Formation jeunes: le projet Centre d’Entraînement Labellisé est en marche

Bruce Mathieu et Clément Vidal ont bien l’intention de mener le projet à bien en obtenant la labellisation fin 2024. (photo Yves Verrière)

Franck Laurent (à droite au premier plan) et Bruce Mathieu mènent régulièrement des entretiens avec les jeunes du CEJ (photo Yves Verrière°L’idée de former et de faire évoluer ses jeunes joueurs au sein du club afin qu’ils puissent un jour apporter leur contribution aux équipes seniors est une philosophie bien ancrée au sein du RCAB.
C’est la raison pour laquelle en janvier 2023 a été mis en place le projet de création d’un centre d’entraînement labellisé (CEL). Cette labellisation demande de répondre à un cahier des charges précis de la Fédération française de rugby.
Bruce Mathieu, responsable de l’école de rugby du RCAB et Clément Vidal, manager général du club, ont la responsabilité de mener à bien cette initiative qui demande du temps, une structure adaptée et une organisation méthodique qui porte à la fois sur l’aspect sportif mais aussi le suivi scolaire. Tout cela s’est mis en route depuis plusieurs mois, sous la forme d’une année à blanc et sous l’appelation centre d’entraînement jeunes (CEJ), en attendant d’avoir le feu vert des instances.
Douze joueurs entre 14 et 17 ans issus des rangs du RCAB sont intégrés à cette structure qui propose un programme d’entraînements spécifiques en plus des séances avec le club, les mardis de 18h30 à 20h30 et les mercredis de 13h30 à 15h15 sur les installations du stade Baudras. Par ailleurs, chaque mercredi, après la séance rugby, dans les locaux du club, un suivi scolaire est proposé aux joueurs et dirigé par Franck Laurent, professeur des écoles à Bonson.
Côté sportif, outre le perfectionnement rugbystique, des ateliers courses et musculation sont organisés dans le cadre du développement physique des joueurs lors des séances des mardis et mercredis.

Franck Laurent (à droite au premier plan) et Bruce Mathieu mènent régulièrement des entretiens avec les jeunes du CEJ (photo Yves Verrière)

Un premier pas important a été franchi le 7 décembre dernier lors d’une réunion de présentation du projet avec des responsables de la ligue AURA. ” Tous les feux sont au vert pour la création du CEL. La dépose de candidature a été faite, il nous reste à consolider la partie administrative. Sinon, au niveau des installations, on est ok” nous confiait Bruce Mathieu fin décembre. Ce jour-là, il recevait successivement les douze jeunes intégrés à la structure centre d’entraînement jeunes (CEL) et leurs parents afin de dresser le bilan de ces premiers mois. Des entretiens organisés trois fois dans l’année et qui ont délivré un bilan somme toute très positif: ” Beaucoup d’entre eux nous ont dit qu’ils ressentaient les bénéfices du CEJ. C’est encourageant. Notre but est d’offrir une formation où les gars s’épanouissent dans leur projet sportif. Ce CEL, c’est un peu notre bébé” s’enthousiasme Bruce Mathieu qui espère qu’il verra le jour en fin d’année.

Alexis: ” Le projet m’intéressait”

Alexis est à son aise dans ce projet qui dit-il “l’intéressait” (photo Yves Verrière)

Il se prénomme Alexis, a commencé le rugby à 10 ans, après une visite au forum des associations au CABL en compagnie de ses parents. Il joue ailier dans les rangs des U 19 de l’Entente Loire Sud après avoir débuté au poste de demi de mêlée. Il a 16 ans, étudie au lycée Mauriac à Andrézieux où il est en 1ere STMG et fait partie de la première session du CEJ. Il dit s’y sentir très bien:
” Le projet m’intéressait, il y avait les copains. Au début, il faut s’y faire, ne rien lâcher quand on enchaîne la partie rugby avec le scolaire. Depuis qu’on a démarré, j’ai fait des progrès en cardio, je tiens plus facilement le rythme dans les matches. On forme un bon groupe rugby, même s’il y a des âges différents. Je ne vous cache pas que les beaux locaux ajoutent à l’envie.
En musculation, on travaille bien. Mazam (Clément Vidal) nous prépare des programmes. Au niveau scolaire, Franck (Laurent) nous encadre et on n’a pas la tentation de ne rien faire. C’est un bon moyen d’arriver à l’autonomie. Une structure comme celle-là peut aider les jeunes du club à progresser. C’est bien pour l’image du club.”