Fédérale 2: retour gagnant à Baudras!

Magnifique photo vintage du stade Roger Baudras réalisée par notre photographe Léana Verrière. Baudras en pleine effervescence populaire, éclairé par un soleil lumineux, fixant le combat d’une mêlée de corps enchevêtrés.

Lors d’une saison, il n’est pas si courant de gagner sur tous les tableaux! Si l’on excepte la courte défaite (26-31) de l’équipe réserve en lever de rideau, c’est ce qu’est parvenu à faire le RCAB, non seulement sur le terrain mais en dehors. Le repas proposé aux supporters a connu un plein succès (160 convives) ainsi que les diverses animations qui ont conféré à cette journée un caractère particulier, fondé sur la convivialité et l’esprit club.
Toutes les catégories du RCAB étaient présentes dans la tribune bien garnie de Baudras et ses alentours: les jeunes de l’EDR étaient au bord du terrain pour dresser une haie d’honneur à leurs aînés, une soixantaine de partenaires et leurs invités étaient venus soutenir le club. Et enfin les bénévoles ont réussi leur pari de faire en sorte que les spectateurs repartent enchantés de l’accueil reçu et de l’ambiance, au terme de “cette très belle journée pour un club tout entier” dixit le coach Clément Vidal, qui a bien voulu revenir sur ce grand moment de la saison. Sans oublier d’ajouter: ” Mais il y a encore du pain sur la planche”
Vos joueurs ont signé un retour gagnant à Baudras. Contrat rempli?
C’était l’ambiance des grands jours, il y avait beaucoup de monde (un millier de personnes). Ce n’est pas tous les jours que tu joues dans une telle atmosphère. C’était top. On avait à coeur de valider notre victoire à Chalon, c’est chose faite. On aurait aimé que les résultats dans la poule nous soient un peu plus favorables. On se retrouve dans la même position (10e). On a donc encore du pain sur la planche mais bon, ce succès confirme notre redressement.

“Le banc a apporté un plus”

Vous étiez menés à la mi-temps (6-13). Vous avez eu des difficultés à vous mettre en route.
En vérité, on n’a pas eu beaucoup de ballons, on a commis énormément de fautes, des plaquages à deux, des plaquages hauts. On score 6 points sans faire grand-chose. On a bien eu quelques étincelles mais on retombait dans nos travers. L’enjeu pesait un peu sur les épaules.
Qu’avez-vous dit à vos joueurs à la pause?
Qu’on était un peu amorphes, qu’on manquait d’agressivité. On a mis l’accent sur la conservation du ballon, l’importance de proposer des temps de jeu plus longs. En faisant ça, on a poussé nos adversaires à la faute. Ils ont connu une grosse baisse de régime, ont été pénalisés. On les a eus à l’usure. On n’a pratiquement jamais été mis en danger. On a campé chez eux et plutôt bien maitrisé notre sujet. Et puis, on s’est libéré en fin de match avec ces deux essais. Le turnover nous a fait beaucoup de bien. Le banc a apporté un plus, a donné un coup de fouet à toute l’équipe.
Et puis, quelle ambiance!
C’était à nous de provoquer l’étincelle. Tout un club était derrière nous, on l’a ressenti. Le public sera toujours acquis à notre cause dès lors que l’état d’esprit des garçons sera celui qu’ils montrent depuis le début de l’année. Ce fut une très belle journée pour le club.

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C’est le nombre de points marqués par le RCAB lors de la seconde période.

Fédérale B: dommage, oui vraiment dommage…

César Durantin s’est beaucoup démené mais ce sont les Ponots qui ont eu le dernier mot. (photo Léana Verrière)

Ce fut la réflexion que se firent beaucoup de joueurs de l’équipe réserve et de spectateurs du match à l’issue d’une rencontre indécise jusqu’au bout. En tête à la pause (21-18), nos joueurs ont souffert lors du second acte, finissant par céder face à une équipe ponote vaillante et plus expérimentée que la nôtre. Mais la B reste en course pour la qualification en phases finales.