Antoine Pandraud à l’attaque, soutenu par plusieurs de ses partenaires. (photo Léana Verrière)
Saint-Priest n’a pas rimé avec triplé pour les hommes de Clément Vidal qui ont manqué là une formidable opportunité de sortir de la zone rouge ce dimanche après-midi devant un public enthousiaste, et pour une bonne part voué à leur cause. Par la faute d’un début de match trop approximatif, par la faute d’une fin de rencontre pas suffisamment bien maîtrisée alors que notre équipe était en supériorité numérique (13 contre 15), Brice Meyer et ses partenaires ont fini par s’incliner de quatre points face à leur bête noire (18-22). C’est un sentiment de déception qui prédomine dans les propos du coach qui regrette le manque de lucidité de ses troupes à des moments-clés de la partie, et ce malgré l’état d’esprit dont elles ont fait montre encore une fois. Cela dit, les 9 points pris en trois rencontres, dans un contexte rendu difficile par l’obligation de résultats, ne sont pas à négliger.
” Notre début de partie reflète les difficultés que nous avons rencontrées. Notre adversaire nous a imposé un gros combat, beaucoup d’intensité dans les rucks dès la première possession où nous commettons une faute évitable (plaquage à deux) qui leur permet de prendre trois points. On a manqué de clairvoyance, de lucidité. Etre courageux ne suffit pas. On donne trop de points faciles depuis le début de la saison.
Cela a duré 20-25 minutes et ensuite, outre le fait qu’on a souffert en conquête, on a eu du mal à avancer. Heureusement, on marque cet essai casquette (ballon contré par Victor Tinel) qui nous redonne le moral mais on n’a jamais réussi à mettre du rythme, on a eu trop peu de moments de folie car nos adversaires ralentissaient beaucoup les ballons. Ils nous ont endormis. Ils n’étaient pas là pour faire un grand match mais pour gagner.
Et puis, on rate la balle de match en fin de partie par manque de lucidité alors qu’ils étaient au bord de la rupture. Il a de quoi être frustrés car cette équipe de Saint-Priest est 2e ex aequo du classement et on a été tout proche de la mettre à mal. La note négative, c’est qu’on est toujours relégable. Il va falloir aller chercher une ou deux victoires à l’extérieur pour s’en sortir.”
La réserve a aussi raté le coche
Romain Soubeyrand a beaucoup tenté mais n’a pu trouver la faille dans la défense sanpriote. (photo Léana Verrière)
Notre équipe de Fédérale B a livré un beau combat à son homologue sanpriote en lever de rideau pour finir par subir le même sort que son aînée un peu plus tard, en s’inclinant de quatre points (17-21). Elle aussi aurait pu espérer (beaucoup) mieux face au leader de la poule tant elle eut d’opportunités de scorer.
Mais le capitaine Mathys Verrière, qui a inscrit les deux essais de son équipe, et ses partenaires ont payé cash les quelques incursions sanpriotes dans leur camp. Menés 14-3 à la pause, ils ont bien réagi en seconde période mais le pragmatisme des banlieusards lyonnais a fait la différence.