Paroles de Co-Président Eric Trouillet

« Consolider notre statut en Fédérale 3 »

Président du RCAB depuis 13 ans, Éric Trouillet avoue être toujours aussi « enthousiaste et motivé » à l’idée de diriger le club, avec à ses côtés Philippe Bouchand, co-président en charge du domaine sportif pour la catégorie senior. Même si en ce début de saison, il lui a fallu, à lui et son équipe de dirigeants, donner beaucoup de leur temps pour mettre le club sur les rails d’une nouvelle saison. Il trace les grandes lignes de l’exercice 2019-2020 avant le premier match de l’équipe fanion, ce samedi face à Givors, à 20 h à Baudras.

Le stade Baudras a connu des travaux cet été. Vous pouvez nous en dire plus ?
« L’idée est d’homologuer le terrain synthétique pour nos équipes de jeunes, jusqu’aux moins de 19 ans. Ça va se faire courant octobre. D’autre part, notre terrain d’honneur a été rallongé afin que les mains courantes soient à distance règlementaire de l’aire de jeu, soit 3,5 mètres. Les abris pour les entraîneurs et les joueurs vont par ailleurs être reculés et intégrés dans les mains courantes. Ces travaux devraient nous permettre d’accéder à l’homologation en catégorie B, nécessaire au niveau de la Fédérale 1. Il est question également d’améliorer le système d’éclairage. Les services techniques de la mairie d’Andrézieux sont en train de budgétiser tout cela. A terme, ça nous permettrait d’accueillir des matches de phases finales et d’organiser des tournois. »

L’équipe fanion vient de s’engager dans sa 3e saison en Fédérale 3. Quel objectif lui avez-vous défini ?
« L’heure est à la stabilité. Trois saisons à ce niveau, c’est peu et beaucoup à la fois. Le but est de devenir un bon club de Fédérale 3 pour espérer accéder à la Fédérale 2 d’ici 2023. Il faut le temps à nos jeunes de s’aguerrir, d’ici deux ans, nos juniors devraient constituer une bonne partie du groupe.
Ils ont besoin d’acquérir de l’expérience. Il faut laisser le temps au temps. »

Outre la formation, ce sont les finances qui déterminent les moyens et les ambitions ?

« Notre budget tourne autour de 280 000 euros. Aujourd’hui, trouver des partenaires est difficile, qui plus est dans une commune où le football, l’athlétisme, le basket entre autres occupent une place importante de la vie sportive.
Heureusement, la mairie nous apporte un soutien important, tant au niveau financier que logistique. Notre ambition sportive est liée aux moyens dont nous disposons. C’est pourquoi l’idée première est de consolider notre statut en Fédérale 3, tout en ayant l’ambition de décrocher une place qualificative en championnat de France afin d’alimenter une dynamique.
Pour parvenir à nos fins, on compte sur nos jeunes mais on doit aussi travailler sur le volet financier, donc sur le marketing, pour se donner plus de moyens afin d’apporter plus de consistance à notre effectif en termes d’expérience. Il ne faut oublier que nous sommes un club jeune. Alors que les clubs que nous rencontrons ont souvent une longue histoire derrière eux. Il est plus simple pour eux de fédérer leurs supporters. Nous avons un déficit à ce niveau. »


L’équipe fanion vient de débuter le championnat par une défaite à Saint-Savin. Quel rôle jouez-vous auprès de la locomotive du club ?

Je reste en retrait. C’est Philippe Bouchand qui a la responsabilité du domaine sportif au sein de notre organigramme. Je n’interviens que rarement même si j’échange avec les entraîneurs. Je donne mon avis en matière de recrutement, et avec Philippe Bouchand, nous en validons la faisabilité sur le plan financier. Je pense qu’on dispose un bon groupe mais c’est le terrain qui le dira.
Le premier rendez-vous à domicile contre Givors se profile samedi soir. Qu’en attendez-vous ?

« Une victoire. La poule va être très dure et très ouverte, comme nous avons pu le constater à Saint-Savin et il va donc falloir prendre le maximum de points à domicile. Les coaches souhaitent que les garçons proposent au public un rugby créatif, réactif. C’est un premier rendez-vous à ne pas manquer. Le message que j’adresse aux joueurs est le suivant : il est difficile de perdre mais c’est encore pire de ne jamais avoir tenté de gagner. Je veux que les gars se donnent à fond. »