Tournois de l’école de rugby: des progrès

Le RCAB à l'honneur sur TL7
A trois journées de la fin de la première phase du championnat, le RCAB et le CO Le Puy vont donc se retrouver dimanche. Quelle approche faites-vous de ce match forcément particulier. C’est un derby entre les deux premiers de la poule, fait rare dans l'historique des confrontations entre les deux clubs ?
Pour nous, l’idée c’est de montrer un beau visage avant tout. De montrer aussi que cette première place au classement n’est pas volée, ni galvaudée. J’attends de mes joueurs qu’ils fassent preuve d’amour-propre. Vu nos objectifs, ce match-là n’est pas primordial. On peut perdre, mais en y mettant la manière. Il n’est pas question d’être démobilisé. On n’est pas la meilleure attaque de la poule pour rien. D’autre part, on a montré lors des deux derniers matches contre l’ASSMIDA puis Les Vallons de La Tour, qui ont été très durs, qu’on savait se faire mal. Bien que nous n’ayons pas eu beaucoup de possession, on a essayé de faire valoir notre potentiel offensif,. On a envie de montrer ce dont on est capables.
L’ambiance promet d’être chaude à Lafayette mais ce fut aussi le cas à La Tour du Pin le week-end dernier ?
Ce sera un beau derby, il va faire beau, il y aura du public. On est attendus, on le sait. Même s’il y a un respect mutuel entre les deux équipes, il y aura forcément un sentiment de revanche par rapport au match aller. Notre adversaire n’avait pas pris de point ce jour-là et ça ne leur est pas arrivé cette saison il me semble. En toute logique, ils vont vouloir affirmer leur statut de favori de la poule. Je pense qu’ils ont à la fois l’intention et les moyens de finir en tête, ce qui leur offrirait un tirage plus favorable pour les phases finales. A moins d’un exploit de notre part. Mais si on peut faire un hold-up, on ne s’en privera pas. C’est le match bonus par excellence.
Pourquoi le COP est selon vous l’équipe la plus complète de la poule ?
Parce qu’elle sait resserrer le jeu quand il le faut et mettre du volume lorsque l’occasion se présente. Leur numéro 12, c’est une machine, un sacré joueur! Et puis leur ouvreur, Kötze, sait parfaitement gérer les temps faibles et les temps forts de cette équipe. Il la soulage avec son énorme jeu au pied.
Encore une bonne nouvelle concernant l'organisation de la Coupe du Monde de Rugby 2023 à Saint-Étienne et dans sa Métropole : l'équipe nationale d'Australie, double championne du monde en 1991 et 1999, a choisi d'établir son camp de base au stade Roger Baudras à AndrézieuxBouthéon. Claude Atcher, Directeur Général de France 2023 après l'avoir annoncé ce week-end à Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne, Président de Saint-Étienne Métropole, et à François Driol, Maire d'Andrézieux-Bouthéon, vient de rendre publique l'information.
Pour Gaël Perdriau : « Nous sommes très fiers et heureux, avec François Driol, que l'équipe de rugby d'Australie ait retenu notre candidature pour établir son camp de base sur le territoire métropolitain, à Andrézieux-Bouthéon, durant toute la première phase de la Coupe du Monde de rugby qui se déroulera en France. Les Wallabies joueront d'ailleurs deux matchs à GeoffroyGuichard, les 17 septembre et 1er octobre. Notre dossier construit minutieusement avec professionnalisme et enthousiasme, porté à la fois par Saint-Étienne Métropole et Andrézieux-Bouthéon, additionnant ainsi nos forces, a séduit l'encadrement des Wallabies, doubles champions du monde en 1991 et en 1999, finalistes en 2003 et 2015, incontestablement l'une des meilleures équipes de la planète rugby. En outre la sélection australienne séjournera à Saint-Galmier. C'est une belle reconnaissance de l'attractivité de notre territoire et cela démontre une nouvelle fois, son savoir-faire et sa capacité à attirer et accueillir dans d'excellentes conditions les plus grands événements internationaux et les plus grandes équipes sportives du monde. C'est aussi une excellente nouvelle en termes de visibilité, d'attractivité, d'image qui augure d'ores et déjà de belles retombées économiques, commerciales, médiatiques et touristiques. En effet, il a été estimé à quelque 600 000, le nombre de visiteurs étrangers qui rejoindront la France pour assister à la compétition avec une durée moyenne de séjour, en 2019, de 17 jours. C'est aussi ça le miracle et la beauté du sport qui permet de rapprocher les peuples dans un esprit de fraternité, valeur à laquelle nous sommes, plus que jamais, fortement attachés ».
Pour Claude Atcher : « L’Australie sera comme chez elle à Saint-Étienne ! Je me félicite du choix de la délégation des Wallabies, qui pourra préparer dans des conditions optimales sa Coupe du Monde de Rugby en 2023, et notamment les deux matchs qu’elle disputera au Stade GeoffroyGuichard, dans une ambiance qui promet d’être grandiose. Sur cette terre de sport, les Australiens pourront compter avec bonheur sur la ferveur et le sens de l’hospitalité du peuple stéphanois. Cette rencontre inédite entre l’Australie et Saint-Étienne célébrera la fraternité du rugby ! »
Jamais deux sans trois ? A dire vrai, il paraît peu probable que le match retour contre Les Vallons de La Tour, reporté à deux reprises, d’abord en raison de cas de Covid au sein de l’effectif du RCAB puis à cause d’intempéries qui seraient survenus en Isère et ont empêché le match de se dérouler une deuxième fois, soit cette fois-ci remis à plus tard. Tant mieux car ces deux reports n’ont pas été simples à gérer, empêchant une dynamique de s’installer vraiment depuis le début de l’année 2022. Malgré ces péripéties, le RCAB est plus que jamais en course pour les qualifications aux phase finales. Troisièmes à un point de leur adversaire du jour, deuxième au classement, les joueurs du duo Clément Vidal-Matthieu Llari ont un bon coup à jouer ce dimanche après-midi. « C’est un match bonus. On n’a rien à perdre. Si on fait un exploit là-bas, ça nous mettra très bien au classement et si on perd on aura encore notre destin entre les mains ». C’est ainsi que "Mazam" (le surnom de Clément Vidal) présente ce nouveau défi auquel s’ajoute une pincée d’esprit de revanche, que le match aller, manqué, a provoqué : « Oui, à l’aller, j’ai le souvenir d’une entame catastrophique. On n’existe pas. 15-0 au bout de 20 minutes. Après, on fait jeu égal, on leur tient la dragée haute mais le mal était fait. Pour le moment, aucune équipe ne nous a battus deux fois cette saison. On ne veut pas ce que ça arrive. On est capable de les emmerder, de créer la surprise. » Ce sera le premier rendez-vous d’un sprint à quatre étapes, dont trois d’affilée (Vallons de La Tour, Le Puy et Givors) loin de leurs bases : « Ce dernier bloc de matches est difficile avec ces déplacements, c’est pourquoi on a essayé d’apporter de la fraîcheur, mais aussi de l’intensité. A quatre matches de la fin, on ne va pas dire que notre envie n’est pas de se qualifier, ce serait mentir. Ça va être une bataille à cinq équipes. Je n’ai jamais connu une bagarre aussi serrée pour la qualification depuis cinq ans que nous sommes en Fédérale 3. Si on l’obtient, ce sera une première dans l’histoire du club. »
Jeudi soir, le PAM (Pub Art Music) à Andrézieux, a fait salle pleine à l’occasion de la soirée des partenaires du club, lesquels ont répondu massivement à son invitation, ainsi qu’à celles des trois partenaires investis dans cette manifestation : à savoir Les Cuisines Aviva, SBN (Savoir Bien Nettoyer) et le PAM. Ce fut un excellent moment de convivialité, de partage, de discussions et de découvertes, dans une ambiance chaleureuse. Le président Eric Trouillet a profité de ce rassemblement des forces vives économiques du club pour présenter les grands axes de son projet CAP 2023. Patrick Vareilles, responsable du partenariat, fit le point sur le travail de prospection et de suivi effectué par lui-même et sa jeune équipe, qui se chargea de l’accueil des invités, tandis que Philippe Guillaumond, le patron du PAM, veillait avec son personnel familial (Mathieu et Amélie ses enfants) à ce que les règles de convivialité et de dégustation soient respectées à la règle. Pendant qu’on se restaurait ici et là, les intervenants se succédèrent pour éclairer les participants sur l’avenir du club, dans tous les domaines: Clément Vidal, manager général du RCAB, mit en exergue l’excellent parcours des deux équipes seniors et les échéances qui les attendent, invitant les partenaires à vivre une fin de saison qui s’annonce haletante.
Entouré de quelques cadres de l’équipe fanion, il expliqua aussi la volonté du club de rendre le plus performante possible la formation des jeunes joueurs, un projet qui a déjà pris corps et devrait atteindre sa plénitude alors que les travaux de rénovation du stade Baudras débuteront cet été pour offrir un écrin moderne et fonctionnel aux rugbymen et rugbywomen andréziens. A ce propos, Célie Pallandre et Lucie Bourjon, représentantes des Jarjilles étaient aussi présentes. Les filles, premières de leur groupe de Fédérale 2, rencontreront Nevers à Baudras dimanche et comptent bien se distinguer encore en phase finale. Puis vint le moment clé de cette soirée. François Driol, le maire d’Andrézieux, accompagné de Cyrille Chapot, son adjoint aux sports, santé, loisirs et Carl Incorvaia, autre élu de la municipalité et proche du RCAB, se chargea de faire découvrir sous forme d’une vidéo en 3 D assez explicite toutes les étapes de la rénovation de Baudras. Un projet bien ficelé qui deviendra rapidement une réalité, si l’on s’en réfère au titre du reportage. Evidemment que cette présentation a suscité beaucoup d’intérêt auprès des partenaires qui auront des espaces à disposition au sein de l’enceinte et seront d’autant plus partie prenante dans l’évolution du RCAB qui, son président en tête, ne veut pas manquer l’opportunité d’évoluer un cran au-dessus, à savoir la Fédérale 2, si l’occasion se présente. Ce serait la meilleure manière de valider et de conforter l’idée que le RCAB a la légitimité pour être le Pôle Rugby de la Loire. Avec dans son sillage, une belle équipe de partenaires fidèles et enthousiastes qui ne demande qu’à s’agrandir !
Les rugbymen d’Andrézieux ont forcément un peu accusé le coup après leur défaite face à l’ASSMIDA et mesurent bien l’importance de ce rendez-vous avec Ampuis ce dimanche après-midi à Baudras (15h). Au regard du calendrier qui les attend et en consultant celui de leurs principaux adversaires, ils en tirent la conclusion qu’un succès face à Ampuis est devenu impératif s’ils veulent continuer à entretenir l’ambition et l’espoir d’une qualification pur les phases finales. « Même si on avait gagné à l’Isle d’Abeau, on aurait l’obligation de faire un résultat face à Ampuis. Et pour deux raisons : d’abord parce que nous jouons à domicile, ensuite parce que le classement est très serré et qu’aucune défaillance n’est plus permise. Oui, ce match est ultra important dans l’optique de la qualification. C’est un tournant de la saison au vu du calendrier. » explique Clément Vidal. Le coach du RCAB l’a disséqué, analysé et a établi des pronostics comme le font sans doute tous les clubs concernés par cette bagarre à six prétendants. Dès mercredi, lors de l’entraînement, il a engagé une discussion avec son groupe de joueurs auquel il a fait passer le message suivant : « Tout en faisant un match moyen, on est resté dans les clous et on tenait le match à quelques secondes de la fin » Une manière de dédramatiser une courte défaite qui aurait pu se transformer en un succès au forceps. Clément Vidal a surtout en tête désormais que son équipe « propose des copies propres, à défaut d’être parfaites, jusqu’à la fin de saison » avec comme fil conducteur de proposer du jeu, de s’appuyer sur l’expérience de ses cadres et de conserver une fraîcheur mentale comme ses joueurs ont su le faire souvent cette saison.
Cela dit, il faudra prendre très au sérieux une formation d’Ampuis qui aura d’abord un petit sentiment de revanche à l’esprit, au regard de sa défaite à l’aller, « où elle avait pas mal d’absents » précise Clément Vidal, qui décrit le XV du Rhône comme des « lâche rien, qui s’accrochent ». En attestent effectivement leurs derniers résultats - une victoire contre l’ASSMIDA et une courte défaite au Puy- qui disent l’implication des Ampuisais et leur volonté de rester dans la danse jusqu’au bout en tant qu’arbitre, de trouble-fête. « Ils proposent un rugby alléchant et répondent présents devant. C’est une équipe assez complète » prévient le coach andrézien qui sait son groupe capable de rebondir, de se faire violence et de cravacher jusqu’à la dernière journée pour récolter les fruits d’un investissement qui mérite récompense. Le compte à rebours commence dimanche.