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Fédérale 2: reprise en fanfare à Nantua (dimanche 15h15)

Lors du match aller, la saison dernière. (photo Léana Verrière)

Après s’être refait une santé, à la fois comptable et mentale, en récoltant deux succès face à Rillieux-la Pape et Villars-les-Dombes puis en profitant de la trêve imposée entre deux blocs, le groupe de Fédérale 2 a repris le cours des entraînements et va passer aux choses (très) sérieuses ce week-end à Nantua, où les attend l’ogre de la poule, le grand favori pour la montée à l’étage supérieur!
Clément Vidal nous éclaire sur les tenants et les aboutissants de la première rencontre d’un bloc qu’il juge “compliqué”:

” C’est un bloc qui commence par un déplacement chez le leader de la poule, une équipe qui finira vraisemblablement sans trop de difficultés à la première ou deuxième place du classement. Ensuite, on recevra Chalon qui est avec Rillieux la bonne surprise de ce début de championnat et enfin on se rendra au Puy. C’est un bloc périlleux qui nous attend.
Il faut se souvenir que Nantua a raté la montée d’un rien la saison passée mais que ce club continue d’être programmé pour l’étage supérieur. Il a analysé son échec et fait un recrutement en conséquence. Il dispose d’un effectif qui lui permet de gérer le temps de jeu de ses joueurs sans que cela nuise à la qualité du collectif. C’est vraiment une équipe taillée pour monter.
Certes, elle a perdu à Meyzieu, où elle s’est faite surprendre, mais dans la foulée, elle a mis 80 points à Dôle. C’est une équipe très complète avec pas mal d’individualités à des postes-clés. On n’a pas d’objectif précis sur ce match, mais on n’a pas pour habitude de lâcher l’affaire. L’idée est de limiter la casse, de garder un effectif compétitif tout au long de ce bloc, ce qui induit l’idée de ne pas avoir trop de blessés.”

Fédérale B:
Nantua – RCAB (coup d’envoi à 13h30)

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Fédérale 2: le stade Roger-Baudras les inspire

Valentin Camoin (à droite) est chaudement félicité par ses partenaires. Il vient d’inscrire un essai qui va permettre à son équipe de passer en tête au tableau d’affichage. (photo Léana Verrière)

Tout un club l’espérait, ils l’ont fait. Les garçons de Clément Vidal et Laurent Boigne ont rempli leur contrat en remportant leurs deux derniers matches de championnat, devant le public de Baudras, venu encore nombreux ce week-end (près de 600 spectateurs) pour soutenir les siens face à une solide formation de Villars-les-Dombes.
Un succès (28-22) qui a apporté une bouffée d’oxygène supplémentaire au classement et forcément un regain de confiance au sein du groupe, qui va pouvoir profiter d’un week-end de break. Le coach Clément Vidal, qui a décortiqué le match en vidéo comme au lendemain de chaque journée de championnat, nous fait part de son analyse.

L’ETAT D’ESPRIT, LA TETE FROIDE ET LE BANC

” La première satisfaction est d’ordre comptable avec les quatre points pris. L’autre point positif, c’est que le groupe a su garder la tête froide à la mi-temps, alors que nous étions menés de 10 points. Il n’y a pas eu d’affolement, ni de discours forts. Nous leur avons juste demandé de mettre plus d’impact, de jouer simple, d’avancer, de concentrer les adversaires et de les mettre à la faute. C’est ce qui s’est produit. Les gars sont restés dans le plan de jeu que nous avions défini. Villars-les-Dombes est une équipe pénible à jouer et on doit louer à nouveau l’état d’esprit exemplaire de nos joueurs. Le banc a, c’est vrai, apporté du punch mais parce qu’auparavant, les gars qui sont sortis avaient bien mâché les lignes adverses.”

TROP DE POINTS OFFERTS

” Notre conquête en touche a été friable parce qu’on n’a pas su amener le ballon dans les bonnes lignes. C’est dommage. On a donné des points trop facilement alors que Villars est venue une seule fois dans notre camp en première mi-temps. On prend quatre pénalités et un essai en ballon porté. Et en seconde mi-temps, on n’a jamais été mis en danger.”

LE RCAB, EXCEPTION DE LA JOURNEE

” On a été les seuls à avoir gagné chez nous. Toutes les autres équipes ont perdu à domicile (Meyzieu contre le Puy, Grand Dole face à Chalon, Pontarlier face au Creusot, Saint-Priest devant Rillieux, Saint-Claude contre Nantua), c’est assez étonnant!
Il est vrai que le niveau du championnat est plus resserré. Nantua et Le Creusot vont jouer les premiers rôles, une ou deux autres équipes aussi mais entre la 4e et la 12e place, tout le monde peut battre tout le monde. Il faudra être solide à la maison, car le moindre faux pas pourrait coûter cher.”

La Fédérale B bien inspirée

En lever de rideau, l’empoignade de la réserve avec son homologue de Villars a elle aussi réservé du suspense, au moins jusqu’à la pause où le RCAB menait alors de deux petits points (11-9) grâce à un essai de Thibault Soubeyrand. Comme leurs aînés un peu plus tard, ils allaient mettre un gros coup d’accélérateur dès la reprise puis dans le fil d’une seconde mi-temps où ils produisirent un jeu spectaculaire. David Peyrache puis Théo Monet, après Jules Thorron, firent gonfler le score jusqu’à offrir un bonus offensif à leur équipe (33-9).

Thibault Soubeyrand, ballon en mains, a inscrit le premier essai juste avant la pause. David Peyrache (à l’arrière plan à droite) en inscrira un autre en 2e mi-temps. (photo Léana Verrière)

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Fédérale 2: Loïc Fragne, l’expérience au service du collectif

Toujours amoureux du ballon ovale. (photo Léana Verrière)

Il fait partie de ces cadres dont toute équipe a besoin pour passer les moments de turbulence sans qu’il y ait trop de fâcheuses conséquences, et vivre les moments d’euphorie sans oublier les principes fondamentaux qui guident le rugby: l’esprit collectif, le don de soi, le combat.
Du haut de ses 34 ans, l’arrière de l’équipe fanion, qui s’en est allé faire une pige sur l’aile pour les besoins de l’équipe, dimanche dernier face à Rillieux, avait en tête de mettre fin à son beau parcours de rugbyman à la fin de la saison passée, après une pige réussie avec le RCAB.
Sauf que le démon du ballon ovale est encore en lui, qu’un club tout entier souhaitait qu’il reste, et que la perspective d’évoluer dans un stade complètement rénové ont été autant de bonnes raisons de changer d’avis:
” En fin de saison, une fois que le maintien a été acquis, qu’on avait rempli le contrat, je me suis posé la question. Mais j’avais envie de continuer à aider les copains à s’installer en Fédérale 2. Et puis de découvrir les nouvelles installations à la fin des travaux: le terrain, les vestiaires, la salle de musculation. On a vraiment un bel outil. Si j’avais arrêté, j’aurais ressenti une petite amertume, j’aurais eu des regrets.”

Loïc Fragne face à ses anciens partenaires de Saint-Priest lors du troisième match d’affilée à l’extérieur. (photo Léana Verrière)

Pour l’avoir vécu avec le club de Saint-Priest où il a évolué 5 ans, il savait aussi que la seconde saison en Fédérale 2 serait sûrement plus délicate: ” Déjà, il n’y a plus d’effet de surprise. Vous êtes connu de vos adversaires. On en a surpris quelques-uns la saison passée mais désormais, on inspire le respect, personne ne nous prend à la légère. On est plus attendu. Donc, c’est plus difficile. Et ça l’est d’autant plus quand vous commencez la saison par trois déplacements. En plus, dans la poule, il n’y a pas d’équipes à la traîne comme Lons ou Metz la saison passée. Meyzieu et Le Puy sont solides et ça rend les choses plus compliquées.”
D’où la nécessité absolue d’avoir dans ses rangs des gens de métier: ” Notre groupe est jeune dans l’ensemble et j’adore la fougue, l’enthousiasme dont nos jeunes font preuve. On arrive à créer des brèches, à mettre du désordre. Mais si on veut arriver à nos fins, il faut s’appuyer sur les fondamentaux, avoir cet esprit de sacrifice qui te permet de gagner des matches et garder de la lucidité pour aller au bout de nos actions.
Dimanche, on aurait dû gagner plus largement par exemple, avec un peu plus de maîtrise. On doit se dire que chaque point va être important. Que lorsqu’il y a un point de bonus à prendre, il faut aller le chercher. Le gros point positif de ce match, c’est de n’avoir encaissé aucun essai pour la première fois de la saison. Comme tout le monde, j’ai le match de Saint-Claude en travers de la gorge. C’était le seul match que l’on pensait pouvoir gagner dans le premier bloc. On doit retenir la leçon.”
Ce serait préférable de ne plus gâcher lors d’une 2e saison à ce niveau, celle qui demande confirmation de votre potentiel. Pour l’heure, il s’agira ce dimanche après-midi de confirmer un premier succès, en y ajoutant un autre face à Villars-les-Dombes: ” Villars, c’est rugueux, c’est roublard, difficile à manier.”

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Tournois de l’EDR à Unieux: l’apprentissage continue

Nos U 8 ont montré de belles choses ! (photo RCAB)

Pour leur deuxième tournoi de la saison, les U8 ont présenté 3 équipes de 5 avec 2 remplaçants. Sur place deux jeunes d’un club qui ne pouvait en présenter plus ont rejoint nos rangs. Lors de ce tournoi, nos jeunes ont montré leur envie de jouer, y compris nos toutes jeunes recrues qui ont mis du coeur à l’ouvrage et tous ensemble nous ont montré de jolies choses. Le message est le suivant: c’est très bien, continuez comme cela!
Pour l’organisation, nous ne pouvons jeter la pierre aux organisateurs car sur leur terrain nos hôtes avaient à gérer 37 équipes réparties sur 6 terrains, soit 2 par catégories et franchement ce n’est pas une partie de plaisir. A l’issue du tournoi, tous nos jeunes étaient contents d’avoir participé et c’est là le plus important. Encore merci aux organisateurs et aux divers participants car sans eux … pas de tournoi.
Pour les U 10, le tournoi s’est bien passé. Au rayon des satisfactions, une bonne présence en défense et une volonté de jouer collectivement.
Deux fondamentaux importants qui montrent les progrès du groupe.
En U12, l’encadrement estime que ce fut un tournoi en demi-teinte. Avec là aussi du pain sur la planche.
Chez les u14, la première prestation à 15 a été difficile avec des joueurs qui manquaient de repères et ont joué avec retenue. ça montre le travail qu’il reste à accomplir, même s’il y a des points de satisfaction.
Au final, les coaches disent avoir vu de très bonnes choses, avec de gros progrès affichés, par certains nouveaux notamment.
En revanche, la concentration a parfois fait défaut sur certains matchs. Il reste du travail mais le potentiel est bien présent !

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Une belle inauguration et trois succès pour nos seniors, filles et garçons

La Fédérale 2 a mené un rude combat tout au long d’un match serré jusqu’au bout. (photo Léana Verrière)

Il est des victoires qui vous restent en mémoire. Celles remportées successivement par nos trois équipes seniors dimanche après-midi feront indiscutablement partie des bons souvenirs. Les Jarjilles ont offert un festival offensif face au CO Le Puy, la réserve a montré son potentiel et enfin l’équipe fanion a décroché sa première victoire de la saison. Elle était attendue, elle est venue clôturer joliment une journée positive à tous points de vue pour le club.
En dehors du terrain d’abord avec l’inauguration des nouvelles installations du stade Baudras, qui avait attiré plus d’une centaine de personnes, élus, personnalités, partenaires (voir article consacré à cet évènement). Et puis, sur la pelouse où nos trois équipes ont fait le plein de succès, devant un public nombreux. Le coach Clément Vidal nous livre ses impressions sur le match contre Rillieux et cette journée qu’il qualifie de “spéciale”.

UN ETAT D’ESPRIT A LA HAUTEUR ET ZERO ESSAI CONCEDE

” Dans ce match, les garçons ont mis l’état d’esprit qui était le nôtre à domicile la saison dernière. Ils n’ont absolument rien lâché défensivement, quand nous avons connu des situations compliquées. Ils ont été intraitables face à une équipe de Rillieux qui avait jusqu’alors marqué beaucoup d’essais lors de ces trois premiers matches (5 contre Grand Dôle, 5 devant Saint-Claude et 3 devant Meyzieu). C’est une grosse satisfaction de ne pas en avoir concédés.”

TROP DE PRECIPITATION OFFENSIVE

” On est parvenu à déséquilibrer la défense adverse mais on a gâché pas mal de nos bonnes séquences parce qu’on veut aller trop vite en besogne. On est dans la précipitation. On ne prend pas assez de temps dans la préparation, la construction de nos actions. Parfois, on pourrait faire deux ou trois temps de jeu de plus. On veut marquer trop vite. On commet des erreurs de main. On doit être plus patients. Il y a des réglages à faire, des repères à retrouver. ”

UNE GROSSE ENVIE DE BIEN FAIRE

” Il y avait une attente. De la part des joueurs qui n’avaient plus joué à Baudras depuis six mois. Du public, de nos supporters, du club tout entier après notre début de saison poussif. On avait un devoir de résultat. Les garçons avaient une grosse envie de bien faire. La saison est lancée. Maintenant, il va falloir enchaîner contre Villars-les-Dombes.”

Fédérale B: une prestation aboutie

Bruce Mathieu a inscrit l’un des cinq essais de la réserve au bout d’une belle action collective. (photo Léana Verrière)

En début de saison, l’arrivée de deux nouveaux techniciens à la tête du groupe, Alexandre Dézé pour les avants et Youssef Sadak pour les arrières, a logiquement nécessité une période d’adaptation. Il fallait passer par cette étape de découverte réciproque pour exploiter le potentiel d’un groupe qui avait fait ses preuves la saison dernière. ll semblerait que le capitaine Mathys Verrière et ses coéquipiers soient sur le chemin de la cohésion après leur prestation plutôt convaincante de ce dimanche. Cinq essais de belle facture dont un doublé de Thibault Soubeyrand, un seul (de pénalité) concédé à une solide équipe de Rillieux, voilà le bilan comptable de ce succès qui demandera confirmation dimanche à Baudras, face à Villars-les-Dombes, équipe jusqu’à présent invaincue!

 

 

 

 

 

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15 octobre 2023: inauguration du stade Baudras rénové

Le maire d’Andrézieux-Bouthéon, François Driol, durant son allocution dans l’un des salons du stade Baudras (photos Yves Verrière).

Eric Trouillet, président du RCAB en compagnie de François Driol, le maire d’Andrézieux-Bouthéon.

Ce dimanche matin, 15 octobre 2023, restera un jour à part, une date marquante dans l’histoire du club. Le stade Baudras s’est réveillé dans une effervescence inhabituelle, celle propre aux grands rendez-vous. Il en était prévu sur la nouvelle pelouse dès la fin de matinée avec trois rencontres au programme du jour: celle des Jarjilles contre le CO Le Puy puis des seniors garçons face à Rillieux, pour la réserve et l’équipe fanion.
Mais il s’agissait d’abord d’inaugurer officiellement les nouvelles installations et une centaine d’invités se retrouvèrent en milieu de matinée sur le parvis du stade Baudras pour y partager un café de bienvenue, devant la façade imposante et colorée du nouveau lieu de vie sportif et administratif du RCAB. Elus, personnalités, partenaires du club, représentants des entreprises ayant réalisé ce chantier de longue haleine furent invités par les membres des services techniques de la mairie à visiter tour à tour les locaux: bureaux, vestiaires, salle de musculation, salons. Cela après que le maire d’Andrézieux-Bouthéon, François Driol, et les élus présents aient coupé devant l’entrée le fameux ruban inaugural et dévoilé la plaque  dans une ambiance détendue.
S’en suivirent les visites, donnant l’occasion aux invités de découvrir de près toutes ces installations fonctionnelles, avant de se retrouver au coeur du club-house pour y écouter les discours des officiels. Eric Trouillet, le président du RCAB, adressa ses remerciements aux différentes instances qui ont contribué à la réalisation de ce projet et tout comme le maire d’Andrézieux fit part de ses regrets devant le peu d’intérêt manifesté par les dirigeants australiens à leur égard lors de leur long passage dans le Forez.
Le temps de se restaurer et d’apprécier le buffet dinatoire installé dans les salons du club fut venu, tout en suivant du haut de la tribune le match des Jarjilles, puis ceux des garçons dans la foulée. Trois succès furent au rendez-vous de cette journée mémorable, avant malheureusement la désillusion causée par la défaite des Bleus face à l’équipe d’Afrique du Sud dans la soirée.

Un des murs du club-house décoré de quelques-uns des trophées remportés par les différentes équipes du RCAB et un clin d’oeil aux Bleus de l’équipe de France

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Fédérale 2, avant RCAB – Rillieux: Brice Meyer, capitaine, une responsabilité assumée

C’est sûrement dans ses gênes, car déjà très jeune, dans les rangs de l’école de rugby du RCAB, il allait de l’avant, prenait les devants dans les bons comme les mauvais moments. Brice Meyer, du haut de ses 22 ans, est aujourd’hui le capitaine de l’équipe fanion au poste de 3e ligne. Sa prise de fonction date du milieu de la saison dernière et au sein du groupe senior, elle a été acceptée à l’unanimité. ” ça s’est passé un soir d’entraînement. Quand le coach a annoncé l’équipe, il a ajouté que ce serait moi le capitaine. Je n’étais pas là ce soir-là. Il a dit qu’il fallait penser à l’avenir. Adrien (Tronchet) était alors le capitaine et j’ai pris le relais. Même s’il reste un pilier de l’équipe.
J’avoue que j’avais un peu d’appréhension, d’avoir à gérer des gars plus âgés. Dans les discussions, tu dois tenir compte des personnalités. Bouger le groupe, le motiver, c’est comme cela que je vois le rôle de capitaine. Je me définis plutôt comme un leader dans le jeu. Tu dois être exemplaire pour être crédible.”
Exemplaire, il l’est depuis le début de la saison, et pas seulement parce qu’il a inscrit deux essais. Il savait que l’entame serait rude, en raison d’un calendrier périlleux, avec trois déplacements d’affilée: ” C’était un gros bloc. On a démarré à Saint-Claude où on ne savait pas trop à quoi s’attendre. On a joué une mi-temps sur les deux. C’est un match qu’on aurait dû gagner même si on ne crache pas sur le point de bonus qu’on a ramené. Ensuite, Le Creusot, ça a été compliqué, on a été mis à mal physiquement.
Et contre Saint-Priest, on a alterné temps forts, temps faibles. Il y a toujours eu un petit grain de sable pour nous compliquer les choses: un carton jaune qui nous met en infériorité numérique, une faute bête ici ou là et puis, cette incapacité à gérer nos débuts de seconde mi-temps. On doit bosser sur ça, mieux se canaliser.

“On se doit de jouer pour tout un club.”

Brice en discussion avec l’Argentin Imanol Zelaya, un nouveau joueur “Il se débrouille de mieux en mieux en français” nous dit son capitaine (photo Yves Verrière)

Si on y ajoute les deux matches amicaux perdus, ça fait cinq défaites de rang. Au niveau du moral, ce n’est pas facile. Cela dit, il y a du positif. On a réussi à imposer à nos adversaires des temps de jeu, en mettant du rythme. On sait qu’on a du potentiel mais on doit se montrer plus constants.”
Le retour à Baudras ce dimanche après-midi peut-il contribuer à “faire avancer les choses” comme le souhaite ardemment tout un club?
En tous cas, la motivation se lit sur le visage de Brice: ” On est très motivés à l’idée de retrouver notre public et de rendre heureux  tous ceux qui nous accompagnent, y compris à l’extérieur. C’est une journée spéciale avec l’inauguration. Il y a quelque chose de bien à faire. Retrouver cette dynamique de victoires. Il faut faire comprendre à nos adversaires que ce sera difficile encore cette saison de venir jouer à Baudras. On se doit de jouer pour tout un club.”
Quel message a t-il envie de faire passer avant ses retrouvailles avec Baudras? “On retrouve notre stade et on veut marquer le coup. Se remettre la tête à l’endroit. Il faut croire en notre potentiel et moi, j’y crois fermement!”

Son avis sur la coupe du monde

” C’est une chance de s’être retrouvé au coeur de l’évènement, avec des matches à Saint-Etienne et Lyon. Le match le plus prenant que j’ai vu pour le moment, c’est Australie-Fidji. Il y a eu du suspense, une sacrée ambiance. Ces Fidjiens, c’est des monstres! Ce week-end, il y a deux finales en même temps. Deux gros risquent de sortir. Les Sud-Africains, on les a déjà battus mais ils sont impressionnants. Je vois bien une finale France-Irlande.”

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Fédérale 2 féminine: les Jarjilles reprennent la compétition à Unieux dimanche (15h)

Lors du stage à Marlhes, les sourires sur les visages indiquent que l’ambiance était au beau fixe (photo fournie par les Jarjilles)

Les Jarjilles sont de retour et entament leur saison dimanche après-midi à Unieux (15h) dans le cadre de leur premier match de championnat. Au cours de leur préparation qui a débuté fin août, elles ont suivi un stage de préparation à Marlhes et se sont entraînés à raison des deux séances par semaine depuis fin août. Pierre Meyer, le coach des trois quarts fait le point avant cette reprise que le groupe attend avec impatience.

Pierre, il est l’heure de rependre la compétition. Comment s’est passée la préparation de cette nouvelle saison en Fédérale 2?

Plutôt bien, d’abord parce qu’il y a eu pas mal de monde aux entraînements et que c’est toujours intéressant au niveau de l’émulation. On a pu faire des matches à 15 contre 15, c’est intéressant.

Le recrutement a bien marché apparemment?

Oui, on a plus d’une dizaine de recrues et parmi elles des débutantes comme des joueuses un peu plus aguerries. D’autres filles qui avaient arrêté ont repris, des étudiantes se sont joints à nous pour dépasser le cadre du rugby universitaire. On sent un peu l’impact de la Coupe du monde…

Et au niveau encadrement, des changements?

On reste sur l’équipe de la saison dernière. Avec Baptiste Ramier, on se partage les tâches, lui s’occupe des avants, moi des trois quarts, Richard Levèque qui a stoppé l’arbitrage a trouvé sa place au sein du staff, Alexis Cerisier est toujours bien présent ainsi qu’Eddy Mathieu. Au niveau suivi physique, on peut toujours compter sur nos deux kinés, Maud et Fanny et notre préparatrice physique, Noémie. Ce n’est pas négligeable. Sans oublier Charline Chabert qui s’occupe de toute la partie administrative.

Que retenez-vous de la saison précédente?

On peut appeler ça une saison de transition. On a connu une élimination rapide lors des phases finales. Notre début de saison avait été un peu poussif. On a travaillé et la seconde partie a été pleine de promesses. Au final, il y a eu un peu d’amertume. Il a fallu accepter d’être en deçà de ce que l’on espérait et reprendre le chemin du travail.

Qu’espérez-vous de celle-ci?

Au vu de l’engagement et du sérieux qu’ont montré les filles à l’entraînement, on peut avoir l’ambition de disputer les phases finales mais ça demandera du travail. Car la poule est dangereuse. Avec pas mal d’équipes qui sont de vraies concurrentes pour les places d’honneur: Aurillac, Brioude, Ampuis, Clermont…

Vous disputez votre premier match à Unieux, sous forme de derby, avant de recevoir Le Puy à Baudras le dimanche suivant. Qu’attendez-vous de cette première?

On joue à l’extérieur. Ce premier match vous nous permettre de nous jauger au niveau de l’intensité. Tout point est bon à prendre. Et pour Le Puy, on verra. C’est une équipe qu’on ne connaît pas du tout. Ceci dit, on ne néglige personne.

Unieux-Firminy – Jarjilles RCAB dimanche à 15 h stade Pierre Poty

 

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Club rugby passion: le RCAB récompensé à Marcoussis pour sa qualité d’accueil

Carole et Sandrine viennent de recevoir leur trophée au nom du RCAB, entouré par Thierry Tonnelier, président de la Ligue AURA (à gauche) et Florian Grill, président de la FFR.

Carole et Sandrine aux anges dans les allées de Marcoussis, vêtues de leur maillot coloré du Seven qui a fait sensation auprès de l’assistance présente.

Le RCAB n’a pas seulement réussi son entrée en matière en Fédérale 2 et en Fédérale B sur les terrains de la région. Le club dans son ensemble l’a réussi aussi en dehors, en décrochant le titre honorifique du club le plus accueillant de la poule 1 de Fédérale 2. Un trophée qui lui a été décerné par la FFR dans le cadre du Club Rugby Passion à la suite d’un vote proposé aux clubs de la poule. Ceux-ci ont plébiscité notre club et on ne peut que s’en féliciter et faire en sorte de faire perdurer ce sens de l’hospitalité, valeur majeure du rugby.

Carole et Sandrine au coeur
de Marcoussis

Afin de matérialiser cette distinction, lors du dernier week-end d’août, la FFR a donc invité deux bénévoles des clubs choisis par leurs pairs au centre national d’entraînement des Bleus de l’équipe de France, au coeur de Marcoussis, où nos deux représentantes, Carole Périfel et Sandrine Gonon, ont donc passé un week-end de rêve. La première nous a raconté en détails tous ces moments privilégiés qui resteront à jamais de grands souvenirs pour ces deux chevilles ouvrières du club:
” Nous sommes partis en TGV jusqu’à Paris et un VTC nous attendait à la sortie de la gare pour nous conduire à Marcoussis. Et lorsque nous sommes arrivées, deux membres de la fédération, Stéphane et Nathalie, nous ont accueillies chaleureusement. On était comme dans un rêve. Nous avons déjeuné au self de Marcoussis où se trouvaient les bénévoles des 44 clubs nominés. Nous y avons fait de belles rencontres. L’après-midi, le président Florian Grill est passé, il s’est montré très aimable, nous a fait la bise comme si nous nous connaissions bien. Le président de la Ligue Aura, Thierry Tonnelier, était là aussi. La remise des trophées de la convivialité a eu lieu dans le grand auditoire. On a eu droit à une visite complète des installations de Marcoussis.

“Comme un cadeau de Noël”

C’était un moment inoubliable d’un week-end magique. Il y a eu une réception dans le club-house. On a dîné puis nous avons passé la nuit dans les dortoirs du centre de formation. Nous avons vraiment été gâtées, avec le trophée dédié au club d’abord mais aussi d’autres cadeaux personnels: un livre sur les meilleurs joueurs du XV de France, une casquette et un verre siglés équipe de France, une batterie externe…
Et puis, le dimanche, ce fut la cerise sur le gâteau. On a partagé le repas du dimanche midi avec les U20 champions du monde avant de se rendre au stade de France pour y suivre le match France-Australie : ” On y est allé en bus, on a pris le même chemin que l’équipe de France, dans les sous-sols du stade, par l’accès réservé aux joueurs, puis on a rejoint un salon privé. C’était comme un cadeau de Noël avant l’heure. Sandrine et moi étions émerveillées d’être là, heureuses de représenter tous les bénévoles du club. Le soir, nous avons dormi dans un hôtel à Bercy avant de reprendre le train le lendemain, des souvenirs plein la tête.”

(1) Le Club Rugby Passion est une opération qui vise à mettre en lumière les équipes de divisions fédérales masculines ainsi que les deux élites et fédérale 1 féminines véhiculant le mieux les valeurs du rugby (accueil, esprit sportif, réceptif…) en donnant une bonne image auprès de leurs homologues de poule. Chaque club vote pour 3 clubs de sa poule. Cette saison, plus de 93,76  % des clubs ont participé aux votes dont 91,67  % en Fédérale 2.

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Fédérale 2: touché mais pas coulé après Saint-Priest (36-19)

Brice Meyer a une fois encore montré l’exemple et sonné la révolte. (photo Léana Verrière)

En résumé d’une soirée noire, on pourrait simplement dire que le scenario du match contre Le Creusot s’est reproduit à Saint-Priest et qu’il a débouché sur la même conclusion: notre équipe a un problème à résoudre pour ce qui s’agit des fins de premières mi-temps et le début des secondes. Alors qu’elle avait tenu tête aux Sanpriots une bonne trentaine de minutes, voilà qu’elle se fit surprendre juste avant la pause, alors qu’elle se trouvait en infériorité numérique, à 14 contre 15, pour une accumulation de fautes défensives.
Et dès le retour des vestiaires, nos gars en encaissaient un autre sur une interception. De quoi nourrir des regrets du côté du staff. Le coach Clément Vidal ne conteste pas ce constat: ” Saint-Priest a proposé plus que ce que nous avions constaté sur les vidéos de leurs deux premiers matches mais ce n’est pas une excuse. On a été dans les clous dans le respect des consignes et on a engrangé des points au pied quand ils se présentaient.
A 14 contre 15, on prend un essai qui nous plombe. Et un autre juste au retour des vestiaires. C’est compliqué de s’en remettre mentalement car les gars ont l’impression que tous les efforts qu’ils ont consentis sont réduits à néant. J’ai eu l’impression de revivre le match du Creusot. Les raisons? C’est un peu de tout, de physique, de mental, il y a de la frustration. On manque aussi parfois de justesse dans notre jeu offensif, ce qui nous empêche de concrétiser nos temps forts. Mais l’essai qu’on inscrit montre qu’il y a du potentiel.”
Un point en trois matches, répètons-le à l’extérieur, c’est peu. C’est surtout pas assez pour créer un élan, pour installer un peu de confiance dans les rangs : ” Deux de nos adversaires, Saint-Priest et Le Creusot, sont dans le haut du tableau, c’est dire leur valeur. Ce qui laisse des regrets, c’est cette défaite à Saint-Claude. La saison dernière, c’est notre succès au Creusot qui avait lancé la saison, enclenché une dynamique. On va attendre d’avoir disputé le 2e bloc pour se faire une meilleure idée de ce qu’on est capable de faire. Il faut garder la tête froide et travailler. A ce jour, il nous reste 11 matches à jouer à la maison.”
Cette semaine, les trois entraînements habituels seront au programme et le week-end de break devrait permettre de récupérer quelques blessés lors de la réception de Rillieux le dimanche 15 octobre à Baudras. Un premier rendez-vous d’importance pour notre équipe.

Fédérale B: valeureuse parce que courageuse

La Réserve a fait avec les moyens du bord, avec les limites d’un effectif qui a fourni pas mal d’éléments à la Une en raison des nombreux blessés au sein du groupe de Fédérale 2. C’est le lot des réserves. Mais on ne pourra pas reprocher un manque d’investissement aux garçons dirigés par Alexandre Dezé et Youssef Sadak qui n’ont rien lâché face sûrement à l’une de équipes les plus complètes de la poule (28-6)

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