Fédérale 3 phases finales : retour sur une montée historique en Fédérale 2 et un match retour épique face aux Angles

Clément Vidal et Matthieu Llari: deux coaches fous de joie qui ont fait du bon boulot tout au long de la saison (photo Léana Verrière)

Nous sommes mercredi matin et un beau soleil éclaire la verte pelouse du stade Baudras, qui s’est mise en mode Fédérale 2. L’envie de la fouler est grande mais il faudra attendre mercredi prochain pour voir les hommes de Clément Vidal et Matthieu Llari y galoper, le sourire aux lèvres, lors de la reprise de l’entraînement, en vue des 8es de finale du 5 juin prochain face à Grenade-sur-Garonne. Tout au long d’une saison semée d’embûches, constellée de grands moments et riche en bonnes surprises, les rugbymen du RCAB se sont toujours préparés juste pour le match suivant, sans d’autre idée en tête que de le remporter pour être en course pour les phases finales. Ils ont souvent ravi leur public à domicile, en leur offrant une kyrielle d’essais spectaculaires mais aussi du combat d’avants, âpre et disputé. Et à l’extérieur, ils se sont arcboutés pour obtenir des victoires, gratter des bonus ici et là pour au final décrocher la 2e place derrière l’intouchable CO Le Puy. Peut-être n’était-il pas la meilleure équipe, sans doute n’étaient-ils pas considérés au début de la saison comme de concurrents sérieux à la montée par leurs adversaires et l’opinion rugbystique. Eux-mêmes et leur staff n’avaient pas affiché des ambitions démesurées, par peur d’être accusés de prétentions utopiques. Ils ont choisi de faire leur chemin en embuscade, en outsider, en empêcheur de tourner en rond un championnat dévolu à bien plus fort qu’eux… sur le papier. On entend au loin le discours de ceux qui pensent que le RCAB a eu de la chance, a été avantagé à un moment ou un autre par l’arbitrage mais bien d’autres équipes en ont profité allégrement. Il s’est murmuré qu’il avait bénéficié d’un tirage favorable lors les 32 es de finale du championnat de France par rapport à certains de ses rivaux en championnat. Se défaire de Couches sur deux matches ne fut rien pourtant d’une promenade de santé, d’un passe-droit. Peut-on leur en vouloir de s’être sortis de cette double confrontation avec les honneurs avant de tirer en 16es de finale l’équipe classée première au niveau national, à savoir les Angles ? Adrien Tronchet et ses copains ont accepté le défi, l’ont préparé dans l’unité, la solidarité et ne sont pas plaints des blessures qui chacun sait, affectent tous les effectifs en fin de saison. Ils ont joué avec le cœur, l’envie et une bonne dose de talent, quoi qu’on en pense. Avec des jeunes issus du cru, des gars d’expérience qui ont pris goût à cette aventure humaine, qui a pris sa source dans un stage d’avant-saison réussi. Ensuite, une bonne étoile a veillé sur un groupe senior qui n’a laissé personne de côté, avec des coaches concernés, des dirigeants à l’écoute et des bénévoles et supporters qui ont leur part dans cette réussite. « C’est la montée d’un club tout entier » résume Clément Vidal, un coach heureux qui a bien voulu nous raconter ce dernier match, au scenario incroyable.

C'est la fin du match. L'émotion est grande, les larmes coulent. Des larmes de bonheur (photo Charline Chabert )

Est-ce que vous réalisez que vous êtes en Fédérale 2 ?

Honnêtement, j’ai encore du mal à y croire. Je suis encore euphorique parce que depuis le début de ces phases finales, ce que l’on a vécu est irrationnel. C’est un authentique exploit qu’ont réalisé les gars. J’ai reçu beaucoup de messages de gens qui m’ont écrit, que c’était énorme, fantastique, ce que nous avions réussi. Qui l’eut cru ? On est dans un rêve. Couches, c’était pas facile et après tu prends le premier national. C’est fantastique, il n’y a pas de mots !

"En championnat, on s’est habitué à la difficulté"

Qu’est-ce qui a été déterminant dans votre parcours ?

D’abord la difficulté que nous avons rencontrée en championnat où toutes les équipes ont vendu chèrement leur peau jusqu’au bout. Jusqu’au dernier match contre Saint-Jean-de-Bournay, qui a joué le jeu. On ne nous a rien donné. Donc, on s’est habitué à la difficulté. Et puis, franchement, au tout début, pas mal de gens se sont dit : mais, c’est qui, ces peintres ? Ils vont craquer en fin de saison. On va les rotofiler (sic). Cela nous a aidés d’être sous-estimés. On n’a jamais été considérés dans les journaux spécialisés, sur la télé locale, comme si on n’avait rien à y faire. Alors, on est resté à notre place, ça a évité de mettre une pression inutile sur les gars et ça a encore plus soudé le groupe senior tout entier. On a respecté tout le monde, fait preuve d’humilité en préparant tous nos matches de la même façon. On s’est retrouvé parfois en tête du classement et sur le podium. Mais les gars sont restés les pieds sur terre, contrairement à certains dans la poule puis en phases finales. Des saisons comme celle-là, on en vit pas cinquante, c’est beaucoup d’émotions au final !

Les Angles étaient logiquement favoris : à quel moment vous vous êtes dit qu’ils pouvaient être prenables ?

J’ai eu l’entraîneur de Léognan, leur précédent adversaire en phase finale, au téléphone lundi, juste après le tirage. Il m’a dit que les Angles ne l’avait pas tant impressionné que cela et lorsqu’il m’a fait passer les vidéos du match, j’ai eu deux réflexions : les Angles sont une très belle équipe, mais semblent friables. Il y avait quelque chose d’intéressant à aller chercher. L’idée première était d’être à la hauteur à la maison pour y garder notre invincibilité et être éventuellement les premiers à les battre cette saison. Et puis, ensuite, le fait de les avoir battus et d’avoir dix points d’avance à la fin de ce match (27-17) a boosté les gars. Le contexte chaud de fin de match, les menaces formulées par nos adversaires à notre encontre puis lors de la réception d’après-match montraient bien qu’ils étaient plutôt fébriles.

Venons-en au match retour ?

Clairement, on s’est fait manger. Leur victoire est méritée (31-24), incontestablement. On a eu très peu de ballons. Il y a eu une flopée de mauvais gestes de leur part mais on s’y attendait car on nous avait promis l’enfer, une boucherie selon l’expression de l’un d’entre eux. Il y a eu pas mal d’intimidations mais cela a eu pour effet de resserrer le groupe. Les gars ont été d’un courage incroyable. Pourtant, je vous prie de croire qu’ils ont ramassé.

"Se qualifier après voir subi tout cela, c’est magnifique"

Le tournant du match se passe à trois minutes de la fin. Expliquez-nous.

Les Angles bénéficient d’une pénalité et j’étais un peu déconfit car s’il la passait, on était éliminé. Je pensais qu’ils allaient la prendre, d’autant qu’ils ont un bon buteur. J’ai vu qu’ils faisaient le choix de la touche, ça m’a surpris. Je crois que leur staff a été aveuglé par l’idée de nous enfoncer comme des m…., de nous montrer qui était le patron en nous infligeant un paquet d’essais. Ce pêché d’orgueil, la méconnaissance du règlement aussi, les a conduits à l’élimination. Vouloir nous détruire leur a coûté la qualification. Passer les 16es de finale après voir subi tout cela, c’est magnifique. Cela dit, je n’en veux ni aux joueurs ni aux dirigeants des Angles, d’ailleurs leur capitaine ainsi que leur numéro 6 sont venus nous serrer la main à la fin du match. Le premier a même échangé son short avec Adrien Tronchet notre capitaine.

"C’est tout notre parcours qui a fait de cet instant un moment magnifique. Inoubliable."

Les supporters du RCAB ont bravé la chaleur et n'ont pas ménagé leurs encouragements dans un contexte hostile (photo Léana Verrière)

Et au coup de sifflet final, c’est le chaos d’un côté et une immense joie de l’autre ?

Avec Mat (Matthieu Llari), on savait qu’on était qualifié. Lui s’est précipité vers les joueurs pour les féliciter et moi, j’ai couru, jamais aussi vite je crois, les bras levés vers la tribune de nos supporters qui ont été exceptionnels tout au long de la saison. Je voulais partager ce moment avec eux. J’étais dans le black-out ! C’était une émotion forte, l’une des plus belles de ma vie sans doute, même si j’en ai connu de belles à Mazamet tout jeune et ensuite au CASE. J’ai eu une pensée pour mon père (décédé l’année dernière). C’est tout notre parcours qui a fait de cet instant un moment magnifique. Inoubliable.

Fédérale 3 : après la victoire historique contre les Angles et en présentation du match retour ce dimanche (15h)

 
Clément Vidal a bien préparé ce rendez-vous avec Matthieu LLari et les deux coaches de la réserve, Laurent Boigne et Sébastien Comte. (photo Yves Verrière)

Dans l’histoire récente du RCAB, les saisons où le club a gravi un échelon supplémentaire dans la hiérarchie départementale d’abord, régionale ensuite, sont indéniablement à marquer d’une pierre blanche. Les photos des équipes, qui ornent les murs du club-house, témoignent du fait que ces joueurs, leurs entraîneurs et les dirigeants de l’époque ont donné une raison d’être au rugby à Andrézieux. Certains d’entre eux, que l’on ne va pas tarder à appeler les historiques, sont toujours présents et sont les premiers à apprécier la saison magnifique du groupe senior. Car il s’agit bien d’un groupe de garçons plutôt que d’une équipe. Un groupe fort, soudé, solidaire qui a su traverser toute cette saison avec à la fois courage, panache, talent et un mental hors norme. Il en a encore fait la démonstration le week-end dernier en mettant à mal une équipe des Angles qui n’avait pas encore goûté à la défaite et a dû s’incliner face à nos représentants (27-17). Personne ne pourra altérer la dimension de cet exploit, gravé dans les annales d’une saison où les bonnes surprises ont été nombreuses. Bien sûr, il reste ce match retour à disputer dimanche face à une formation qui a logiquement envie de prendre sa revanche et surtout besoin d’un succès majoré pour monter en Fédérale 2. Clément Vidal et Matthieu Llari les coaches, eux, n’ont d’autre ambition que de persuader leurs joueurs que l’exploit est encore possible. Cette saison ils ont battu en brèche tellement de préjugés, déjoué tellement de pronostics établis depuis fort longtemps qu’on peut les croire capables de mettre un terme héroïque à cette épopée inattendue. Le verdict sera rendu dimanche mais en attendant Clément Vidal fait le debriefing de la première confrontation et se projette sur le 16es de finale retour.

Comment qualifiez-vous ce succès. Les Angles étaient largement favoris au regard de leur statut et de leur invincibilité.

Ceux qui ne nous connaissent pas bien peuvent parler de victoire surprise. En revanche, ceux qui viennent nous voir souvent savent qu’on n’est pas facile à jouer à domicile. Quand on se rappelle les matches qu’on a pu faire à Baudras face au Puy, Aix, Saint-Savin, l’ASSMIDA, on ne peut pas considérer que c’est une surprise d’avoir battu les Angles. On a perdu notre premier match de championnat de trois points contre Les Vallons de La Tour et après, on est resté invaincus à la maison. Je savais qu’on avait des arguments, que le soutien de notre public serait important.

Les Angles ont paru surpris de l’opposition que vous leur avez proposée ?

Effectivement. Ils ne s’attendaient peut-être pas à subir autant de défi physique, de plaquages défensifs et offensifs, d’engagement, d’intensité. On les a fait aussi pas mal cavaler. Quand vous êtes invaincus, que vous avez pris l’habitude de gagner, c’est un peu déconcertant sans doute d’avoir à faire à un adversaire qui vous bouscule. Peut-être ont-ils été surpris. Ils ont rectifié le tir en seconde mi-temps en se montrant plus agressifs mais on a bien travaillé défensivement.

"Ce qui les anime, c’est le match du dimanche. Ce sont tous des compétiteurs."

Pourtant, dans la semaine précédent ce match, on sentait beaucoup de fatigue, de lassitude chez les joueurs. Il y a aussi pas mal de blessés…

On en parle souvent avec Matthieu (Llari). C’est vrai qu’il est parfois difficile de conserver le groupe concerné pendant les entraînements. Il y en a pas mal qui ne sont pas des fanas de l’entraînement. En revanche, ce qui les intéresse tous, ce qui les anime, c’est le match du dimanche. Ce sont tous des compétiteurs. Ce peut être énervant quand on est coach mais quand on voit le résultat…

Vous avez fait appel à bon nombre de joueurs qui évoluent en réserve au fil de la saison sans que cela influe défavorablement sur les performances de l’équipe. Il se dégage un vrai esprit de groupe, une unité.

Là, c’est un tout un groupe senior qui s’est qualifié pour les phases finales puis a passé les 32es de finale et se trouve à deux pas du Graal. Il y a eu de l’émulation parce que jamais la B n’a été délaissée. On a travaillé ensemble. Dimanche, avant le match, ce sont Seb (Comte) et Laurent (Boigne) qui ont remis les maillots aux joueurs. Ils jouent un rôle important tous les deux. Lolo pour l’aspect tactique, Sébastien par sa capacité à transcender les gars.

Le grand rendez-vous, acte II, approche. C’est l’ultime marche vers un formidable épilogue.

On va l’aborder de la même manière que le premier match. On monte, on ne monte pas ? Ce n’est pas ça la question en ce qui nous concerne. On sait que ça va être très dur. Les Angles vont vouloir montrer qui est le patron au niveau national. Nous, on est les petits Poucets de ces phases finales. On va jouer sans pression, pas eux qui sont programmés pour monter. On veut juste continuer l’aventure, entrer un peu plus dans l’histoire du club. Que tout le monde sache qui on est. Notre plus belles récompense, pour les joueurs et le staff, c’est de s’entendre dire après le match par des spectateurs qu’ils se sont régalés. D’être félicités par les dames qui préparent la réception d’après-match, de les rendre fières. C’est notre dernier gros défi mais quoi qu’il advienne, on fera la fête dimanche.

Le soutien de la municipalité Vendredi soir, avant l'entraînement et la séance vidéo, le maire d'Andrézieux François Driol, accompagné de Cyril Chapot, l'adjoint aux sports et Carl Incorvaia sont venus saluer les joueurs et le staff et leur faire part de leurs encouragements avant le match contre les Angles. Une initiative appréciée au sein du club.

Trophée Oval team : le RCAB lauréat dans la Loire

Patrick Banizette, président du comité de la Loire (à gauche) pendant son discours avec à ses côtés, Javier Mujica, représentant de la Ligue Aura et Eric Trouillet, le président du RCAB. (photos Yves Verrière)
Cette distinction proposée par la Ligue AURA de rugby, représentée en cette occasion par son vice-président M. Javier Mujica, est venue récompenser ce mercredi soir le RCAB lors d’une réception conviviale qui s’est déroulée en plein air, aux abords de la buvette jouxtant le club-house du stade Baudras. Le club, lauréat du département de la Loire, connaît cet honneur pour la première fois de son existence. Pendant que les seniors préparaient leur match retour de 16es de finale du championnat de France de l’autre côté de la main courante sur la verte pelouse du terrain d’honneur, dirigeants, bénévoles et jeunes joueurs du club ont écouté Patrick Banizette, le président du comité de la Loire, détailler les cinq critères qu’un club doit remplir pour valider l’attribution de ce challenge : « Il y a le critère sportif en premier lieu qui est déterminé non pas par le niveau de compétition mais par la place occupée au classement au terme de la saison (la 2e pour le RCAB). Le second fait référence à la discipline et se fie au nombre d’exclusions reçues, le troisième tient compte des effectifs de l’école de rugby, le quatrième de la présence du rugby féminin au sein du club (les Jarjilles évoluent en Fédérale 2) et enfin le dernier s’intéresse à l’arbitrage, au nombre d’arbitres qui représentent le club, au respect du corps arbitral et des règles du jeu."
La société ComptoirSports est associée à ce trophée et a fourni un bon d'achat conséquent au RCAB.
Le RCAB a validé tous ces critères et s’est vu logiquement décerner ce trophée (il lui sera remis ultérieurement) qui figurera en bonne place dans les vitrines du club house. Il est la récompense commune de l’investissement d’un club tout entier, c’est la conclusion qu’en a tirée Carl Incorvaia, représentant de la municipalité et proche du club à la fois. Ce trophée s’accompagne de nombreux cadeaux, offerts par les partenaires de la Ligue AURA: maillots, chasubles, ballons, mais aussi une fourme d’Auvergne ainsi qu’un bon d’achat pour un jeu de maillots, offert par la société auvergnate ComptoirSports ont ainsi été remis au président Eric Trouillet par le gérant de cette entreprise, M. Jérémie Catalan. S’en est suivi comme de coutume un petit apéritif durant lequel le rugby a bien sûr été au centre des conversations.
Les jeunes du club ont été équipés de chasubles siglés Bleu d'Auvergne, partenaire de ce trophée.

Tournoi départemental des écoles de rugby à Montbrison

Nos jeunes rugbymen ont fait très bonne figure et montré tous leurs progrès. (photo Mathys Verrière)
Chez les jeunes, le week-end était consacré au tournoi départemental des écoles de rugby et tous nos représentants et leurs éducateurs se sont retrouvés samedi matin à Montbrison pour rencontrer les autres clubs du département. De la catégorie U 6 à la catégorie U 12, chacune des équipes du RCAB a montré de belles choses. Pour ce qui concerne les plus petits, ils se sont adonnés à des ateliers leur permettant de perfectionner les gestes de base du rugby, les deux équipes U 8 du RCAB ont réalisé de belles prestations, les U 10 et U 12 ont alterné victoires et défaites mais l'essentiel était d'ailleurs à l'occasion de ce tournoi de clôture de la saison pour nos jeunes pousses. La dizaine d'éducateurs qui les entouraient ont pu valider le travail fourni cette saison par l'ensemble des garçons, qui n'ont cessé de progresser. Un dernier rendez-vous attend nos représentants. Des U8 jusqu'aux U 14, ils se rendront à Frontignan les 10, 11 et 12 juin prochains pour y disputer un grand tournoi auquel la crise du Covid les avait empêchés de participer les saisons précédentes. Autant dire que joueurs, éducateurs et parents attendent avec impatience de vivre ce grand moment et ce beau voyage dans l'Hérault.

Tournoi de touch à Baudras : une bonne préparation

On s'en est donné à coeur joie sur la belle pelouse du stade Baudras (photo fournie par le RC Forézien)
Le tournoi de touch organisé par le RCAB s’est déroulé sous un magnifique soleil dimanche dernier, en présence des équipes de: Rugby des monts, Feurs, Montbrison, Saint-Étienne, Unieux et notre valeureuse équipe catégorie mixte. Au final, celle-ci a remporté 4 victoires et subi deux défaites face à Saint Étienne et Montbrison. C’est le club stéphanois qui a remporté le tournoi. Cela a été l’occasion de mesurer les progrès réalisés par notre équipe. Le travail accompli lors des entraînements paye à la grande satisfaction de Thibault Magand et Christophe Lagoutte. Ce tournoi a aussi été utile dans le cadre de la préparation aux finales de la Ligue Aura qui se dérouleront le samedi 21 mai. Toutes les équipes participantes sont ressorties le sourire aux lèvres de cette belle matinée dominicale. C’est une autre forme de victoire pour le club et toutes celles et eux qui se sont mobilisés. Les rencontres ont bien sûr été suivies par une réception amicale au club house. Merci à toutes les équipes et joueurs/joueuses pour leur participation ! Remerciements particuliers à Julie, Philippe et Gaspard pour leur investissement au niveau de l'arbitrage.
Une belle passe, un sprint, on n'a pas ménagé ses efforts du côté du RCAB (photo fournie par le RC Forézien)

Fédérale 3 : après la qualification en 32 es de finale contre Couches et l’approche des 16es de finale face aux Angles

Vincent Renaudier a trouvé la faille dans la défense couchoise et s'y est engouffrée. Ce sera le seul coup d'éclat offensif côté RCAB. (photo Léana Verrière)

Ce fut une bien belle journée. Un moment mémorable dans la jeune histoire du club. Ce dimanche 8 mai 2022, il était aux alentours de 17 heures et on entendit les chants des supporters du RCAB résonner dans la campagne bourguignonne. Les joueurs, bras levés, exprimant leur joie et dans la tribune, face à eux, toutes celles et ceux qui avaient le déplacement, s’enthousiasmant de cette issue finale, trompettes à la bouche, applaudissant au courage de leurs joueurs. Certes, le RCAB venait de s’incliner de peu face à SC Couchois (22-17) mais au bout du compte et au profit de son succès initial à Baudras (36-20), il venait de bouter hors de la compétition l’équipe des irréductibles Bourguignons. 6 à 5 au nombre de points terrain ! Avouons que les Couchois leur en ont fait voir, dans les rucks, les mauls, les groupés pénétrants dont ils ont fait leur marque de fabrique. Les visages marqués par un rude affrontement et quelques "poires" gracieusement distribuées, les avants d’Andrézieux ont payé pour goûter au plaisir d’un rugby de combat, censé détruire l’adversaire. Adrien Tronchet et ses camarades de jeu ont résisté tant bien que mal, attendant des ballons d’attaque qu’ils n’ont jamais pu se procurer, à l’exception de cette belle combinaison en touche que Vincent Renaudier a transformé en essai. Alors, ce match ne restera pas dans les annales du plaisir rugbystique, il laissera juste le souvenir d'un cap franchi par la bande du duo Clément Vidal-Matthieu Llari qui aura beaucoup appris de ces deux confrontations. Là était l’essentiel. Les voilà en 16 es de finale et l’idée maîtresse est désormais la suivante : « prolonger le plaisir » selon Clément Vidal qui se projette déjà sur ce premier rendez-vous avec les Angles dimanche (15h) sans oublier de débriefer ce qui s’est passé ce dernier week-end !

« Du jeu à l’aller, du courage et du coeur au retour. »

Le RCAB vient de vivre un grand moment avec cette qualification. Votre analyse de ces deux matches de 32 es de finale ?

La défaite à Couches est logique. On a assuré l’essentiel là-bas en prenant un point de bonus défensif. Mais pour être honnête, on n’a rien fait pendant 70 minutes où on a passé notre temps dans nos 50 mètres. On n’a rien produit offensivement, pas su tenir le ballon. Nous avons été beaucoup trop pénalisés pour prétendre à mieux. Le carton rouge infligé à Couches a changé la donne en seconde mi-temps. Il a inversé la tendance au niveau de l'arbitrage. Il y a eu une forme de compensation et on n’a fait que subir. C’est la première fois de la saison où on n’inscrit qu’un essai. Au final, on se qualifie en ayant été très moyens. c'est dire qu'on a encore une belle marge de progression. Cela dit, je félicite les gars car ils s’en sont pris plein la gueule durant les deux matches. Dimanche, nous n’avons pas montré notre vrai visage. On n’a pas réussi à déplacer le ballon. Ce n’est pas le rugby qu’on aime mais c’est celui qui nous a permis de nous qualifier. Pour résumer, on a mis du jeu à l’aller, du courage et du coeur au retour.

Un autre chapitre de cette passionnante aventure s’ouvre avec les 16es de finale dès dimanche à Baudras, face à la formation des Angles.

Les matches s’enchaînent sans semaine de récupération. On essaye de gérer. On s’était déjà projeté sur notre éventuel futur adversaire en cas de qualification. C’était soit Léognan, soit les Angles. On pensait que ce serait les Angles car c’est une équipe qui est en tête au niveau du classement national. Ce n’est pas une surprise mais cela a été plus serré que je ne m’y attendais contre Léognan.

L’objectif, c’est quoi désormais ?

Au sein du groupe, personne ne dit : encore un tour et on monte (en Fédérale 2). L’idée commune, elle est de prolonger le plaisir, d’aller le plus loin possible en jouant, tout en vivant des choses ensemble. On connaît l’enjeu, c’est continuer l’aventure, face cette fois à ce qui se fait de mieux sur le plan national, au niveau Fédérale 3. On va pouvoir s’étalonner. Ce sera à la fois formateur pour les joueurs et le club dans son ensemble. On a encore beaucoup à apprendre.

Vous vouliez nous dire un mot sur le soutien qu’a reçu votre équipe lors de ces 32 es de finale.

Les supporters du RCAB ont pique-niqué aux abords du stade et n'ont pas manqué d'encourager les leurs lors de leur arrivée (photo Léana Verrière)

A Baudras, ce fut encore une belle fête, comme contre Saint-Jean-de-Bournay et le public a contribué pour une bonne part à notre bon résultat. On a gagné grâce à eux aussi. Et dimanche, à Couches, c’était cool !C’était la première fois que le club organisait un déplacement en bus. Lorsque les joueurs sont arrivés au stade et qu’ils ont vu tous ces supporters en train de pique-niquer tout près du terrain et qui ont fait pas mal de bruit pour les encourager, ça les a vraiment touchés et  motivés. De même lorsqu’ils sont passés devant la tribune avant le match. Merci à eux, vraiment.

Vous pouvez découvrir des vidéos des supporters dans le stade sur le Facebook et Instagram du club.

Des nouvelles des Narcos

Les Narcos et leurs homologues de Saint-Genis Laval ont passé un bon moment sur le terrain et dans la coulisse.

Nos vétérans sont toujours assidus aux entraînements les vendredis soirs, et ne comptent pas leurs efforts pour être compétitifs lorsqu'un match amical se présente. Ce fut le cas il y a une quinzaine de jours lorsque Saint-Genis Laval les a invités à disputer un match amical en soirée. Après d'âpres débats sur le pré où les locaux ont fini par s'imposer quatre essais à 2, nos "anciens" ont en revanche tenu la dragée haute à leurs adversaires lors de l'apéritif convivial qui a suivi et de l'excellent repas qui leur a été proposé par leurs sympathiques hôtes. Dans ces conditions, sûr qu'il y  aura une revanche d'ici la fin de saison ou la prochaine...

Fédérale 3 : 32 es de finale du championnat de France (match retour) dimanche 15h à Couches

C'est un groupe soudé et déterminé qui se rendra à Couches dimanche. (photo Léana Verrière)

Comme l’avait fait remarquer le coach Clément Vidal mais aussi le capitaine du RCAB, Adrien Tronchet, dans les colonnes de La Tribune-Le Progrès avant le premier rendez-vous de ces 32 es finale, les joueurs et le staff n’en sont « qu’à la mi-temps » d’une double confrontation qui délivrera son verdict final, dimanche en fin d’après-midi, du côté de Couches. Tout ou presque reste à faire, même si les rugbymen andréziens ont rempli leur contrat en prenant les cinq points possibles lors de la première manche de ce duel. Les quatre points terrain qui sont attribués au vainqueur de la rencontre auxquels ils ont ajouté le point du bonus offensif, consécutif aux cinq essais inscrits. Ceux-ci ont suffi car leurs adversaires bourguignons n’en ont aplati que deux dans l’en-but du RCAB. Ces trois essais d’écart ont fait tomber un point supplémentaire dans l’escarcelle et sans doute qu’il ne sera pas de trop pour espérer décrocher un billet pour les 16es de finale. En attendant de disputer ce match retour, Clément Vidal a bien voulu revenir sur le premier acte pour évoquer ce qui a bien fonctionné et ce qu’il faudra améliorer dimanche après-midi : «  On a respecté nos principes de jeu habituels, on a essayé de mettre de la folie, parfois un peu trop à mon goût. Ce match a été à l’image de notre saison, où on a voulu parfois aller plus vite que la musique. Lorsqu’on a pris notre temps, on les a embêtés et on a scoré. On doit être capables de tenir un peu plus le ballon. La majorité de nos essais ont été la conséquence d’actions collectives où on a été propres techniquement, en jouant en première main. On a aussi été assez efficaces en touche, c’était important. Il faudra faire de même dimanche. »

Leur destin entre les mains

Une question se pose quand même : le match aller, assez rude, n’a t-il pas entamé les organismes ? «  Physiquement, il faut s’en remettre bien sûr car ça a tapé fort. La fraîcheur va compter. On va récupérer quelques cadres devant, c’est une bonne chose. Nos adversaires se sont montrés assez virulents, ont essayé de nous concasser mais on a connu ce genre de matches engagés cette saison contre Ampuis, l’ASSMIDA, Aix-les-Bains, Le Puy, les Vallons de La Tour... A nous de calmer leurs ardeurs. On sait que ça va être très dur pendant les 20 premières minutes. L’ambiance va être hostile, l’engagement ultra intense, c’est normal. Notre adversaire nous a mis en difficulté avec un jeu simple à une passe très efficace. Ils ont mis du dynamisme. On sait à quoi s’attendre. » Avec 5 points terrain et un point average de +16, les joueurs du RCAB ont leur destin entre les mains. Un destin qu’une belle cohorte de supporters, pour qui le club a affrété un bus, tentera avec ses encouragements de faire pencher en faveur des Andréziens !

 

Tournoi des entreprises 2022: un bon moment entre partenaires

Un joueur de l'équipe SBN à l'attaque. Le bonheur était dans le pré ce samedi après-midi (photo Mathys Verrière)
Le fameux tournoi des entreprises du RCAB, organisé par Patrick Vareilles, responsable de la cellule de partenariat et sa jeune équipe de collaborateurs (Rémi, Elliot et Mathys) s'est déroulé samedi dernier sous le beau soleil du stade Roger Baudras. Ce sont 6 équipes qui se sont affrontées pendant deux bonnes heures. Chacun et chacune des participants a donné le maximum, dans une ambiance où convivialité et tranches de rigolades ont pris le dessus sur l'esprit de compétition. Malgré tout, c'est l'équipe stéphanoise d'IOTEC qui s'est imposée dans une finale remplie de suspense face aux Andréziens de L'Instant Naturel ! Le RCAB tient à remercier les six équipes ayant participé à ce bon moment de détente et de partage (L'Instant Naturel, SBN, CDiscount, IOTEC, CHU Nord, CRIT Intérim).

Fédérale 3 : 32es de finale du championnat de France RCAB – Couches dimanche (15h)

Vincent Renaudier a l'expérience des phases finales. Il aura un rôle important à jouer dimanche (photo Léana Verrière)

C’est dans une atmosphère studieuse que Clément Vidal a préparé ce match pas comme les autres de 32 es de finale de championnat de France face à Couches, club de Saône-et-Loire, qui sera l’hôte du RCAB, ce dimanche après-midi au stade Baudras. A l’occasion de ce match aller, le coach andrézien nous parle des ambitions de son équipe à l’aube de cette nouvelle aventure, née d’une saison régulière réussie, la plus significative du club depuis qu’il fréquente la Fédérale 3.

Vous êtes restés trois semaines sans jouer pour bien préparer ces 32es de finale. Quelles ont été vos priorités ?

On a d’abord laissé une semaine complète de repos aux joueurs qui sortaient d’un gros mois de compétition avec quatre matches difficiles. On les a laissés souffler physiquement comme mentalement afin qu’ils retrouvent de la fraîcheur. L’objectif de la seconde semaine était de les faire courir, transpirer sans mettre trop d’intensité et cette semaine, on a remis le bleu de chauffe avec des séances courtes et intenses pour se réhabituer au rythme, à l’intensité de la compétition. En y mettant l’engagement nécessaire par rapport à ce qui nous attend. Et pour vendredi, on a préparé une petite séance vidéo, comme on l’a fait pour tous les matches de la saison régulière, tout en mettant en place une stratégie de jeu.

"On se donne le droit de rêver, de se dire : pourquoi pas nous ?"

C’est une nouvelle compétition à élimination qui commence. Très différente de la saison régulière ?

La grosse différence avec le championnat, c’est qu’en une semaine, tu peux avoir fini ta saison ! En saison régulière, tu affrontes le même adversaire deux fois aussi mais dans un laps de temps beaucoup plus long. Là, tu n’as pas vraiment le temps de progresser entre les deux matches. Il te faut tout faire le mieux possible en l’espace d’une semaine car il n’y a pas de rattrapage possible, aucune marge d’erreur pratiquement. Il faut être pragmatique, efficace, c’est ça la clé !

Le club est néophyte dans ces phases finales. Du coup, quel est votre objectif ?

Ce serait mentir que de dire qu’on ne voudrait pas aller au bout. Toutes les équipes pensent la même chose même si on sait qu’il n’y aura qu’un élu parmi les 64 équipes en lice. Il ne faut pas forcément se donner de limites, juste jouer pour gagner en attendant le verdict du terrain. On se donne le droit de rêver, de se dire : pourquoi pas nous ? Après, si on veut être réalistes, le premier objectif est de passer un tour, ce qui nous ouvrirait des perspectives.

Jouer l’aller à domicile, est-ce un inconvénient ?

Oui, dans le sens où tu as un peu le couteau sous la gorge. Il faut essayer de faire mal à ton adversaire car si tu perds ce premier match, que tu te loupes, tu réduis tes chances de te qualifier. Tu as une pression supplémentaire sur les épaules forcément. Car tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre au retour : le contexte, la pression du public, l’arbitrage, il y a plein de facteurs que tu ne maîtrises pas !

En championnat, vous avez réalisé quelques performances notables à l’extérieur. Cela peut vous aider dans votre approche du match retour ?

On a battu Ampuis, La Tour-du-Pin, Givors, le Rhône Sportif, fait le nul à Aix-les-Bains et pris des bonus défensifs ici et là. Donc, oui, on a des armes, offensives notamment, qui doivent nous permettre d’inquiéter nos adversaires . Le plus important est d’arriver à trouver le juste milieu : ne pas renier nos principes de jeu tout en canalisant notre fougue, se montrer un peu moins fou-fou et être efficaces sur nos points forts. Ce qu’on avait parfaitement su faire à la Tour-du-Pin en scorant dans nos temps forts. Dans notre effectif, il y a pas mal de jeunes joueurs pour qui ce sera une première, un apprentissage des phases finales. On est là aussi pour apprendre.

Que savez-vous de l’équipe de Couches ?

Qu’ils ont fini 2es de poule, comme nous. Ce sera du 50-50. Après, comme tout le monde, on est allé à la pêche aux infos, aux vidéos.

Des néophytes mais aussi des habitués

Thierry Séauve, journaliste sportif du Progrès, a ravivé pas mal de bons souvenirs de phases finales avec Clément Vidal. (photo Yves Verrière)

Clément Vidal dit vrai lorsqu’il fait remarquer que bon nombre de ses titulaires vivront leur baptême du feu en phases finales dimanche. Notamment la jeune garde avec les Gaillard, Tinel, Meyer, Soubeyrand, Relave, Souchon… Mais d’autres ont eu la chance d’en disputer sous les couleurs du CASE rugby. Parmi eux, les coaches Clément Vidal et Matthieu Llari, ainsi que des joueurs cadres comme Adrien Tronchet, Jérémi Collet, Vincent Renaudier, Bastien Demas, Clément Minelli, Eric Grisel (actuellement blessé). Thierry Séauve, notre collègue et ami journaliste sportif à La Tribune-Le Progrès, qui a suivi les pérégrinations du club stéphanois pendant sept saisons nous a rendu visite dernièrement pour nous faire part de ses souvenirs. L’occasion de se rappeler d’excellents moments vécus lors de ces phases finales. Son premier propos dit tout de leur particularité : «On ressent des choses qu’on ne vit pas dans une saison régulière. L’enjeu est particulier, le public le ressent et tout cela est propice à la fête, au suspense. Il faut surtout ne pas perdre à domicile, sinon, c’est pratiquement cuit » et d’enchaîner : «  A une époque, avant le début du championnat, tu connaissais la poule de l’adversaire que tu risquais de rencontrer en phases finales. C’était déterminant, car tu pouvais le surveiller, décrypter ses forces et ses faiblesses tout au long de la saison. » Ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Il se rappelle aussi d’un fait de jeu lors d’un barrage de phase finale qui avait déclenché un intérêt populaire inédit auprès du CASE rugby : « Alexandre Péclier (buteur de talent) avait réussi un drop extraordinaire de près de 60 mètres. Le match se déroulait à Bédarrides, contre Nice. Cet exploit avait permis à son équipe de se qualifier et d’accéder ensuite en Pro D2. Ce fut un élément déclencheur de leur parcours. » L’occasion est belle de lui demander son avis sur ceux qui ont troqué leur maillot vert pour une tunique bleue, il y a maintenant plusieurs saisons. Attention, les éloges pleuvent : « Clément (Vidal), c’était l’équipier modèle au poste de troisième ligne, énormément précieux dans le vestiaire et chouchou du public. Lorsqu’il était remplaçant et que ça tournait mal pour son équipe, les spectateurs hurlaient : « Faites entrer Mazam! » Matthieu Llari a une belle cote aussi : « Lui, il a connu mille et une vies au CASE rugby. C’est l’enfant du club et un excellent demi de mêlée." Notre spécialiste estime que Clément Minelli « a fait partie de la génération sacrifiée par le dépôt de bilan », Jérémi Collet nous est décrit comme " le gendre idéal, un corps bien fait dans une tête bien faite, omniprésent au centre », Vincent Renaudier comme un "redoutable marqueur d'essais, un détonateur, débloqueur de situations par des fulgurances", Eric Grisel comme "un joueur important au sujet duquel Lionel Grand (directeur du centre de formation puis manager général du CASE) ne tarissait pas d’éloges » tandis que les frères Pandraud avait déjà attiré l’attention du même Lionel Grand qui « comptait s’appuyer sur le talent des jumeaux à l’avenir » Et qui d'autre qu'Adrien Tronchet pouvait boucler la boucle de ces louanges: "Adrien, c'est le grand frère par la taille et l'attitude, l'abnégation, la présence. Je l'ai vu débuter contre Nîmes et il m'avait dit à la fin du match: "C'est pour ça que je pratique le rugby." Il ne reste plus qu'à souhaiter que leur expérience pèsent dans la balance de ces 32es de finale...

Matthieu LLari, Jérémi Collet, Bastien Demas, Clément Vidal, Adrien Tronchet, Eric Grisel faisaient partie de l'effectif du CASE qui a joué la montée de Fed. 3 à Fed.2 lors de la saison 2014/2015. On vous laisse les reconnaître avec quelques années de moins... (photo archives CASE rugby)