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Fédérale 2: une cuisante défaite mais des motifs d’espoir

Ce premier match en Fédérale 2 dans l’histoire du club restera un souvenir cuisant en regard de la large défaite concédée face à Pontarlier dimanche après-midi (42-19). Clément Vidal et Matthieu Llari s’attendaient à un rude combat, à une opposition de qualité. Mais notre équipe a facilité la tâche de l’équipe du Haut-Doubs. en lui donnant non pas des bâtons, mais des ballons, pour se faire battre!
Eclairés par le niveau de jeu de la Fédérale 2 lors du match amical à Vinay (défaite 52-14) où nos joueurs avaient pu faire le constat qu’il leur faudrait élever individuellement et collectivement leur performance, leur concentration, leur implication, ils ont à nouveau pu mesurer le travail qu’il leur reste à accomplir pour rivaliser dans ce nouveau championnat, où chaque détail compte. Chaque erreur se paie cash. Clément Vidal revient sur ce premier match dont il y a tout de même du positif à tirer.

“On devra faire preuve de beaucoup plus
de maîtrise si on veut exister”

 

Vincent Renaudier avait pourtant permis au RCAB de prendre les devants en ouvrant le score à la suite d’une combinaison en touche (photo archives Léana Verrière)

” Il y a beaucoup de regrets. On ne méritait pas de subir un score aussi large au regard de la physionomie du match. Le constat qu’on peut faire, c’est que nos adversaires se sont nourris de nos erreurs. On a mal maitrisé notre sujet, en particulier sur nos sorties de camp dont trois d’entre elles conduisent à des essais de Pontarlier. A ce niveau, le moindre faute de concentration se paie cash.
Cela dit, on les a pas mal mis en danger, ils ont assez souvent été dépassés par notre vitesse mais on a eu beaucoup de mal à aller au bout de nos intentions. Les erreurs que nous commettions en Fédérale 3 n’avaient pas forcément une évidence directe, une conséquence au tableau d’affichage. En Fédérale 2, tu es puni sur la moindre erreur. Il faut que les gars grandissent dans les têtes, descendent vite du nuage de la Fédérale 3. On ne peut pas penser que ça va passer au seul talent des uns et des autres. On s’est fait transpercer trop souvent.
Il y a des motifs d’espoirs car on a montré qu’on avait un certain potentiel pendant les 50 premières minutes. On inscrit deux beaux essais.
La conquête a été satisfaisante, les lancements tip top mais on ne s’est pas servi correctement de ses munitions. On est frustré à l’idée qu’on pouvait faire beaucoup mieux. On devra faire preuve de beaucoup plus de maîtrise si on veut exister. On s’est fait mal tout seul, Pontarlier n’a plus eu qu’à se servir de nos erreurs.”

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Du tac au tac avec Clément Vidal avant Pontarlier – RCAB

Clément Vidal et Matthieu Llari ont bien préparé leur affaire (photo Yves Verrière)

Vendredi soir, le dernier entraînement avant la reprise de la compétition ce dimanche aura rappelé des souvenirs à tous les anciens Casistes du club, les Tronchet, Collet, Renaudier, Camoin, Grisel et compagnie. Il s’est déroulé au stade de l’Etivallière à Saint-Etienne en attendant que l’éclairage soit rétabli sur le synthétique de Baudras. Les dirigeants du RCSE ont gentiment accueilli joueurs et staff du RCAB dans leur club house où  Clément Vidal a présenté la première vidéo de la saison. L’heure de la reprise a sonné et le coach a répondu à quelques questions avant ce grand-rendez-vous à Pontarlier.

Impatient, inquiet avant ce premier match de la saison?

Ce n’était pas l’objectif un an en arrière, Maintenant on y est et nous, entraîneurs comme joueurs, sommes impatients de nous mesurer à une équipe qui est installée en Fédérale 2 depuis plusieurs années. Il nous tarde de nous étalonner, de voir ce que l’on est capable de faire à l’instant T. On est motivés, on a vraiment envie de se mettre au diapason. Vraiment, il me tarde d’être dimanche, sur le terrain, juste avant le coup d’envoi. Dans le groupe, il y a beaucoup de joueurs qui aiment la compétition et vont pouvoir s’exprimer pleinement.

Si je vous dis Fédérale 2, vous me répondez quoi?

Plus dense, plus de maitrise de son sujet, plus d’expérience, plus de vitesse, plus d’impact physique, des gars qui tiennent la distance tout un match, sans temps faible. La Fédérale 2, c’est ça et on en a eu un aperçu contre Vinay en amical. ça nous a mis dans l’ambiance. J’espère que les gars ont réfléchi à ça. A quelques exceptions près, le groupe qui va jouer dimanche va découvrir la Fédérale 2.

Quel bilan faites-vous des 6 semaines de préparation?

Comme la plupart des équipes, on n’est pas encore complètement au point physiquement, rugbystiquement. Tous nos adversaires ont repris avant nous. Cela dit, on a quand même bien bossé, les gars ont été assidus aux entraînements, on a tourné à une cinquantaine de joueurs par séance. Pour moi, la préparation se terminera fin septembre, à l’issue du premier bloc. On saura où on en est à ce moment-là.

“Les 22 gars retenus doivent se dire
que c’est un moment très particulier
dans l’histoire du club,
qu’ils vont poser leur nom sur la feuille
du premier match de Fédérale 2 du RCAB.”

Le recrutement vous satisfait-il?

C’est difficile de recruter car dans la Loire, nous sommes isolés du monde rugbystique amateur. On fait avec nos moyens. Malgré tout on a réussi à faire venir des garçons qui adhèrent à notre projet de jeu, au projet du club. On s’est renforcé devant avec les arrivées de Jordan Deruelle, Alan Sanillo, Jacques Blanc, Baptiste Bion en demi de mêlée. On a essayé d’apporter de l’expérience derrière avec l’arrivée de Loïc Fragne qui connaît très bien la Fédérale 2, de Louis Heitz Chanel au centre, qui a joué à Pontarlier. Si on y ajoute quelques jeunes joueurs aux dents longues et le fait que l’on a conservé notre ossature, 80% d’un groupe qui a démontré ses qualités, on devrait avoir notre mot à dire.

Justement, l’objectif, c’est le maintien?

Bien sûr. On sait qu’on est promu et que ce sera difficile tout au long de la saison. L’essentiel est d’avoir le maintien en poche le 10 avril prochain. On verra ce que l’on est capable de faire, bloc après bloc. On doit faire preuve d’humilité mais cela n’empêche pas l’ambition. Il n’est pas question de brûler les étapes mais on veut vendre chèrement notre peau. A commencer lors de ce premier match. ça va être dur, on le sait. Il ne faudra surtout pas lâcher, en prendre une flopée, sinon, la saison risque d’être compliquée. J’ai confiance en la force mentale du groupe.
Les 22 gars retenus doivent se dire que c’est un moment très particulier dans l’histoire du club, qu’ils vont poser leur nom sur la feuille du premier match de Fédérale 2 du RCAB.

 

 

 

 

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Recrutement: Jacques Blanc, un de plus devant

Jacques Blanc est venu compléter la ligne d’avants du RCAB à un poste de talonneur qui fait son bonheur. (photo Yves Verrière)

Evoluer au poste de talonneur fait son bonheur “c’est mon poste préféré” confirme t-il depuis qu’il a attaqué le rugby, même s’il avoue qu’il aurait bien aimé jouer demi de mêlée! Il n’avait que 6 ans et c’était du côté de Romans. Jacques Blanc, 19 ans seulement, est Drômois et son premier club fut l’USRP, l’Union sportive Romans Péagois. Le temps d’y faire ses premiers pas, il rejoint ensuite à l’âge de 10 ans, l’autre club du coin, le Rugby club Romans Péagois pour y poursuivre son apprentissage du poste d’avant jusqu’à ses 15 ans.
Le moment fut venu de franchir un cap, de monter d’un cran en rejoignant les rangs du club le plus huppé de la région, le Valence Romans Drôme Rugby où il a goûté à la classe Elite puis Espoir de ce club renommé, pensionnaire tour à tour de Pro D2, de National ou de Fédérale 1.
La notion de plaisir s’étant un peu estompée au bout de ce parcours, Jacques a décidé d’un retour aux sources au RPRP en Fédérale 3 avant que son avenir professionnel l’invite à venir poser ses valises à Saint-Etienne.
”  Je veux devenir pompier. Je me suis dit “soit j’arrête le rugby, soit je continue et comme j’avais pas mal entendu parler d’Andrézieux à la suite de leurs matches de phases finales contre les Angles, équipe qui était dans la même poule que le RPRP en championnat. J’ai pensé que ça devait pas être mal comme club. J’ai pris contact avec le coach Clément Vidal. J’imaginais que cela allait être compliqué car je connaissais personne, même si mon frère a joué au CASE il y a quelques années. Mais je suis tombé sur un bon groupe.”

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Recrutement: Louis Heitz Chanel, le retour

Hasard du calendrier, Louis Heitz Chanel va retrouver dès ce week-end son ancien club (photo Yves Verrière)

Il n’a que 21 ans mais déjà un parcours semé d’expériences rugbystiques de diverses natures. S’il a débuté très tôt dans les rangs du RC Feurs, “à 4 ans et demi” précise t-il, c’est parce qu’il disposait d’un gabarit plus imposant que la moyenne de ses jeunes partenaires de jeu.
Il a fait ses classes dans son club de coeur jusqu’à ce que le LOU lui fasse les yeux doux pour qu’il rejoigne les rangs de ses équipes de jeunes. Il va y passer trois saisons, connaître ce qui se fait de mieux en terme de formation:
” J’ai adoré, j’ai évolué en Crabos mais il faut être prêt physiquement et mentalement. C’est un autre monde.”
De retour au bercail forézien, les pépins physiques vont l’empêcher de repartir de l’avant au poste de trois quart centre, où il s’est fixé depuis pas mal d’années déjà.
Une épaule en vrac, deux fois les croisés sur le même genou, autant de blessures qui vous forgent le caractère. Mais n’entament pas sa passion du rugby. Parce qu’il en a eu de bons échos, il rejoint le RCAB une première fois lors de la saison 2020-2021. Le Covid viendra l’arrêter prématurément, en même temps qu’un ménisque récalcitrant qui l’oblige à se faire opérer de nouveau.

A Pontarlier, en terrain connu

Bientôt, une autre opportunité se présente dans la foulée: Pontarlier lui est proposé, il va sauter sur l’occasion de se relancer et d’accéder à la Fédérale 2. C’est l’histoire d’une saison qui reste un bon souvenir: “J’ai été vite intégré, j’ai disputé les six premiers matches comme titulaire. Après je dois avouer qu’en deuxième partie de saison, j’ai été un peu moins bien en tout, à un poste d’ailier où j’étais moins à l’aise. Cela dit, Pontarlier est un très bon club, bien structuré.

Louis (2e en partant de la droite) sous les couleurs de Pontarlier la saison passée. (photo fournie par le joueur)

Le groupe de Fédérale est jeune mais très homogène. C’est une belle génération, ça joue  beaucoup. Chacun des joueurs sait faire son boulot. On va se faire rentrer dans le bec. Notre force, c’est l’unité, la solidarité, j’apprécie ça. En Fédérale 2, tout est mieux fait, de manière plus précise. C’est ce qui fait la différence.” Et de conclure, comme impatient d’en  découdre: “Il me tarde de faire un vrai match!”

 

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Stage de cohésion du groupe senior à Marlhes

Le groupe senior pose pour la photo souvenir avant l’opposition de samedi après-midi. (photo Léana Verrière)

Le staff senior du RCAB: Clément Vidal, Matthieu Llari, Loïc Devis, Laurent Boigné et Sébastien Comte. (photo Léana Verrière)

On a travaillé entre autres dans le secteur de la touche. (photo Léana Verrière)

C’est au coeur des installations sportives de la tranquille et bucolique commune de Marlhes que les rugbymen seniors du RCAB avaient rendez-vous ce week-end pour y vivre un stage de cohésion qui a débuté samedi matin pour se finir dimanche en fin de matinée après un footing de 5 km autour du lac de Saint-Genest-Malifaux.
Avant toute chose, le club tient à remercier chaleureusement les responsables de la commune, dont bien sûr Karine, la maman des frères Gaillard, qui a oeuvré pour que la soixantaine de joueurs présents ainsi que le staff bénéficient des meilleures conditions. Saluons par là-même le dévouement et la générosité des bénévoles du club du Haut-Pilat Rugby, qui ont donné de leur personne pour permettre à nos joueurs de n’avoir que le rugby en tête. Leur sens de l’hospitalité a été épatant.
Répartis en plusieurs groupes, ils ont d’abord disputé des Olympiades, destinées à aiguiser leur esprit d’équipe et leur goût de la compétition. Plusieurs épreuves, spécifiques au ballon ovale, ou non, les ont opposés, entamant le potentiel physique des uns et des autres. Il fut temps alors de se restaurer puis celui de jouir d’un peu de temps libre en début d’après-midi, les uns en jouant à la pétanque, les autres en profitant d’une sieste réparatrice, d’autres encore en suivant en replay le match Afrique du Sud – Australie dans le gymnase mis à leur disposition.

Objectif maintien
dans l’humilité et le travail

Dans la foulée, avant de remettre les crampons pour une opposition en trois quarts-temps sur la pelouse du terrain de football, équipée pour l’occasion de poteaux de rugby, l’ensemble du groupe s’est réuni avec le staff, après avoir écouté le message de la direction du club formulé par Philippe Bouchand, suiveur attentif du groupe senior.
En premier lieu, Clément Vidal refit le bilan de la saison passée. Il en dégagea le positif comme le négatif afin de définir la base sur laquelle s’appuyer et les secteurs de jeu à travailler dans le cadre d’une saison qui s’annonce ardue, au sein d’un nouveau championnat, réputé difficile et qui se déroulera dans un contexte particulier lié aux travaux à Baudras qui vont demander une capacité d’adaptation importante. Toujours répartis par groupes, les joueurs ont été partie prenante de cette réunion, définissant les objectifs qu’ils se sont fixés et les valeurs à développer pour les atteindre. Un nouveau cri de guerre doit voir le jour également mais il sera dévoilé à l’occasion du premier match à Pontarlier, dimanche. Chacun des groupes a donné sa version, la plus explicite et parlante sera choisie.
Au nom du staff, qui comprenait les quatre coaches plus Loïc Devis, le responsable administratif du groupe senior, Clément Vidal, le manager général du RCAB, tire les conclusions de ce rassemblement qui la saison dernière, avait eu son importance dans le magnifique parcours du groupe senior dans son ensemble:
” Le but était de valider le travail des entraînements. On a vu ce qu’on voulait voir. Ce fut un stage usant, ça a tiré physiquement mais on a vu de bonnes choses. L’idée des Olympiades était de développer l’esprit de solidarité, l’entraide, de voir émerger des leaders en terme de stratégie. Chacun a pu s’exprimer mais ça ne doit pas rester des paroles en l’air. On verra dans la difficulté. On a des idées sur ce que l’on doit améliorer. On sait qu’à ce niveau le talent ne suffira pas. L’objectif est le maintien mais cela ne doit pas nous empêcher d’avoir de l’ambition, en sachant qu’elle doit s’appuyer sur deux valeurs que sont l’humilité et le travail.”

 

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ECOLE DE RUGBY: chaude, la reprise!

Malgré l’intense chaleur, nos jeunes licenciés n’ont pas perdu le sourire! (photos Yves Verrière)

C’était ce mercredi en début d’après-midi la reprise d’activité pour les jeunes pousses du RCAB, encadrées par les éducateurs des catégories U8, U10, U12, avec à leur tête Bruce Mathieu, responsable de l’école de rugby. Tout ce petit monde, “entre trente et quarante” selon le boss de l’EDR, s’y est remis avec beaucoup d’enthousiasme, sur le terrain synthétique du stade Baudras. Il faisait chaud, très chaud et nos rugbymen en herbe ont beaucoup transpiré tout au long de cette première séance, sans oublier de s’hydrater souvent pour tenir le coup.
Il y a eu heureusement le plaisir de retrouver les copains, et pour les nouveaux venus de découvrir les rudiments de notre sport. En résumé, tout s’est plutôt bien passé, sous le regard de quelques parents ou grands-parents venus suivre les premiers pas de leurs enfants ou petits-enfants en ce début de saison 2022/2023. Ils se retrouveront samedi matin, de 10h30 à 12h, au même endroit pour vivre une deuxième séance d’entraînement.

Des projets à mettre en oeuvre
et la coupe du monde en toile de fond

Adam entouré de ses parents à l’air d’être satisfait de sa première séance d’entraînement.

On rencontre les parents du jeune Adam, 6 ans, casquette sur la tête, qui participe à son premier entraînement. Le papa, Malek a joué au rugby au LOU jusqu’à 18 ans et on sent qu’il est heureux de voir son fiston prendre la relève. Là, son fils fait un essai qu’il espère concluant. La maman, Jiatong, acquiesce en souriant. Malek nous explique ce qui a motivé le choix de son fils: ” Des Jarjilles qui sont employées dans mon entreprise m’ont recommandé le club, des amis aussi. De plus, on habite La Fouillouse, ce n’est pas loin et j’ai eu de bons échos du RCAB.” Ils vont dans la foulée demander à Bruce Mathieu quelles démarches ils doivent entreprendre pour que leur fils rejoigne les rangs du club. Ce qui donne le sourire au responsable de l’EDR.
Car celui-ci a besoin de recrues pour poursuivre son travail de formation et faire en sorte que l’EDR conserve son statut: “Nous sommes labellisés 1 étoile et à ce titre nous avons reçu une dotation de 1000 euros que nous avons investie dans du matériel de motricité, de gainage. Notre objectif est d’obtenir deux étoiles dans deux ans.” nous annonce t-il.

Soif de ballon ovale!

Le travail de prospection et de découverte du rugby déjà mis en place dans les écoles primaires va se poursuivre dans les collègues avec des interventions qui seront menées par deux nouveaux encadrants, dans le cadre de leur BPJEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport). Outre ces missions scolaires, Charline Chabert suivra les U 8 et Axel Guillot les U 12. Ces deux recrues compensent les départs d’Antoine Durry et Enon Campeggia, partis sous d’autres cieux.
Par ailleurs, l’EDR compte sur l’expérience d’ambassadeur scolaire du club de Franck Laurent pour dynamiser encore ces initiatives scolaires qui ont déjà porté leurs fruits. Autre projet, celui de l’école d’arbitrage qui sera sous la responsabilité d’Axel Guillot, tandis que Charline Chabert va assurer la promotion de la Coupe du monde 2023 dans les écoles, au travers d’activités sur les différentes sélections qui participeront à cette compétition. Celles d’Andrézieux, où les Wallabies d’Australie feront étape, a déjà fait son choix…

 

Une équipe d’éducateurs motivés réunie autour de Bruce Mathieu, au centre, responsable de l’école de rugby.

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Fédérale B: le RCAB s’impose à Roanne en amical (17-38)

Laurent Boigne et Sébastien Comte en train de débriefer un match lors duquel le groupe a montré du tempérament et proposé de belles séquences de jeu (photo Yves Verrière)

L’équipe réserve menée par le duo Laurent Boigne-Sébastien Comte disputait mercredi soir un match amical de préparation au stade du Griffon à Roanne face au groupe Honneur de l’AS Roanne. Un test qui s’est avéré probant pour le groupe andrézien devant une bonne trentaine de supporters qui avait fait le déplacement pour encourager le RCAB.
Notre équipe prit le match par le bon bout avec un long temps fort non loin de la ligne d’en but de leurs adversaires. David Peyrache finissait par trouver la faille et  inscrivait le premier essai de la partie (12e). Mais les Roannais réagirent vivement et prenaient l’avantage en scorant à deux reprises (24e et 28e) pour passer devant au score (12-7).
L’engagement était intense des deux côtés et dans ce mano a mano, le RCAB repartait de plus belle et Enzo Mereo marquait un nouvel essai bientôt imité par David Peyrache qui finalisait une belle action collective avant la pause (12-21).
Dès la reprise, celui-ci remettait le couvert et deux nouveaux essais de Meyer et Vouriot donnaient une ampleur plus grande à l’écart entre les deux équipes. Roanne réduisait bien le score en fin de match mais le RCAB avait fait l’essentiel et les deux coaches, assez satisfaits, félicitèrent le groupe tout entier de son investissement et de son état d’esprit. La soirée se terminait par une réception très appréciée des joueurs et du staff.
Le RCAB remercie tout particulièrement le président du club de Roanne, ses dirigeants et bénévoles pour l’accueil qui leur a été réservé et souhaite bonne chance aux Roannais dans leur championnat, qu’ils débuteront le 18 septembre.

 

 

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Recrutement : Loïc Fragne, la 3e est la bonne

“Mieux vaut tard que jamais” Loïc Fragne va enfin revêtir le maillot du RCAB après deux tentatives infructueuses (photo Yves Verrière)

L’aventure de Loïc Fragne avec le RCAB aurait déjà pu commencer il y a quelques années. Une fois, deux fois, le natif de Rive-de-Gier a été en contact avec les dirigeants du club mais sa venue n’a pas pu devenir réalité. La troisième aura donc été la bonne.
A 33 ans, celui qui a fait une pause durant deux saisons et demi, de façon à assumer pleinement son rôle de papa de deux petits garçons, Naël et Andrea, a donc fini par rejoindre le RCAB, après avoir porté durant quatre saisons le maillot de Saint-Priest, dans le Rhône.
A vrai dire, il est en pays de connaissance car Loïc a fait ses classes au CA Saint-Etienne où il est arrivé en minime, après avoir débuté à Rive-de-Gier. Il y a fait ses preuves et fréquenté tous les étages du championnat fédéral, à la belle époque du club stéphanois.
C’est là qu’il a évolué aux côtés de ses coaches Clément Vidal et Matthieu Llari, alors joueurs, mais aussi d’Adrien Tronchet, Jérémy Collet, Eric Grisel, Vincent Renaudier et consorts.
De quoi faciliter l’intégration d’un joueur qui avoue se sentir très à son aise au poste d’arrière, « son poste de prédilection » insiste t-il, même s’il a évolué parfois à l’aile ou à l’ouverture.

Un connaisseur de la Fédérale 2

A sa manière, Loïc Fragne a déjà pris les choses en mains à l’entraînement! (photo Léana Verrière)

Il était devenu un cadre à Saint-Priest où il dit avoir apprécié le côté humain et le fait d’évoluer dans un club qui avait certaines ambitions. « On a souvent joué les phases finales » argumente t-il. Il y a laissé un excellent souvenir et se réjouit déjà à l’idée de rencontrer ses anciens coéquipiers lors de la deuxième journée de championnat où le RCAB se rendra dans le Rhône. Il est aujourd’hui pleinement intégré et a disputé une partie du match amical contre Vinay malgré une douleur musculaire. Une équipe qu’il connaît bien, comme pas mal de celles que lui et ses coéquipiers vont affronter dans ce championnat de Fédérale 2. « C’est un championnat difficile, où il n’y a pas souvent de scores fleuves. »
Son expérience sera forcément précieuse, comme ses qualités à un poste où il apprécie « d’avoir une vue d’ensemble du jeu et un pouvoir de décision ». Les quelques matches de l’équipe senior qu’il a suivis en spectateur la saison dernière, notamment celui contre les Angles, ont fini par le convaincre qu’il était temps de remettre les crampons et de signer, enfin, au RCAB.
« Aujourd’hui, j’ai à nouveau du temps à consacrer au rugby. Et puis, je voulais rejoindre une équipe qui joue. Clément (Vidal) et Matthieu (Llari) ont la même vision du rugby que moi. Ça a compté dans ma décision, comme l’état d’esprit du groupe. »

 

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Fédérale 2 : le RCAB s’incline à Vinay (14-52) en amical

Eric Grisel et ses coéquipiers ont encore du pain sur la planche avant la reprise du championnat, le 11 septembre à Pontarlier. (photo Léana Verrière)

Un match amical pour découvrir et apprendre. Voilà ce qu’avait en tête le coach Clément Vidal au moment où il a conclu cette rencontre face aux Isérois de l’US Vinay, une équipe réputée de Fédérale 2. Elle est installée à ce niveau depuis plusieurs années et a disputé les phases finales du championnat de France la saison dernière. Les Andréziens savaient qu’ils allaient avoir à faire à forte partie et devoir faire face à une formation qui a entamé sa préparation le 28 juin, tandis que le RCAB l’a commencée le 2 août dernier. Cette différence de niveau s’est traduite indiscutablement sur le pré et au tableau d’affichage. Mais l’objectif était ailleurs pour les hommes du duo Vidal-Llari.
Clément Vidal l’explique : « L’idée était de savoir où on en était rugbystiquement, de s’étalonner, en étant confrontés à ce qui se fait de mieux en Fédérale 2. Vinay est une belle cylindrée, une équipe costaude dans toutes ses lignes et très au point techniquement.

La réserve à Roanne mercredi

On a mis 20 minutes à se mettre au niveau. La deuxième partie de la première mi-temps a été satisfaisante. On a réussi à les bousculer et à inscrire un bel essai collectif par Victor Tinel. Puis, en 2e mi-temps, si l’état d’esprit était là, on a eu du mal à se régler devant une équipe dont le jeu est en place et impressionnante techniquement. Antoine Pandraud a réussi aussi un bel essai.
C’était intéressant à suivre. Il y a matière à bosser dans tous les secteurs mais j’ai bien aimé l’état d’esprit, la mentalité des garçons. Personne n’a lâché, chacun d’entre eux a tout donné. On a répondu présent dans ce domaine et c’est important. »
Ajoutons que la délégation andrézienne a été très bien reçue par le club adverse et que le match s’est déroulé dans un excellent état d’esprit. Dommage que le terrain, très dur, n’ait pas facilité les choses aux acteurs.
Désormais, avec les enseignements que les coaches ont tiré de ce match, les seniors vont pouvoir accentuer leurs préparation au travers des trois séances hebdomadaires, récupérer quelques joueurs de retour de vacances pour disposer de l’ensemble de leur effectif. Ils participeront à un stage à Marlhes les 3 et 4 septembre et débuteront le championnat à Pontarlier le 11 septembre, tout comme la réserve, qui jouera mercredi soir à Roanne en amical (20h).

 

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Recrutement Fédérale 2: Jordan Deruelle, un pilier droit en renfort

Jordan Deruelle a le sourire à l’idée de défendre les couleurs du RCAB! (phot Yves Verrière)

Un bel orage s’est invité ce vendredi soir sur le stade Baudras mais Jordan Deruelle, plus habitué au soleil éclatant de son Var natal et de la Seyne-sur-Mer en particulier, n’en perd pas le sourire. «  Ce n’est pas grave, il va revenir ! Ça fait du bien un peu de fraîcheur !» Dans quelques minutes, il va suivre sa troisième séance d’entraînement de la semaine sous ses nouvelles couleurs et les deux premières ont été ardues.
Ce solide gaillard d’un mètre quatre vingt deux pour 118 kilos est l’une des recrues majeures du RCAB. Comme l’Argentin Alan Sanillo, avec qui la connexion « première barre » s’est faite naturellement, il est venu renforcer la ligne d’avants de l’équipe première.
Son poste préféré ?
« Pilier droit » répond t-il sans hésiter et avec une certaine fierté. C’est devenu son poste de prédilection au fil des années et on sent que l’expérience est là, bien que le garçon n’ait que 23 ans.
L’amour et la passion du rugby ne sont nés en lui que tardivement, à l’âge de 15 ans, lorsque son professeur de sport du lycée, un ancien 3e ligne du Racing du nom de Xavier Saboureau, l’a repéré en UNSS. Un autre ancien glorieux joueur du RC Toulon, Marc de Rougemont, va ensuite le prendre sous son aile et lui transmettre les rudiments et les ficelles du métier. « ça m’a sorti un peu de mon quartier, j’ai appris la rigueur » fait-il remarquer.
A l’époque, Jordan évolue comme 3e ligne. Il est vite piqué au virus « de la gagne, du combat, de l’amitié » et va se distinguer au fil des saisons au sein de l’Union Sportive Seynoise, le club cher à son copain Gaël Fickou, où il se nourrit des conseils d’anciens internationaux de renom comme Marc Andreu ou Julien Caminati. « Ces gars te poussent vers le haut » ajoute celui qui a parfait sa formation en espoirs Elite, face à ce qui se fait de mieux en terme de joueurs prometteurs.

“Tenter une nouvelle expérience”

Un parcours qui nous fait nous poser une question : mais comment un joueur de ce calibre a pu alors choisir Andrézieux comme destination ? Jordan Deruelle y répond sans détour : « En fait, je voulais décrocher un peu et évoluer dans un club de Fédérale 3 de ma région. Et puis, je suis entré en contact avec Clément (Vidal), je me suis dit que ce serait bien de tenter une nouvelle expérience. J’en ai discuté avec ma femme, elle était partante. Ce qui a été déterminant, c’est que le club a su répondre à mes attentes et je dis merci aux dirigeants du RCAB. »
Effectivement, l’intégration à cette nouvelle vie s’est faite rapidement. La famille Deruelle (Jordan, son épouse et leur petit garçon Lyam) s’est installée dans le quartier de La Vivaraize à Saint-Etienne et Jordan a trouvé un emploi de facteur à Saint-Just Saint-Rambert «  ça me permet de découvrir les alentours » rigole t-il.
Le natif du Var attend désormais avec impatience d’entrer dans le vif du sujet, sans autres prétentions que d’apporter « un peu de son vécu tout en se fondant dans le groupe »

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