Fédérale 3 : du tac au tac avec Clément Vidal après ASSMIDA – RCAB (31-27)

La rude bataille qui a sévi tout au long du match illustrée par ce corps à corps entre Alexandre Gaillard et un avant isérois (photo Léana Verrière)

Perdre dans les arrêts de jeu sur un essai contestable, ça avive les regrets forcément ?

Effectivement, il y a beaucoup de regrets par rapport au résultat final. Mais ils ne sont pas forcément liés à la fin de match, plutôt à notre entame qui n’a pas été celle que nous avions prévue. On voulait les asphyxier d’entrée et c’est l’inverse qui s’est produit. Ils marquent deux essais, on a été trop brouillons, en touche en particulier et voilà.
On a réussi à sortir la tête de l’eau ensuite, à reprendre le match en mains et on cède sur la fin. Je n’en veux pas à mes joueurs qui s’y sont filés comme des morts de faim dans les dix dernières minutes pour finalement perdre dans les arrêts de jeu. Ça fait mal à la tête parce qu’on avait largement de quoi se mettre à l’abri. On n’a pas été assez efficaces. On s’y est mis trop tard, et trop par intermittence. C’est la leçon à retenir. Même si on les a pas mal embêtés. Nos adversaires n’étaient pas fiers à la fin, croyez-moi. On les a bousculés jusqu’à la fin.

Après Aix, ce fut à nouveau un match dur, âpre ?

La poule veut ça, elle est très serrée et c’est un combat tous les week-ends depuis qu’on est entré dans le sprint final. Ces deux derniers matches étaient d’un niveau de phase finale. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de faire du turnover pour apporter de la fraîcheur devant. Là, l’ASSMIDA nous a empêchés de mettre du rythme, elle nous a imposé le sien. En cette fin de saison, tout va compter : la fraîcheur, les nerfs, l’expérience et on n’a pas du tout envie d’être les dindons de la farce. C’est très serré entre les 5, 6 premiers. On est décidé à ne rien lâcher.