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Fédérale 2, avant RCAB – Rillieux: Brice Meyer, capitaine, une responsabilité assumée

C’est sûrement dans ses gênes, car déjà très jeune, dans les rangs de l’école de rugby du RCAB, il allait de l’avant, prenait les devants dans les bons comme les mauvais moments. Brice Meyer, du haut de ses 22 ans, est aujourd’hui le capitaine de l’équipe fanion au poste de 3e ligne. Sa prise de fonction date du milieu de la saison dernière et au sein du groupe senior, elle a été acceptée à l’unanimité. ” ça s’est passé un soir d’entraînement. Quand le coach a annoncé l’équipe, il a ajouté que ce serait moi le capitaine. Je n’étais pas là ce soir-là. Il a dit qu’il fallait penser à l’avenir. Adrien (Tronchet) était alors le capitaine et j’ai pris le relais. Même s’il reste un pilier de l’équipe.
J’avoue que j’avais un peu d’appréhension, d’avoir à gérer des gars plus âgés. Dans les discussions, tu dois tenir compte des personnalités. Bouger le groupe, le motiver, c’est comme cela que je vois le rôle de capitaine. Je me définis plutôt comme un leader dans le jeu. Tu dois être exemplaire pour être crédible.”
Exemplaire, il l’est depuis le début de la saison, et pas seulement parce qu’il a inscrit deux essais. Il savait que l’entame serait rude, en raison d’un calendrier périlleux, avec trois déplacements d’affilée: ” C’était un gros bloc. On a démarré à Saint-Claude où on ne savait pas trop à quoi s’attendre. On a joué une mi-temps sur les deux. C’est un match qu’on aurait dû gagner même si on ne crache pas sur le point de bonus qu’on a ramené. Ensuite, Le Creusot, ça a été compliqué, on a été mis à mal physiquement.
Et contre Saint-Priest, on a alterné temps forts, temps faibles. Il y a toujours eu un petit grain de sable pour nous compliquer les choses: un carton jaune qui nous met en infériorité numérique, une faute bête ici ou là et puis, cette incapacité à gérer nos débuts de seconde mi-temps. On doit bosser sur ça, mieux se canaliser.

“On se doit de jouer pour tout un club.”

Brice en discussion avec l’Argentin Imanol Zelaya, un nouveau joueur “Il se débrouille de mieux en mieux en français” nous dit son capitaine (photo Yves Verrière)

Si on y ajoute les deux matches amicaux perdus, ça fait cinq défaites de rang. Au niveau du moral, ce n’est pas facile. Cela dit, il y a du positif. On a réussi à imposer à nos adversaires des temps de jeu, en mettant du rythme. On sait qu’on a du potentiel mais on doit se montrer plus constants.”
Le retour à Baudras ce dimanche après-midi peut-il contribuer à “faire avancer les choses” comme le souhaite ardemment tout un club?
En tous cas, la motivation se lit sur le visage de Brice: ” On est très motivés à l’idée de retrouver notre public et de rendre heureux  tous ceux qui nous accompagnent, y compris à l’extérieur. C’est une journée spéciale avec l’inauguration. Il y a quelque chose de bien à faire. Retrouver cette dynamique de victoires. Il faut faire comprendre à nos adversaires que ce sera difficile encore cette saison de venir jouer à Baudras. On se doit de jouer pour tout un club.”
Quel message a t-il envie de faire passer avant ses retrouvailles avec Baudras? “On retrouve notre stade et on veut marquer le coup. Se remettre la tête à l’endroit. Il faut croire en notre potentiel et moi, j’y crois fermement!”

Son avis sur la coupe du monde

” C’est une chance de s’être retrouvé au coeur de l’évènement, avec des matches à Saint-Etienne et Lyon. Le match le plus prenant que j’ai vu pour le moment, c’est Australie-Fidji. Il y a eu du suspense, une sacrée ambiance. Ces Fidjiens, c’est des monstres! Ce week-end, il y a deux finales en même temps. Deux gros risquent de sortir. Les Sud-Africains, on les a déjà battus mais ils sont impressionnants. Je vois bien une finale France-Irlande.”

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Fédérale 2 féminine: les Jarjilles reprennent la compétition à Unieux dimanche (15h)

Lors du stage à Marlhes, les sourires sur les visages indiquent que l’ambiance était au beau fixe (photo fournie par les Jarjilles)

Les Jarjilles sont de retour et entament leur saison dimanche après-midi à Unieux (15h) dans le cadre de leur premier match de championnat. Au cours de leur préparation qui a débuté fin août, elles ont suivi un stage de préparation à Marlhes et se sont entraînés à raison des deux séances par semaine depuis fin août. Pierre Meyer, le coach des trois quarts fait le point avant cette reprise que le groupe attend avec impatience.

Pierre, il est l’heure de rependre la compétition. Comment s’est passée la préparation de cette nouvelle saison en Fédérale 2?

Plutôt bien, d’abord parce qu’il y a eu pas mal de monde aux entraînements et que c’est toujours intéressant au niveau de l’émulation. On a pu faire des matches à 15 contre 15, c’est intéressant.

Le recrutement a bien marché apparemment?

Oui, on a plus d’une dizaine de recrues et parmi elles des débutantes comme des joueuses un peu plus aguerries. D’autres filles qui avaient arrêté ont repris, des étudiantes se sont joints à nous pour dépasser le cadre du rugby universitaire. On sent un peu l’impact de la Coupe du monde…

Et au niveau encadrement, des changements?

On reste sur l’équipe de la saison dernière. Avec Baptiste Ramier, on se partage les tâches, lui s’occupe des avants, moi des trois quarts, Richard Levèque qui a stoppé l’arbitrage a trouvé sa place au sein du staff, Alexis Cerisier est toujours bien présent ainsi qu’Eddy Mathieu. Au niveau suivi physique, on peut toujours compter sur nos deux kinés, Maud et Fanny et notre préparatrice physique, Noémie. Ce n’est pas négligeable. Sans oublier Charline Chabert qui s’occupe de toute la partie administrative.

Que retenez-vous de la saison précédente?

On peut appeler ça une saison de transition. On a connu une élimination rapide lors des phases finales. Notre début de saison avait été un peu poussif. On a travaillé et la seconde partie a été pleine de promesses. Au final, il y a eu un peu d’amertume. Il a fallu accepter d’être en deçà de ce que l’on espérait et reprendre le chemin du travail.

Qu’espérez-vous de celle-ci?

Au vu de l’engagement et du sérieux qu’ont montré les filles à l’entraînement, on peut avoir l’ambition de disputer les phases finales mais ça demandera du travail. Car la poule est dangereuse. Avec pas mal d’équipes qui sont de vraies concurrentes pour les places d’honneur: Aurillac, Brioude, Ampuis, Clermont…

Vous disputez votre premier match à Unieux, sous forme de derby, avant de recevoir Le Puy à Baudras le dimanche suivant. Qu’attendez-vous de cette première?

On joue à l’extérieur. Ce premier match vous nous permettre de nous jauger au niveau de l’intensité. Tout point est bon à prendre. Et pour Le Puy, on verra. C’est une équipe qu’on ne connaît pas du tout. Ceci dit, on ne néglige personne.

Unieux-Firminy – Jarjilles RCAB dimanche à 15 h stade Pierre Poty

 

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Club rugby passion: le RCAB récompensé à Marcoussis pour sa qualité d’accueil

Carole et Sandrine viennent de recevoir leur trophée au nom du RCAB, entouré par Thierry Tonnelier, président de la Ligue AURA (à gauche) et Florian Grill, président de la FFR.

Carole et Sandrine aux anges dans les allées de Marcoussis, vêtues de leur maillot coloré du Seven qui a fait sensation auprès de l’assistance présente.

Le RCAB n’a pas seulement réussi son entrée en matière en Fédérale 2 et en Fédérale B sur les terrains de la région. Le club dans son ensemble l’a réussi aussi en dehors, en décrochant le titre honorifique du club le plus accueillant de la poule 1 de Fédérale 2. Un trophée qui lui a été décerné par la FFR dans le cadre du Club Rugby Passion à la suite d’un vote proposé aux clubs de la poule. Ceux-ci ont plébiscité notre club et on ne peut que s’en féliciter et faire en sorte de faire perdurer ce sens de l’hospitalité, valeur majeure du rugby.

Carole et Sandrine au coeur
de Marcoussis

Afin de matérialiser cette distinction, lors du dernier week-end d’août, la FFR a donc invité deux bénévoles des clubs choisis par leurs pairs au centre national d’entraînement des Bleus de l’équipe de France, au coeur de Marcoussis, où nos deux représentantes, Carole Périfel et Sandrine Gonon, ont donc passé un week-end de rêve. La première nous a raconté en détails tous ces moments privilégiés qui resteront à jamais de grands souvenirs pour ces deux chevilles ouvrières du club:
” Nous sommes partis en TGV jusqu’à Paris et un VTC nous attendait à la sortie de la gare pour nous conduire à Marcoussis. Et lorsque nous sommes arrivées, deux membres de la fédération, Stéphane et Nathalie, nous ont accueillies chaleureusement. On était comme dans un rêve. Nous avons déjeuné au self de Marcoussis où se trouvaient les bénévoles des 44 clubs nominés. Nous y avons fait de belles rencontres. L’après-midi, le président Florian Grill est passé, il s’est montré très aimable, nous a fait la bise comme si nous nous connaissions bien. Le président de la Ligue Aura, Thierry Tonnelier, était là aussi. La remise des trophées de la convivialité a eu lieu dans le grand auditoire. On a eu droit à une visite complète des installations de Marcoussis.

“Comme un cadeau de Noël”

C’était un moment inoubliable d’un week-end magique. Il y a eu une réception dans le club-house. On a dîné puis nous avons passé la nuit dans les dortoirs du centre de formation. Nous avons vraiment été gâtées, avec le trophée dédié au club d’abord mais aussi d’autres cadeaux personnels: un livre sur les meilleurs joueurs du XV de France, une casquette et un verre siglés équipe de France, une batterie externe…
Et puis, le dimanche, ce fut la cerise sur le gâteau. On a partagé le repas du dimanche midi avec les U20 champions du monde avant de se rendre au stade de France pour y suivre le match France-Australie : ” On y est allé en bus, on a pris le même chemin que l’équipe de France, dans les sous-sols du stade, par l’accès réservé aux joueurs, puis on a rejoint un salon privé. C’était comme un cadeau de Noël avant l’heure. Sandrine et moi étions émerveillées d’être là, heureuses de représenter tous les bénévoles du club. Le soir, nous avons dormi dans un hôtel à Bercy avant de reprendre le train le lendemain, des souvenirs plein la tête.”

(1) Le Club Rugby Passion est une opération qui vise à mettre en lumière les équipes de divisions fédérales masculines ainsi que les deux élites et fédérale 1 féminines véhiculant le mieux les valeurs du rugby (accueil, esprit sportif, réceptif…) en donnant une bonne image auprès de leurs homologues de poule. Chaque club vote pour 3 clubs de sa poule. Cette saison, plus de 93,76  % des clubs ont participé aux votes dont 91,67  % en Fédérale 2.

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Fédérale 2: touché mais pas coulé après Saint-Priest (36-19)

Brice Meyer a une fois encore montré l’exemple et sonné la révolte. (photo Léana Verrière)

En résumé d’une soirée noire, on pourrait simplement dire que le scenario du match contre Le Creusot s’est reproduit à Saint-Priest et qu’il a débouché sur la même conclusion: notre équipe a un problème à résoudre pour ce qui s’agit des fins de premières mi-temps et le début des secondes. Alors qu’elle avait tenu tête aux Sanpriots une bonne trentaine de minutes, voilà qu’elle se fit surprendre juste avant la pause, alors qu’elle se trouvait en infériorité numérique, à 14 contre 15, pour une accumulation de fautes défensives.
Et dès le retour des vestiaires, nos gars en encaissaient un autre sur une interception. De quoi nourrir des regrets du côté du staff. Le coach Clément Vidal ne conteste pas ce constat: ” Saint-Priest a proposé plus que ce que nous avions constaté sur les vidéos de leurs deux premiers matches mais ce n’est pas une excuse. On a été dans les clous dans le respect des consignes et on a engrangé des points au pied quand ils se présentaient.
A 14 contre 15, on prend un essai qui nous plombe. Et un autre juste au retour des vestiaires. C’est compliqué de s’en remettre mentalement car les gars ont l’impression que tous les efforts qu’ils ont consentis sont réduits à néant. J’ai eu l’impression de revivre le match du Creusot. Les raisons? C’est un peu de tout, de physique, de mental, il y a de la frustration. On manque aussi parfois de justesse dans notre jeu offensif, ce qui nous empêche de concrétiser nos temps forts. Mais l’essai qu’on inscrit montre qu’il y a du potentiel.”
Un point en trois matches, répètons-le à l’extérieur, c’est peu. C’est surtout pas assez pour créer un élan, pour installer un peu de confiance dans les rangs : ” Deux de nos adversaires, Saint-Priest et Le Creusot, sont dans le haut du tableau, c’est dire leur valeur. Ce qui laisse des regrets, c’est cette défaite à Saint-Claude. La saison dernière, c’est notre succès au Creusot qui avait lancé la saison, enclenché une dynamique. On va attendre d’avoir disputé le 2e bloc pour se faire une meilleure idée de ce qu’on est capable de faire. Il faut garder la tête froide et travailler. A ce jour, il nous reste 11 matches à jouer à la maison.”
Cette semaine, les trois entraînements habituels seront au programme et le week-end de break devrait permettre de récupérer quelques blessés lors de la réception de Rillieux le dimanche 15 octobre à Baudras. Un premier rendez-vous d’importance pour notre équipe.

Fédérale B: valeureuse parce que courageuse

La Réserve a fait avec les moyens du bord, avec les limites d’un effectif qui a fourni pas mal d’éléments à la Une en raison des nombreux blessés au sein du groupe de Fédérale 2. C’est le lot des réserves. Mais on ne pourra pas reprocher un manque d’investissement aux garçons dirigés par Alexandre Dezé et Youssef Sadak qui n’ont rien lâché face sûrement à l’une de équipes les plus complètes de la poule (28-6)

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Le RCAB en route pour Saint-Priest samedi

Blessé contre Saint-Claude, Loïc Fragne ne voulait pas rater le match face à son ancien club. (photo Léana Verrière)

Si les voyages forment la jeunesse, alors la jeune garde andrézienne qui compose une bonne partie du groupe senior aura beaucoup appris lors de ce début de saison loin de ses bases. Les jeunes, les moins jeunes et les recrues aussi qui ont eu à se déplacer à deux reprises et clôturent ce tryptique “away” (loin en anglais) par un déplacement à Saint-Priest, plus court mais tout aussi périlleux que ceux de Saint-Claude et du Creusot. De ses contrées lointaines, les joueurs de Clément Vidal et Laurent Boigne n’ont ramené qu’un petit point, c’est moins qu’espéré.
Mais si le fond, l’aspect comptable, n’est pas satisfaisant, la forme a été là avec une amélioration du contenu qui fait dire à Clément Vidal qu’il n’y a pas péril en la demeure: ” Evidemment qu’on aurait aimé sortir de ces deux matches avec plus de points, en gagner un sur les deux. Même si on n’a qu’un point, ce n’est pas catastrophique. Dans ce premier bloc, on est tombé sur du lourd en ne rencontrant que des gros de la poule et en jouant chaque fois chez eux. ça peut faire peur mais on prend un bonus défensif à Saint-Claude, il nous échappe de peu au Creusot et surtout il y a eu beaucoup de  mieux offensivement comme défensivement d’un match à l’autre.
On est dans les clous rugbystiquement. On mange notre pain noir mais on n’est pas à la ramasse. On va essayer de confirmer ses progrès à Saint-Priest. On doit se dire que tout geste est important. On a progressé mais dans quelques semaines, on sera meilleur encore.
L’ennui, c’est que les deux premiers longs déplacements ont engendré de la fatigue et des blessures. On est revenu du Creusot avec trois blessés mais c’est le lot de toutes les équipes. On sait qu’on ne sera pas un gros de Fédérale 2 en fin de saison mais on aura notre mot à dire. En attendant, il faut serrer les rangs, serrer les dents!”

Horaires des matches

Fédérale B:

Saint-Priest – RCAB (17h30)

Fédérale 2:

Saint-Priest – RCAB (19h)

 

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Le RCAB en partenariat avec l’Udaf fait découvrir le rugby

Sylvain Marconnet (au centre) entouré d’Yves Verrière et de Pavel, éducateur de l’EDR (photo club)

Pavel a entraîné les jeunes à tirer une pénalité. ( photo Yves Verrière)

Les adultes s’y sont essayés aussi. (photo Yves Verrière)

Sollicité par la structure sociale Union d’aide aux familles (UDAF42), le RCAB a participé ce mercredi matin place Jean Jaurès à Saint-Etienne à une manifestation initiée par cet organisme qui gère des services aux familles dans notre département, en sa qualité d’interlocuteur des pouvoirs publics. Son camion aménagé, appelé Maison itinérante puisqu’il parcourt le département, de village en village, pour venir en aide à celles et ceux qui en ont besoin, s’était installé face à la cathédrale Saint-Charles Borromée pour recevoir le public. Lequel fut gâté car il y avait un invité d’honneur.
En l’occurrence l’ancien international de rugby Sylvain Marconnet, originaire de Givors et installé désormais au pays Basque qui avait répondu favorablement à la demande du directeur de l’Udaf 42, M. Bertrand Vialatte, un ami personnel.
Ce fut une belle surprise car l’ancien avant de l’équipe de France montra comme à son habitude beaucoup de disponibilité et de gentillesse envers les enfants présents. La sympathique équipe de l’UDAF leur offrit des ballons qu’ils lui firent dédicacer.
Quant au RCAB, représenté par Pavel, un jeune éducateur de l’EDR et un dirigeant du club, il leur fit découvrir l’art de tirer une pénalité entre des poteaux miniatures.
Une occasion pour tous ces mômes, mais aussi quelques adultes, de se tester et de mesurer la difficulté de ce geste. M. Vialatte s’y essaya aussi et la troisième tentative fut la bonne. Au final, ce fut un bon moment de partage, de découverte de notre sport pour pas mal de non-initiés.

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Chez les jeunes…et les moins jeunes (Touch)

Les U 14 à l’attaque lors du tournoi qu’ils ont disputé à Amplepuis.

M 14: le bilan fait par l’entraîneur Corentin Blondel à l’issue du tournoi à Amplepuis: “C’est avec deux équipes que nos U14 se sont déplacés sur la pelouse d’Amplepluis. Les résultats sont divers pour les deux équipes avec deux victoires contre Montbrison et Monistrol pour l’équipe 1 et une défaite contre le rc3d.
La deuxième équipe elle a connu plus de difficultés notamment en raison d’une présence massive dans l’effectif de joueurs qui disputaient leur premier tournoi. Ce qui ne remet pas en cause la bonne volonté dont ils ont fait preuve et leur progression dans le jeu tout au long du tournoi. Rdv la semaine prochaine à Monistrol.

M 16: 2 défaites et une victoire dans le tournoi triangulaire de Saint-Clair du Rhône
M19: 2 défaites et une victoire dans le tournoi triangulaire de Saint-Clair du Rhône

Le Touch vainqueur à Unieux

Une bien belle équipe en effet (photo fournie par le Touch)

Notre groupe de Touch, après s’être illustré lors de la venue des Canadiens aux Essarts la semaine passée s’est à nouveau montré à son avantage au tournoi d’Unieux où étaient en lice les équipes de Saint-Etienne, Unieux, Montbrison, Feurs, Monistrol, le 5 de Eurre et Rugby des monts.
Au final Christophe Lagoutte, le coach se réjouit “du beau jeu proposé et que certaines et certains en aient profité pour marquer leur premier essai, de la victoire en finale face à l’équipe de Saint-Etienne, en mettant de la rigueur et de la qualité dans le jeu, tout en gardant cet esprit de convivialité indispensable à un collectif rugbystique.
“Le travail aux entraînements porte ses fruits, malgré de franches rigolades. Le groupe a pris de l’ampleur en nombre de joueurs et en qualité avec l’arrivée d’anciens joueurs à XV, sans oublier des novices qui nous ont rejoints.” conclut le coach, pleinement satisfait de la production de ses ouailles.

 

 

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Fédérale 2: un investissement pas récompensé

Victor Tinel au plaquage. Il y en aura 91% de réussis du coté andrézien! (photo Charline Chabert)

L’écart final au score de 12 points (32-20) peut laisser penser que Le Creusot n’a fait qu’une bouchée de notre équipe fanion mais à une minute près, elle aurait décroché le point du bonus défensif, après être revenue dans la partie avec beaucoup de conviction. Un dernier essai des Creusotins en toute fin de match l’a vu s’envoler.
” C’est dommage” est le premier mot qui vient à l’esprit de Clément Vidal, le coach, qui comme tout vaincu, est partagé au moment de nous livrer son analyse d’un match intense, dur sur le plan physique avec quelques blessés encore dans les rangs de l’équipe:

“On est tout de même satisfait de ce que l’on a vu, bien que le score ne l’indique pas forcément. On a vu de meilleures choses dans le jeu qu’à Saint-Claude, tant offensivement que défensivement. Les gars ont eu un comportement irréprochable, très costauds, sinon l’addition aurait été beaucoup plus salée. Ils n’ont rien lâché.
Ce qui nous fait encore défaut, et qui nous pénalise, ce sont ces périodes d’absences, comme si d’un seul coup, on était pas tous concernés. On prend un essai à la 40e minute, alors qu’il y a 7-6 au score jusqu’alors, qu’on tient le coup. Et, on en encaisse un autre en première main à la 42e minute qui nous fait très mal, après avoir fait un en-avant sur la mise en jeu. A ce moment-là, on n’est pas bien et puis les gars se reconnectent ensemble, mettent du volume et ouvrent des brèches dans la défense adverse. On inscrit deux essais de belle facture. Et là, on revient à 5 points avant de prendre un essai à la dernière minute. C’est vraiment dommage.”
Pour autant, l’heure n’est pas au découragement, loin de là: ” Il faut s’accrocher. Si on s’en remet aux statistiques, on a répondu présents avec 91 % de plaquages réussis, on franchit 7 fois leur ligne, on a battu 29 fois leurs défenseurs. On concède 12 pénalités. On aurait pu en éviter certaines, dues à des fautes bêtes, évitables et liées à la fatigue entraînant un manque de lucidité. Le plus ennuyeux, c’est qu’on a ramené encore quelques blessés à l’issue de ce rude combat.”

Fédérale B: un point, c’est tout

Etienne Poncelet et ses partenaires ont eu du mal à percer la défense adverse. Seul Loïc Dupontreue y est parvenu. (photo Léana Verrière)

Il fallait s’y attendre, les Creusotins n’ont pas été des proies aussi faciles que les San Claudiens le week-end dernier, déjà forfaits à la 2e journée (vive l’équité sportive). Nos réservistes n’ont pas été en mesure de faire mieux que de prendre un point de bonus défensif à l’issue d’une partie assez décousue qui n’a pas vraiment satisfait le staff.

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Fédérale 2: un nouveau rendez-vous important au Creusot

Le capitaine Brice Meyer, exemplaire à Saint-Claude, et ses partenaires devront renouveler leur performance, mais sur deux mi-temps cette fois. (photo Léana Verrière)

L’heure n’est plus aux regrets et à la frustration d’avoir laissé échapper une victoire qui leur tendait les bras à Saint-Claude (21-20). Le groupe dirigé par Clément Vidal et Laurent Boigne a déjà en tête de faire mieux au Creusot, tout en sachant la difficulté qui l’attend. Clément Vidal nous parle de ce second rendez-vous de la saison:
” Oui, joueurs comme staff, on a décidé de tourner la page rapidement plutôt que de se morfondre. Il fallait vite passer à autre chose et depuis mardi, on est tous focus sur le match contre Le Creusot à travers les entraînements. On s’est entraîné mardi, mercredi et jeudi pour que les gars puissent aller voir Argentine-Samoa au stade Geoffroy-Guichard vendredi soir. On a fait un bref retour vidéo sur ce qui s’est passé à Saint-Claude.
Pour ce qui s’agit du Creusot, dont ce sera le deuxième match de suite à domicile après son succès sur Chalon (28-8), on est lucide sur ce qui nous attend, ça va être dur. Mais ce n’est pas injouable. On les a battus deux fois la saison dernière et bien sûr qu’ils ne l’ont pas oublié. Ils seront revanchards. Il n’y aura plus d’effet de surprise. Et puis, ils ont fini la saison passée à la 3e place. Je les vois bien terminer dans les quatre premiers sans problème lors de celle-ci.
Leur cinq de devant est ultra gaillard, leur 10 a évolué au haut niveau, c’est le métronome, et ils ont des joueurs de qualité, capables de fulgurances. Cela dit, on ne dérogera pas à notre philosophie qui est de jouer et d’aligner la meilleure équipe possible lors de chaque match. On jouera crânement notre chance en essayant d’imprimer du rythme dans un stade où il y a une chaude ambiance, où l’on sent qu’il y a du vécu, une histoire. C’est intéressant à vivre.”

Horaires des matches

Fédérale B: 13h30. Fédérale 2: 15h15

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Matches de gala aux Essarts : les Canadiens ont apprécié

Photo de famille avec nos amis canadiens et les joueurs et joueuses du Touch RCAB, enchantés de se mesurer à des adversaires inédits (photo Yves Verrière)

Samir Zeboudji et Thibault Mazzoni ont reçu des cadeaux de leurs amis canadiens et leur en ont offerts lors de cette belle soirée (photo DR)

Ce fut un grand et beau moment, chaleureux, convivial. Un grand moment de partage entre les vétérans, joueurs et joueuses de Touch du RCAB, les Old Devils de Saint-Etienne et leurs invités canadiens.
Ce rassemblement s’est déroulé mercredi soir sur les pelouses du complexe des Essarts, à l’initiative de Samir Zeboudji, chef d’orchestre des Narcos du RCAB, qui a tenté un pari fou il y a de cela un an et demi. Contacté par les dirigeants d’un club canadien basé à Vancouver,  appelé Pacific Northwest Old Growth, il a répondu favorablement à leur demande d’organiser un match de gala sur les terres andréziennes lors de leur venue en France dans le cadre de la Coupe du monde de rugby.
L’occasion d’une rencontre sportive, mais pas seulement. Samir s’est mis alors en tête de relever ce défi avec son ami stéphanois Thibault Mazzoni et mercredi soir, il était le plus heureux des hommes. Pendant que la délégation canadienne, forte de 80 personnes, joueurs et accompagnants compris s’ébattaient sur les terrains des Essarts, traversés par un vent frais, il ne pouvait retenir son émotion: ” Je n’ai pas dormi de la nuit, j’étais en stress. De voir ce projet se concrétiser, c’est magnifique.”
Après s’être échauffés, les équipes prirent place sur les terrains pour disputer un match de touch, puis une rencontre avec plaquages autorisés, dans un excellent esprit mais avec l’envie de vaincre l’adversaire tout de même. Il y eut de belles actions, des gestes de qualité, des courses effrénées, un peu de combat, des plaquages gaillards, et les applaudissements d’un public ravi du spectacle proposé. Qu’importe finalement les résultats, la priorité fut alors de donner à la 3e mi-temps une tonalité joyeuse, conviviale avec d’abord des échanges de cadeaux, de maillots, de chapeaux et de remerciements réciproques.
Puis on passa à table autour d’une excellente paëlla préparé par le restaurant Ô Benestar et apprécié par les 130 convives qui avaient pris soin auparavant de faire vivre la buvette autour de l’indispensable bière d’après-match. Dans la salle résonnèrent en cette fin de soirée animée des rires, des chants venus d’Amérique du Nord dans une ambiance purement rugby. Tout le monde partit ravi, heureux de cette belle rencontre amicale, riche de souvenirs, de bonheurs partagés.
Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à la réussite de cette manifestation ainsi aux bénévoles, Mireille et Carole en tête, qui ont assuré au niveau de la logistique et à la buvette, avant, pendant et après les matches, une fois encore!

Old Devils et Narcos ont formé une entente idéale. Ils se sont imposés face à leurs rivaux canadiens trois essais à 1. (photo Yves Verrière)

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