RCAB – Servette de Genève.Valentin Sergere : « Faire preuve d’orgueil »

Voilà quatre ans que le solide avant de 28 ans, qui a fait ses classes à Feurs, a rejoint les rangs du RCAB. Il a connu la montée en Fédérale 3 et compte bien y jouer une saison de plus. L’affaire est mal engagée mais le talonneur patenté du pack andrézien donne des raisons d’y croire.

Affronter le leader n’a pas fait perdre son sourire à Valentin Sergere. Il est déterminé avant de relever le défi.

« Dans ce match contre le Servette, l’idée de l’ensemble du groupe, c’est de montrer que nous ne sommes à notre place (actuellement l’avant-dernière) dans ce championnat. C’est important de démontrer que l’on vaut mieux que cela. Là, forcément ça peut être un match référence. Alors pourquoi pas créer l’exploit. Je me souviens que la saison dernière, nous avions fait tomber chez nous le Puy-en-Velay, qui était aussi l’ogre de la poule.
Contre Saint-Claude, un autre gros morceau, on n’avait pas gagné mais on leur avait tenu la dragée haut. La victoire n’avait pas été au rendez-vous mais ce fut une belle partie de rugby où nous avions pris du plaisir. Ce serait bien que l’on retrouve cet état d’esprit. »
Un mental à toute épreuve, ce sera la moindre des qualités à afficher face au leader genevois, qui prolonge son invincibilité week-end après week-end.

« ON NE PEUT QU’APPRENDRE »

Apparemment, il en faut plus pour émouvoir le « talon » du pack d’avants andrézien, qui ne se départit pas d’un franc sourire : « C’est d’abord une équipe qui risque de nous proposer du beau jeu et c’est plus facile d’exprimer ses propres qualités dans ce contexte. Si on perd, il n’y aura rien à dire. Ce qui nous intéresse, c’est le contenu de notre match. On va jouer sans pression mais avec une grande motivation. Je l’ai déjà ressentie mardi à l’entraînement. »
Même pas peur, c’est un peu le sentiment qui l’anime avant ce grand rendez-vous : « ça ne me fait pas peur. Au contraire, on ne peut qu’apprendre. C’est l’occasion de démontrer que l’on est capable d’accrocher des grosses équipes de la poule, de produire du jeu. Pour cela, il faudra faire preuve d’orgueil sinon l’addition risque d’être lourde.
Nous sommes vendredi soir et l’heure du dernier entraînement va sonner. C’est un moment-clé selon Valentin : « Celui-là, il va être hyper important. C’est la mise en place. Si on met le même investissement que mardi, il n’y a pas de raison que ça ne passe pas. Ce match doit nous servir pour la suite. On devra y mettre beaucoup de conviction. »