Fédérale 2: le RCAB n’a pas le choix face à Chalon

Comme ici contre Le Creusot, Valentin Camoin et Hugo Colas ainsi que leurs coéquipiers vont devoir s’acclimater à des conditions de jeu particulières, la pluie étant annoncée. (photo Léana Verrière)

L’inconstance des résultats obtenus depuis le début de saison ont pour l’heure empêché l’équipe fanion de s’installer dans une dynamique positive. Faute d’être parvenue à aligner deux succès de rang, elle ne peut se permettre de rater ses sorties à domicile, où elle a, il est vrai peu joué (3 matches seulement).
Cette situation impose de rester maître chez soi. C’est ce que vont tenter de faire nos joueurs ce dimanche après-midi, annoncé hivernal. Le coach Clément Vidal nous donne son point de vue avant cette rencontre clé, sachant que Chalon est un adversaire direct pour le maintien.
Les performances en dents de scie de votre équipe à l’extérieur vous empêchent jusqu’à présent de jouer l’esprit tranquille. Vous avez une obligation de résultat à domicile. Comment gérez-vous cette situation?
On savait qu’en tant que promu en Fédérale 2, on serait pratiquement dans l’obligation d’être intraitable à la maison, que l’on serait forcément moins équipés, niveau effectif, pour être constants à l’extérieur. Si on veut atteindre notre objectif de maintien, les matches à domicile sont primordiaux, c’est évident!

Les conditions de jeu changent à cette période. La pluie est attendue dimanche. ça change quoi dans votre préparation du match?

Les terrains gras demandent forcément plus d’énergie pour se déplacer.  Il est plus difficile de mettre de la vitesse, le ballon est plus glissant. Le froid, la pluie ne favorisent pas le jeu, ce qui fait d’ordinaire un peu notre force. Mais on a connu ça au Creusot, où on s’était plutôt bien adapté à ces conditions. Cela dit, la priorité des priorités, c’est de se reposer sur des fondamentaux: défense de fer, intensité, solidarité. Si tu n’y es pas dans ces domaines, tu n’existes pas en Fédérale 2 où le rythme, la cadence, les impacts sont plus soutenus qu’en Fédérale 3. On a pu s’en rendre à Grand Dole dimanche dernier. Les deux équipes ont fini mâchées. L’intensité de ce match m’a rappelé les quatre rencontres de phases finales que nous avons disputées la saison dernière.

Comme toutes les équipes à cette époque de la saison, vous avez votre lot de blessés. Comment gérez-vous cette situation?

On a des blessés et des absence majeures. Cela dit, on a encore des arguments grâce avec des garçons qui évoluent en réserve. Cette équipe tourne bien et nous alimente en joueurs de qualité quand le besoin s’en fait sentir. Cela avait été le cas entre autres au Creusot, ceux qui étaient montés avaient été à la hauteur. On sait qu’on peut compter sur eux.

Votre prochain adversaire a réalisé quelques bonnes performances à l’extérieur. Méfiance donc?

Cette équipe de Chalon a montré qu’elle savait se déplacer. Elle perd sur le gong à Lons, s’est imposée à Rillieux et a réussi un nul à Saint-Claude, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Ils ont reçu pas mal de grosses équipes, leur classement (9e avec 5 points de retard sur le RCAB) est donc à relativiser. On a des caractéristiques semblables. Chalon déplace bien le ballon. Derrière, ça va vite. On le sait.