Fédérale 3: en route pour Aix-les-Bains (dimanche 15h)

La victoire, comme la trêve imposée par le calendrier ont permis aux joueurs du RCAB de souffler et de recharger les batteries. Le succès face au Rhône Sportif a insufflé la confiance que procure un résultat positif.
Le potentiel offensif est là, il fallait le valider et les joueurs de Clément Vidal et Matthieu Llari l’ont fait de belle manière. Au final, « le bilan n’est pas si mal avec un bonus défensif, un autre offensif » estime Clément Vidal, à l’heure de faire “redémarrer la machine” pour un 2e bloc qu’il juge « aussi périlleux, voire plus que le premier car deux déplacements nous attendent. »

Eric Grisel et ses coéquipiers ont un nouveau défi à relever ce week-end. (photo Léana Verrière)

« On peut faire quelque chose là-bas »

A commencer par celui de dimanche à Aix-les-Bains, l’inconnue de cette poule. Seule certitude: la formation savoyarde n’a pas caché ses ambitions : « Le RCAB les a rencontrés en Honneur il y a quelques années. Mais pas en Fédérale 3. C’est la première fois qu’on va s’affronter à ce niveau. C’est un club qui a procédé à un recrutement de haut niveau. Là, ils sont loin de leur tableau de marche, ils ont un peu le couteau sous la gorge. C’est une bête blessée.»
En effet, les résultats ne sont pas encore là, avec un nul à la maison contre Saint-Marcel et deux défaites au Puy et à Ampuis qui ne remettent pas en cause le potentiel d’une équipe, solide défensivement (un seul essai encaissé) disposée à jouer, ressemblant en cela à la philosophie de jeu du RCAB. Sans être aussi prolixe (3 essais inscrits) que ses adversaires du jour (11 essais pour les Andréziens).
« Ça sent le match charnière ». Un match très important qui fait naître de secrets espoirs : « On peut faire quelque chose là-bas si on fait les choses dans l’ordre » avance le coach. L’idée est bien « d’enchaîner », pour grappiller des points et faire oublier la contre-performance de Saint-Savin. Amener les prochains adversaires à se méfier du RCAB, y compris loin de ses bases.