscrits priveront Le Puy du bonus défensif.
Une maigre consolation certes mais inverser la tendance n’était pas chose si évidente au regard des 40 premières minutes : « Les garçons ont respecté la stratégie qu’on avait mis en place et forcément, on a mieux joué. Et puis, les joueurs entrés en jeu ont apporté de l’envie, de la puissance, de l’expérience. Même s’il nous manquait un tiers des titulaires, ça donne des regrets car il y avait mieux à faire.»
Ils en auront l’occasion ce week-end à Givors où les attend un match difficile : « On a encore notre destin entre les mains et c’est le plus important. On est 2es du classement, tout va peut-être se jouer à la dernière journée. J’espère une réaction. Les gars étaient très déçus d’eux-mêmes dimanche. »

Le RCAB à l’honneur sur TL7

Clément Vidal, tout sourire et très à l’aise sur le plateau de l’émission Sport 7! (photo Yves Verrière)

La télévision locale avait décidé de faire un focus sur le rugby ce lundi soir lors de son émission “Sport 7” et avait invité Clément Vidal et Matthieu LLari, les deux coaches de l’équipe première du RCAB,  sur le plateau de l’émission, ainsi que quelques représentants du club à faire partie du public.
Interrogé par Julien Rivière, le présentateur, Clément Vidal a répondu avec aisance à ses questions, portant sur la saison de son équipe en Fédérale 3, l’émergence de l’équipe de France, l’influence que les performances des Bleus, vainqueurs du dernier tournoi des 6 nations pourraient avoir sur l’intérêt des jeunes pour le rugby, la venue de l’Australie à Andrézieux pour la coupe du monde 2023…
Un coup de projecteur sympa qui a été apprécié au sein du club.

 

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Fédérale 3 : avant le grand rendez-vous face au CO Le Puy dimanche

A trois journées de la fin de la première phase du championnat, le RCAB et le CO Le Puy vont donc se retrouver dimanche. Quelle approche faites-vous de ce match forcément particulier. C’est un derby entre les deux premiers de la poule, fait rare dans l’historique des confrontations entre les deux clubs ?

Pour nous, l’idée c’est de montrer un beau visage avant tout. De montrer aussi que cette première place au classement n’est pas volée, ni galvaudée. J’attends de mes joueurs qu’ils fassent preuve d’amour-propre. Vu nos objectifs, ce match-là n’est pas primordial. On peut perdre, mais en y mettant la manière. Il n’est pas question d’être démobilisé.
On n’est pas la meilleure attaque de la poule pour rien. D’autre part, on a montré lors des deux derniers matches contre l’ASSMIDA puis Les Vallons de La Tour, qui ont été très durs, qu’on savait se faire mal. Bien que nous n’ayons pas eu beaucoup de possession, on a essayé de faire valoir notre potentiel offensif,. On a envie de montrer ce dont on est capables.

 

Clément Vidal attend beaucoup de ses joueurs même s’il considère cette rencontre comme le “match bonus par excellence” (photo Léana Verrière)

“On est attendus, on le sait.”

L’ambiance promet d’être chaude à Lafayette mais ce fut aussi le cas à La Tour du Pin le week-end dernier ?

Ce sera un beau derby, il va faire beau, il y aura du public. On est attendus, on le sait. Même s’il y a un respect mutuel entre les deux équipes, il y aura forcément un sentiment de revanche par rapport au match aller. Notre adversaire n’avait pas pris de point ce jour-là et ça ne leur est pas arrivé cette saison il me semble.
En toute logique, ils vont vouloir affirmer leur statut de favori de la poule. Je pense qu’ils ont à la fois l’intention et les moyens de finir en tête, ce qui leur offrirait un tirage plus favorable pour les phases finales. A moins d’un exploit de notre part. Mais si on peut faire un hold-up, on ne s’en privera pas. C’est le match bonus par excellence.

Pourquoi le COP est selon vous l’équipe la plus complète de la poule ?

Parce qu’elle sait resserrer le jeu quand il le faut et mettre du volume lorsque l’occasion se présente. Leur numéro 12, c’est une machine, un sacré joueur!  Et puis leur ouvreur, Kötze, sait parfaitement gérer les temps faibles et les temps forts de cette équipe. Il la soulage avec son énorme jeu au pied.

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Du tac au tac avec Clément Vidal après le succès du RCAB aux Vallons de La Tour

Cette fois, la troisième, aura été la bonne et les cris de joie qui ont accompagné le coup de sifflet final dans le camp andrézien montrent à quel point le succès obtenu à La Tour du Pin dimanche tenait à coeur aux joueurs du RCAB. Clément Vidal revient sur ce match âpre, tendu lors duquel son équipe a encore montré de belles valeurs pour prendre sa revanche du match aller où elle s’était inclinée de trois points. Cette fois, elle l’a emporté sur le même petit écart, ce qui la conduit à la première place du classement.

Premier de la classe, ça vous était déjà arrivé cette saison mais certains de vos adversaires avaient des matches de retard. Là, tout le monde a 15 matches au compteur et vous devancez Le Puy au goal average à trois journées de la fin. Quel sentiment vous anime ?

A trois matches de la fin de la saison régulière, ça veut dire quelque chose bien sûr de se retrouver premier en compagnie d’une équipe qui, elle, avait pour objectif la montée en début de saison. Mais ce n’est pas une fin en soi. C’est surtout gratifiant d’occuper cette place parce que ça valorise le travail qui a été fait depuis le début de saison par les joueurs, le staff, et le club tout entier. C’est un investissement collectif qui est récompensé, celui de l’ensemble du groupe senior. Il s’est construit à travers un super état d’esprit, à partir du stage de début de saison.
Cela dit, mathématiquement, on n’est pas encore qualifié (les quatre premiers de chaque poule le sont et les meilleures 5e), on a bien ça en tête. Une qualification pour les phases finales serait historique pour le club. Ce serait beau. Mais on est lucide, on ne rêve pas. Il y a encore des matches à jouer et ils ne seront pas simples à négocier.

Celui de dimanche ne l’était pas non plus et vous l’avez emporté…

C’est une belle opération comptable dans la course à la qualification mais dimanche soir, on peut être à nouveau quatrième selon les résultats de cette journée, tellement le classement est serré !

“On avait dit aux gars que si on tenait le coup jusqu’à la 50e minute, on gagnerait le match.”

Victor Tinel, ici au contest, a apporté toute sa puissance, dans la 2e partie de la rencontre (photo Charline Chabert)

Ce match contre les Vallons de La Tour a été très dur dans les impacts, le combat. Comme contre l’ASSMIDA. Ça ressemble à des matches de phases finales, non ?

Ça a tapé très, très fort en première mi-temps. On a beaucoup subi. C’était encore un ton au-dessus par rapport à ce que l’ASSMIDA nous avait proposé. On savait que les Vallons allaient nous imposer de l’affrontement, qu’ils avaient décidé de placer le match sur le défi frontal permanent pour nous détruire physiquement. Ils nous ont fait mal mais on y était préparés.
On avait dit aux gars que si on tenait le coup jusqu’à la 50e minute, on gagnerait le match. On avait défini un XV de départ qui n’a rien lâché, rien cédé, tout en ayant à disposition un banc de qualité dont on savait qu’il allait apporter de la fraîcheur, de la vitesse, de la puissance. C’est ce qui s’est passé.

Dimanche, c’est le grand rendez-vous avec Le Puy.

On ira sans pression, parce qu’on a fait ce qu’il fallait à La Tour du Pin. Ce sera vraiment un match bonus. J’ai toujours pensé que le Puy finirait premier de la poule et c’est ce qui va se passer. On n’oubliera pas pour autant de faire honneur à notre maillot et à ce statut de premier du classement. Devant certainement un public record, on y va pour jouer et prendre du plaisir.

Les Vallons de La Tour ont recherché en permanence le défi frontal. Ce à quoi Brice Meyer et ses partenaires ont répondu avec courage et abnégation (photo Charline Chabert)

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Coupe du Monde de Rugby 2023: Andrézieux et le stade Baudras accueilleront les Wallabies

Après diverses discussions et approches ces derniers mois, des rencontres avec les instances pour définir la faisabilité du projet d’accueillir une des sélections majeures du rugby mondial, la bonne nouvelle est tombée ce lundi: la sélection australienne (double championne du monde en 1991 et 1999, finaliste en 2003 et 2015) sera l’hôte de la ville d’Andrézieux-Bouthéon lors de la prochaine Coupe du Monde de rugby 2023 dans le cadre de sa préparation.
Elle bénéficiera des installations en partie rénovées du stade Baudras pour s’y entraîner et évidemment que le club du RCAB sera partie prenante de l’accueil et du bien-être des Wallabies et aura à coeur d’être à la hauteur de ce privilège. Notons aussi que les Australiens séjourneront à l’hôtel-restaurant quatre étoiles La Charpinière à Saint-Galmier. L’établissement baldomérien étant un partenaire majeur du RCAB.
Se trouver au coeur de cet évènement sportif de dimension internationale est une formidable opportunité de mise en lumière de notre sport préféré et de notre club. Nous ferons en sorte de vous informer de toutes les étapes qui vont jalonner la préparation des Wallabies jusqu’aux rendez-vous officiels fixés par la compétition. A savoir deux matches qu’ils disputeront au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne le dimanche 17 septembre 2023 (Australie-Fidji) et le 1er octobre 2023 (Australie – vainqueur du tournoi final). Voici le communiqué officiel publié ce lundi 21 mars 2022

 

La candidature de Saint-Étienne Métropole et d’Andrézieux-Bouthéon retenue par les Wallabies pour établir leur camp de base

Encore une bonne nouvelle concernant l’organisation de la Coupe du Monde de Rugby 2023 à Saint-Étienne et dans sa Métropole : l’équipe nationale d’Australie, double championne du monde en 1991 et 1999, a choisi d’établir son camp de base au stade Roger Baudras à AndrézieuxBouthéon.
Claude Atcher, Directeur Général de France 2023 après l’avoir annoncé ce week-end à Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, Président de Saint-Étienne Métropole, et à François Driol, Maire d’Andrézieux-Bouthéon, vient de rendre publique l’information.

Pour Gaël Perdriau : « Nous sommes très fiers et heureux, avec François Driol, que l’équipe de rugby d’Australie ait retenu notre candidature pour établir son camp de base sur le territoire métropolitain, à Andrézieux-Bouthéon, durant toute la première phase de la Coupe du Monde de rugby qui se déroulera en France. Les Wallabies joueront d’ailleurs deux matchs à GeoffroyGuichard, les 17 septembre et 1er octobre. Notre dossier construit minutieusement avec professionnalisme et enthousiasme, porté à la fois par
Saint-Étienne Métropole et Andrézieux-Bouthéon, additionnant ainsi nos forces, a séduit l’encadrement des Wallabies, doubles champions du monde en 1991 et en 1999, finalistes en 2003 et 2015, incontestablement l’une des meilleures équipes de la planète rugby.
En outre la sélection australienne séjournera à Saint-Galmier. C’est une belle reconnaissance de l’attractivité de notre territoire et cela démontre une nouvelle fois, son savoir-faire et sa capacité à attirer et accueillir dans d’excellentes conditions les plus grands événements internationaux et les plus grandes équipes sportives du monde.
C’est aussi une excellente nouvelle en termes de visibilité, d’attractivité, d’image qui augure d’ores et déjà de belles retombées économiques, commerciales, médiatiques et touristiques.
En effet, il a été estimé à quelque 600 000, le nombre de visiteurs étrangers qui rejoindront la France pour assister à la compétition avec une durée moyenne de séjour, en 2019, de 17 jours. C’est aussi ça le miracle et la beauté du sport qui permet de rapprocher les peuples dans un esprit de fraternité, valeur à laquelle nous sommes, plus que jamais, fortement attachés ».

Pour Claude Atcher : « L’Australie sera comme chez elle à Saint-Étienne ! Je me félicite du choix de la délégation des Wallabies, qui pourra préparer dans des conditions optimales sa Coupe du Monde de Rugby en 2023, et notamment les deux matchs qu’elle disputera au Stade GeoffroyGuichard, dans une ambiance qui promet d’être grandiose. Sur cette terre de sport, les Australiens pourront compter avec bonheur sur la ferveur et le sens de l’hospitalité du peuple stéphanois. Cette rencontre inédite entre l’Australie et Saint-Étienne
célébrera la fraternité du rugby ! »

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Fédérale 3 : match en retard pour le RCAB aux Vallons de La Tour

Léonard Plèche (au premier plan) sera un atout majeur du RCAB dans ce combat annoncé (photo Léana Verrière)

Jamais deux sans trois ?
A dire vrai, il paraît peu probable que le match retour contre Les Vallons de La Tour, reporté à deux reprises, d’abord en raison de cas de Covid au sein de l’effectif du RCAB puis à cause d’intempéries qui seraient survenus en Isère et ont empêché le match de se dérouler une deuxième fois, soit cette fois-ci remis à plus tard.
Tant mieux car ces deux reports n’ont pas été simples à gérer, empêchant une dynamique de s’installer vraiment depuis le début de l’année 2022. Malgré ces péripéties, le RCAB est plus que jamais en course pour les qualifications aux phase finales. Troisièmes à un point de leur adversaire du jour, deuxième au classement, les joueurs du duo Clément Vidal-Matthieu Llari ont un bon coup à jouer ce dimanche après-midi.
« C’est un match bonus. On n’a rien à perdre. Si on fait un exploit là-bas, ça nous mettra très bien au classement et si on perd on aura encore notre destin entre les mains ». C’est ainsi que “Mazam” (le surnom de Clément Vidal) présente ce nouveau défi auquel s’ajoute une pincée d’esprit de revanche, que le match aller, manqué, a provoqué : «  Oui, à l’aller, j’ai le souvenir d’une entame catastrophique. On n’existe pas. 15-0 au bout de 20 minutes. Après, on fait jeu égal, on leur tient la dragée haute mais le mal était fait. Pour le moment, aucune équipe ne nous a battus deux fois cette saison. On ne veut pas ce que ça arrive. On est capable de les emmerder, de créer la surprise. »
Ce sera le premier rendez-vous d’un sprint à quatre étapes, dont trois d’affilée (Vallons de La Tour, Le Puy et Givors) loin de leurs bases :
« Ce dernier bloc de matches est difficile avec ces déplacements, c’est pourquoi on a essayé d’apporter de la fraîcheur, mais aussi de l’intensité. A quatre matches de la fin, on ne va pas dire que notre envie n’est pas de se qualifier, ce serait mentir. Ça va être une bataille à cinq équipes. Je n’ai jamais connu une bagarre aussi serrée pour la qualification depuis cinq ans que nous sommes en Fédérale 3. Si on l’obtient, ce sera une première dans l’histoire du club. »

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Tournois de l’EDR: jouer pour progresser

Les U8 ont fait montre de leurs progrès lors des différents matches disputés à Baudras (photo Mathys Verrière)

Nos petits rugbymen de l’école de rugby ont pas mal baroudé sur les pelouses de la Loire et du Rhône tout au long du week-end pour porter haut les couleurs du club et faire étalage de leurs progrès face à des équipes d’autres départements, à l’occasion de différents tournois dont la philosophie est simple:  jouer pour progresser.
Nos U8, représentés par trois équipes, ont évolué à domicile, samedi matin à face aux clubs de Bron, l’ASVEL, Rugby des Monts et Givors.Dans la catégorie U10, deux de nos équipes se sont rendues au LOU, où elles ont rencontré le LOU, Bron, Mions, RC Val-de-Saône, Reel XV et RCPO. Quant à notre équipe U12, elle disputait le tournoi de l’ARCOL (Ecully), où elle s’est mesurée à l’ARCOL, Bron, le COL, Meyzieu, et le RCPO.
Dans l’ensemble, nos petits rugbymen ont montré de belles choses lors des tournois, en mettant du mieux possible en pratique ce qu’ils travaillent lors des entraînements avec leurs éducateurs, très fiers de leurs ouailles et de l’image qu’ils donnent de la formation des jeunes au sein du club, sous la houlette de Bruce Mathieu, responsable de l’école de rugby, et de toute son équipe d’encadrement.

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Soirée des partenaires du RCAB : le PAM plein à craquer pour une bien belle soirée

Eric Trouillet lors de sa présentation d’une soirée partenaires au programme chargé et empreinte d’une belle convivialité (photos Mathys Verrière)

Jeudi soir, le PAM (Pub Art Music) à Andrézieux, a fait salle pleine à l’occasion de la soirée des partenaires du club, lesquels ont répondu massivement à son invitation, ainsi qu’à celles des trois partenaires investis dans cette manifestation : à savoir Les Cuisines Aviva, SBN (Savoir Bien Nettoyer) et le PAM. Ce fut un excellent moment de convivialité, de partage, de discussions et de découvertes, dans une ambiance chaleureuse.
Le président Eric Trouillet a profité de ce rassemblement des forces vives économiques du club pour présenter les grands axes de son projet CAP 2023. Patrick Vareilles, responsable du partenariat, fit le point sur le travail de prospection et de suivi effectué par lui-même et sa jeune équipe, qui se chargea de l’accueil des invités, tandis que Philippe Guillaumond, le patron du PAM, veillait avec son personnel familial (Mathieu et Amélie ses enfants) à ce que les règles de convivialité et de dégustation soient respectées à la règle. Pendant qu’on se restaurait ici et là, les intervenants se succédèrent pour éclairer les participants sur l’avenir du club, dans tous les domaines: Clément Vidal, manager général du RCAB, mit en exergue l’excellent parcours des deux équipes seniors et les échéances qui les attendent, invitant les partenaires à vivre une fin de saison qui s’annonce haletante.

Clément Vidal, micro en main, entouré de quelques-uns des cadres du groupe senior, a évoqué une situation sportive enthousiasmante.

Le projet de rénovation de Baudras
a séduit les partenaires

Entouré de quelques cadres de l’équipe fanion, il expliqua aussi la volonté du club de rendre le plus performante possible la formation des jeunes joueurs, un projet qui a déjà pris corps et devrait atteindre sa plénitude alors que les travaux de rénovation du stade Baudras débuteront cet été pour offrir un écrin moderne et fonctionnel aux rugbymen et rugbywomen andréziens.
A ce propos, Célie Pallandre et Lucie Bourjon, représentantes des Jarjilles étaient aussi présentes. Les filles, premières de leur groupe de Fédérale 2, rencontreront Nevers à Baudras dimanche et comptent bien se distinguer encore en phase finale.
Puis vint le moment clé de cette soirée. François Driol, le maire d’Andrézieux, accompagné de Cyrille Chapot, son adjoint aux sports, santé, loisirs et Carl Incorvaia, autre élu de la municipalité et proche du RCAB, se chargea de faire découvrir sous forme d’une vidéo en 3 D assez explicite toutes les étapes de la rénovation de Baudras. Un projet bien ficelé qui deviendra rapidement une réalité, si l’on s’en réfère au titre du reportage.
Evidemment que cette présentation a suscité beaucoup d’intérêt auprès des partenaires qui auront des espaces à disposition au sein de l’enceinte et seront d’autant plus partie prenante dans l’évolution du RCAB qui, son président en tête, ne veut pas manquer l’opportunité d’évoluer un cran au-dessus, à savoir la Fédérale 2, si l’occasion se présente. Ce serait la meilleure manière de valider et de conforter l’idée que le RCAB a la légitimité pour être le Pôle Rugby de la Loire. Avec dans son sillage, une belle équipe de partenaires fidèles et enthousiastes qui ne demande qu’à s’agrandir !

François Driol pendant sa présentation du projet de rénovation du stade Baudras: plus qu’un projet, une réalité.

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