La Bourse aux jouets virtuelle annulée
Bonjour à toutes et tous,
Par manque de retour à l’occasion de la Bourse aux jouets virtuelle, nous sommes au regret de devoir annuler cet évènement.
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Par manque de retour à l’occasion de la Bourse aux jouets virtuelle, nous sommes au regret de devoir annuler cet évènement.
Vincent Renaudier a tout de suite donné le tempo offensif au RCAB lors du premier match à Buxy. (photo Léana Verrière)
Après l’entraîneur Clément Vidal, c’est au tour de l’expérimenté troisième ligne du RCAB de juger le début de saison de son équipe dont il loue la solidarité et la capacité à prendre des points lors des cinq matches qu’elle a disputés. Une constance dans la performance qui a été stoppée net, et il le regrette vivement, par l’arrêt brutal de la compétition. »
Votre meilleur match ?
« Sans aucun doute le dernier que nous avons disputé à Moulins. J’ai aimé la façon dont on a défendu. On s’est montré solides et on n’a pas craqué. La saison dernière, on n’aurait pas tenu le coup. Il y a beaucoup plus de solidarité dans le groupe, notre jeu est plus propre. »
Votre moins bon match ?
« Celui à domicile contre Cusset. Ce que l’on a fait de mieux, c’est de le remporter mais ce fut un match compliqué que l’on n’aurait bien pu perdre. On n’a pas été assez concentré, comme si on était sûr de le gagner facilement avant de l’avoir joué. Notre large victoire à Buxy nous avait mis en confiance, peut être trop. On est revenu sur terre. »
Votre principale satisfaction ?
« On est bien meilleurs en défense, ce qui nous a permis de prendre des points ainsi que des bonus (un offensif contre Buxy, deux défensifs à Riom et Givors) lors des cinq matches que l’on a joués. On est resté dans une dynamique, une continuité dans les résultats. Il n’y a pas eu de coup d’arrêt. On peut encore progresser, être plus constants. La saison passée, on n’avait pas remporté un seul match à l’extérieur, là, on en déjà gagnés deux. C’est bon pour la confiance. Après, au niveau attaque, je ne me fais pas de souci. »
Votre principal regret ?
« Que le championnat s’arrête alors que l’on faisait un très bon début de saison. On était sur une bonne lancée. C’est pénible de ne rien faire, de ne pas savoir si on va reprendre. »
Votre plus bel essai ?
« Celui de Martin Moine à Givors. On part de notre camp jusqu’à l’en-but. C’est une belle action collective. Et surtout, cet essai nous permet de prendre le bonus défensif »
Clément Vidal peut applaudir au début de saison très encourageant du groupe senior. Il livre ses impressions sans détours. (photo Léana Verrière)
Le championnat s’est arrêté brutalement le 23 octobre, le vendredi précédent le match contre Tournus qui devait clore le deuxième bloc de trois matches de ce début de saison. La ville de Tournus avait émis un arrêté interdisant l’utilisation de ses installations sportives. Depuis, les coachs Clément Vidal et Matthieu Llari prennent leur mal en patience.
Afin d’animer ces semaines, voire ces mois d’attente avant que ne reprenne la compétition, on a voulu savoir comment les acteurs avaient vécu ce début de saison. Clément Vidal a bien voulu se prêter le premier à un petit bilan après cinq matches dont quatre déplacements. Il a répondu à un quiz de six questions. La rubrique se poursuivra avec d’autres joueurs, coaches et dirigeants des deux équipes seniors.
Pour mémoire, rappelons que le RCAB a d’abord battu Buxy (15-34) avant de se défaire de Cusset à Baudras (24-13) puis a enchaîné par une courte défaite à Riom (10-9), une autre plus large à Givors (26-20) avant de s’imposer avec panache et courage à Moulins (22-28).
Au bout du compte, les Andréziens ont récolté des points partout pour en compter 15 après 5 rencontres, soit 3 par match. Trois comme la 3e place qu’ils occupent à ce jour, derrière Villars-les-Dombes et Riom, ces deux adversaires comptant un match de plus.
Votre meilleur match ?
« Il y a en deux en fait. Si je m’en tiens au contenu, je dirais celui de Riom car cette équipe figurait parmi les deux dont j’avais fait mes favorites pour le haut du classement avec Villars-les-Dombes. On méritait amplement de gagner ce match. Après, pour plein d’autres critères, je ne peux pas faire abstraction de notre victoire à Moulins. On gagne à l’arrache, au courage. J’estime que c’est notre match référence. »
Votre moins bon match ?
« Il y en a deux là encore : contre Cusset, malgré notre succès, on a manqué de justesse, on a raté trop de choses pour être satisfait de cette prestation. Ensuite, il y a notre première mi-temps catastrophique à Givors où l’on donne deux essais à nos adversaires. »
Votre principale satisfaction ?
« Le taux de présence aux entraînements de l’ensemble du groupe senior, avec en moyenne 55 joueurs par séance. Ça correspond à 80 % de l’effectif. Outre la présence massive, je retiens l’investissement des gars. L’autre point positif, c’est la qualité de l’effectif. On a fait pas mal de turnover, de rotations (une trentaine de joueurs ont évolué en équipe première) sans que cela n’occasionne de baisse de régime. Ça montre la qualité et la profondeur de l’effectif.
C’est intéressant dans l’optique d’une saison qui risque d’être condensée dans le temps en raison de l’arrêt de la compétition. On aura besoin de toutes nos forces. On est dans une bonne dynamique tout en ayant disputé quatre de nos cinq rencontres à l’extérieur. »
Votre principal regret ?
« La défaite à Riom (10-9) où on aurait pu frapper un grand coup. Et puis, bien sûr, que la saison soit suspendue alors qu’on était dans une bonne dynamique, avec du potentiel et une vraie cohésion. Si on continue d’avoir une des meilleures attaques de la poule, on pêche un peu en défense. L’idéal serait d’être dans le Top 6 des défenses. Si on y arrive, on ne sera pas loin du haut de tableau. »
Votre plus bel essai ?
« Celui de Victor Bureau contre Moulins. Au préalable, il y a 5 ou 6 temps de jeu puis une belle série de passes avec de la vitesse d’exécution sur l’action qui amène l’essai en bout de ligne. Après, au niveau du spectacle, il y a celui de Martin Moine contre Givors. On part de notre camp et on va au bout. »
La question piège : comment aviez-vous de points la saison dernière après cinq journées ?
« Deux ou trois, je crois car on n’avait pas encore gagné le moindre match. Notre premier succès, c’était contre le Rhône Sportif le 11 novembre ! »
L’avenir ?
« Il est incertain. La seule chose dont je suis sûr, c’est qu’il nous faudra au moins un mois d’entraînement avant de pouvoir renouer avec la compétition. Il faudrait donc reprendre en décembre si on veut jouer en janvier. Je pense plutôt qu’on retrouvera la compétition en février. Ce qui m’importe, c’est qu’on reste gourmands. Je ne sais pas comment ça va se passer pour les montées. Comme il devrait y avoir trois descentes par poule en Fédérale 2, il devrait y avoir trois montées chez nous mais on est encore dans l’incertitude. »
Matthieu Llari, coach des lignes arrières de l’équipe fanion du RCAB, était ramasseur de balle lors du France-Fidji de novembre 2001 à Geoffroy-Guichard. Il en garde un souvenir mémorable. (photo Léana Verrière)
On est le 24 novembre 2001 et parmi les ramasseurs de balle du match qui oppose en test-match l’équipe de France de rugby à la sélection des Fidji, dans un stade Geoffroy-Guichard bien rempli (plus de 33 000 spectateurs), figure un jeune cadet du CASE rugby, du nom de Matthieu Llari.
Dix neuf ans plus tard, à quelques jours près, l’entraîneur des lignes arrière du RCAB est toujours passionné de rugby, supporter des Bleus et en admiration devant les phénomènes du Pacifique.
Les souvenirs de ce match amical remporté largement par le XV de France (77-10) remontent très facilement à la surface : « J’avais été retenu parmi la dizaine de joueurs de la catégorie cadets de l’entente Loire Sud. Les organisateurs avaient choisi des cadets car il fallait des gars, ni trop petits ni trop grands. On s’était changé sous la tribune Henri-Point. On avait revêtu des tenues fournies par la Société Générale (partenaire historique de l’équipe de France de rugby) et on avait récupéré quelques ballons de match. Alors, c’est un souvenir inoubliable bien sûr. Je me rappelle aussi qu’il faisait très froid ce jour-là et qu’on avait mis trois couches de vêtements pour supporter la température glaciale » ajoute t-il, enthousiaste.
A l’époque, les Fidjiens suscitaient déjà la curiosité, de par leur jeu spectaculaire et leur impressionnant physique : « Ils me paraissaient immenses. Il y avait quelques vedettes comme Serevi le capitaine, le demi d’ouverture Tyrone Litlle et quelques autres artistes » mais évidemment le jeune Matthieu et ses copains n’avaient d’yeux que pour les joueurs au maillot frappé du coq gaulois.
En plus, ce coquin de Matthieu avait choisi un endroit stratégique pour ne rien manquer des faits et gestes des acteurs de cette rencontre : « Je me suis retrouvé juste devant le couloir d’entrée des joueurs et donc près du banc de touche où il y avait Rougerie, Jeanjan, Michalak. J’avais été impressionné de me trouver si près d’eux, ils étaient décontractés, rigolaient, certains m’avaient parlé pendant le match. J’en ai pris plein la vue. »
Et cerise sur le gâteau, Mathhieu va fouler plusieurs fois la pelouse pour apporter un nouveau ballon au centre du terrain après chaque essai marqué et la France en avait inscrit douze ce jour-là! Et puis, moment de gloire suprême: on le verra à la télé lors du résumé du match!
Du coup, il se faisait une fête de retourner à Geoffroy-Guichard, où il aime bien aller de temps à autre encourager les Verts, avant que le Covid ne fasse des siennes dans notre région et que ce premier match de l’Autumn nations Cup des Bleus de Fabien Galthié et Raphaël Ibanez, l’un capitaine de l’équipe de France, l’un présent en première ligne ce fameux 24 novembre 2001, soit déplacé à Vannes, puis carrément annulé pour cause de Covid dans les rangs fidjiens.
Une déception atténuée par la présence des joueurs du Pacifique sur le sol andrézien, au stade Baudras, où ils s’entraînent depuis une semaine. Matthieu Llari, qui fait partie des rares personnes à pouvoir assister aux séances, apprécie ce privilège à sa juste valeur. A quelques jours du rendez-vous avec la France, il estimait que les Fidji serait un adversaire coriace : « Ils vont nous poser de problèmes car ils ont l’une des meilleures ligne de trois-quarts du monde. Peut-être que leur petit point faible, c’est la charnière. Et devant, je crois que la France a plus d’arguments. »
A l’observation de la préparation du match de dimanche, le coach Llari trouve que les choses ont beaucoup changé depuis 2001 : « Le staff des Fidji est très bien organisé, il y a des entraîneurs spécifiques dans chaque domaine et les séances sont très structurées, rythmées. Tous ces joueurs sont capables de monter le curseur de l’intensité. Ils gardent ce côté un peu cool et c’est tant mieux. Je parie sur une victoire française mais ce ne sera pas un match facile. Je me rappelle qu’on a perdu notre dernier match contre les Fidji (en novembre 2018 au stade de France (14-21) » La revanche n’aura donc pas lieu.
Petite pause pour les Fidjiens qui se sont entraînés sur le terrain synthétique. (photo Yves Verrière)
La délégation des Fidji, forte de 44 membres, est arrivée comme prévu dimanche et a posé ses bagages à l’hôtel de La Charpinière à Saint-Galmier. Et ce lundi en fin de matinée, sous un éclatant soleil automnal, les joueurs de Vern Cotter ont découvert les installations du stade Roger Baudras pour y vivre leur première séance d’entraînement sur le sol andrézien. Ils sont arrivés dans deux bus de la société 2 TMC , partenaire du RCAB, afin de bien respecter les mesures sanitaires de distanciation.
L’ancien coach de l’ASM Clermont, après avoir foulé la pelouse parfaitement tondue du terrain d’honneur, a salué chaleureusement le président du RCAB, Eric Trouillet, ainsi que le coach Clément Vidal, les éducateurs Bruce Mathieu et Enzo Mandran, présents pour répondre aux ultimes sollicitations du staff technique fidjien.
Eric Trouillet, le président du RCAB, Vern Cotter, le coach des Fidji et Carl Incorvaia ont foulé la superbe pelouse de Baudras avant de prendre un café en toute convivialité. (photo Yves Verrière)
Après avoir pris un café à la buvette en compagnie aussi des représentants de la commune d’Andrézieux, Stéphane Basson et Carl Incorvaia, le patron de la sélection fidjienne a donné le départ de la préparation en vue du premier match de la compétition contre l’équipe de France , dimanche à Vannes.
Une partie des joueurs a investi le chapiteau installé à l’entrée du stade pour s’y adonner à des exercices de renforcement musculaire, sur fond de musique rythmée, tandis que les lignes arrière ont rejoint le terrain synthétique où ils ont travaillé ballon en main. Un régal de dextérité et de vitesse !
Sous l’objectif d’une caméra et d’un drone, suspendu dans le ciel pour décortiquer la séance, les choses sérieuses ont donc commencé et visiblement le staff fidjien a apprécié l’accueil que leur a été fait, tout comme d’apprendre que la température idéale de ce lundi matin va, a priori, régner tout au long de la semaine.
Les Fidji sont les bienvenus au stade Baudras à Andrézieux où ils s’entraîneront à huis-clos, en raison du Covid 19. (photo Enzo Mandran)
Dans cette période de Covid 19, l’incertitude règne au quotidien. Mais là, il n’y a plus de doute : la sélection fidjienne, en lice lors de l’Autumn nations Cup , va fréquenter notre département et plus précisément les communes de Saint-Galmier et Andrézieux-Bouthéon à partir de ce dimanche en fin de journée. C’est le moment prévu de leur arrivée.
C’est au coeur de La Charpinière, établissement réputé de la cité baldomérienne, et choisi par les organisateurs de la compétition, que les Iliens vont être accueillis tout au long du mois de novembre. Ce sera leur camp de base au plan de l’hospitalité. La Charpinière, établissement 4 étoiles, accessoirement partenaire du RCAB, a l’habitude d’accueillir des clubs de football et des sélections nationales de différentes disciplines car il dispose de remarquables installations.
Son directeur, Franck Anderloni et son équipe sont mobilisés depuis plusieurs semaines pour proposer un accueil parfait à la délégation fidjienne, qui doit rencontrer l’équipe de France le dimanche 15 novembre à Vannes. La rencontre était prévue à Saint-Etienne, au stade Geoffroy-Guichard mais la pandémie est passée par là. Logés, nourris et blanchis dans le havre de paix de Saint-Galmier, les fantasques et si spectaculaires manieurs de ballon du Pacifique s’entraîneront à partir de lundi sur les pelouses, synthétique et gazonnée, du stade Roger Baudras, où évoluent habituellement les équipes du RCAB.
Là encore, ce sont les organisateurs de cette compétition destinée à remplacer les tournées d’automne, empêchées par le Covid, qui ont fait le choix du stade Baudras comme site d’entraînement des Fidji. Un banc d’essai d’envergure pour le RCAB dans l’optique de la coupe du monde en France en 2023.
De leur côté, les édiles andréziens, avec les services administratifs et techniques de la commune, ont mis le pied à l’étrier afin de répondre au cahier des charges fixé par les organisateurs.
Dans le sillage du président Eric Trouillet, très investi dans cette affaire avec ses dirigeants, notre club a apporté sa pierre à l’édifice avec beaucoup d’enthousiasme, malgré un contexte compliqué.
Des appareils de musculation ont été mis à disposition des Fidjiens sous un chapiteau installé pour l’occasion. (photo Enzo Mandran)
Un chapiteau a été dressé par une société spécialisée au coeur des installations et équipé d’appareils de musculation pour permettre aux athlètes fidjiens d’entretenir leur physique déjà impressionnant. Les services techniques se sont chargés de l’alimenter électriquement pour l’éclairage et le chauffage.
Désormais, on n’attend plus que de découvrir tous ces joueurs talentueux dont pas mal d’entre eux fréquentent le Top 14. Mais laissons-les d’abord s’installer et prendre leurs marques car un défi très alléchant les attendront contre les Bleus, le dimanche 15 novembre à Vannes.
L’Autumn Nations Cup est un tournoi à huit équipes qui remplace les tests de novembre. Les matches se déroulent en France, en Irlande, en Italie et en Grande-Bretagne. Ce tournoi, qui vit sa première édition regroupe l’Angleterre, le pays de Galles, l’Écosse, l’Irlande, la France, l’Italie, les Fidji et la Géorgie. Les équipes sont réparties dans deux poules de quatre pays. Le groupe A est composé de l’Angleterre, de l’Irlande, du pays de Galles et de la Géorgie.
Le groupe B comprend la France, l’Écosse, l’Italie et les Fidji. Chaque équipe rencontre les autres équipes de son groupe une fois d’ici la fin de la 3e journée. Le classement de chaque groupe déterminera l’affiche du dernier week-end où chaque équipe rencontre son vis-à-vis du groupe adverse. Le premier du groupe A affronte le leader du groupe B pour la première place, et ainsi de suite. Les seize rencontres de l’Autumn Nations Cup se déroulent sur quatre journées, entre le 13 novembre et le 6 décembre 2020.
« Cette première approche réussie avec Nelumbo a créé un lien » est convaincu Bruce Mathieu, ici en train de diriger le groupe de jeunes participants lors du stage.
C’était une première mais elle en appellera sûrement d’autres, au vu du bon déroulement de ce premier stage mis su pied par le RCAB durant trois jours au stade Baudras, à l’occasion des vacances scolaires de La Toussaint.
Bruce Mathieu, éducateur du club en charge du projet, avait concocté un programme varié, à base de rugby, mais pas seulement. Les 25 jeunes de 6 à 14 ans ont pu s’adonner à divers ateliers à base de jeux d’équipe, de défis, avec toujours en toile de fond ces valeurs de partage si chères au ballon ovale.
A ce propos, un reportage tourné dans le quartier parisien de Sarcelles a été diffusé pour montrer combien le rugby pouvait servir de plate-forme d’intégration et de fraternité pour la jeunesse.
Le centre social Nelumbo d’Andrézieux était partie prenante de cette initiative, sous la conduite de Flavie, éducatrice de cette association et le courant est bien passé, à la fois entre les participants et l’équipe d’éducateurs du club composée de Bruce Mathieu, Antoine Dury, Enzo Campeggia et Mathys Verrière.
Tous ont encadré ce groupe avec dynamisme et le stage s’est terminé par un tournoi de toucher avant de déguster le goûter préparé comme chaque fin d’après-midi par l’indissociable duo formé de Carole Suc et Mireille Lambertin.
Victor Bureau est assez satisfait de l’implication des joueurs qui fréquentent le pôle de perfectionnement (photo Yves Verrière)
Cette saison, dans le cadre de sa politique de formation et de développement des jeunes joueurs, le RCAB a créé, à l’initiative de la cellule technique dirigée par Clément Vidal, un pôle de perfectionnement.
Celui-ci accueille des joueurs de 16 à 23 ans issus des rangs des équipes de jeunes du club.
Ces séances de perfectionnement ont lieu trois fois par semaine au stade Baudras (lundi, mercredi et vendredi) en préambule aux entraînements en commun de la section senior avec des axes de travail bien précis. L’objectif est d’optimiser le développement technique et physique de la vingtaine de garçons qui font partie de ce groupe de travail.
Outre Clément Vidal, Victor Bureau et Bruce Mathieu, à la fois joueurs et éducateurs au sein du club, encadrent cette mise à niveau des joueurs.
Ce sont eux qui définissent les exercices et en assurent le suivi, via des blocs de quatre semaines où il est question de technique individuelle les lundis; de travail physique, d’endurance et de vitesse les mercredis ; et de renforcement musculaire les vendredis. Par ailleurs, les mardis sont consacrés à la préparation physique des juniors.
Depuis la reprise, l’assiduité est au rendez-vous et Victor Bureau, en charge de la partie physique, se réjouit que chacun « se mette au diapason et fournisse l’investissement nécessaire ». Si ce banc d’essai venait à être pérenne, le RCAB souhaiterait passer à la vitesse supérieure en créant un centre d’entraînement labellisé. Mais en la période sanitaire actuelle, tout projet est soumis à l’incertitude…
La FFR et les XV de France ont souhaité rendre hommage aux clubs amateurs lors des 10 matches à venir en les réunissant sur le même maillot, le même terrain. Les noms de chacun des 1941 clubs amateurs qui composent le rugby français seront répartis proportionnellement du numéro 1 au 23.
Le Rugby Club Andrézieux-Bouthéon sera inscrit sur le numéro 4 porté par Bernard Le Roux. Il figure en bas à gauche du chiffre (notre photo).
C’est l’occasion pour les équipes de France et la Fédération Française de Rugby de remercier les clubs amateurs qui forment au quotidien les talents et l’avenir du rugby. Les matches ne se joueront donc pas à 23 mais à 1964 coéquipiers ! Rendez-vous ce samedi pour le match France – Pays de Galles à 21h10 sur France 2 !
La pelouse du stade Baudras va être foulée en novembre par les impressionnants joueurs fidjiens, manieurs de ballon hors pair.
Les amateurs de rugby le savent, l’Autumn Nations Cup – compétition qui remplace les habituelles tournées de novembre entre Hémisphère Nord et Sud annulées en raison de la Covid – va se dérouler du 13 novembre au 6 décembre dans toute l’Europe du rugby. Elle va réunir les habitués du Tournoi ainsi que les Fidji et la Géorgie, invités.
Dans ce cadre-là, le RCAB et l’établissement hôtelier La Charpinière à Saint-Galmier vont servir de camp de base à l’équipe nationale des Fidji. Après plusieurs rencontres et négociations entre les responsables de la ville d’Andrézieux, de Saint-Etienne Métropole et ceux du Comité des Six Nations qui gère cette compétition, il a été acté que le stade Roger Baudras serait le camp de base des Iliens. Et ce, bien que le match entre la France et les Fidji n’aura finalement pas lieu à Saint-Etienne mais à Vannes…
La Charpinière, partenaire du RCAB, se chargera d’assurer l’hébergement, la restauration et autres prestations annexes pour la récupération des joueurs, le club de rugby andrézien accueillera les Fidji sur les terrains où ils évoluent habituellement.
Un planning a été déterminé afin de permettre aux rugbymen du RCAB de pouvoir continuer à s’entraîner. Les Fidji s’entraîneront vraisemblablement à huis-clos les matins et après-midi. Même si le président Trouillet ne désespère pas d’obtenir la permission que les joueurs du RCAB, voire des clubs de la Loire, puissent assister à des séances d’entraînement des colosses de l’hémisphère Sud, assis dans les gradins et en nombre raisonnable.
En raison des restrictions sanitaires imposées, ils utiliseront essentiellement le terrain d’honneur (et l’annexe qui le jouxte) ainsi qu’un chapiteau qui sera installé pour la circonstance juste à côté du terrain d’honneur afin de permettre à ces solides gaillards de pratiquer des exercices de musculation et autres. Par ailleurs, un imposant matériel spécifique (poteaux de slalom, jougs, sacs de plaquages, boucliers…) sera mis à disposition de cette spectaculaire sélection, qui avait déjà fait halte à Saint-Etienne en novembre 2001 pour défier les Bleus avec un certain Fabien Galthié dans ses rangs.
L’armada dirigée désormais par l’ancien coach du Clermont, Vern Cotter compte dans ses rangs pas mal de joueurs vedette du Top 14 comme Botia (La Rochelle), Tusova (Lyon), Ravai (Clermont), Nayacalevu (Stade Français), plusieurs Brivistes dont Kamikamica ainsi que Volavola, l’ouvreur de Perpignan en Pro D2 pour ne citer que certains éléments.
Le président Eric Trouillet et son équipe s’affairent pour que tout se passe au mieux durant le séjour des Fidjiens. En espérant réussir ce test d’accueil dont l’objectif est de mettre le club en lumière afin de lui permettre de postuler pour être le camp d’une équipe nationale lors de la coupe du monde 2023. A ce sujet, le tirage au sort des poules aura lieu le 29 novembre prochain !