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L’AG du RCAB s’est déroulée samedi matin dans les salons du stade Baudras devant une assistance qu’on regrette de ne pas avoir vu plus nombreuse. Seuls excusés, les éducateurs et parents, retenus par différents tournois et les entraînements ce samedi. En revanche, faire partie d’un club demande de s’intéresser au travail qui est fourni par les salariés et les bénévoles, ainsi qu’aux nombreuses manifestations organisées tout au long d’une saison. L’AG étant l’occasion rêvée de le faire.
On espère juste que la prochaine réunion annuelle, permettant de donner un avis sur le sujet qu’on souhaite, verra plus de licencié(e)s montrer l’intérêt qu’ils portent au club, à son fonctionnement et à ses perspectives…

 

 

Lorsqu’une défaite vient mettre à mal votre moral, seul le parfum du succès peut vous le redonner et activer le brin de confiance qui vous habitait et ne demandait qu’à s’installer définitivement dans les têtes. En s’imposant pour la première fois de la saison après trois défaites, notre équipe fanion a non seulement redoré son blason, mis de l’eau au moulin de son classement mais aussi retrouvé foi en ses capacités à gagner. Elle a pu mesurer les efforts à consentir pour y parvenir face à un adversaire qui n’a rien lâché jusqu’au bout, et lui a fait comprendre qu’un succès dans cette poule se mérite.

Conquête propre et base intéressante

Alors bien sûr que l’on apprécie ce rayon de soleil dans les rangs du RCAB mais sans perdre de vue que ce n’est qu’un pas de fait et que la route est encore longue vers un jeu maîtrisé et efficace. C’est le message de Phillipe Buffevant avant ce match à Rillieux, ce dimanche après-midi, où il va s’agir de confirmer car ainsi va le sport de compétitition:
” Parmi les satisfactions du match contre Saint-Jean-de-Bournay,  il y a notre conquête qui a été plutôt propre, ce qui nous a facilité la mise en place de notre jeu. On a pu ainsi mener de grosses séquences. je regrette juste que notre récompense soit venue seulement des nombreuses pénalités concédées par nos adversaires. Elles nous ont permis de mener au score mais j’aurais aimé que nous concrétisions nos temps forts d’une autre manière, qu’on score plus, qu’on prenne plus d’initiatives.
On doit encore gagner en lucidité, se montrer plus patients. On veut souvent conclure trop vite, matérialiser notre travail en se précipitant. J’attends plus de rigueur.
Cela étant, notre jeu se met en place, les gars croient au plan de jeu, c’est une base intéressante. C’était un match dur physiquement, un match d’hommes et les garçons ont relevé le défi. Ta confiance, tu la capitalises avec des victoires. Gagner moche, ça arrive, ce n’est pas grave. Il est important avant tout de ne pas donner de points faciles à votre adversaire.
Quant au match qui nous attend, il ne faut pas se tromper. Le match amical qui nous a opposés et que nous avons remporté n’est en aucun cas un point de repère pour nous. Si on pense que ça va être facile, on se trompe. L’approche d’un match de championnat n’est pas la même, soyons sérieux!
Rillieux est une équipe très joueuse, l’une des mieux structurées de la poule. Elle a l’esprit d’une équipe de rugby universitaire, elle met de la folie, est imprévisible.”

Fédérale B (13h30)

 

C’est un décor invitant à voir la vie en rose, avec ballons et décorations, que les bénévoles du club avaient concocté dimanche matin tout autour du terrain d’honneur et partout dans le stade. En cet Octobre Rose, plusieurs animations et stands étaient installés afin d’aider à la lutte contre le cancer du sein, via des dons ou achats. Ils ont reçu un bel accueil de la part du public présent.
La vente de roses a très bien fonctionné puisque toutes ont été vendues pour le plus grand plaisir de toutes celles et ceux qui s’étaient mobilisés. On retiendra aussi le petit discours émouvant de Nathalie, une des nos bénévoles, soignée pour un cancer, qui a appelé à la solidarité et au soutien à la mi-temps du match de l’équipe fanion, ce qui lui a valu de chaleureux applaudissements.
Notre photographe bénévole attitrée, Léana, a mis sa pierre à l’édifice elle aussi, en créant une cagnotte pour le centre de recherche Léon Bérard à Lyon et en s’associant à cette manifestation du club qui lui a reversé une part des sommes récoltées.
OCTOBRE ROSE sera à nouveau à l’ordre du jour le 27 octobre prochain pour la réception de Voiron.

 

Le premier bloc de la saison ne restera pas dans les annales du club avec un seul point pris en trois matches mais l’heure n’est pas à faire des constats prématurés avant ce match contre Saint-Jean-de-Bournay, un des (nombreux) gros calibres de cette poule.
Au sein du staff dirigé par Philippe Buffevant, on s’efforce plutôt de trouver des solutions. En travaillant pour faire progresser un groupe qui a montré des qualités, dispose d’un vrai potentiel mais doit montrer plus de constance selon le manager du club:
” Déjà, lors de ces trois matches, les gars ont dû prendre conscience qu’ils n’étaient pas forcément prêts à répondre à l’intensité qui leur était proposé par les équipes adverses. Le niveau a augmenté, il est plus élevé que lors des deux précédentes saisons.
Sur ce plan-là, ils ont bien répondu présents contre Saint-Priest en mettant plus de volume dans le combat mais nos erreurs défensives nous ont coûté cher. Cela dit, il y a eu une progression dans le jeu depuis le début de saison. Mais on doit être plus constants dans les efforts, ne pas se contenter de bonnes séquences. Les gars doivent avoir confiance en eux, individuellement mais surtout collectivement, c’est la clé. Tout ça est en train de se construire.
Ce groupe a de la moëlle mais doit retrouver confiance en sa capacité à faire des choses ensemble, pour réunir toutes les pièces du puzzle.
Bien sûr que prendre des points est important, on voudrait gagner chaque match, mais cela repose avant tout sur la performance collective. C’est ce qui m’intéresse en priorité. Cela demande de la constance, de respecter ce qui a été défini avant le match, de respecter le rugby tout simplement.
On ne va pas se cacher derrière les blessures même si ça empêche les rotations. On doit se focaliser sur ce qu’on est capable de faire, pas sur les autres.”

Lever de rideau fédérale B (13h30): RCAB – Saint-Jean-de-Bournay

Le journal local, La Tribune Le Progrès nous a ouvert les portes de son quotidien pour que sa correspondante, Léana Verrière, explique à ses lecteurs le bien fondé du projet de création d’un centre d’entraînement labellisé du RCAB, dédié aux jeunes joueurs de rugby. Voici ci-dessous cet article qui explicite les tenants et les aboutissants de cette initiative destinée à la formation des  jeunes rugbymen et rugbywomen, aujourd’hui réunis sous l’égide du club dans une structure appelée Centre d’entraînement de rugby . Ce CEL qui devrait recevoir sa labellisation en début d’année prochaine est parrainé par les Compagnons du Devoir de la Région Rhône -Alpes Auvergne, une association réputée dans la formation de différents métiers.

L’entrée en matière de nos deux équipes seniors aura été une réussite pour celle de Fédérale B, qui s’est imposée en montrant beaucoup d’allant face à Annecy (16-8), une vraie déception pour notre équipe fanion qui a quant à elle subi la loi de son adversaire annécien (8-24), sans que l’on puisse remettre en cause la victoire de nos adversaires.
Philippe Buffevant, le manager du club, avait prévenu que ce premier bloc serait compliqué, il l’est et devrait l’être encore ce soir face à l’une des grosses cylindrées de la poule, Saint-Priest, qui s’est positionnée en dauphin de Vinay, après deux journées. Philippe Buffevant nous donne son point de vue avant cette rencontre choc.

“Sans combat, il n’y a pas de résultat.”

” Oui, on a digéré notre défaite contre Annecy car il faut bien avancer. On l’a analysée aussi et il faut bien reconnaître qu’on a fait les choses à moitié pendant les vingt premières minutes où notre adversaire a avancé tranquillement. Sans que ça n’enlève rien à leur qualité de jeu. On a été trop respectueux sans doute. Il aurait fallu mettre beaucoup plus de férocité dans les contacts. Etre plus combattants. On a trop regardé Annecy. Le staff attend beaucoup mieux dans l’engagement physique, stratégique, ainsi que de la cohérence dans le jeu qu’on propose. Si on veut faire les choses sans combat, il n’y a pas de résultat. Les choses, on doit les faire ensemble.
La vidéo a conforté ce qu’on leur a dit à la mi-temps. On ne peut s’en vouloir qu’à nous-mêmes de ne pas avoir été bons dans les zones de marque. Sur 13 lancements, on a été une seule fois dans leur en-but. Je préférerais toujours un excès d’engagement que pas d’engagement du tout. On doit construire notre rugby, en sachant que sans combat, il n’y a pas de résultat. A nous d’être intelligents et agressifs. On aura des résultats si on est bons collectivement, si on met de la vitesse. Cette notion est très  importante.
Le match se déroule le soir mais ça ne change pas grand chose pour nous qui nous entraînons en soirée. La chose importante, c’est de bien s’alimenter, de déjeuner un peu plus tard. On fera une bonne collation avant la rencontre.”

Fédérale B: Saint-Priest – RCAB à 18h30

Ce dimanche après-midi, nos deux équipes seniors garçons vont retrouver la pelouse de Baudras de manière officielle, après avoir disputé une rencontre amicale face à Rillieux il y a une quinzaine de jours de cela. C’est une belle affiche qui sera proposée au public avec la venue d’un club qui opérait la saison dernière à l’étage au-dessus et nourrit légitimement des ambitions afin de retrouver son rang.
En face des Haut- Savoyards, Philippe Buffevant et son staff attendent de leurs troupes qu’elles montrent ce potentiel qu’elles ont exprimé “par bribes” (dixit le coach) lors de leurs rencontres à Meyzieu le week-end dernier. Inutile de dire à quel point nos seniors comptent sur le soutien et la ferveur de leurs supporters pour ces retrouvailles qui commenceront par un repas organisé par le club, à partir de 12h.
Philippe Buffevant, manager général du club, a bien voulu répondre à quelques questions avant cette grande première à domicile.

Quelles leçons avez-vous tirées de ce premier match perdu à Meyzieu (26-20), où vous avez pris votre premier point de la saison (bonus défensif) mais aussi perdu trois joueurs, blessés sérieusement?

Que dans l’état d’esprit, on a répondu présent et c’est intéressant. Le point noir récurrent est que si l’on avait fait preuve de plus d’intelligence, de réflexion, on aurait pu scorer davantage dans nos temps forts. On a laissé trop d’occasions en route. Il y a des réglages à trouver. On n’est pas assez tueurs, pragmatiques. Il y a une vraie envie de bien faire mais on doit être plus lucides, mieux se maîtriser.
Quant aux blessures, on sait que ce sont les aléas d’une saison. On se serait toutefois passé d’en avoir trois tout de suite, qui ne sont pas des blessures musculaires. On devra se passer des garçons un long moment. Cela dit, on a un groupe de qualité, d’autres gars auront leur chance, c’est la définition du groupe.

“Il faut juste que l’on mette les choses dans l’ordre”

Vous pouvez nous parler de votre adversaire?

Annecy descend de Fédérale 1, c’est déjà un indicateur de la valeur de cette équipe. Sûrement qu’elle a encore pas mal de certitudes dans le jeu. C’est une équipe qui cherche à jouer, athlétique, qui met de la vitesse. A nous d’essayer de la priver de ballon.

Ce sera votre première officielle à Baudras à la tête de votre équipe. C’est un moment particulier pour vous?

Ce sera un moment particulier pour l’ensemble du club avec l’hommage qui sera rendu au bénévole du club décédé dernièrement (Patrick Badar). Il y aura vraisemblablement beaucoup d’émotion. J’espère qu’elle n’inhibera pas trop les gars car j’attends un sursaut d’orgueil de leur part, qu’ils mettent dans la continuité dans le jeu, comme on l’a fait par bribes à Meyzieu. On n’a rien à envier à personne, il faut juste que l’on mette les choses dans l’ordre, proprement, intelligemment.
Pour avoir assisté à quelques matches la saison dernière, je sais que le public est prêt à porter l’équipe. Baudras est un stade à l’anglaise, le public est proche du terrain, l’environnement un peu chauvin. Que l’on serve de tout ça!

Lever de rideau: Fédérale B: RCAB – Annecy (13h30)

Il aura été un des piliers du club depuis quasiment sa création, en sa qualité de bénévole, mais aussi de suiveur du RCAB, lorsque son fils  Antonin avait décidé de pratiquer le rugby avec ses copains d’école Brice Meyer, Victor Guillaumond, Aubin Relave et Mathys Verrière, il y a de cela 17 ans déjà. Il est resté fidèle au club et à son engagement dans le bénévolat avec son épouse Huguette qui a, elle aussi, contribué grandement à son développement en occupant le poste de trésorière durant plusieurs années, tout en s’investissant dans beaucoup d’autres tâches.

Patrick, notre Pat, est parti samedi soir, brutalement, à l’aube de ses 60 printemps, qu’il allait célébrer le 30 novembre dans la plus grande convivialité, comme il nous l’avait promis et savait si bien le faire.
Ce merveilleux camarade et ami laisse un vide immense au sein de tout notre club, des bénévoles aux dirigeants en passant par les joueurs qui appréciaient tous sa bonhomie, sa gentillesse, son humanité, son caractère parfois bien trempé pour montrer qu’il ne fallait pas lui monter sur les pieds.
La buvette de l’ancien club house était son terrain de jeu préféré. C’est là où, assis sur son fauteuil, il nous servait le matin un café “arrangé”, puis un pichet de bière bien fraîche dans la journée tout en nous glissant un petit mot gentil.

Et son vin chaud, l’hiver venu, était le bienvenu. Avec son copain Eric Meyer, il formait aussi un binôme expérimenté dans l’art de faire cuire saucisses et merguez, ou autres côtelettes si l’occasion d’un barbecue géant se présentait. Il en a fait des vertes et des pas mûres, mais j’en garderais le secret, car il ne cessait de me répéter que “les journalistes ne racontaient que des conneries”. Il nous reste juste à l’accompagner dans son dernier voyage vers un endroit qu’il ne connaît pas encore, lui qui a pourtant tant baroudé au volant de son camion, sans jamais se lasser ou se plaindre de faire ce métier de routier dont il avait toujours rêvé.
Son dernier voyage, il le fera en direction du Paradis. Sans auréole parce qu’il préférait en faire une sur son tee-shirt lors d’un repas entre amis (Huguette le confirmera) que la porter sur sa tête. Il n’empêche qu’il était un grand homme, au coeur d’or, irremplaçable, qu’on va pleurer longtemps…

 

 

Ces deux derniers mois, et voire même un peu plus, Philippe Buffevant, le nouveau manager général du RCAB a eu le temps de prendre le pouls de toutes les strates du club, de se faire une idée plus précise de ce qui fait la particularité de notre club, ses forces et ses faiblesses car quand on a une bonne vingtaine d’idées, si l’on a l’avenir devant soi, on a encore pas mal de choses à apprendre.
Avant d’entamer la saison par un déplacement à Meyzieu, dans le Rhône, ce week-end, il s’est montré très dispo pour nous livrer son ressenti sur la préparation d’avant-saison, qu’il a voulu non conventionnelle, avec deux stages “at home”, où il n’a pas été question que de rugby, et deux matches amicaux contre Tain-Tournon puis Rillieux-la-Pape, qui lui ont permis de découvrir son effectif, constitué en majorité de joueurs qui ont fait leurs preuves sous le maillot bleu, et de quelques recrues qui ont fait en sorte de s’adapter le mieux possible dans un climat d’exigence et de plaisir à la fois.

“J’ai découvert de bons entraîneurs
et des joueurs qui ont envie d’apprendre.”

Vous voilà à la tête du domaine sportif du club depuis près d’un trimestre. Vous aviez parlé d’une belle aventure à vivre. Quel est votre ressenti à ce jour?

Même si je suis encore en phase de découverte, oui, beaucoup de choses répondent à mes attentes, voire même au-delà. A commencer par le staff qui m’entoure. J’ai découvert de bons entraîneurs et des joueurs qui ont envie d’apprendre, d’adhérer à nos ambitions. Et ça, c’est plutôt intéressant.
Vous avez proposé un programme assez inédit à votre groupe dans le cadre de la préparation, avec du théâtre, la visite du Musée de la Mine et d’autres activités sortant du cadre du rugby. Vous pouvez nous en dire plus?

J’aime surprendre, et j’ai eu pour habitude dans les clubs que j’ai dirigés de proposer des choses pas très conventionnelles dans le monde du rugby. Des activités qui interpellent et invitent les joueurs à la prise d’initiatives, à créer, à sortir de leur routine. L’idée n’était pas de s’isoler dans un stage de cohésion mais de partager, de se découvrir sous d’autres angles, dans des cadres inhabituels.

C’est pourquoi vous avez passé une matinée au Musée de la Mine dimanche dernier?

L’objectif était de s’imprégner de la culture locale. Celle du labeur, de la solidarité qui dit que l’on n’est rien sans l’autre, que tout se mérite mais qu’il faut aller le chercher. Cette visite était une découverte pour beaucoup d’entre nous. C’est bien qu’on l’ait faite tous ensemble.

Quid de la préparation? 

La préparation, de même que les matches amicaux, donnent des orientations, des pistes sur ce que l’on veut faire,
Mais est-ce que la vérité d’un jour est celle du lendemain, je n’en suis pas sûr. Je crois en revanche que le travail que le staff a proposé a été cohérent. Reste à savoir s’il sera productif, ça on le saura dimanche soir. Mon constat est que ce groupe a du potentiel, une envie de jouer que je partage. Durant la préparation, des joueurs se sont révélés, d’autres sont restés sur leurs acquis.
Au bout du compte, pour moi et mon staff, ces deux derniers mois et demi ont été riches en enseignements et en travail, sans occulter la notion de plaisir. Du coup, dans ce climat, les nouveaux joueurs se sont bien intégrés et ça a permis de se découvrir, les uns les autres.

Justement, le recrutement a t-il répondu à vos attentes?

Le constat fait au terme de la saison dernière était que l’équipe manquait de puissance. On s’est donc renforcé sur cet aspect physique avec à la fois de jeunes joueurs qui ont de l’appétence pour le jeu et un ou deux joueurs ayant plus d’expérience. On jugera de leur apport au groupe au milieu de la première phase de la saison. Mais il y a une envie de bien faire.

“Sans le combat, on ne peut pas exister dans ce sport.”

Qu’attendez-vous de ce premier match à Meyzieu dimanche?

Que les gars confirment leurs bonnes intentions, que l’équipe se lance sur de bons rails, que la mayonnaise prenne. C’est ce qui crée une dynamique. Ce qui m’importe avant tout, plus que le résultat même si on a en tête de prendre des points à chaque match, ce sont les ingrédients que nous allons mettre dans ce premier défi de la saison. En premier lieu dans le combat bien sûr sans lequel on ne peut exister dans notre sport. Il faudra gagner des duels, être bon dans la conservation du ballon, jouer debout. Car c’est une équipe redoutable chez elle dans le combat, la férocité.
Votre objectif cette saison?

Gagner le plus de matches possible!

 

Durant la préparation assortie de deux stages, le staff, dirigé par Philippe Buffevant, accompagné de Clément Vidal, Laurent Boigne et Samir Ouammar (sans oublier Cyrille Rolland, chargé de la mêlée, Jérôme Patouillard et Pierre Fatrara, des préparateurs physiques ainsi que le staff médical) a proposé bon nombre d’animations au groupe senior.
Des défis sportifs, mais pas seulement, destinés à intégrer les nouveaux joueurs, conforter à la fois l’identité du groupe et sa cohésion à travers des ateliers divers et variés. A en croire les participants, toutes ses activités ont donné lieu à de bons moments de partage, de solidarité, de rigolades, d’échanges et de travail évidemment afin d’aborder la saison dans les meilleures conditions.
Après s’être imposés samedi après-midi lors du second match de préparation face à Rillieux-la-Pape (38-25), après que la réserve ait essuyé en lever de rideau une défaite face à la réserve du même adversaire (16-31), dans un stade Baudras plutôt bien rempli, le groupe senior a bouclé la boucle de son avant-saison dimanche matin au Musée de la Mine de Saint-Etienne. L’objectif: découvrir son histoire et  se nourrir des valeurs qu’il incarne en terme de solidarité, de cohésion, d’esprit d’équipe pour tout un département.
Philippe Buffevant souhaitait que ses joueurs s’imprègnent de cette identité ligérienne avant d’entrer dans le vif du sujet d’une saison qui s’annonce passionnante. Elle débute dimanche à Meyzieu pour les deux équipes seniors garçons.

Clin d’oeil aux bénévoles

Ils sont tout aussi indispensables que polyvalents, tout aussi sociables que constamment présents, dans les bons et les moins bons moments de la vie de notre club. Chaque fois que nous le pourrons, nous les mettrons en avant, nous vous les ferons découvrir par une photo ou un petit mot d’encouragement tout au long de la saison.
Commençons cette nouvelle rubrique avec Loïc Devis, responsable administratif du groupe senior et vice-président du club et Léana Verrière, photographe officielle du RCAB.
Ce samedi, outre leurs tâches habituelles, ils ont oeuvré l’un et l’autre à la restauration des joueurs et du staff ainsi que des dirigeants. Loïc au poste de cuistot (avec l’aide de Valentin Camoin) pour préparer les cuisses de poulet et la cuisson des pâtes, Léana au service des repas, louche à la main. Merci à eux et à toutes celles et ceux qui se sont investis pour remplir les frigos, assurer le service au club-house et préparer la réception d’après-match!