Fédérale 2: un ultime voyage périlleux à Villars-les-Dombes

Brice Meyer et ses partenaires vont avoir à nouveau un rude combat à mener ce dimanche après-midi. (photo Léana Verrière)

C’est l’histoire d’un match qui aurait dû se disputer en fin d’année dernière et fut reporté sur décision de l’arbitre de la rencontre, alors que le terrain de Villars-les-Dombes, dans un piteux état et gelé en profondeur, n’avait pas entraîné un arrêté municipal d’interdiction d’y jouer!
Un voyage à vide pour les joueurs, le staff, les dirigeants et les supporters du RCAB qui gardent forcément un mauvais souvenir de ce dimanche 11 décembre. Ils y ont perdu leur week-end, sans oublier le coût occasionné par le transport, la restauration qui ne seront remboursés que partiellement par la fédération…
Du coup, le match se rejoue ce dimanche, ce qui au passage privera nos joueurs de la semaine de repos venant séparer les blocs de trois matchs. Ce qui veut dire six matchs d’affilée sans avoir le temps de souffler…
Le coach Clément Vidal préfère ne pas se répandre sur tous ces aléas au moment de rencontrer une équipe, qui en tant que promu, effectue un excellent parcours (5e du classement) et se mêle à la lutte pour la qualification pour les phases finales.

“Le goût de la victoire leur manque”

” On était prévenu depuis le 11 décembre que ce report impliquerait de jouer lors d’une date de repli. Cela nous oblige à nous déplacer une troisième fois de suite mais on a déjà vécu ça lors des matches aller. Il n’y a pas de surprise. Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Le Creusot va aussi disputer plusieurs matches à l’extérieur. Il faut se servir de cette expérience, continuer à apprendre. Dans notre position actuelle et face à ce genre d’adversaires, on n’a pas une énorme pression par rapport au résultat.
L’idée est de ne rien lâcher et surtout de maintenir une certaine exigence. Croyez-moi, on ne va pas aller à Villars en mode guinguette. Les gars sont des compétiteurs!
Que ce soit les joueurs, le staff, tout le monde doit rester bien concentrés. Cette semaine, j’ai eu quelques joueurs au téléphone et le goût de la victoire leur manque, bien sûr. En plus, lorsqu’on joue loin de la maison, ça pèse physiquement. C’est pourquoi il nous tarde de retrouver notre stade, nos supporters, notre environnement. C’est primordial dans la préparation d’un match. Ce dont je suis persuadé, c’est que le groupe ne lâchera pas. Ça vaut la peine de se battre. On a déjà connu ce genre de situation en Fédérale 3 il y a quelques années. On sait que l’on mange notre pain noir et on espère bientôt voir le bout du tunnel. Tout le club apprend.”