Interview du coach Clément Vidal avant le déplacement à l’US Bellegarde ce dimanche

Retrouver de la confiance

L’entraîneur général du RCAB évoque le début de saison compliqué de l’équipe fanion du RCAB qui se déplace à Bellegarde ce week-end. En quête d’un résultat qui entretienne l’espoir de jours meilleurs, alors que les Andréziens n’ont pas encore goûté au plaisir de la victoire après cinq journées.

Clément, un match nul contre Givors (15-15) à domicile et quatre défaites devant Saint-Savin, Riom, , voilà un bilan qui n’est pas à la hauteur de vos espérances, voire de vos ambitions de début de saison ?On savait que notre début de saison serait compliqué au vu du calendrier, qui n’avait rien de commun avec celui de la saison passée. Pour être honnête, si on a perdu certains matches face à des adversaires qui nous étaient supérieurs (Saint-Savin et Riom), il y en a d’autres, contre Givors ou à Tarare où on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. C’étaient des matches à notre portée mais on est victime d’un mal récurrent. On connaît de gros passages à vide, souvent en début de seconde mi-temps, qui nous sont fatals et que nous payons très cher en nombre de points. C’est souvent rédhibitoire. On est vraiment déçus.

DES PASSAGES A VIDE QUI COÛTENT CHER

Allez-vous devoir revoir vos objectifs à la baisse ?
Oui, clairement. Il faut être lucide. On avait parlé des quatre premières places, mais pour cela, il aurait fallu réussir notre début de saison. Pas forcément gagner à l’extérieur mais ne pas perdre à la maison où on a concédé une défaite et obtenu un nul. On ne peut pas parler de début raté car on n’a pas pris des « taules » mais il est en deçà de nos espérances. Alors là, l’objectif est clair, c’est le maintien. On va recadrer les choses, se concentrer sur le maintien et on fera le point à la mi-saison.

Vous êtes la défense la plus perméable de la poule. Est-ce là votre principal problème ?
Ce n’est pas un problème de défense mais plus général de l’ensemble du collectif qui connaît des passages à vide, des temps faibles, le plus souvent en début de seconde période, qui nous coûtent chaque fois très cher en points. Nous prenons un retard au tableau d’affichage qui est rédhibitoire.
Cela a été le cas plusieurs fois et il faut donc parvenir à résoudre ce problème pour espérer tirer profit de ce que l’on fait de bien. Mais c’est l’affaire de toute l’équipe.

C’est une histoire de concentration ?
Probablement mais ça peut-être aussi d’ordre physique. On connaît parfois un coup de mou sur ce plan, autant en défense qu’en attaque. On ne produit plus de jeu en attaque et en défense, on se fait trouer trop facilement. A Villars les Dombes, on prend 15 points en 10 minutes. Après, on fait preuve de mental car on est revenu plusieurs fois au score de manière spectaculaire. On trouve la force de revenir. Mentalement, on est solides. Mais il faut solutionner ces passages à vide.

Vous vous rendez à Bellegarde ce week-end. C’est le dernier match du 2e bloc. Vous en espérez quoi ?
Pour combler le manque à gagner de nos deux faux-pas à domicile, il nous faut réussir un coup à l’extérieur. Ce match s’annonce très important car un bon résultat là-bas ramènerait de la confiance dans le groupe avant d’aborder à partir du 10 novembre un 3e bloc où nous jouerons contre deux concurrents directs pour le maintien, à savoir Rhône Sportif et Ampuis. J’ai senti des joueurs très impliqués cette semaine à l’entraînement et bien que nous ayons quelques blessés dans nos rangs, on a envie de bien faire et d’être récompensés de nos efforts.