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Fédérale 2: début d’une série compliquée à Saint-Claude

David Peyrache et ses partenaires s’apprêtent à défier une équipe de Saint-Claude qui a une revanche à prendre. (photo Léana Verrière)

Jouera, jouera pas?
Telle était la question en cette fin de semaine au sujet du match face à Saint-Claude. La neige et le froid étant présents en plusieurs endroits du territoire, dont le Jura, personne au club ne voulait connaître à nouveau le désagrément d’un déplacement inutile, comme à Villars-les-Dombes en fin d’année.
Vendredi matin, les coaches étaient rassurés par la secrétaire du club jurassien qui leur annonçait que le terrain serait praticable: “” Aux dernières nouvelles, c’est tout à fait jouable. Saint-Claude a pris des précautions pour pouvoir jouer .” raconte Clément Vidal. Le terrain devrait être déneigé ce dimanche matin, c’est d’ailleurs l’appel lancé par le club jurassien sur ses réseaux sociaux. En route donc pour le premier des trois déplacements consécutifs (Saint-Claude, Nantua, Villars-les-Dombes) que vont devoir se “payer”  joueurs et staffs du groupe senior.
Une mise à l’épreuve dont on se serait bien passé, mais devant laquelle Clément Vidal fait mauvaise fortune bon coeur: ” C’est indépendant de notre volonté. On est bien obligé d’accepter de jouer ce match de retard contre Villars lors du week-end de repos (le 5 février). On aurait préféré ne pas avoir à jouer que de grosses équipes en ce début d’année. On va affronter dans la foulée le 4e, le 3e et le 5e du classement, qui plus est à l’extérieur, mais c’est ainsi. On va essayer d’aller gratter des points, ici et là. On n’a pas trop le couteau sous la gorge au classement mais si on veut s’assurer un maintien confortable, nous nous devons de rattraper les points perdus devant Saint-Priest en prenant un ou deux bonus défensifs.”
En commençant par Saint-Claude? Du match aller, disputé à l’Envol Stadium, on ne garde que de bons souvenirs au sein du RCAB. L’ambiance fut superbe, la victoire large (67-10) et le spectacle au rendez-vous. Forcément, les Jurassiens vont être revanchards ” Ils ont été très vexés de prendre une fessée chez nous. Ils sont invaincus chez eux. C’est une forteresse quasi imprenable. Les conditions d’une revanche sont réunies.” reconnaît le coach andrézien qui a construit, avec son compère Matthieu Llari, un groupe auquel ils ont décidé “d’apporter de la fraîcheur”, via un turnover destiné à raviver émulation et concurrence au sein du groupe.

 

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L’EDR en tournois: des progrès de faits, d’autres à faire

Nos joueurs ont mis de la détermination pour plaquer leurs adversaires. (photo Pierre Boucherie)

Retour sur les performances de nos équipes de jeunes lors du week-end avec Bruce Mathieu, le responsable de notre école de rugby:
“En ce qui concerne tout d’abord nos U6, ils ont participé à des ateliers organisés par le club de Saint-Etienne. Nos groupes U8 et U6 se sont aussi retrouvés à Saint-Etienne. C’était le premier tournoi à plaquer pour nos U8. 19 joueurs étaient présents, que nous avons répartis en trois équipes.
L’équipe 1 a remporté l’ensemble de ces matchs, montrant ses progrès au plan collectif. Les équipes 2 et 3 ont connu un peu plus de difficultés dans les plaquages et le domaine affectif, des axes de travail et de progression logiques dans ces catégories d’âge.
Les U10 se sont déplacés à Ternay, dans le Rhône. L’effectif étant fort de 18 joueurs, nous avons engagé deux équipes. C’était le premier tournoi à 7 contre 7 pour nos jeunes, qui étaient donc là pour apprendre. Ils ont affronté pour la première fois des équipes lyonnaises et se sont montrés à la hauteur au niveau de l’engagement. Il leur reste à s’améliorer dans d’autres domaines, ce qui impliquera de continuer à bien travailler aux entraînements.
Les U12, qui vivaient leur premier tournoi au niveau A à Villeurbanne, ont connu des difficultés. Nos joueurs n’ont pas su mettre les ingrédients au début du tournoi pour pouvoir remporter un match, ou au minimum aller poser des problèmes à l’adversaire. Des progrès sont à faire sur le secteur offensif si nous voulons continuer à jouer en A.
Pour les U14, le bilan est satisfaisant. L’entente Loire sud jouait à Saint-Etienne contre les équipes de Chassieu et Bron. Leurs deux matchs se sont soldés par autant de succès. Nous avons pu faire à cette occasion le constat d’une progression individuelle manifeste de l’ensemble des joueurs. Reste à progresser collectivement, ce qui est primordial. Du coup, les choix seront de plus en plus difficiles à faire lors de la composition des équipes, sachant que l’émulation et la concurrence contribuent pour une bonne part à la progression des joueurs.”

Le RCAB à l’attaque! (photo Pierre Boucherie)

Merci à Pierre Boucherie pour ses photos!

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Fédérale 2: la leçon d’efficacité de Saint-Priest

Dans son discours d’après-match, Clément Vidal a tout de même félicité ses joueurs pour leur état d’esprit, leur engagement. (photo Léana Verrière)

Saint-Priest a été à la hauteur de sa réputation dimanche après-midi. Le RCAB l’a été aussi mais seulement l’espace d’une mi-temps. C’est la conclusion qu’on peut tirer de ce match de reprise qui a vu la victoire d’une formation qui joue les premiers rôles, face à une autre qui, avant toute chose, va devoir batailler ferme pour décrocher son maintien.
Pour la première fois depuis une éternité, le RCAB n’est pas parvenu à inscrire un essai sur sa pelouse, ce qui montre à la fois la qualité défensive de son adversaire et la difficulté que notre équipe fanion connaît depuis quelque temps pour finaliser, concrétiser les opportunités qu’elle se crée. C’est un constat parmi d’autres dressé par le coach Clément Vidal: ” Quand on prend connaissance des stats du match, on se rend compte que c’est celui où nous avons le moins plaqué. On a plaqué à 59 reprises contre Saint-Priest. En comparaison, face à Chalon, le dernier match à domicile que nous avons disputé en fin d’année, on avait plaqué 70 fois. Cela veut dire que l’on a été en possession du ballon plus souvent, que l’on a été dans le camp adverse.
Le problème est que l’on n’a pas du tout exploité ces temps de jeu dans leur camp. On a eu 10 touches et trois mêlées dans leurs 30 mètres mais toutes ces situations se sont avérées stériles, la plupart des ballons ont été gâchés par des mauvais choix, des fautes de main, des dernières passes approximatives. La différence s’est faite dans l’efficacité. Saint-Priest s’est montré pragmatique avec du jeu d’occupation au pied, un essai où ils ont de la réussite et deux autres sur ballons portés. Et ils se sont appuyés sur une défense de fer. On a buté sur ce mur sans trouver de solutions, on a eu du mal à avancer, même lorsqu’ils ont pris deux cartons et se sont retrouvés à 13!
Cela dit, il y a du positif à tirer de ce match. Saint-Priest a commis bon nombre de fautes, a été beaucoup sanctionné, c’est donc qu’on les a embêtés. Si on garde ce niveau d’investissement, d’engagement, il y a matière à faire de belles choses. Mais on se doit d’être plus efficaces.”

La Fédérale B échoue de peu face au premier

Rencontrer le leader de la poule pour un match de reprise était un vrai défi pour la bande à Laurent Boigne et Sébastien Comte qui a dû finalement se contenter d’un point de bonus défensif obtenu de haute lutte en fin de match (22-29): ” On a fait une très mauvaise entame, raté trop de plaquages” admet Laurent Boigne qui en revanche a apprécié la réaction de ses troupes qui ont su “remettre la main sur le ballon, bien l’utiliser et avancer” pour finalement tenir la dragée haute à cette équipe de Saint-Priest, qui  lui avait passé une quarantaine de points au match aller. Au final, le coach se dit “content de l’état d’esprit du groupe pour un match de reprise”.

Baptiste Bion et ses équipiers ont lutté jusqu’au bout pour décrocher un point de bonus défensif (photo Léana Verrière)

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Fédérale 2: RCAB – Saint-Priest: reprise en fanfare à Baudras dimanche

Clément Vidal redoute Saint-Priest, mais surtout un calendrier de début d’année qui sera semé d’embûches. (photo Léana Verrière)

Après une longue trêve, rendue même très longue en raison du report des deux derniers matches de l’année 2022, l’heure de la rentrée a sonné pour les rugbymen du RCAB qui vont entrer dans le vif du sujet ce dimanche après-midi. C’est une reprise en fanfare car l’adversaire du jour n’est autre que le dauphin du classement actuel de la poule 1, à savoir Saint-Priest.
Une formation redoutable qui selon pas mal d’observateurs pratique le jeu le plus séduisant de la poule. Un rude défi attend les hommes de Matthieu LLari  et Clément Vidal. Celui-ci nous donne son point de vue avant ce retour à la compétition.

Clément, vous comptez deux matches de retard ce qui bouleverse pas mal votre calendrier de début d’année.  Comment appréhendez-vous ces aléas?

Déjà, j’aurais préféré que nous n’ayons qu’un seul match de retard plutôt que deux. Pas mal d’équipes n’en comptent qu’un dans la poule, seuls Chalon, Nantua et Metz sont dans notre cas. Ces reports ont fait que les gars ont arrêté de jouer bien plus tôt que prévu, que la trêve a été très longue. Trop longue par rapport à d’habitude. On est resté sur un match contre Chalon, que l’on a gagné mais qui ne m’a pas complètement rassuré dans son contenu. Après, il y a eu ce déplacement pour rien à Villars-les-Dombes puis le match remis contre Pontarlier.

Le redémarrage a été plus compliqué après ce long intermède sans jouer? 

Forcément. On a préparé une reprise qui a été intense, avec des entraînements rudes. L’ensemble du staff regrette qu’il n’y ait pas eu la présence souhaitée au niveau des joueurs. Certains ne font pas assez d’efforts. Il y a eu pas mal d’absents sur chacun des entraînements. Ce mercredi, on était une cinquantaine, c’était mieux. Car dimanche, il va falloir se remettre dans le contexte d’un match à haute intensité, où ça risque de piquer. Les vingt premières minutes vont être difficiles à digérer.

Encore trois déplacements d’affilée

D’autant que l’adversaire est de taille?

Saint-Priest est un des gros de la poule qui a pour habitude de faire de grosses entames et de scorer fort dans ses premières périodes.  Il va falloir vite s’y mettre. Que ce soit au niveau de ce match ou du calendrier, on passe de rien à beaucoup. Là, on part sur un bloc de six matches contre pratiquement que des équipes de haut du tableau. Le 2e, le 5e, le 3e, le 4e, le 10e et le 1er, dont trois déplacements de suite, comme lors des matches aller. C’est un sacré programme, sans plage de repos, où on va essayer quand même d’engranger des points.

Dès ce dimanche après-midi?

Ce sera très difficile mais on n’a pas vraiment le choix. Il faut le faire. Gagner ce match nous ferait un bien fou et nous ôterait un peu de pression avant d’aller à Saint-Claude, à Nantua puis à Villars-les-Dombes. Notre objectif prioritaire est le maintien, et l’objectif second, qui est une source de motivation supplémentaire est d’essayer d’être invaincus à la maison. On a grillé un joker à L’Envol contre Nantua. L’idée, c’est de ne plus en perdre à la maison. Ce serait la garantie du maintien.

Parlez-nous de cette équipe de Saint-Priest?

C’est une belle équipe qui assume son statut, qui est montée en puissance depuis le début de saison. Elle est ultra complète, costaude, athlétique, avec des joueurs puissants. C’est fort techniquement. Ils proposent un rugby ouvert, plaisant. Saint-Priest est en Fédérale 2 depuis 2016. Ce club a l’expérience de ce niveau, s’appuie sur des garçons qui se connaissent bien et je pense qu’ils arriveront à monter cette année.

 

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Paroles de joueur: Adrien Tronchet, la quarantaine rugissante

Adrien Tronchet, fidèle au poste au milieu d’une jeune génération, dont il apprécie l’attitude. (photo archives Léana Verrière)

C’est un secret qu’on est obligé de dévoiler, Adrien Tronchet, va fêter très bientôt ses 40 printemps. Mais croyez-nous, le doyen de l’effectif senior ne les fait pas du tout! Son taux de présence à la séance physique du mardi, à laquelle certains de ses collègues oublient de participer, en atteste. Il est toujours présent, le sourire aux lèvres, l’esprit taquin et le regard déterminé.
Avant cette reprise, qui s’annonce en fanfare, “Adri” a bien voulu nous accorder un petit moment pour parler de la première partie de saison, du tac au tac. Il y fait parler son expérience, son amour du rugby et lance un petit message à ses camarades de jeu. Il y est question d’exigence et d’investissement, de constance et bien sûr de plaisir. Celui qu’il continue à prendre sur le terrain.

Adrien, quelle appréciation vous donneriez à la première partie de saison de l’équipe fanion?

Satisfaisante, parce qu’on est promu, et peut mieux faire parce qu’on a une marge de progression. Le bilan est positif parce qu’on est dans les clous au niveau du classement, qu’on savait qu’il nous faudrait un peu de temps pour s’adapter à ce niveau, qu’il y avait une marche importante à gravir. La Fédérale 2 demande un plus grand investissement, individuel et collectif.

Qu’est-ce qui est très différent en Fédérale 2?

D’abord, la plupart de nos adversaires sont mieux équipés en matière d’effectif. Ensuite, tu payes cash la moindre erreur.

Votre meilleur match, votre match raté?

(Il rigole) Deux matches où je n’ai pas joué. A Rillieux, j’étais parti à La Réunion et je n’en croyais pas mes yeux quand j’ai vu le score à la mi-temps (l’équipe perdait 18-0). On était pas dedans mais c’est difficile d’en parler. Le match référence, c’est Le Creusot et là, je me suis dit, c’est pas possible. Ce furent deux surprises, l’une mauvaise, l’autre très bonne. L’autre match que j’ai en tête, c’est à Lons. Je n’avais jamais vu ça (le RCAB s’incline sur une décision arbitrale douteuse). Et puis, j’ai kiffé de jouer à l’Envol, vraiment. C’était top!

Ces deux surprises, comme vous dîtes, ont montré votre inconstance.

Notre parcours est en dents de scie, c’est évident. Le meilleur comme le pire. On manque de constance. Si on veut être plus réguliers dans les performances, ça demande plus d’exigence, d’investissement. En matches, aux entraînements. Il n’y a pas de recette miracle.

 

La relève est assurée chez les Tronchet, avec Baptiste, qui évolue dans la catégorie U 10 de l’école de rugby du RCAB (photo Léana Verrière)

Voilà Saint-Priest qui se pointe dimanche, grande première d’un calendrier chaud bouillant.

Il s’annonce très compliqué, d’autant plus avec les deux matches de retard, qui font qu’on aura pas d’intermède entre les blocs. On n’a pas le choix de toute façon, donc….
Saint-Priest, c’est plaisant de les rencontrer. J’ai vu pas mal de leurs matches en vidéo, ça joue bien au rugby. Pour nous, c’est un beau challenge que d’essayer d’être invaincu à la maison.

L’envie de jouer est toujours là, vous avez un secret?

Non, j’ai juste débuté tard au rugby. J’ai fait de l’aviron, du judo et je m’y suis mis à 22 ans, c’est peut-être pourquoi je ne sature pas. J’aime jouer, m’entraîner, voir les copains. Je prends toujours autant de plaisir. Et puis, on va disposer bientôt de belles installations, il y a une belle dynamique au sein de l’équipe, du club. Et une belle bande de jeunes joueurs qui te donnent envie de continuer.

 

 

 

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Bilan mi-saison des Jarjilles du RCAB

Pierre Meyer, ici en discussion avec Alexis Cerisier, caresse l’espoir d’une 2e partie de saison plus convaincante pour les Jarjilles (photo archives Yves Verrière)

On appelle ça la rançon de la gloire. Les rugbywomen du RCAB, plus connues sous le surnom des Jarjilles, paient lors de cette première partie de saison les performances d’une entrée en matière exceptionnelle.
C’était la saison passée, nos représentantes faisaient leur apparition en Fédérale 2 et surprirent une grande partie de leurs adversaires. Au point de décrocher leur billet pour les phases finales du championnat.
Les voilà reparties, mais cette fois, elles sont attendues au coin du bois. C’est le constat fait par Pierre Meyer, l’un des coaches: “ Les filles ont réalisé une première saison époustouflante. Le niveau d’engagement de nos adversaires est donc plus important aujourd’hui. Et puis, beaucoup d’équipes de la poule se sont renforcées, disposent d’un effectif plus conséquent et proposent un niveau de jeu supérieur à celui de la saison dernière.”
A ces difficultés s’ajoutent des problématiques internes: “ En raison des travaux de Baudras, on a joué la majorité de nos matches à l’extérieur. Par ailleurs, l’effectif a été un peu chamboulé. On a connu quelques départs, des filles sont arrivées, des cadres se sont blessées. Cela a un peu perturbé notre début de saison, même si on a remporté nos deux premiers matches.”
La suite a été plus laborieuse: “On voudrait avancer plus vite, développer plus de jeu, progresser sur le plan technique mais tout cela demande du temps, du travail.”

“Pas de calcul à faire”

Avec l’ensemble du staff (qui s’est étoffé avec les arrivées de Richard Lévèque et de Baptiste Ramier, joueur du groupe senior, chargé des avants, ainsi que de deux kinés et d’une préparatrice physique, Noémie Prera), Pierre Meyer ne désespère pas d’un sursaut de son groupe qui a, par séquences, montré pas mal de qualité: “ Oui, par exemple, on a mis en grosse difficulté le leader Nevers. On prend un essai en fin de match mais on était à égalité à la pause.”
De quoi nourrir des regrets “ on a des occasions pour gagner mais on doit se montrer plus tueuses lorsqu’elles se présentent. On a moins de ballons que la saison passée, donc, il faut être plus réalistes”, mais aussi des espoirs à l’aube d’une 2e partie de saison qui débute dimanche, avec la réception, à Rive-de-Gier, du SC Brivadois: “ Désormais, il n’y a pas de calcul à faire. Chaque match aura une grande importance. On va beaucoup jouer à la maison. Notre objectif est d’être invaincus à domicile afin d’accrocher le bon wagon pour les phases finales.” Un défi que les Jarjilles ont bien l’intention de relever.

 

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Bilan à mi-saison Fédérale B

Maxime Giroux et ses coéquipiers se sont montrés à la hauteur en phase de conquête, ici en touche, face au Creusot. (photo Léana Verrière)

En parallèle, ou plus précisément en préambule à l’équipe fanion de Fédérale 2, le groupe des réservistes seniors, dirigé par Laurent Boigne et Sébastien Comte, a fait lui aussi ses débuts à une échelon supérieur en début de saison. C’était une découverte, avec de nouveaux adversaires, un championnat plus exigeant. Tout cela, la Fédérale B du RCAB l’a plutôt bien géré en cette première partie de saison. Pour preuve d’abord, la place plus qu’honorable qu’elle occupe au classement. Au pied du podium, à une belle quatrième place plus qu’encourageante. Un constat comptable qui s’accompagne de la satisfaction du coach Laurent Boigne.
Celui-ci revient sur cette première phase réussie: ” Cette quatrième place est bien au-delà de nos espérances et de notre objectif. Cela nous laisse espérer une participation aux phases finales du championnat de France en fin de saison si on termine parmi les six premiers. Les deux premiers seront qualifiés et les quatre autres se rencontreront pour déterminer qui les accompagnera en phases finales. C’est donc important de figurer en haut du tableau. On a eu la chance de bien démarrer, à Pontarlier. Quand tu commences un nouveau championnat en gagnant à l’extérieur, ça donne confiance au groupe.

Gagner la bataille des rucks

Ce jour-là, on a souvent été franchi mais personne n’a lâché et on s’en est sorti. En Fédérale B, c’est un niveau au-dessus qu’en Excellence B. Au niveau physique, c’est plus costaud, techniquement, les adversaires sont plus prêts, plus difficiles à manoeuvrer et à surprendre. Avant de vouloir jouer, il faut gagner la bataille des rucks!
La difficulté pour le staff , c’est de concerner tout le monde car le groupe est large. Là, on a déjà utilisé 45 joueurs. Il y a eu pas mal de turnovers, de blessés. L’autre impératif, c’est de pouvoir alimenter la Une tout en restant compétitifs en réserve. C’est bien pour l’émulation et la progression des joueurs de pouvoir s’évaluer à l’étage supérieur.
Au rayon des satisfactions, le groupe de la B s’est montré très présent aux entraînements. On travaille pas mal avec la vidéo, on fait en sorte que les garçons s’investissent. Leur progression passe par là. Maintenant, si on a été pas mal en conquête, qu’on a progressé en touche, j’attends des trois quarts qu’ils soient plus décisifs. On aimerait bien rester invaincu à domicile mais on commence par Saint-Priest…”

2  La réserve du RCAB n’a concédé que deux défaites sur les 10 matches qu’elle a disputés.

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Bilan à mi-saison de la Fédérale 2

Au Creusot, le RCAB a su s’adapter aux conditions de jeu pour décrocher un succès qui a marqué leur première partie de saison (photo Léana Verrière)

La première partie de saison du groupe senior, promu en Fédérale 2, n’a pas été à vrai dire un long fleuve tranquille. Tout d’abord bien sûr parce que découvrir une nouvelle compétition est comme un départ dans l’inconnu dont on ne maîtrise pas forcément tous les paramètres. Le groupe dirigé par Clément Vidal et Matthieu Llari a eu l’occasion de s’en rendre compte, même si le staff et quelques joueurs savaient, pour l’avoir fréquenté en tant que joueurs ou encadrants, que ce nouveau championnat était d’un autre calibre que la Fédérale 3.
A cette problématique à laquelle sont confrontées toutes les équipes promues, sont venues s’ajouter les difficultés logistiques et de calendrier liées aux travaux de rénovation du stade Baudras.
Il n’y a eu aucun effet de surprise puisque les dirigeants du RCAB, tout comme les joueurs étaient prévenus, mais il leur a fallu s’adapter à des conditions d’entraînement restreintes en terme d’installations et de confort, sans compter l’obligation qu’ils ont eu de se déplacer à six reprises (sur dix matches joués) en des endroits lointains le plus souvent, en raison des travaux qui touchaient prioritairement la pelouse, laquelle a été complètement refaite et agrandie dans le cadre de la venue de la sélection australienne fin octobre-début novembre. Bref, il a fallu faire avec, malgré l’aide soutenue de la municipalité qui a été à l’écoute du club pour satisfaire ses besoins, ses requêtes et ses diverses revendications, qui ont permis entre autres au RCAB de disputer deux rencontres à l’Envol Stadium.
Au bout du compte et malgré le report des deux derniers matches prévus au calendrier, en raison des intempéries à Villars-les-Dombes (terrain gelé) puis à Andrézieux (pluie et gel), Clément Vidal dresse un bilan qu’il estime “correct” au regard de prétentions annoncées en début de saison, à savoir le maintien.

“Etre invaincu à Baudras est un challenge excitant à relever”

” En raison des travaux à Baudras, on n’a pas eu des conditions d’entraînement très simples mais ça en vaut la peine car on aura un bel écrin dans quelques mois. Le point le plus satisfaisant, c’est que le groupe a réussi assez vite, même si on a pris une belle déculottée à Pontarlier lors de la première journée, à se mettre au niveau de ce nouveau championnat, en matchant avec pas mal d’équipes, même s’il n’y a pas eu le résultat que l’on escomptait au bout, comme à Saint-Priest par exemple.
On a bataillé avec la plupart d’entre elles et après un début de championnat assez compliqué au niveau des résultats,  on a su relever la tête en s’imposant face à Saint-Claude à L’Envol, puis au Creusot.
C’est leur seule défaite depuis le début du championnat et c’était chez eux. C’est notre match référence parce qu’on a su être réaliste et bien gérer le match. On sait que l’on n’est pas invité en haut du classement car des équipes ont un effectif beaucoup plus conséquent que le nôtre. Mais j’estime qu’on a un bel axe de progression, qu’on n’est pas encore au top de ce que l’on peut produire.
On a découvert les particularités de ce niveau, ses exigences. A ce jour, on compte deux matches de retard et dix points d’avance sur le second relégable (Lons-le-Saunier). On va beaucoup recevoir lors des matches retour (8 matches au total). On a grillé un joker contre Nantua, à l’Envol. Etre invaincu à Baudras est un challenge excitant à relever. On a pour ambition le maintien mais si on peut faire mieux, on ne s’en privera pas.
J’ajoute qu’on peut compter sur un groupe senior compétitif dans son ensemble. Les gars qui évoluent en réserve et sont montés lors des turnovers se sont mis au diapason. On a une réserve forte, on y pioche de la qualité et c’est primordial dans le parcours du groupe senior dans son ensemble.”

Le RCAB occupe actuellement la 8e place du classement sur 12 équipes dont deux d’entre elles seront reléguées en fin de saison. (capture d’écran rugby fédérale)

3 Janvier,  jour de la reprise de l’entraînement du groupe senior

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Fédérale 2 et Fédérale B: un report tardif qui coûte cher

“Dur comme du béton, comme de la pierre. injouable” voilà la description que les joueurs du RCAB ont fait du terrain de Villars les Dombes. Cette photo prise par un joueur est parlante.

Nos deux équipes seniors, et leurs supporters, se seraient bien passées d’un déplacement qui n’aura servi à rien, sinon à dépenser de l’argent et de l’énergie, ce dimanche à Villars-les-Dombes. Il leur a fallu attendre le début d’après-midi que les arbitres des deux matches  décident de reporter les deux rencontres, en présence des joueurs des deux clubs.
Cela en raison de l’état désastreux du terrain, gelé et “dur comme du béton” de l’avis des joueurs du RCAB qui se sont rendus sur l’aire de jeu afin de constater de leurs yeux qu’elle était impraticable. Un avis partagé par l’entraîneur des Dombes, qui a confié à Clément Vidal, le coach du RCAB  “être désolé de vous avoir fait venir pour rien”, après s’être fait une idée quelques heures auparavant de l’état de la surface de jeu.
N’était-il pas possible de le savoir plus tôt et d’éviter ce voyage qu’il faudra vraisemblablement refaire lors d’un week-end, initialement réservé à une coupure entre deux blocs de matches? Sans doute mais la commune de Villars-les-Dombes n’ayant pas édité auparavant un arrêté municipal d’impraticabilité des terrains, la décision est revenue aux arbitres.
Du coup, ce report va coûter cher également au niveau du calendrier. Il promet un nouveau déplacement à nos joueurs vraisemblablement début février, juste après avoir joué successivement à Saint-Claude puis Nantua les week-ends précédents. Ce qui à juste titre ne ravit pas Clément Vidal “on va jouer deux blocs sans week-end de repos et disputer trois matches d’affilée à l’extérieur, ce qui nous est déjà arrivé lors de la phase aller, ça fait beaucoup ” et ne ravira pas non plus ses joueurs, dont certains avaient prévu d’occuper ce week-end à autre chose que le rugby et manqueront à l’appel.
Reste maintenant à bien négocier le dernier match de l’année à Baudras contre Pontarlier, dimanche après-midi afin de partir en vacances l’esprit tranquille.

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Fédérale 2: Villars-les-Dombes en voyage de fin d’année

Au Creusot, sous la pluie, Matthieu LLari et Clément Vidal, qui encadrent Léa Chaumarat, la kiné du club, avaient apprécié l’état d’esprit de leurs joueurs qui s’étaient adaptés aux conditions de jeu délicates (photo Léana Verrière)

La courte victoire contre Chalon a remis du baume au coeur au staff et aux joueurs, tellement elle était indispensable pour rester dans les clous au classement. Le score serré quant à lui a indiqué que dans des conditions de jeu rendues compliquées par la pluie et le froid, il allait être difficile pour le RCAB de proposer un rugby attractif, comme les hommes du duo Vidal-LLari savent le faire.
Clément Vidal sait les problèmes que cette période quasi hivernal peut poser: ” ça demande beaucoup plus d’engagement dans des zones obscures. Tout est plus dur, en touche, en mêlée, en conquête. Dans ce contexte, l’occupation, c’est le nerf de la guerre. C’est souvent le gagne-terrain qui vous fait remporter un match à la fin” ajoute-t-il.
Dans ce domaine, le RCAB a pêché sérieusement contre Chalon et le coach insiste sur la nécessité de montrer davantage de maîtrise et d’application car ça risque de coûter cher à Villars-les-Dombes: ” Se procurer une touche à 40 ou à 20 mètres dans le camp adverse, ce n’est pas pareil. On a besoin de trouver plus de profondeur. Les gars doivent avoir en tête qu’un ballon bien négocié permet à toute l’équipe de respirer.”

“L’occupation, c’est le nerf de la guerre”

C’est important en général et ça le sera plus encore à Villars-les-Dombes que Clément Vidal qualifie “d’équipe taillée pour l’hiver”. A savoir qu’elle a toutes les qualités requises pour mettre de la pression sur n’importe quel adversaire, quel que soit l’état du terrain, qui risque fort d’être gras, voire pire. “Villars-les-Dombes est solide dans toutes ses lignes, a beaucoup d’expérience et un bon jeu au pied. C’est complet.” résume le coach.
Les joueurs de l’Ain partagent le haut du tableau (4es), entre autres avec Le Creusot où le RCAB avait montré un état d’esprit remarquable pour remporter sa seule victoire à l’extérieur pour le moment:
” Tout le monde devra se mettre au diapason, l’investissement doit être collectif. La priorité, c’est l’état d’esprit. Il n’a jamais été question de lâcher un match, quel qu’il soit. Je comprends que ce soit dur car les garçons ont déjà fait beaucoup d’efforts, il y a de la fatigue  car on s’est beaucoup déplacé depuis le début de la saison. Mais si on ne répond pas présent chaque dimanche, ce sera compliqué. on doit s’accrocher et envoyez un message à nos adversaires. Qu’ils comprennent qu’on est capables d’embêter tout le monde dans la poule. Qu’on ne lâchera rien jusqu’au bout.”

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