Comme ici Jordan Derouelle, tout prêt d’aplatir dans l’en-but, nos joueurs ont eu bon nombre de situations favorables dans le camp adverse. (photo Léana Verrière)
Une première mi-temps plutôt bien maîtrisée mais avec encore quelques hésitations ou précipitation dans la finition, et une seconde période plus “décousue” dixit Clément Vidal mais qui va permettre à nos joueurs de prendre le large, voici le résumé rapide d’un match qui a valu à notre équipe première de renouer avec le succès (25-14) face à Rillieux. Succès incontestable qui a rendu heureux le public enthousiaste du stade Baudras. Soulagé, le coach revient sur cette rencontre qui permet à son équipe de respirer au classement (8e).
Clément, question subsidiaire pour commencer, est-ce qu’on dort mieux lorsque son équipe a gagné?
C’est toujours plus facile de trouver le sommeil, c’est clair. ça enlève un certain poids, pas seulement au staff, mais aussi aux joueurs, et à tout l’environnement du club. J’ai senti du plaisir chez nos supporters et du soulagement chez les joueurs. ça fait vraiment plaisir mais il ne faut pas s’endormir.
“J’espère qu’on va jouer l’esprit un peu plus libéré,
retrouver de la confiance dans les zones de marque.”
Vous aviez un mauvais souvenir à effacer par rapport au match aller et deux objectifs: prendre quatre points et priver votre adversaire du bonus défensif. C’est fait!
Oui, c’était important car en cas d’égalité au classement, on sera devant eux car on a pris un point de bonus défensif au match aller. ça nous en fait donc 5 sur les deux matches, eux quatre seulement. Sur les deux confrontations, on est devant. Cela montre notre valeur, ça efface le souvenir de l’aller et en même temps, ça donne des regrets. On se dit qu’on pourrait être 6e au classement quand on fait le décompte de ce que l’on aurait pu mieux faire. Mais on ne va pas faire la fine bouche. Il y a eu du mieux dans notre jeu ce dimanche après-midi, mais il reste encore du travail.
On a eu l’occasion de marquer notre domination au tableau d’affichage en première mi-temps et en seconde d’aller chercher le bonus offensif. Mais nous avons encore des petits trous d’air, comme lors des cinq dernières minutes de la première période. On n’était pas là, parce qu’on avait une petite avance. Et, sur sa seule incursion dans notre camp, Rillieux revient à 4 points (11-7). On n’a été pénalisé qu’à trois reprises en première mi-temps, c’est bien au niveau de la discipline, mais on n’a pas assez scoré.
Cette victoire vous ramène à la 8e place, en tête du groupe du maintien, mais à distance du groupe de tête (voir classement ci-dessous). C’est votre place?
Tout l’indique. On est 8e du classement à domicile, 8e du classement à l’extérieur, on a marqué 40 essais et on en a encaissé autant. On est à + 4 au goal-average. On est entre deux eaux. Ces stats reflètent notre saison. On a montré qu’on était capable d’accrocher de grosses équipes et de se rater face à des équipes de la seconde moitié de tableau. Désormais, on a une marge sur la zone de relégation. On a fait une bonne partie du chemin vers le maintien. Ce que j’espère maintenant, c’est qu’on va jouer l’esprit un peu plus libéré, retrouver de la confiance dans les zones de marque. Un beau match nous attend dimanche face au Creusot.
Fédérale B: au bout du suspense
Mathias Lopez inscrit le quatrième essai du RCAB avec beaucoup de détermination. (photo Léana Verrière)
Laurent Boigne, l’exigeant coach des lignes arrières de la réserve, avait le sourire à l’issue de la rencontre remportée dimanche après-midi par ses troupes (33-32) face à une redoutable formation de Rillieux qui a eu le mérite de lutter jusqu’au bout, bien que réduite à 14 dès la première période. Menés en début de match, nos réservistes ont su inverser la tendance ensuite.
Le mano a mano a duré jusque dans les ultimes secondes d’un match de belle qualité, constellé d’essais et de pénalités, dont la dernière, réussie par Noelys Girard, a offert un succès acquis de haute lutte à un groupe tout entier. De quoi ravir les coaches Laurent Boigne et Sébastien Comte et un public, séduit par ce lever de rideau palpitant. Du coup, nos réservistes se maintiennent en haut du classement, à une méritoire quatrième place.