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Fédérale 3 : le RCAB a dompté le Rhône Sportif (44-19)

Brice Meyer et ses partenaires ont été dominants dans la conquête en touche, ce qui leur a permis d’alimenter leur attaque de ballons propres (photo Charline Chabert)

En ce lundi matin, au siège du club, c’est presque le calme plat et Clément Vidal en profite pour discuter au téléphone avec le président Eric Trouillet, qui veut tout savoir de ce qui s’est passé lors du match contre le Rhône Sportif la veille. Les deux hommes dissertent aussi sur l’avenir et se projettent sur le prochain match, celui de retard, le 13 février, à La-Tour-du-Pin et le dernier du quatrième bloc, face à Aix-les-Bains, le 20 février, à Baudras. Deux matches qui auront leur importance dans une course à la qualification haletante.Troisième du classement avec un match de retard, le RCAB aura son mot à dire dans cette bagarre. En attendant, Eric Grisel et ses coéquipiers ont posé un nouveau jalon dans leur parcours en s’imposant nettement face au Rhône Sportif. Ils ont su s’y prendre comme il le fallait pour s’éviter une déconvenue.

“15-0 après 20 minutes de jeu,
ça leur a mis un gros coup sur la carafe.”

Clément Vidal a apprécié : « On n’avait jamais gagné là-bas et on a mis beaucoup d’ingrédients dans la préparation. Notre entame, avec deux essais à la clé, a été déterminante. On a concrétisé notre large domination dans le jeu. 15-0 après 20 minutes de jeu, ça leur a mis un gros coup sur la carafe. On les a marqués grâce au rythme que nous avons imposé. D’autre part, on a tout de suite répondu lorsqu’ils ont scoré et ça a fini de les mettre dans le dur. »
En toute fin de match, grâce à un essai inscrit par le jeune Aubin Relave, le bonus est venu se poser sur la performance du groupe, comme une cerise sur le gâteau. Une autre satisfaction, même si le coach émet une réserve : « On a mené une séquence de plus de deux minutes pour parvenir à décrocher ce bonus. On avait les moyens de le prendre avant avec un peu plus de maîtrise, de patience. On est encore perfectible dans la gestion de nos temps faibles. On va en reparler avec les gars cette semaine. Il y a eu un peu de déchet technique quand on a eu le score en mains mais, en conquête, les garçons ont été dans la lignée des matches précédents et c’est un atout pour les lancements de jeu. »

“On est un peu un OVNI qui désormais impose le respect”

Avec à nouveau 6 essais inscrits, le RCAB continue de faire parler la poudre offensivement et montre de la constance sur les bases du jeu: «  en mettant une grosse pression défensive, on s’est donné le droit de contester, ce qui nous a valu de récupérer deux pénalités » rajoute « Mazam » qui décrypte le nouveau visage de son équipe : « On est un peu un OVNI qui désormais impose le respect. On est regardé autrement par nos adversaires. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne lâchera rien. On sait d’où l’on vient. »
Les Andréziens devront toutefois freiner leurs ardeurs l’espace d’une semaine, le calendrier leur proposant un week-end de répit avant de se rendre à La-Tour-du-Pin le 13 février pour y jouer leur match de retard.
Une trêve bienvenue, ou non ? Clément Vidal n’y voit pas d’inconvénient majeur : «  Elle est bienvenue dans le sens où on sait qu’ensuite, on va s’attaquer à un bloc de quatre matches costauds (La Tour du Pin, Aix-les-Bains, L’Isle d’Abeau et Ampuis) qui vont demander de la fraîcheur physique et mentale. On aurait perdu ce week-end, on se serait posé des questions mais en la circonstance, nous venons de prendre 10 points sur 10 possibles. Celui contre La-Tour-du-Pin, ce sera du bonus. On ira sans pression. »
La suite promet d’être captivante : « On ne va pas avoir de répit, on ne soufflera pas jusqu’au 10 avril (dernière journée) mais je vous le répète, on ne lâchera rien ! »

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Fédérale 3 : du tac au tac avec Clément Vidal avant Rhône Sportif – RCAB dimanche

Il n’est pas question de prendre de haut une équipe du Rhône Sportif qui est capable de mettre des bâtons dans les roues de beaucoup d’adversaires. C’est le message de Clément Vidal avant ce match (photo Léana Verrière)

Clément, est-ce compliqué après un succès retentissant face à une formation qui joue les premiers rôles (Saint-Savin) d’appréhender un match contre une équipe mal classée (Rhône Sportif) ?

Non, parce que depuis le début de la saison, qu’on joue contre le premier, le 9e ou 10e, on se prépare de la même façon, avec beaucoup de sérieux. Car toutes les équipes dans cette poule sont à prendre au sérieux. Notre séance vidéo vendredi soir est allée dans ce sens. Je peux vous dire qu’on s’est même peut-être mieux préparés encore qu’en certaines occasions. Ce serait se mettre le doigt dans l’oeil de ne pas considérer cette équipe du Rhône Sportif a sa juste valeur. OK, elle est avant-dernière mais elle n’a pas pris de volées à domicile. C’est un club, une équipe qui a une identité forte.

Au match aller, elle vous avait pas mal ennuyé avant de céder au bout d’une heure de jeu.

Tout à fait. Il est vrai qu’on n’était pas dans la même dynamique (le RCAB avait perdu ses deux premiers matches). Cela dit, il faudra faire très, très attention. Le Rhône Sportif est une équipe qui a du coeur mais pas que. Elle sait bien jouer au rugby. ça va très vite offensivement, le paquet d’avants est mobile et ils ont un bon buteur. Quand tout se goupille bien, ils sont « emmerdants » à jouer !

Ça reste malgré tout une obligation de les battre si vous voulez rester dans la course à la qualification ?

Pas mal de nos adversaires se sont imposés sur leur pelouse, donc, oui, on a cet objectif. On a bien entamé la deuxième partie de saison avec ce succès contre Saint-Savin. Il fallait laisser derrière nous cette défaite malheureuse contre Saint-Jean-de-Bournay en fin d’année. Quand on a connu une coupure d’un mois et demi, la priorité est de retrouver le rythme. On a réussi notre entame, on ne prend pas d’essai, on a montré un gros état d’esprit défensif. Tout cela est très positif. Je regrette juste que l’on ait pas forcément bien géré les cinq dernières minutes. On doit être en mesure de mieux le faire. C’est un de nos axes de progression.

“Dans cette poule, tu ne peux pas choper
le globe (la grosse tête), au risque de vite déchanter.”

En parlant de progression, votre équipe a réussi une belle performance en touche dimanche dernier ?

On a changé de système en début de saison, il a fallu du temps mais les gars ont fini par se l’approprier. Contre Saint-Savin, on a eu entre 80 et 90 % de réussite dans ce secteur. Ça offre des possibilités sur les ballons portés. C’est une arme supplémentaire.

On a l’impression que chaque match peut peser lourd dans cette poule ?

Si au printemps, on est encore dans la bagarre pour les qualifications, on pourra dire qu’on a fait une bonne saison. La « carotte » arrivera à ce moment-là, pas avant. En attendant, il faut conserver cette dynamique, ce sérieux, cet investissement. Essayer d’abord de faire le plein de points à la maison et en grappiller le plus possible à l’extérieur. Les gars bossent sérieusement. On insiste sur deux valeurs : le travail et l’humilité. Dans cette poule, tu ne peux pas choper le globe (la grosse tête), au risque de vite déchanter.

 

 

 

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Fratrie de rugby 2e épisode : les Pandraud, sacré duo de jumeaux!

Jean-Marie et Antoine Pandraud: l’idée d’une certaine joie de vivre et de jouer au rugby. (photo Léana Verrière)

C’est comme si ces deux garçons du signe du Lion, nés le 6 août 1998, avaient l’art de se diffuser mutuellement des ondes positives. Dès lors qu’ils sont côte à côte, leur gémellité s’affiche au grand jour, autant par leur ressemblance indiscutable (pas facile de mener une interview dans ces conditions) que par une complicité vivace. Ils sont arrivés le sourire aux lèvres au club-house du RCAB ce vendredi soir et ont pris place l’un à côté de l’autre, comme inséparables, pour se prêter au jeu de l’interview.
Leurs regards l’un vers l’autre traduisent bien l’amour qu’ils se portent et l’humour affleurent de leurs sourires. Celui d’un duo de jumeaux qui fait le bonheur de l’équipe fanion du RCAB depuis plusieurs années déjà.

Clément Vidal, le mentor

Antoine et Jean-Marie en compagnie de Clément Vidal lorsque les jumeaux portaient les couleurs du CASE lors de leur première saison en seniors. (photo Bernard Oblette RCSE)

Clément Vidal, le coach de l’équipe fanion, que les deux frangins surnomment affectueusement « Mazam » au nom d’un vrai lien d’amitié, a joué un grand rôle dans leur arrivée au club. « C’est grâce à lui et parce que c’est lui qui nous l’a demandé qu’on est là.» confirment-ils.
La belle histoire est née lorsque les deux mômes, alors âgés de 13 ans, ont rejoint les rangs du CASE rugby où officiait déjà Clément Vidal en tant qu’éducateur des équipes de jeunes. Il a joué le rôle du mentor : «  C’était de bons gars » se souvient le coach qui va accompagner leur progression jusqu’à ce qu’ils rejoignent les rangs des seniors. Le club stéphanois est alors devenu le RCSE et Clément Vidal a rejoint le RCAB. Il va inviter les jumeaux à rejoindre les rangs andréziens pour y démontrer d’indéniables qualités intrinsèques, y perfectionner un jeu fait d’élégance et de créativité, de vitesse et d’explosivité.
Antoine au poste d’arrière « parce qu’il a toujours aimé jouer à ce poste où il a un regard sur le jeu dans son ensemble. » Jean-Marie vient y mettre un petit bémol, se rappelant que son frère «  a joué à l’ouverture parfois » ajoutant avec malice « qu’ils se comprenaient bien lorsqu’ils formaient la charnière mais qu’en revanche, leurs coéquipiers avaient un peu plus de mal car Antoine et moi avions tendance à sortir du cadre. »
Antoine va donc définitivement se fixer à l’arrière, même s’il s’est essayé à l’aile ou au centre, et Jean-Marie à la mêlée « au coeur du jeu », avouant son incapacité à jouer ailleurs : « En 13, j’étais catastrophique ». Tout cela sur la base d’un principe immuable : jouer ensemble.
Les exceptions à la règle sont très peu nombreuses et remontent à une période où Antoine suivait le cursus d’Erasmus en Norvège ou en Lituanie, loin de son « brother ». Quelquefois, Jean-Marie s’est trouvé sur le banc et Antoine titulaire. Sinon, jamais l’un sans l’autre. Comme une nécessité presque absolue, un impératif à leur équilibre affectif et à leur performance. On pourrait appeler ça, l’émulation gémellaire.

“Rugby champagne et relance de parking”

S’ils sont deux au sein du groupe, en vérité les Pandraud ne font qu’un . Au point d’avoir rendu fou un de leurs adversaires lors d’un match à Ampuis, où le gars en question crut avoir plaqué deux fois le même Pandraud à deux endroits distincts du terrain en l’espace d’un instant. « Le joueur d’Ampuis m’a d’abord mis un timbre (un gros plaquage) puis un autre à mon frère dans la foulée en pensant que c’est le même mec qu’il avait plaqué auparavant. Il ne comprenait pas comment il avait pu se déplacer aussi vite d’un endroit à l’autre du terrain » en rigole Antoine. Qui redevient un tantinet sérieux au moment de dresser le portrait rugbystique de son frère :
« Jean-Marie, c’est le rugby champagne, le hourra rugby ! C’est un amoureux du beau rugby, il aime tenter » s’enthousiasme t-il. “JM” lui renvoie la balle (ovale) d’une expression imagée : « Lui, c’est un amoureux de la relance de parking » – à savoir qu’elle s’accompagne d’une prise de risque pas toujours mesurée – « un adepte du rugby d’évitement, de créativité »
Clément Vidal est aussi dithyrambique sur ses poulains, sans oublier de pointer leurs petits points faibles : « Les deux sont des joueurs élégants. ultra efficaces, investis, fiables, qui font 90 % de bons choix. Antoine est très bon dans les temps forts mais doit bosser son jeu au pied qui est encore irrégulier. Quant à Jean-Marie, il est plus foufou. C’est un créatif qui doit apprendre à gérer les temps faibles de l’équipe. »
De ses compliments et remarques, Antoine et Jean-Marie en débattent entre eux mais l’analyse ne serait pas tout à fait complète sans l’avis « souvent bienveillant » de leur père Hervé, spectateur de leurs matches et premier supporter de ses rejetons. « On a progressé grâce à ça. C’est bien d’avoir un avis extérieur. »
On l’a compris, jouer sérieusement en y ajoutant une dose de folie, parfois d’improvisation, fait partie de l’ADN des deux frangins qui se réjouissent de jouer dans l’équipe « dont il rêvait, pleine de promesses, dans un club de plus en plus structuré où l’ambiance du groupe senior, auquel les jeunes ont beaucoup apporté, est extra.»
En matière de promesses, les frères Pandraud ont tenu la leur. C’était avant le match contre Saint-Savin : « C’est un tournant à bien négocier. On n’a pas le droit de le perdre. On évolue à chaque match et on doit continuer. » avaient-ils dit. Eux et leurs coéquipiers ont fait ce qu’il fallait pour relever le défi et faire perdurer l’idée que le RCAB a décidément un gros coup à jouer dans ce championnat. Avec dans ses rangs, un sacré duo de jumeaux!

Antoine le finisseur

Antoine dans ses oeuvres. Une fois parti dans une longue chevauchée, difficile de le rattraper! (photo Léana Verrière)

Des deux frangins, Antoine est celui
qui se trouve le plus souvent à la finition.

A tel point même qu’il est pour l’heure
le meilleur marqueur d’essais de l’équipe

avec 6 réalisations dont un doublé contre Givors!
Bastien Demas le suit de près avec 5 essais inscrits.
Quant à son frère Jean-Marie, il se contente de 2 réalisations.

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Fédérale 3 : le RCAB redémarre en fanfare contre Saint-Savin

Dès la fin du match, Matthieu Lllari et Clément Vidal ont proposé un debrief de la rencontre à leurs joueurs. Un match satisfaisant à bien des égards. (photo Léana Verrière)

L’équipe fanion du RCAB nous avait habitués à réaliser de très belles performances à domicile face aux cadors de la poule. L’ASSMIDA, Le Puy étaient passés à la moulinette à Baudras auparavant. Il en a été de même pour Saint-Savin (30-6) qui a eu toutes les peines du monde à la fois à contrecarrer les offensives andréziennes, encaissant quatre essais, et à trouver des solutions offensives face à une défense qui n’a pas laissé un centimètre de terrain à ses adversaires, de bout en bout d’un match plaisant qui a une fois de plus conquis les supporters du RCAB.
Voilà donc les joueurs de Clément Vidal et Matthieu Llari repartis sur de bonnes bases en cette année 2022, conscients qu’ils avaient un beau coup à jouer dans cette poule dont ils occupent le carré majeur à ce jour, avec un match de retard et seulement deux points de retard sur le trio de tête. Rencontré à la fin du match, voici l’analyse à chaud du technicien d’Andrézieux, heureux et déjà tourné vers le match contre Le Rhône Sportif, dimanche prochain :
« A la vidéo, on avait bien décrypté leu jeu et on a su bien le contrer. Dans le cas contraire, on aurait pris des rafales parce que ça rentrait fort en face. On savait à quoi s’attendre. Ce qui au final est intéressant, c’est que tout ce que nous, le staff, donnons aux joueurs comme conseils ou consignes lors des entraînements sont respectés. ça, c’est top !

“On ne doit pas perdre la notion de plaisir
car c’est ce que recherchent les joueurs.”

On a réussi une première mi-temps quasiment parfaite. En seconde, on retombe un peu dans nos travers, on a du mal à sortir de notre camp, on tient moins la balle, il y a eu un petit relâchement dans les têtes, de la fatigue aussi.
Heureusement, Valentin (Camoin) finit de les enfoncer car il y a deux ou trois situations où on perd le fil, on se précipite. Certains choix ne sont pas judicieux. Il y a de la précipitation. Il faut arrêter d’être foufou. C’est bien de l’être mais là, on l’est trop !
Ce qu’il faut retenir, c’est le gros match défensif des gars. On sent que le groupe a pris corps, la cohésion est importante. Si tu as un plaquage raté, un gars vient fermer à sa place. L’état d’esprit est top. A mon avis, on a encore une petite marge de progression. Ceci dit, ces cinq points nous replacent bien. Maintenant qu’on est en haut, on veut vendre chèrement notre peau. L’opportunité qu’on a, on ne veut pas la louper.
On ne doit pas perdre la notion de plaisir car c’est ce que recherchent les joueurs. On n’a pas un jeu restrictif, les gars prennent du plaisir dans le projet de jeu que l’on a mis en place et se le sont appropriés. Quand tu vois les sourires des gars à la fin des matches, ça veut dire quelque chose… »

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Fédérale 3 : du tac au tac avec le coach Clément Vidal avant RCAB – Saint-Savin

Clément, cette défaite contre Saint-Savin au match aller (25-10) est à ranger au rayon des mauvais souvenirs ?

Chaque vendredi soir, Clément Vidal propose une vidéo à ses joueurs, leur permettant de découvrir les forces et les faiblesses de leurs adversaires (photo Yves Verrière)

Oui, bien sûr. On a certes marqué deux essais mais c’est le seul match depuis le début de la saison où on a eu l’impression de ne rien pouvoir faire. On s’est retrouvé impuissant, sans solutions.

Avec le recul, comment expliquez-vous ce non-match ?

Le contexte était un peu particulier. C’était notre deuxième match de la saison, on était encore en rodage et on a été pris dans tous les secteurs. Ce jour-là, on avait été défaillants dans le jeu au pied, en touche. Bref, rien n’avait fonctionné. C’était le match sans, on n’avait pas existé. Même si on n’avait pas pris une valise non plus.

Dans quel état d’esprit abordez-vous ce match retour : avec un esprit de revanche ?

Pas spécialement. Plutôt avec l’envie de se rattraper. On se dit plutôt que c’est un match contre un concurrent direct (Saint-Savin est 3e avec un match de plus que le RCAB). C’est l’occasion, si on le remporte, de leur repasser devant et de rester dans la partie haute du classement.

« Une envie débordante »

Qu’avez-vous à dire sur cette équipe de Saint-Savin ?

C’est une équipe qui aime avoir la possession. Elle est dominatrice dans ce domaine. En revanche, elle est pas mal pénalisée. Elle peut être mise en danger quand il y a du volume de jeu en face.

Et sur la vôtre ?

On s’est entraîné sérieusement depuis la reprise. Les gars ont bien bossé physiquement en opposition. On est en mesure d’installer notre jeu et de mettre du rythme. Ce qu’on peut redouter, ce sont les 10, 15 premières minutes du match où ça risque de piquer un peu.

On imagine que l’impatience est grande dans les rangs andréziens ?

L’impatience mais surtout l’envie qui est débordante. Les garçons ont le sentiment qu’on peut aller chercher quelque chose d’historique pour le club. Les anciens ont envie de marquer leur passage dans le club et les jeunes sont ambitieux. On sait qu’on est dans une poule pas facile mais il y a une volonté commune : prendre des points lors de chaque match !

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Fédérale 2 féminine : les Jarjilles redémarrent en trombe

Les Jarjilles à l’attaque. Ampuis ne pourra pas résister aux vagues andréziennes. (photo Laurent Diemer)

Lors de la phase aller de cette première partie de championnat, les filles du RCAB ont fait beaucoup plus que ce que l’on est en droit d’attendre d’une équipe toute nouvellement créée. En s’imposant tout d’abord à Ampuis, elles ont marqué les esprits avant de créer la (bonne) surprise tout au long d’un parcours ponctué d’une première place au classement.
Les voilà reparties sur les mêmes bases en ce début d’année 2022 avec pour première victime, à nouveau leurs adversaires rhônalpines, auxquelles elles n’ont laissé que peu d’espoirs ce dimanche après-midi à Baudras (31-12).
Pierre Meyer, leur coach chargé de l’aspect technique, a apprécié le jeu proposé par ses joueuses : « On menait 24-0 à la mi-temps, c’était la meilleure manière de faire car ça pouvait être un match piège. C’était un match de reprise face à une équipe dont on savait quelle serait sûrement mieux armée qu’à l’aller. On a désormais un statut de chassé qui change le regard de nos adversaires. J’ai bien aimé l’état d’esprit avec lequel on a abordé ce match. On sortait d’une belle semaine de travail et il y a eu du sérieux d’entrée. On a des arguments individuels mais c’est notre collectif qui nous a permis de faire la différence. On prend du plaisir à voir évoluer l’équipe.»

« La seule perspective, c’est le prochain match »

Le coach des Jarjilles n’oublie pas pour autant de faire remarquer que la seconde mi-temps a été remportée par l’équipe visiteuse 12 à 7, comme pour faire le constat que tout n’a pas été parfait et qu’il reste du pain sur la planche : « Je le répète, l’état d’esprit a été très bon, dans notre jeu courant, on s’évertue à bien garder le ballon mais on doit encore s’améliorer au niveau de la discipline – on a encore pris un carton jaune -, dans la technique de plaquage, montrer plus d’agressivité dans les rucks. A ce titre, notre défaite face à Clermont-Plaine nous a beaucoup appris.»
Ce niveau d’exigence pourrait paraître démesuré pour une équipe débutante à ce niveau mais il s’explique. Car non seulement le groupe vit très bien mais il regorge de potentiels : « On s’appuie à la fois sur un collectif fort et des individualités capables de faire des différences aux moments opportuns. C’est une arme supplémentaire. » résume Pierre Meyer qui se refuse à tirer des plans sur la comète: « Au début de la saison, on parlait de découvrir, d’apprendre et les choses ont avancé plus vite que prévu. C’est génial. Ceci étant, la seule perspective, c’est le prochain match (contre Nevers le 30 janvier à Baudras), il n’y a pas de calcul , on fera les comptes à la fin.»
Même si le classement de son équipe (1ere avec 23 points) laisse à penser qu’elle sera au rendez-vous de la 2e phase du championnat pour ajouter quelques pages glorieuses à cette belle aventure qui pourrait devenir épopée…

Grande première

Perrine Bonche aplatit le ballon dans l’en-but. Un grand moment pour la néophyte qui a été à la hauteur. (photo Laurent Diemer)

C’est ce qu’a vécue Perrine Bonche, jeune joueuse de 18 ans issue des rangs des cadettes, qui a connu sa première titularisation en équipe première.
Pierre Meyer s’est dit très satisfait de sa prestation, qu’elle a auréolée d’un bel essai. Elle remplaçait la malheureuse Juliette Verrier qui a subi une blessure sérieuse au genou dernièrement et qui l’on souhaite un prompt rétablissement.

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Fédérale 2 féminine : les Jarjilles repartent en campagne dimanche

Les Jarjilles ont toutes le regard tourné vers cette deuxième partie de saison, avec pour commencer la réception d’Ampuis, dimanche (photo Léana Verrière)

Les Jarjilles du RCAB avaient entamé leur saison par deux déplacements, à Ampuis d’abord puis à Nevers, d’où elles étaient rentrées avec deux succès significatifs. Elles espèrent repartir d’un aussi bon pied alors qu’elles se lancent dans la phase retour de leur championnat ce dimanche après-midi au stade Baudras (15h), avec la réception d’Ampuis.
Ces deux premières victoires leur avaient donné pas mal de certitudes sur leur niveau et les progrès à faire, tout en les confortant dans l’idée que cette aventure de la Fédérale 2 valait le coup d’être vécue. Au terme de la phase aller, les voilà en tête de la poule et bien décidées à écrire d’autres pages de leur histoire : « L’objectif est de finir dans les deux premières de la poule, ou dans les meilleures troisièmes. On a le potentiel pour le faire. On ne va pas calculer. » estime Alexis Cerisier, l’un des coaches, persuadé que ce groupe a les moyens de ses ambitions : « Se retrouver en tête de la poule est une bonne surprise. Mais ce n’est pas le fruit du hasard. Les filles forment un vrai groupe, elles étaient 25 pour la reprise de l’entraînement mardi dernier. C’est un signe qui ne trompe pas. Elles ont vite progressé avec un souci d’efficacité. On est solides en défense, on peut développer encore notre jeu offensif ainsi que notre potentiel de jeu au pied.
Le principe au départ était de faire évoluer les filles, de construire quelque chose de cohérent collectivement. Une cohésion s’est créée au-delà de nos espérances. On a un banc homogène en qualité. Maintenant, le staff tout entier a envie de leur faire passer un cap, ce qui passera par plus d’exigence, plus d’attentes de notre part. »

S’attendre à être attendues

Car il est évident que la méfiance sera désormais de mise chez leurs adversaires, que les Jarjilles seront attendues. Il leur faudra assumer un statut différent. Leur seule défaite face à Clermont-Plaine (12-3) atteste de cette prise de conscience : « On peut parler de jour sans. Mais effectivement, nos adversaires ont fait preuve ce jour-là d’une agressivité à laquelle nous n’avons pas su répondre. On doit apprendre à appréhender ce cas de figure. »
Ampuis, ce dimanche, sera sûrement dans cet esprit de revanche après avoir subi la loi des Andréziennes en ouverture du championnat (7- 32) : « On doit considérer qu’on recommence une saison. A l’aller, on les avait pris à la gorge. On est désormais une équipe reconnue. On va être attendu un peu partout, à Aurillac, à l’UFOR… » Et si la qualification espérée est décrochée, d’autres équipes, plus coriaces encore, se trouveront sur la route des filles du RCAB dans la 2e phase de compétition. Autant s’y préparer.

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Nouvelles mesures sanitaires applicables à compter du 6 janvier

Changement important

Possibilité des collations et réceptions d’après match / tournoi dans le respect du Protocole HCR : service en position assise avec respect des gestes barrière (port du masque – mise à disposition de gel HA – distanciation physique – désinfection régulière des tables, chaises …) et conditionnement individuel (sandwiches sous enveloppe individuelle, sachets individuels, portions individuelles …).
Ne pas tenir compte du service par un restaurateur professionnel, s’agissant de portions conditionnées sous forme individuelle.
Si possible, en fonction bien évidemment de la météo hivernale, organiser les collations / réception en extérieur ; sinon, en intérieur avec position assise.

ATTENTION: La tenue de buvettes ou de points de restauration rapide dans l’enceinte sportive restent interdites jusqu’au 24.01 prochain, dans l’attente de l’évolution éventuelle des dispositions.

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Covid 19: informations de la Ligue AURA

Suite à l’évolution de la situation sanitaire, le Gouvernement a annoncé des mesures renforcées de restrictions qui entreront en vigueur à partir du lundi 3 janvier et ce jusqu’au 24 janvier 2022. Ces mesures permettent de préserver l’activité des pratiquants comme celle des clubs et gestionnaires d’équipements.
Outre la présentation du Pass sanitaire, puis à partir du 15 janvier 2022 du Pass vaccinal sous réserve de l’adoption par le Parlement, le port du masque redevient obligatoire et il est formellement interdit de le retirer même momentanément dans les équipements sportifs couverts et de plein air (ERP X et PA), excepté au moment de la pratique sportive et de son encadrement effectif.
Les conditions d’accueil dans les enceintes sportives évoluent également avec une limitation à 2.000 personnes pour les événements organisés en intérieur et à 5 000 personnes en extérieur. Enfin, la consommation de boissons et d’aliments sera interdite dans les espaces sportifs.

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Fédérale 3 : bilan de la première partie de saison

Les joueurs de l’équipe fanion du RCAB sont partis en vacances et leurs entraîneurs dans la foulée. Clément Vidal a bien voulu, avant de profiter de cette trêve du côté de Mazamet, dans sa région natale du Tarn, revenir sur une première phase de championnat que l’on peut estimer réussie à beaucoup de points de vue. Tour d’horizon avec le coach andrézien.

Les seniors du RCAB proposent un rugby attractif sans trahir les fondamentaux de conquête et de combat. Un travail de longue haleine des coaches auquel les joueurs adhèrent avec enthousiasme (photo Léana Verrière)

En un mot, comment qualifieriez-vous cette première phase de championnat : satisfaisante, très satisfaisante ou peut mieux faire ?

Je dirais satisfaisante même si j’ai évidemment envie d’ajouter peut mieux faire. On a fait beaucoup de progrès sur le plan défensif. Offensivement, on maîtrise en mieux en mieux notre sujet. Après, il nous faut encore nous améliorer car on a des passages à vide au cours des matches qui nous coûtent des points.
Parfois, on n’est pas suffisamment précis dans la conquête, on commet de petites fautes, on fait de mauvais choix. On doit gommer tout ça pour ne pas ressentir de frustration et laisser filer des points. Dans cette poule, on n’a pas trop droit à l’erreur, il n’y a qu’à regarder le classement !

“On aurait 3 points de plus, ce ne serait pas volé!”

Comptablement, vous occupez la 4e place de la poule avec 26 points (le COP rugby a remporté son match de retard contre Givors et reprend la 1ere place du classement). En espériez-vous autant en tout début d’exercice ?

Avec 5 victoires, 1 match nul, trois défaites et trois bonus pris (2 défensifs, un offensif), on peut être satisfait comptablement et j’aurais signer pour un tel résultat avant d’attaquer le championnat. Ce qui est intéressant par ailleurs, c’est que le groupe a été en constante progression au niveau du jeu, de la maîtrise. On a joué le rugby que l’on avait décidé de mettre en place avec Matthieu (Llari, son adjoint) lors de la préparation. Le travail paye.
Cela dit, on aurait pu sortir de cette première phase avec au moins une victoire de plus au compteur. C’était faisable à Aix-les-Bains où on partage les points et bien sûr à Saint-Jean-de-Bournay lors du dernier match. Il y a aussi le point de bonus offensif qu’on laisse filer contre l’ASSMIDA. On aurait 3 points de plus, ce ne serait pas volé !

Lors de ces trois premiers blocs, vous avez quasiment pris 3 points par match. Dans cette poule très homogène, ce n’était pas gagné d’avance ?

On a été très solides sur le 2e bloc où on recevait l’ASSMIDA, considéré comme un des gros morceaux, qu’on se déplaçait à Ampuis, où on n’avait jamais gagné et à Aix-les-Bains, considéré comme un gros. Au final, on prend 10 points sur 15, c’est pas mal. Et dans la foulée, on enchaîne avec 9 points sur 10 dans le 3e bloc en battant le Puy et en étant sérieux face à Givors.

Les nouvelles règles ont été vite digérées semble t-il ?

Celle du 50/22, comme celle du renvoi dans l’en-but n’ont pas été trop impactantes. En vérité, ce genre de situation s’est produit une ou deux fois par match au maximum.

“L’équipe est tournée vers un rugby ouvert,
avec du volume, un état d’esprit et une agressivité positifs !”

On peut faire deux constats agréables à l’égard de votre équipe : vous n’avez pas connu beaucoup de blessés et vos joueurs n’ont pas (trop) subi de sanctions arbitrales.

Ce sont deux points positifs en effet. Lors de la préparation, on a tout de même perdu Valentin (Sergère) puis Jules (Thorron) après quelques matches. Maxime Sery s’est ensuite blessé à une main et n’a pas rejoué depuis. Ça fait partie des aléas d’une saison mais il est vrai que la structure médicale que nous avons mise en place a fait un très bon travail de prévention et de suivi du groupe senior dans son ensemble. En ce qui concerne la discipline, on doit être la seule équipe de la poule à ne pas avoir eu de suspendu et c’est une satisfaction. L’équipe est tournée vers un rugby ouvert, avec du volume, un état d’esprit et une agressivité positifs !

Baptiste Ramier et Clément Petit (au second plan) ont le regard tourné vers une 2e partie de saison emballante (photo Léana Verrière)

A ce jour, le RCAB pointe à la 4e place du classement. Quel est votre objectif de 2e partie de saison ?

Il est clair, c’est d’y rester. Ce qui voudrait dire qu’on est qualifié pour les phases finales. On saura vite à quoi s’attendre.
On aura un calendrier un peu moins favorable lors de la phase retour avec quatre matches à domicile et cinq déplacements chez des gros pour la plupart. On n’est pas le favori de la poule mais on ne va pas se cacher. Les gars reprendront l’entraînement le mardi 4 janvier. Trois séances seront au programme de la semaine. On sait qu’il faudra être prêts tout de suite pour se mêler à la bagarre .

Note: le championnat reprend le 16 janvier avec un déplacement à La Tour-du-Pin.

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