Fédérale 2: si près du but…

Alexandre Gaillard, qui vient d’inscrire l’essai qui donne l’avantage au score au RCAB, est félicité par ses partenaires. Mais ça ne suffira pas. (photo Charline Chabert)

C’est une très frustrante désillusion qu’ont connue nos joueurs ce week-end à Rillieux où, une fois encore, la victoire qui leur tendait les bras à quelques secondes de la fin a choisi le camp adverse, plongeant joueurs, staff et supporters dans une déception tout à fait légitime au regard de la prestation de Brice Meyer et ses camarades de jeu. Nos joueurs ont fait honneur au maillot qu’ils portent, fait largement jeu égal avec leurs adversaires.
Ces derniers n’ont d’ailleurs cessé de louer leurs qualités après la rencontre, avivant les regrets d’un groupe qui a montré ses qualités, un état d’esprit irréprochable, un engagement sans faille qui devrait lui valoir des jours meilleurs.
Le coach Clément Vidal nous donne son sentiment, après avoir revu le match en vidéo: ” J’ai envie de dire qu’un spectateur lambda venu assister à ce match s’est certainement dit que ce match opposait deux équipes classées dans la première partie du tableau. Non pas une rencontre entre le 5e et le 11e du classement. Le match a été plaisant, les gars ont été à la hauteur mais au final, on se retrouve encore avec une défaite rageante.

Nos Bleus ont mis de l’impact dans le combat sans en tirer le bénéfice qu’ils espéraient. (photo Léana Verrière)

Les discours se suivent et se ressemblent au moment d’analyser le match. On fait plus que rivaliser avec tout le monde sans en tirer de bénéfices. J’espère vraiment qu’on s’en sortira car malgré les difficultés, les frustrations, l’état d’esprit du groupe est irréprochable. D’autres dans notre situation auraient déjà explosé. Là, chaque fois, les garçons repartent de l’avant malgré la déception. Il y a un vrai attachement au club, un lien identitaire. Il faut continuer à prendre des points et celui pris à Rillieux, peut-être sera-t-il utile au moment du décompte final. Ce match était une bonne occasion d’avancer, de se donner un peu d’air. On va continuer à se battre.
Quant au match lui-même, il y a eu pas mal de bonnes choses. On a été propres en conquête et performants en terme d’impacts. On leur a fait très mal dans ce secteur en seconde mi-temps avec au final, 20 de leurs défenseurs battus. On a gagné du terrain.
Par ailleurs, on a su concrétiser nos temps forts en marquant systématiquement des points lorsqu’on se trouvait dans leur camp. Ce que je regrette, ce sont deux ou trois sorties de camp en première mi-temps qu’on a mal gérées. Et en fin de match, on a un peu paniqué, en voulant trop jouer, plutôt de d’occuper les espaces libres au pied.”

Fédérale B: une mi-temps ne suffit pas

Germain Goubatian et ses partenaires ont souffert. Ici sur un plaquage haut assorti d’un plaquage à deux sanctionnable… mais non sanctionné.  (photo Léana Verrière)

Avec seulement 19 joueurs disponibles au coup d’envoi et rapidement privés de deux d’entre eux, sortis sur blessure, les hommes d’Alexandre Dézé et Youssef Sadak ont tenu la dragée haute à une équipe rilliarde de qualité l’espace d’une mi-temps seulement. A la pause, le score était de 12 à 8, illustration d’un rude combat où nos Bleus ont eu le mérite de s’accrocher pour endiguer les assauts adverses. En revanche, le début de seconde période fut catastrophique, donnant le ton d’une seconde période assez cauchemardesque. David Peyrache, auteur d’un essai de longue haleine, limita bien un peu la casse au score (38-15). Mais cela restera un dimanche à oublier.