Les Fidji en préparation au stade Baudras
Vern Cotter : « Merci pour votre travail et votre gentillesse »

« Une envie folle de jouer »


Chers parents, licencié.e.s et bénévoles,
En cette année « pas comme les autres », de nombreuses associations sont en grande difficulté. C’est pourquoi notre partenaire, les établissements LECLERC, qui connaît parfaitement l’esprit de solidarité qui existe dans le rugby, vient nous solliciter pour une association qui lui est chère : le SECOURS POPULAIRE. Toutes les années, à l’occasion des fêtes de Noël, le Secours Populaire organise la confection de paquets cadeaux dans la galerie marchande de l’hypermarché Leclerc d’Andrézieux, cependant, aujourd’hui, pour cet évènement très important pour eux, ils sont en déficit de bénévoles. Nous souhaiterions leur venir en aide et, pour cela, nous comptons sur VOUS TOUS : joueurs, joueuses, parents, enfants et toutes âmes charitables de votre entourage. Cette action se déroule du mercredi 9 décembre au jeudi 24 décembre de 9h à 19h avec idéalement une personne en semaine et 2 en week-end, surtout sur les derniers jours. Merci de donner, ne serait-ce que deux heures de votre temps, pour soutenir cette association qui est si utile en ces temps difficiles. Merci de nous faire part de vos disponibilités par retour de mail, au plus tard le 5 décembre, afin de montrer que le mot SOLIDARITE n’est pas un vain mot au sein de la famille du RCAB. Un grand merci d’avance à vous toutes et tous.
Éric Trouillet, président du RCAB
Bonjour à toutes et tous,
Par manque de retour à l'occasion de la Bourse aux jouets virtuelle, nous sommes au regret de devoir annuler cet évènement.Après l’entraîneur Clément Vidal, c’est au tour de l’expérimenté troisième ligne du RCAB de juger le début de saison de son équipe dont il loue la solidarité et la capacité à prendre des points lors des cinq matches qu’elle a disputés. Une constance dans la performance qui a été stoppée net, et il le regrette vivement, par l’arrêt brutal de la compétition. »
Votre meilleur match ? « Sans aucun doute le dernier que nous avons disputé à Moulins. J’ai aimé la façon dont on a défendu. On s’est montré solides et on n’a pas craqué. La saison dernière, on n’aurait pas tenu le coup. Il y a beaucoup plus de solidarité dans le groupe, notre jeu est plus propre. »
Votre moins bon match ? « Celui à domicile contre Cusset. Ce que l’on a fait de mieux, c’est de le remporter mais ce fut un match compliqué que l’on n’aurait bien pu perdre. On n’a pas été assez concentré, comme si on était sûr de le gagner facilement avant de l’avoir joué. Notre large victoire à Buxy nous avait mis en confiance, peut être trop. On est revenu sur terre. »
Votre principale satisfaction ? « On est bien meilleurs en défense, ce qui nous a permis de prendre des points ainsi que des bonus (un offensif contre Buxy, deux défensifs à Riom et Givors) lors des cinq matches que l’on a joués. On est resté dans une dynamique, une continuité dans les résultats. Il n’y a pas eu de coup d’arrêt. On peut encore progresser, être plus constants. La saison passée, on n’avait pas remporté un seul match à l’extérieur, là, on en déjà gagnés deux. C’est bon pour la confiance. Après, au niveau attaque, je ne me fais pas de souci. »
Votre principal regret ? « Que le championnat s’arrête alors que l’on faisait un très bon début de saison. On était sur une bonne lancée. C’est pénible de ne rien faire, de ne pas savoir si on va reprendre. »
Votre plus bel essai ? « Celui de Martin Moine à Givors. On part de notre camp jusqu’à l’en-but. C’est une belle action collective. Et surtout, cet essai nous permet de prendre le bonus défensif »
Votre meilleur match ? « Il y a en deux en fait. Si je m’en tiens au contenu, je dirais celui de Riom car cette équipe figurait parmi les deux dont j’avais fait mes favorites pour le haut du classement avec Villars-les-Dombes. On méritait amplement de gagner ce match. Après, pour plein d’autres critères, je ne peux pas faire abstraction de notre victoire à Moulins. On gagne à l’arrache, au courage. J’estime que c’est notre match référence. » Votre moins bon match ? « Il y en a deux là encore : contre Cusset, malgré notre succès, on a manqué de justesse, on a raté trop de choses pour être satisfait de cette prestation. Ensuite, il y a notre première mi-temps catastrophique à Givors où l’on donne deux essais à nos adversaires. » Votre principale satisfaction ? « Le taux de présence aux entraînements de l’ensemble du groupe senior, avec en moyenne 55 joueurs par séance. Ça correspond à 80 % de l’effectif. Outre la présence massive, je retiens l’investissement des gars. L’autre point positif, c’est la qualité de l’effectif. On a fait pas mal de turnover, de rotations (une trentaine de joueurs ont évolué en équipe première) sans que cela n’occasionne de baisse de régime. Ça montre la qualité et la profondeur de l’effectif. C’est intéressant dans l’optique d’une saison qui risque d’être condensée dans le temps en raison de l’arrêt de la compétition. On aura besoin de toutes nos forces. On est dans une bonne dynamique tout en ayant disputé quatre de nos cinq rencontres à l’extérieur. » Votre principal regret ? « La défaite à Riom (10-9) où on aurait pu frapper un grand coup. Et puis, bien sûr, que la saison soit suspendue alors qu’on était dans une bonne dynamique, avec du potentiel et une vraie cohésion. Si on continue d’avoir une des meilleures attaques de la poule, on pêche un peu en défense. L’idéal serait d’être dans le Top 6 des défenses. Si on y arrive, on ne sera pas loin du haut de tableau. » Votre plus bel essai ? « Celui de Victor Bureau contre Moulins. Au préalable, il y a 5 ou 6 temps de jeu puis une belle série de passes avec de la vitesse d’exécution sur l’action qui amène l’essai en bout de ligne. Après, au niveau du spectacle, il y a celui de Martin Moine contre Givors. On part de notre camp et on va au bout. » La question piège : comment aviez-vous de points la saison dernière après cinq journées ? « Deux ou trois, je crois car on n’avait pas encore gagné le moindre match. Notre premier succès, c’était contre le Rhône Sportif le 11 novembre ! » L’avenir ? « Il est incertain. La seule chose dont je suis sûr, c’est qu’il nous faudra au moins un mois d’entraînement avant de pouvoir renouer avec la compétition. Il faudrait donc reprendre en décembre si on veut jouer en janvier. Je pense plutôt qu’on retrouvera la compétition en février. Ce qui m’importe, c’est qu’on reste gourmands. Je ne sais pas comment ça va se passer pour les montées. Comme il devrait y avoir trois descentes par poule en Fédérale 2, il devrait y avoir trois montées chez nous mais on est encore dans l’incertitude. »
Et cerise sur le gâteau, Mathhieu va fouler plusieurs fois la pelouse pour apporter un nouveau ballon au centre du terrain après chaque essai marqué et la France en avait inscrit douze ce jour-là! Et puis, moment de gloire suprême: on le verra à la télé lors du résumé du match! Du coup, il se faisait une fête de retourner à Geoffroy-Guichard, où il aime bien aller de temps à autre encourager les Verts, avant que le Covid ne fasse des siennes dans notre région et que ce premier match de l’Autumn nations Cup des Bleus de Fabien Galthié et Raphaël Ibanez, l’un capitaine de l’équipe de France, l’un présent en première ligne ce fameux 24 novembre 2001, soit déplacé à Vannes, puis carrément annulé pour cause de Covid dans les rangs fidjiens. Une déception atténuée par la présence des joueurs du Pacifique sur le sol andrézien, au stade Baudras, où ils s’entraînent depuis une semaine. Matthieu Llari, qui fait partie des rares personnes à pouvoir assister aux séances, apprécie ce privilège à sa juste valeur. A quelques jours du rendez-vous avec la France, il estimait que les Fidji serait un adversaire coriace : « Ils vont nous poser de problèmes car ils ont l’une des meilleures ligne de trois-quarts du monde. Peut-être que leur petit point faible, c’est la charnière. Et devant, je crois que la France a plus d’arguments. » A l’observation de la préparation du match de dimanche, le coach Llari trouve que les choses ont beaucoup changé depuis 2001 : « Le staff des Fidji est très bien organisé, il y a des entraîneurs spécifiques dans chaque domaine et les séances sont très structurées, rythmées. Tous ces joueurs sont capables de monter le curseur de l’intensité. Ils gardent ce côté un peu cool et c’est tant mieux. Je parie sur une victoire française mais ce ne sera pas un match facile. Je me rappelle qu’on a perdu notre dernier match contre les Fidji (en novembre 2018 au stade de France (14-21) » La revanche n'aura donc pas lieu.