Patrick Badar nous a quittés

Pat Badar, notre Pat, incarnation du dévouement et de la gentillesse. Jamais, on ne t’oubliera! (photo Léana Verrière)

Il aura été un des piliers du club depuis quasiment sa création, en sa qualité de bénévole, mais aussi de suiveur du RCAB, lorsque son fils  Antonin avait décidé de pratiquer le rugby avec ses copains d’école Brice Meyer, Victor Guillaumond, Aubin Relave et Mathys Verrière, il y a de cela 17 ans déjà. Il est resté fidèle au club et à son engagement dans le bénévolat avec son épouse Huguette qui a, elle aussi, contribué grandement à son développement en occupant le poste de trésorière durant plusieurs années, tout en s’investissant dans beaucoup d’autres tâches.

Le roi du barbecue, en pleine activité à L’Envol Stadium. (photo Léana Verrière)

Le vin chaud de Pat, un régal pour les papilles! (photo Yves Verrière)

Patrick, notre Pat, est parti samedi soir, brutalement, à l’aube de ses 60 printemps, qu’il allait célébrer le 30 novembre dans la plus grande convivialité, comme il nous l’avait promis et savait si bien le faire.
Ce merveilleux camarade et ami laisse un vide immense au sein de tout notre club, des bénévoles aux dirigeants en passant par les joueurs qui appréciaient tous sa bonhomie, sa gentillesse, son humanité, son caractère parfois bien trempé pour montrer qu’il ne fallait pas lui monter sur les pieds.
La buvette de l’ancien club house était son terrain de jeu préféré. C’est là où, assis sur son fauteuil, il nous servait le matin un café “arrangé”, puis un pichet de bière bien fraîche dans la journée tout en nous glissant un petit mot gentil.

Et son vin chaud, l’hiver venu, était le bienvenu. Avec son copain Eric Meyer, il formait aussi un binôme expérimenté dans l’art de faire cuire saucisses et merguez, ou autres côtelettes si l’occasion d’un barbecue géant se présentait. Il en a fait des vertes et des pas mûres, mais j’en garderais le secret, car il ne cessait de me répéter que “les journalistes ne racontaient que des conneries”. Il nous reste juste à l’accompagner dans son dernier voyage vers un endroit qu’il ne connaît pas encore, lui qui a pourtant tant baroudé au volant de son camion, sans jamais se lasser ou se plaindre de faire ce métier de routier dont il avait toujours rêvé.
Son dernier voyage, il le fera en direction du Paradis. Sans auréole parce qu’il préférait en faire une sur son tee-shirt lors d’un repas entre amis (Huguette le confirmera) que la porter sur sa tête. Il n’empêche qu’il était un grand homme, au coeur d’or, irremplaçable, qu’on va pleurer longtemps…