Il y a toujours une part d’inconnu dans un début de saison car les multiples questions que l’on se pose n’ont pas encore de réponses. Ce voyage dans le Jura devait éclairer le staff sur l’état de forme des joueurs et le bénéfice que les uns et les autres avaient tiré de leur préparation. On peut le dire, les hommes de Clément Vidal et Laurent Boigne sont passés près d’un exploit. Le mot n’est pas trop fort quand on se rappelle que le FC San Claudien avait fini invaincu à domicile la saison dernière.
Nos joueurs ont été tout prêts de leur faire perdre leur invincibilité, en menant 17 à 3 à la pause, puis 20-3 en début de seconde mi-temps. Mais ils ont échoué pour n’avoir pas su tirer un bénéfice assez conséquent d’une première période très cohérente dans le jeu. Ne jamais remettre à la seconde mi-temps ce que l’on a l’occasion de faire lors de la première, c’est une des leçons à retenir de cette courte défaite qui a causé une grande déception dans les rangs andréziens. Clément Vidal, après avoir revisionné le match, a bien voulu nous faire part  de son analyse.

Trop d’indiscipline en seconde mi-temps

En nous fournissant d’abord une statistique assez parlante, du point de vue de la discipline: ” Jusqu’à la 55e minute, on concède seulement cinq pénalités. On fait preuve de beaucoup de discipline. En revanche, sur les 25 dernières, on est pénalisé à sept reprises, auquel s’ajoute un carton jaune. On mène 20-3, et c’est à ce moment-là que le match bascule. On subit les assauts de nos adversaires. Il y a à la fois de la fatigue, un peu de relâchement. Les Fidjiens nous avaient bien mâché en première mi-temps (arcade ouverte pour Jean-Marie Pandraud, sorti groggy, plaquages à retardement sur Paco Panossian et Loïc Fragne).
Les gars étaient prévenus qu’ils allaient essayer de cracher leur venin pendant les 15 premières minutes de la deuxième période. Mais ils nous ont mis sur le reculoir, ont inversé la tendance. Le résultat final laisse des regrets mais il y a eu pas mal de positif. On a été devant au score pendant 75 minutes, notre première mi-temps a été bien maîtrisée. Je regrette simplement qu’on ait manqué de réalisme durant notre période de domination, ce qui nous aurait permis d’avoir un matelas de points plus confortable.”

Ce qu’il a pensé des résultats de la première journée: ” Nantua a frappé un grand coup au Puy (45-27), qui a fait un gros recrutement. On a connu ça en tant que promu à Pontarlier lors de la première journée la saison passée où on en avait pris 40! Entre le Creusot et Chalon, la logique a été respectée (28-6), comme entre Pontarlier et Villars-les-Dombes (26-22). Dôle (qui a battu Saint-Priest 14-13) est compliqué à jouer chez lui. Rillieux qui s’impose à Meyzieu (34-17), c’est un peu la surprise du jour. C’est une poule difficile, mais on le savait.”

La Fédérale B cartonne (3-67)

Il faisait beau dans le Jura samedi après-midi et pourtant une pluie d’essais s’est abattue sur la réserve sanclaudienne qui a subi les assauts permanents des hommes d’Alexandre Dézé et Youssef Sadak. Dix essais sont venus sanctionner cette large domination. Nos joueurs ont eu le mérite d’être sérieux tout au long de la partie face à un adversaire qui avait déjà beaucoup souffert la saison dernière, encaissant des scores fleuves, match après match, et qui semble s’engager sur le même chemin de croix.
Enfin, on ne peut pas passer sous silence l’intervention regrettable et surtout très dangereuse d’un joueur local en fin de match pour stopper la course de Titouan Baro, qui aurait pu se blesser sérieusement.

L’heure du premier grand rendez-vous de la saison a sonné: ce sera samedi après-midi à Saint-Claude dans le Jura pour les deux équipes seniors au club. Elles vont renouer avec la compétition après une période de préparation, assortie de deux rencontres amicales, perdues face à La Véore et Tournon. Le coach Clément Vidal en dresse le bilan et évoque les objectifs de ce début de saison.

Clément, êtes-vous prêts pour cette nouvelle saison de Fédérale 2?

C’est une bonne question (rires)! Comme toutes les équipes, on s’est préparé avec beaucoup d’envie, d’investissement de la part des joueurs et du staff mais est-ce que pour autant, on est prêts? Ce serait présomptueux de le dire. Ce ne sont que les matches qui nous permettront de nous jauger et d’estimer notre niveau physique, rugbystique. Après, je pense qu’on est prêts mentalement. Rugbystiquement, le 1er bloc de trois matches à l’extérieur va nous permettre de nous évaluer. Ce serait prétentieux de penser qu’on sera à 100% de ce qu’on aimerait proposer. Tout ne sera pas parfait samedi contre Saint-Claude. C’est sûrement l’équipe qui commettra le moins d’erreurs qui l’emportera.

Quel bilan dressez-vous de la préparation?

Il y a eu beaucoup d’assiduité et de présence des joueurs aux entraînements. L’investissement a été fort, les gars ont bossé, c’est la première des satisfactions. Même si toutes ces bonnes choses ne se sont pas matérialisées forcément lors des deux matches amicaux que nous avons disputés. On les a perdus et c’est une petite ombre du tableau.

Serrer les dents et aller chercher des résultats

Vous étiez néophytes la saison passée en Fédérale 2. Qu’est-ce qui sera différent dans votre approche de ce premier match et des autres?

Une, ce ne sera plus notre premier match à ce niveau. On a désormais un vécu. On connaît les caractéristiques de ce championnat et la majorité des équipes que l’on va rencontrer. Le questionnement ne sera pas le même. Et puis, notre préparation a été plus consistante cette saison. On a passé plus de temps ensemble. Ce qui est semblable, c’est qu’on débute à l’extérieur. On sait qu’il faudra être à la fois méfiants, investis, concentrés, concernés pour ramener des points. On joue tout de même trois équipes qui s’étaient qualifiées la saison passée pour les phases finales! On n’est plus des débutants mais on n’est pas des cadors de la poule non plus.

Quels objectifs avez-vous déterminés pour cette saison?

En ce qui concerne le 1er bloc pour commencer, l’idée est d’aller chercher des résultats, en alignant l’équipe la plus compétitive possible. On sait qu’il va falloir serrer les dents jusqu’au 15 octobre où nous retrouverons le stade Baudras pour notre premier match à domicile, dans notre stade rénové. On a hâte. J’ai envie de dire: vivement octobre!
L’objectif de la saison est d’abord de parvenir à se maintenir le plus rapidement possible, et de terminer un peu plus haut que la saison passée (7e) afin de disputer les phases finales.

L’équipe de Saint-Claude est restée invaincue chez elle toute la saison dernière. Cela dit la difficulté qui vous attend.

C’est une équipe embêtante à jouer chez elle. Elle est intraitable à la maison, c’est dans la tradition du club. Elle sera redoutable même si elle a connu quelques départs au sein de son effectif.

Un petit mot sur le recrutement?

On est toujours à la recherche d’un joueur devant mais globalement on est satisfait des cinq recrues qui sont arrivées. Par ailleurs, on a perdu très peu de joueurs.

Des mouvements, il y en a eu dans le staff senior aussi.

Oui. Laurent Boigne m’a rejoint pour diriger le groupe de Fédérale 2 et deux coaches, Alexandre Dézé et Youssef Sadak, sont arrivés pour prendre en charge l’équipe réserve. Mais nous formons avant tout un staff qui bosse ensemble, pour le bien du groupe dans sa globalité.
Il faut apprendre à se connaître, à cohabiter, à échanger en partant d’une philosophie commune. Il y aura dissociation des deux groupes uniquement sur la dernière séance du vendredi avant les matches. Sinon, sur les deux autres séances d’entraînement, on travaille tous ensemble, avec chacun nos prérogatives, et l’objectif de faire évoluer les garçons.

Horaires des matches: Fédérale B: 16h30. Fédérale 2: 18h15

 

 

 

 

 

La ville d’Andrézieux avait confié au RCAB  la gestion des buvettes et de la restauration du centre d’animation des Bords de Loire vendredi soir pour l’ouverture de la coupe du monde de rugby où un écran géant avait été installé afin de que les supporters des Bleus puissent assister au match d’ouverture entre la France et les All Blacks. Mission accomplie brillamment par l’équipe de bénévoles du club.
Ce rassemblement populaire fut une grande réussite à tous points de vue d’ailleurs: d’abord parce que la victoire fut au rendez-vous pour nos Bleus, ensuite parce que l’ambiance fut exceptionnelle de convivialité et de partage et enfin parce que la belle équipe de bénévoles du RCAB a vraiment assuré au niveau des buvettes et de la restauration, montrant son savoir-faire.
Loin de son fief de Baudras, elle a su parfaitement répondre aux besoins des spectateurs, comme elle l’avait déjà réussi au stade de l’Envol en début de saison dernière lors des deux matches disputés dans l’antre des footballeurs.
Merci à toutes celles et ceux qui ont oeuvré tout l’après-midi malgré la chaleur pour préparer le matériel, les sandwiches, paninis et autres barquettes de frites, fût de bière, boissons et ont ensuite servi avec efficacité les centaines de fans présents.

Le stage de préparation à Tence du week-end dernier avait plusieurs vocations: celle de poursuivre le travail de préparation physique et technique en vue du premier match de championnat, de renforcer la cohésion du groupe, d’intégrer les recrues et de définir des objectifs communs pour l’ensemble du groupe senior.
Xavier Charre, préparateur mental auquel le club a fait appel, était présent au sein du staff. Il a justement travaillé sur cet aspect psychologique avec la cinquantaine de joueurs présents, à la fois de manière individuelle mais aussi collective afin de bien percevoir les attentes des garçons et de créer une identité qui y corresponde. Il y a eu pas mal d’échanges à ce sujet.
Bien sûr, il a été aussi question de rugby actif avec tout d’abord un entraînement dirigé pour le groupe de la réserve qui a affronté Tence samedi en début d’après-midi. Une manière pour le staff d’évaluer les niveaux de forme des joueurs, encore disparates, selon le moment bien sûr où ils ont repris l’entraînement. Un constat qui n’alarme pas Clément Vidal, le coach en chef, mais qui va demander beaucoup d’investissement aux retardataires afin de combler le déficit. Il était question aussi pour la grande majorité de retrouver du rythme après quatre mois sans compétition.

Des soucis dans la finition

Le groupe de Fédérale fit suite à la réserve dans un affrontement avec Tain-Tournon, formation de Fédérale 3, déjà bien au point. Les Ardécho-drômois furent d’intéressants sparring-partners au cours d’une rencontre où le RCAB a alterné entre les hauts et les bas pour finalement s’incliner 20-26: ” Le match a mal démarré avec deux essais encaissés. Mais on a su rebondir et même nous montrer dominateurs ensuite. A la pause, on mène 13-12, mais ensuite, on n’a jamais réussi à accentuer suffisamment notre avance. On a connu pas mal de soucis dans la finition.
Autant, nous avions été pragmatiques face à  La Véore, autant là, nous avons eu beaucoup de déchets. De plus, on a manqué d’énergie. Il y avait l’envie de bien faire mais avec la fatigue accumulée, on a un peu perdu nos moyens et de la lucidité. J’aurais voulu qu’on gagne ce match bien sûr pour la confiance. Il y a encore du travail mais on a vu pas mal de choses intéressantes.  ”
Le staff du RCAB tient à remercier très chaleureusement les dirigeants et bénévoles du club de Tence qui ont mis tout en oeuvre pour leur faciliter la tâche et les accueillir avec beaucoup de disponibilité et de gentillesse lors de la réception d’après-match. Un grand merci à l’ensemble du club!

Ils étaient attendus et ont été reçus comme il se doit ce jeudi matin, 31 août 2023. Les Wallabies ont retrouvé un autre stade Baudras que celui qu’ils avaient côtoyé en septembre dernier. Rénové de toutes parts, repeint de fond en comble, équipé d’une toute nouvelle pelouse, d’un éclairage et d’une sono performante, d’un bâtiment sportif et administratif flambant neuf, le stade Baudras a accueilli les joueurs australiens et leur staff pour un entraînement public qui avait réuni la grande foule dans la tribune et tout autour du stade, dans une ambiance très conviviale.
De nombreux élus étaient présents pour honorer la venue de la sélection conduite par Eddie Jones. Ainsi qu’un public qui a gentiment patienté avant de voir “en vrai” les Wallabies.

Parents, enfants des clubs réunis par Saint-Etienne Métropole à l’occasion de cet évènement avaient le sourire aux lèvres lorsque fut venu le moment tant apprécié de la séance d’autographes et autres selfies avec tous ces solides gaillards. Ceux-ci s’y sont prêtés avec beaucoup d’enthousiasme et de gentillesse. A l’initiative de Saint-Etienne Métropole, chacun des membres du public s’est vu offrir un brunch australien, une initiative très appréciée.
Les Aussies ont ensuite pris leurs quartiers à La Charpinière à Saint-Galmier et retrouveront Baudras pour s’y entraîner dans les jours qui viennent, mais cette fois en privé, afin de préparer leur premier match officiel contre les Fidji, le 17 septembre à 17h45 au stade Geoffroy-Guichard.

Au delà du score, serré, qui indique que nos joueurs ont été de coriaces adversaires pour La Véore, le coach Clément Vidal et son staff ont apprécié que le groupe retenu montre un état d’esprit à la hauteur, car cette première rencontre de la saison a ressemblé fort en terme d’intensité à une rencontre de championnat. Etre confronté aux réalités qui attendent le groupe lors de l’ouverture du championnat, c’était l’objectif. Le groupe a été servi en la matière. Clément Vidal tire les premiers enseignements de cette rencontre: ” On voulait d’abord voir comment le groupe allait se comporter au niveau de l’état d’esprit et je dois dire que les gars ont répondu présent. Ils s’y sont envoyés sévère, comme dans un match de championnat. De part et d’autre, il y a eu pas mal d’engagement. Si nous avions failli dans ce domaine, l’après-midi aurait été autrement difficile face à une équipe plus dense physiquement que la nôtre, au jeu direct, frontal et brutal. C’était notre volonté d’être confronté à un rugby plus rugueux, et on doit bien reconnaître que La Véore nous a bien embêtés dans les zones de ruck. Du coup, on a eu du mal à imposer notre rythme. On a manqué de puissance. Bien sûr, il y a encore des réglages à faire, des choses à bosser, à assimiler. On a concédé trop de pénalités,  16 au total dont 10 en première période, c’est trop.”

Une bonne base de travail

En revanche, dans la catégorie des bonnes choses, “Mazam” retient “que la conquête a été plutôt bonne” et que le gros point positif  ” c’est la capacité de l’équipe à être tueuse, capable de scorer sur le peu d’occasions qu’elle a eues. On a inscrit nos deux essais (Victor Tinel et Antoine Pandraud) sur un seul temps de jeu et on menait à la mi-temps 16-10.” La satisfaction est venue aussi des plaquages réussis, du niveau physique: ” C’était un premier match, on n’avait pas joué depuis quatre mois. la préparation en deux temps a été bénéfique. On va dire qu’on a une bonne base de travail.”
Une base destinée à être renforcée dans les prochaines semaines, à l’occasion des trois séances hebdomadaires d’entraînement (mardi, mercredi et vendredi sauf ce vendredi 1er septembre en raison du stage le lendemain), de l’incorporation progressive des recrues et du stage de préparation à Tence (Haute-Loire) qui débutera samedi matin dès 9h, avec le soir même un autre match amical face à Tournon sur la pelouse du stade Jo Maso de la cité altiligérienne. La réserve jouera à 16h30 et la Une à 18h. Histoire de mettre tout le monde dans le bain à trois semaines de la reprise du championnat face à Saint-Claude.

Victor Tinel a inscrit un des deux essais andréziens. (photo Charline Chabert)

 

Ils espéraient voir du Bleu et en vérité ils n’y ont vu que du feu! Ce vendredi, les jeunes rugbymen du RCAB, leurs parents et les dirigeants et éducateurs du club qui s’étaient déplacés, le coeur battant, pour déployer une belle haie d’honneur aux joueurs de l’équipe de France, dans les allées de l’hôtel restaurant de La Charpinière à Saint-Galmier, sont repartis déçus, dépités après plus de deux heures et demi d’attente.
Pourtant, ils ont été patients et disciplinés, tous ces mômes entre 10 et 14 ans, que le club avait réuni avec l’autorisation de l’établissement hôtelier, qui avait lui-même installé un arche bleu blanc rouge à l’entrée, afin d’accueillir les Bleus. Ceux-ci sont arrivés, très en retard, et ont légitimement donné priorité à leur besoin de se restaurer. Il fut promis alors aux dirigeants du club que quelques-uns d’entre eux viendraient les saluer après le déjeuner.
Ils furent deux au total: William Servat, membre du staff et Maxime Lucu, un des 28 joueurs présents, à accorder un petit moment pour faire selfies, photos et dédicaces. Le président Trouillet les en remercia chaleureusement mais leur dévouement n’empêcha pas qu’une grande déception s’empare de toutes celles et ceux qui eux ne s’étaient pas restaurés pour juste voir leurs idoles passer devant eux, pour les applaudir parce que ces derniers étaient entrés dans l’hôtel par un autre endroit que celui prévu à l’arrivée du bus de l’équipe de France. Il leur fut même proposé de “poireauter” encore deux heures pour éventuellement voir les joueurs au moment où ils iraient s’entraîner à Geoffroy-Guichard, deux heures plus tard!
Malgré la frustration ressentie, cela n’a pas empêché beaucoup d’entre eux de se rendre au stade Geoffroy-Guichard pour encourager les Bleus. Mais tous ces mômes et leur accompagnants regrettaient amèrement d’avoir été privés de cette rencontre unique avec les Bleus, sachant que l’occasion ne se représentera pas de sitôt!

Les jeunes rugbymen et rugbywomen qui avaient décidé de participer au stage Haka, organisé conjointement par le club et un encadrement assuré par deux entraîneurs de la structure qui met sur pied cet évènement, ont tous unanimement reconnu qu’ils avaient passé trois journées très agréables.
Sous le contrôle de Logan, qui coache une équipe à Amsterdam aux Pays-Bas et Jessy, qui évolue dans le club d’Aubenas, et qui a servi de traducteur durant le stage, nos jeunes garçons et filles ont tâté du ballon ovale de manière soutenue, à travers des exercices de passes, de duels, de jeu au pied, revêtus de leurs belles tenues noires made in All Blacks.
Ils étaient en tout et pour tout 46 joueurs et joueuses de 7 à 14 ans, certains licenciés du club, d’autres non mais l’ambiance a été au beau fixe selon l’équipe d’éducateurs du RCAB (Charline Chabert, Bruce Mathieu, Axel Guillot, Corentin Blondel, Mathys Verrière et Clément Vidal) qui encadrait le stage.
Tout s’est bien donc bien passé et le rassemblement s’est terminé en apothéose mercredi après-midi sur le terrain synthétique de Baudras où les parents, invités pour cette clôture, ont répondu massivement présents.
C’est ainsi qu’ils ont pu assister à la dernière séance et vivre ensuite un grand moment lorsque leurs progénitures ont entonné, gestes à l’appui, plusieurs Haka, rituels maoris qu’ils avaient appris pendant le stage avec leurs éducateurs.

Ensuite, participants et parents se sont salués selon la tradition maori toujours, avant de procéder à la photo souvenir et d’aller déguster un goûter préparé par l’équipe de bénévoles du club.
Chacun a eu un petit mot de remerciement envers les autres, ce qui laisse à penser que le stage Haka au RCAB a de beaux jours devant lui.

 

Il est un petit rugbyman de 10 ans, qui comme tant d’autres dans toute la France, fait ses classes au sein de son école de rugby. Celle en l’occurrence du Rugby-Club d’Andrézieux-Bouthéon, dont il a rejoint les rangs la saison passée.
A le voir galoper au milieu de ses camarades de jeu ce mercredi après-midi sur le brûlant terrain synthétique du stade Baudras, on devine son enthousiasme, son envie et des aptitudes certaines pour le ballon ovale. Il file à l’essai avec aisance, vêtu de son maillot du LOU. Il nous le révélera un peu plus tard, il est fan de Ethan Dumortier, l’ailier international du club lyonnais.
Mais Jules ne sera plus un anonyme dans la monde de l’Ovalie dans quelques mois. Le 28 octobre prochain, des millions de fans de rugby du monde entier le verront entrer sur la pelouse du stade de France où se disputera la finale de la coupe du monde.
Il y a tiendra fermement sans doute et avec beaucoup d’émotion la main du capitaine d’une des deux équipes en lice pour le titre suprême. Une opportunité extraordinaire, une aubaine incroyable pour ce petit bonhomme qui semble ne pas encore se rendre compte de ce qui l’attend. Et tant mieux d’ailleurs.
Son papa, Arthur, lui est déjà aux anges et raconte la trame de cette formidable histoire: “ Landrover, un des partenaires majeurs de la World Cup 2023 a lancé un concours sur Internet dédié aux enfants de 7 à 13 ans pratiquant le rugby. Il suffisait d’envoyer un mail ou une vidéo expliquant comment votre enfant en était venu à pratiquer ce sport. Raconter son parcours en somme.

2e du concours parmi 4 000 candidatures!

Celui de Jules a semblé plaire à Dimitri Yachvili et Grégory Aldritt, qu’on ne présente plus, qui composaient le jury. Du coup, Jules a terminé 2e du concours parmi 4 000 candidatures! 96 d’entre elles ont été retenues. Chacun des élus donnera la main au capitaine d’une des sélections lors d’une des 48 rencontres au programme. Jules aura cette chance d’être là pour la finale avec l’autre enfant choisi.”
Reste bien sûr à savoir si ce sera la main d’Antoine Dupont, le capitaine des Bleus. Ce serait la cerise sur le gâteau, pour tous les supporters de l’équipe de France de rugby et notre représentant, qui sera accompagné par son papa: “ On arrivera la veille, il y aura une répétition et le jour du match, on aura le privilège de suivre la rencontre au plus près, juste derrière le banc des remplaçants. Tous les frais sont pris en compte par le partenaire de cette opération”
Une manière de fêter Noël avant l’heure avec ce merveilleux cadeau, dont on est persuadé qu’il restera gravé dans la mémoire de toute la famille Fraissenon.
Et plus encore si les hommes de Galthié venaient à décrocher la première coupe du monde de leur histoire. 

Rémi Murigneux en porte-drapeau

Pour le plus grand bonheur du club, le groupe des U 14 a été tiré au sort lors d’un concours organisé par la Société Générale, partenaire majeur de la Coupe du Monde. Parmi les 17 joueurs (plus cinq accompagnants) invités, l’un des joueurs est destiné à être porte-drapeau lors d’un match de la compétition.
Ce sera en l’occurrence le match Argentine-Samoa le 22 septembre au stade Geoffroy-Guichard.
Parmi le groupe de joueurs, c’est Rémi Murigneux qui a été choisi après tirage au sort au sein du club pour porter haut le drapeau du pays concerné et du même coup représenter le RCAB.