PORTRAIT

Adrien Mandran y croit fermement

Adrien Mandran a pas mal baroudé. Son parcours de rugbyman a débuté aux Côtes d’Arey avant qu’il ne
prenne le chemin du sports études à Bourgoin-Jallieu. Puis les études, à Lyon, sont redevenus sa priorité
sans délaisser la pratique du rugby à Vienne où il a évolué quatre ans.
Une année sabbatique en Nouzelle-Zélande, histoire de découvrir du pays , et le voilà qui revient à
Vienne durant deux ans avant de faire halte à Andrézieux où il travaille pour la société SNF.
A 24 ans, alors qu’il honore sa deuxième saison sous le maillot andrézien, il semble plutôt bien dans ses
baskets et même s’il n’a joué qu’une partie des matches de la saison en cours au poste de deuxième ligne,
il est un des hommes de base du groupe.
« Andrézieux était le bon compromis entre mes aspirations professionnelles et mon envie de continuer à
pratiquer le rugby à un bon niveau. » résume t-il
Avant de rentrer dans le détail du match de dimanche contre Villars, il veut bien évoquer une première
partie de championnat laborieuse : « La saison dernière, nous avons eu l’avantage de jouer cinq matches
de rang à la maison, ce qui nous a permis de figurer tout de suite dans le haut du tableau. Cette saison,
c’est plus compliqué. Je n’ai pas eu l’occasion de faire beaucoup de matches mais c’est éprouvant. La
poule est plus joueuse. Il y a deux championnats, celui de la montée et celui d’en bas, pour le maintien.
Après, ça reste d’un bon niveau, il est plaisant d’y jouer. »
On a souvent reproché au quinze andrézien une inconstance qui lui a coûté cher à plusieurs reprises. La
dernière prestation à Riom en atteste, il semble que les rugbymen d’Andrézieux sont en train de guérir de
ce mal récurrent.

Adrien Mandran (à droite), tout sourire en compagnie de son frère cadet Enzo, qui évolue en équipe
réserve du RCAB.

« J’AIME BEAUCOUP JOUER A BAUDRAS.
C’EST UN VRAI STADE DE RUGBY »

« Depuis le début de la saison, on a toujours eu de petites périodes de mou. Les dix, quinze premières
minutes étaient compliqués, le physique commençait à pêcher dans les dix dernières minutes. Les
entraîneurs ont semble t-il trouvé la solution. On le voit dans nos entames de match qui sont bien plus
intenses, on a pu le constater à Riom. Si tout le monde fait bien son boulot comme le week-end dernier, il
n’y aura pas de problème. Même si la victoire n’était pas au rendez-vous, que le résultat ne reflète pas
notre grosse première mi-temps, où on a étouffé notre adversaire, on a montré beaucoup d’envie.
Evidemment que c’est frustrant. On a un peu pêché dans la discipline. C’est dommage car ça nous coûte
cher. Cependant, le physique est là. »
Et le moral aussi sans doute à l’heure de retrouver leur fief de Baudras où le RCAB reste sur trois succès
consécutifs : « Dans ce championnat, ça envoie du jeu et ça nous convient. Tout le monde au sein de
l’équipe a envie de bien faire, de faire beaucoup plus, de jouer ensemble. Les victoires contre Saint-Savin,
Tarare ont fait beaucoup de bien. Il ne manque que ce petit déclic à l’extérieur pour avoir ce petit brin de
confiance en plus.
Quant à Villars, c’est une des meilleures équipes de la poule, comme la saison dernière. On a un petit
avantage mental, celui de les avoir battus la saison dernière à domicile. On avait eu ce petit supplément
d’âme. J’espère qu’on le réitérera. Ce sera une grosse opposition face à une équipe bien en place, qui
joue, qui risque de poser des problèmes à nos lignes arrière et va mettre du combat. Ce sera intéressant.
Baudras sera bien garni vraisemblablement, c’est un vrai stade de rugby, un des meilleurs de la poule.
J’aime beaucoup jouer sur ce terrain. »
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