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Victor Guillaumond a fait son entrée

Invité à participer au tournoi In Extenso Sevens dans l’enceinte de La Defense Arena ce samedi, sous le
maillot des Barbarians français, le jeune rugbyman du FC Grenoble a fait honneur à ses couleurs, ainsi
qu’à celles du RCAB, où il a fait ses débuts.
Plus jeune joueur de l’effectif, il a d’abord assisté sur le banc au succès de son équipe face à Clermont
puis à la défaite devant le Racing 92 avant de faire son entrée, sous le regard de ses parents, lors du match
de classement face à Monaco. Entré en seconde période, il a contribué avec deux plaquages et une
percussion plein axe au succès des Baabaas, après prolongation. Un souvenir qui restera gravé dans sa
mémoire et qui a fait la fierté de tous ceux qui côtoient ce garçon très humble promis à un bel avenir,
alors qu’il aura 19 ans au mois d’avril.

Victor Guillaumond (en haut, 3e en partant de la gauche) a vécu une aventure unique ce week-end avec les Barbarians. (photo fournie par Victor Guillamond)

Chez les Baille, une vraie histoire de famille

La famille Baille au grand complet avec Virginie, Laurent, Lydie et Lucy. (photo Lucy Baille)

Laurent Baille, le papa, 48 ans, s’est vu transmettre les valeurs du ballon ovale et de l’esprit
rugby par son père, natif de Perpignan et supporter de l’USAP.
Sur le plateau vitrée du bar qui occupe un angle de la maison familiale, tout près du stade
Baudras, on découvre des photos où « Lolo » pose en compagnie des vedettes du club
perpignagnais, et d’autres équipes renommées.
Fan de rugby sans l’avoir beaucoup pratiqué, Laurent a passé le virus à toute la famille et
notamment à ses deux filles Lucy et Lydie qui encadrent les jeunes rugbymen (et women) du
baby rugby, et font partie du groupe de rugby à 5 avec leur père. La maman, Virginie, suit tout
cela de très près.
Leur attachement au RCAB date de l’époque où le siège du club se trouvait encore aux Bullieux
: « J’ai commencé à suivre le club à la fin de ces années-là » se souvient Laurent, avant de
s’impliquer au fil des saisons dans le domaine de la communication et des animations.
Fort de tout ce qu’il a pu vivre, au gré de sa fréquentation assidue des terrains de rugby, il
prend l’initiative de créer des animations de nature à rassembler les parents autour du club le
samedi matin: « En mai 2018, on a pris en mains le rugby à 5 avec Cédric Souchon. Des
parents nous ont rejoints. Au lieu de rester derrière les mains courantes, on leur a dit que ce
serait sympa qu’ils partagent notre passion. Il y a quelque temps,
on a proposé une dégustation d’huîtres et j’avais fait venir un copain qui joue de l’accordéon.
On s’est bien amusé. »
« Les idées fourmillent dans sa tête, il en a plein d’autres, mais chaque chose en son temps. »
tempère son épouse qui a parfois du mal à canaliser l’imagination foisonnante de son mari.
Lequel, en 2017, a eu l’idée de créer une mascotte pour le RCAB : « Tous les clubs en ont une.
C’est un moyen ludique de rassembler les supporters autour de l’équipe les jours de match. Ça
crée l’ambiance » nous explique Laurent. Après avoir acheté l’accoutrement, il a fallu donner un
nom à cette mascotte. Elle s’appelle Mou-Mou. Pourquoi ce patronyme ?
« En découvrant l’emblème de la ville d’Andrézieux représenté par un oiseau, on a pensé à une
mouette, d’où ce surnom. Alors, bien sûr, certains de nos adversaires nous ont chambrés
gentiment : « Mais vous n’êtes pas au bord de la mer ? » nous ont-ils fait remarquer. «
Qu’importe, on est resté sur cette idée. »

MOU-MOU, LA MASCOTTE QUI DONNE DES AILES AUX JOUEURS

Mou-Mou communie avec les joueurs à l’issue d’un succès face au CO Le Puy
(photo Lucy Baille)

Lors d’un match en Honneur , un dimanche de septembre 2017, la mascotte fait sa première
apparition et s’inscrit désormais dans le décor lors de chaque rencontre à domicile des seniors.
Avec sous la tunique de Mou-Mou, un certainLaurent Baille :
« En été, c’est chaud dedans. Elle pèse quand même 4 ou 5 kg »
plaisante t-il « On l’a personnalisée aux couleurs du RCAB. » rajoute son épouse.
Une vraie histoire de famille, on vous dit : sa femme en prend soin, entre lavage et
raccommodage, ses filles Lucy et Lydie s’occupant de l’animation sono, pendant que Laurent,
sous son costume, s’agite sur le terrain avant le match pour chauffer le stade. Et à la mi-temps,
Mou-Mou propose un jeu associant enfants et parents. L’un doit marquer l’essai, l’autre le
transformer.
« Chaque fois, on retient deux duos qui font le spectacle durant la pause. C’est amusant. Lors
du dernier match contre Tarare, on a invité un papy et sa petite fille qui portait le maillot de
l’équipe adverse. On leur offre un petit cadeau en prime. Tout se fait dans la bonne humeur et
la convivialité. »
Laurent Baille et sa famille en sont les garants. Ils ont encore des projets plein la tête, comme celui de faire installer une banderole en haut de la tribune sono, afin de rallier un maximum de supporters à la cause du RCAB. Ils espèrent que Mou-Mou sera autorisé à faire le show sur la
pelouse ou dans les tribunes du stade Geoffroy-Guichard lors du match que l’équipe de France
doit disputer contre la Géorgie le 7 novembre 2020.
Le tour de ce bénévolat exemplaire ne serait pas complet si l’on oubliait la contribution
qu’apporte Laurent Baille à faire vivre les supports médias du club, le site officiel et Facebook
où il aura, une fois n’est pas coutume, la vedette, entouré de sa famille. Une récompense
méritée.

A la mi-temps des matches à domicile, Mou-Mou propose à parents, grands-parents et enfants
un concours qui a juste pour but de s’amuser en marquant un essai entre les poteaux puis en le
transformant. Avec une récompense au bout. (photo Lucy Baille)

Le coach du RCAB était l’invité jeudi soir de l’émission hebdomadaire de France Bleu Saint-Etienne
appelée 100 % club. Un bon quart d’heure de questions-réponses durant lequel il a évoqué avec franchise
la saison de l’équipe fanion du RCAB en compagnie du présentateur de la station, Olivier Roché.
Il a donné son avis également sur l’équipe de France qui va entamer le tournoi des Six Nations face à
l’Angleterre dimanche, souhaitant qu’on laisse un peu de temps au staff et aux joueurs pour valider le
projet.

Légende photo : Clément Vidal s’est montré à l’aise face aux questions du présentateur Olivier Roché

Victor Guillaumond avec les Barbarians à 7

Le jeune rugbyman d’Andrézieux, aujourd’hui licencié au FC Grenoble, va vivre une nouvelle aventure
ce week-end avec les Barbarians. (photo Léana Verrière)

Le jeune rugbyman qui a fait ses débuts au RCAB gravit les échelons saison après saison sous les
couleurs du FC Grenoble, qu’il a rejoint il y a cinq ans. Vainqueurs de la finale du championnat de France
Crabos il y a deux ans au stade de France avec les juniors grenoblois, il a connu il y a quelques mois une
sélection avec l’équipe de France à 7 en catégorie 18 ans pour disputer un tournoi à Gdansk en Pologne. Il
s’était distingué en inscrivant un essai.
Alors qu’il n’a pas encore 19 ans, le voilà désormais appelé par les Barbarians français, une équipe de
gala composée de joueurs de différents clubs et présidée par l’emblématique Jean-Pierre Rives. Celle-ci
est invitée à disputer samedi à La Défense Arena de Paris, l’étape inaugurale du premier championnat
professionnel des clubs de rugby à 7 en France.
Les Barbarians, appelés aussi Baabas, figurent parmi les 14 formations en lice. Victor et ses partenaires
joueront leur premier match (deux mi-temps de 7 minutes) face à Clermont samedi en milieu de matinée
(sur Canal Plus décalé).
Toujours très attaché au club, Victor a chargé son père, Philippe, qui fut longtemps investi au sein du club
d’offrir au club l’un de ses maillots du FC Grenoble. Il a été remis en mains propres au président Eric
Trouillet dimanche dernier. Il va le faire encadrer pour l’installer sur les murs du club-house, au côté de
celui de la jeune et talentueuse Margaux Vital, issue du club et licenciée au LOU rugby.

Une très belle réaction

Les joueurs du duo d’entraîneurs andrézien Vidal-Nefoussi ont fait souffler le chaud sur la pelouse de
Baudras ce dimanche après-midi où ils ont aligné une troisième victoire à domicile d’affilée. Après avoir
damé le pion à Cusset puis Saint-Savin, ils ont réussi la passe de trois face à Tarare, infligeant une sévère
correction à leurs adversaires.
Le staff avait bien préparé son affaire, prévenant ses joueurs du combat qui les attendait : « On ne s’est
pas trompé. On n’attendait pas du grand rugby de leur part, plutôt qu’il nous impose un combat, de
l’agressivité positive. Nous avons su répondre présent et ensuite mettre de la vitesse dans notre jeu.
On a réussi une très bonne prestation, quasiment du même niveau que devant Saint-Savin. » se réjouit
Clément Vidal qui avoue avoir vécu une semaine tendue. « Depuis octobre, nous étions à l’avant-dernière
place et c’était lourd à porter pour les joueurs, le staff, les dirigeants, l’environnement. Nous aurions pu
réduire la voilure en proposant un jeu plus restrictif mais on préférait mourir avec nos idées. Et
aujourd’hui ça paye »

Les Andréziens ont répondu présent dans le combat. (photo Léana Verrière)

LE RCAB QUITTE L’AVANT-DERNIERE PLACE

Ce succès avec bonus offensif a fait grimper le RCAB à la 7e place du classement mais « pas d’enflammade » s’exclame le coach andrézien qui, s’il a apprécié l’état d’esprit général du groupe « au top » malgré pas mal d’absences, les très bonnes rentrées des jeunes Victor Tinel et Alexandre Gaillard
« ça fait plaisir à voir » attend désormais que ce potentiel s’exprime enfin à l’extérieur, d’où les
Andréziens n’ont pas encore ramené le moindre succès. L’occasion se présentera le 16 février à Riom.

Cette fois les choses sérieuses arrivent….

c’est le rugby au contact donc avec plaquages ce qui enchante les jeunes et nous également car enfin du vrai rugby.Pour ce premier tournoi nous sommes conviés à ROANNE et nous remercions les parents des 3 jeunes qui ont pu venir. Du fait de ce faible effectif nous avons joué avec 4 jeunes de St ETIENNE pour nous renforcer, nous les en remercions.L’entente a en partie fonctionné même si chaque petit rugbyman était plus naturellement enclin à jouer avec celui de son club…

C’est avec un soleil timide mais agréable, surtout pour un mois de janvier que nos jeunes vont
montrer ce qu’ils ont appris. Nous sommes dans une poule de 5 équipes donc nous aurons 4 matchs.
Que dire des matchs… le résultat est tout à l’honneur des joueurs car tous les matchs ont été
gagnés même si nous avons dit avoir fait match nul avec nos premiers adversaires. Par contre nous
déplorons encore beaucoup trop (surtout cette fois ci) d’éducateurs et de parents qui poussent le plus fort
de l’équipe à foncer tout seul vers l’en-but, et du coup de faire des aller-retours en largeur pour trouver le
passage. D’accord il faut donner l’envie de gagner, mais le rugby est un jeu d’équipe et ici nous n’avons
pas vu souvent cela. Le plus grave, dans certaines équipes des joueurs et joueuses n’ont jamais touché de
ballon voir n’ont même pas joué. Ce qui est un comble pour un jeu d’équipe.
Franchement nous sommes avec mon collègue éducateur un peu déçus de voir certains clubs ne
pas appliquer ce qui est enseigné dans les formations pour les Écoles de Rugby, à savoir au delà du
résultat, faire pratiquer aux jeunes un jeu basé sur le collectif et la solidarité
Nos trois petits du RCAB ont essayé hier de pratiquer ce jeu,et nous sommes sûrs que ce sera le cas pour
le prochain tournoi le 8 février avec probablement notre effectif complet..
A bientôt sur l’herbe.

par TONON Charles

Adrien Tronchet : « Plus rien laisser filer à domicile »

Le capitaine de l’équipe fanion du RCAB a fait son retour dans le quinze type contre Saint-Savin ,
après une blessure à l’épaule qui l’a empêché d’être fidèle à son poste de 3e ligne aile durant quatre
matches. Du haut de ses 37 ans, et d’une expérience affirmée, il nous confie son analyse d’une saison
qu’il admet « compliquée »
Lorsqu’on s’est renseigné auprès d’un journaliste stéphanois qui l’a connu lorsqu’il portait le maillot du
CASE, du temps où le club stéphanois tenait le haut du pavé, celui-ci nous a simplement dit : « Tronchet,
c’est un 3e ligne aile de grand talent, et sympa en plus ! »

Son histoire avec le rugby n’est pas commune : « J’y suis venu tardivement, à 21 ans. Ce qui me plaisait,
c’était l’aviron que je pratiquais au Vigie Mouette. Mais lorsque je suis arrivé à Limoges pour mes études,
il n’y avait pas de club et des copains m’ont amené au rugby. J’ai pris mon pied. Et voilà. »
Le natif d’Unieux a donc joué au CASE, au plus haut niveau fédéral, avant donc de poursuivre sa carrière
au RCAB, où il est très apprécié pour ses qualités rugbystiques et humaines.
Vendredi soir, il a bien voulu analyser la situation épineuse dans laquelle se trouve l’équipe fanion depuis
le début de la saison : « C’est très compliqué parce qu’on a eu du mal à se lancer, on a connu des
déconvenues dès le début du championnat. On n’arrive pas à être constants. On a perdu un peu de
confiance. Quand on est au creux de la vague, c’est plus difficile. Il faut arriver à se remobiliser mais ce
n’est pas évident car on a une équipe jeune, qui n’a pas trop d’expérience pour faire face à cette
situation. »
Pragmatique, il le dit haut et fort : « Là, c’est l’opération maintien ! On avait des ambitions mais quand on
est avant-dernier, on est bien obligé de les revoir à la baisse. » Son constat, en forme de mise au point, sur
les lacunes de l’effectif sont tout aussi lucides. : « On n’est pas performants, pas assez constants. Ça va
de l’assiduité aux entraînements à ce que l’on met dans les matches. Pour le niveau de Fédérale 3, on
n’est pas assez exigeants avec nous-mêmes. On ne se rend pas compte de l’implication qu’il faut y mettre.
Il faut que les gens soient là, que l’on travaille correctement. Parfois, ça rigole. Bien sûr, on n’est pas en Top 14. Il faut savoir déconner. Mais parfois, aux entraînements, il y a trop de déchet. Dans ces moments-là, il faut être sérieux. On manque de maturité. »

Adrien Tronchet en compagnie de son fils Baptiste, mordu de rugby lui aussi (photo
Léana Verrière)

« ON EST SOUS PRESSION TOUT LE TEMPS »

Quant aux remèdes, il n’y en a pas de miracle : « La poule est difficile. Quand vous avez un promu
comme le Servette de Genève, ça montre à quel point le niveau est relevé. Maintenant, il faut se mobiliser
pour arriver à se sauver le plus vite possible. On a connu deux victoires contre Cusset et Saint-Savin qui
nous ont donné une petite bouffée d’oxygène mais on a rechuté contre Givors.
Sur le coup, il n’y avait pas photo. Ils nous ont surclassés dans l’envie, l’engagement. On n’y était pas. »
Le match contre Tarare arrive et le message du capitaine est clair : « Mentalement, il faudra être à 200 %,
prendre conscience que là, c’est l’avenir de tout le club qui est en jeu. Toute une structure, des emplois…
Ce n’est pas facile à vivre. On est sous pression tout le temps. »
Le défi est de taille car Tarare est une équipe de combat : « On joue bien mais quand on nous met un peu
d’agressivité, sur les phases de rucks, on n’y est pas assez. Ce sera un point à gommer. Mais, à la maison,
en général, il n’y a pas de souci. On ne doit plus rien laisser filer. Ce n’est plus possible. »

Un gros combat en perspective

Bien sûr que la défaite à Givors est encore en travers de la gorge du coach Clément Vidal. « C’était un
adversaire à notre portée. » regrette t-il.
La victoire sans équivoque face à Saint-Savin le week-end précédent avait fait naître dee espoirs qui ont
été un peu douchés avec ce nouveau revers à l’extérieur.
Bien que chagriné, l’entraîneur des avants du RCAB ne veut pas tout remettre en question pour autant. «
On a le droit de passer à travers » plaide t-il, pour ne pas entamer le capital confiance d’un groupe qui vit
de hauts et de bas depuis le début de la saison.
Malgré tout, à Baudras, Adrien Tronchet et ses partenaires restent sur deux succès consécutifs
face à Cusset et Saint-Savin. Ces deux performances ont donné une forme d’assurance au
groupe : « A domicile, on ne s’est jamais troué. On n’est jamais passé très loin » fait
remarquer Clément Vidal. Mais ce fut souvent face à des équipes joueuses.
Tarare présente un profil un peu différent et mise beaucoup sur le combat pour parvenir à ses
fins : « A l’aller, on avait été dans les clous jusqu’à la mi-temps et en deuxième on avait
explosé lorsqu’ils avaient monté le curseur dans l’agressivité. Ils nous avaient imposés un
combat d’avants intense, nous avaient pas mal embêtés dans les rucks, nous empêchant de
prendre de la vitesse. On n’avait pas su répondre. C’est une équipe rugueuse, il faut s’attendre à
un gros combat. »

« LE CONTENU DEVRA ETRE DU MEME NIVEAU QUE FACE A SAINT-SAVIN »

Il ne devra pas manquer un ingrédient dans le jeu pour espérer humer à nouveau le parfum
d’une victoire qui pourrait permettre au RCAB de quitter l’avant-dernière place du classement.
Le moment est d’importance avant un mois de février au menu épicé.
« Le contenu devra être du même niveau que devant Saint-Savin. » prévient le coach qui avoue que cette
saison en yo-yo pompe beaucoup d’énergie : « C’est dur de relancer la machine, de remettre les gars
dedans mais on sent un tel potentiel qu’il y a des raisons de s’accrocher. » Ce sera sûrement comme cela
jusqu’à la fin de la saison…

LEGENDE PHOTO
Le paquet d’avants andrézien aura un grand rôle à jouer dans ce combat (photo Léana Verrière)

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