Lanterne rouge après sept journées de championnat, c’est la triste réalité qui accompagne aujourd’hui le parcours de notre équipe fanion mais il faut l’accepter, et surtout faire en sorte de se sortir de cette situation en activant tous les leviers nécessaires pour inverser cette fâcheuse tendance.
C’est ce que s’efforce de faire le staff et un groupe de joueurs qui doivent ensemble trouver des solutions aux problèmes qui se posent depuis le début de la saison. Philippe Buffevant, le manager du club, les a souvent exposés lors des entretiens qu’ils nous accordent régulièrement. Avant de se rendre à Villars-les Dombes ce week-end, il nous dit ses attentes, tout en insistant sur la confiance qu’il accorde à un groupe dont il ne doute pas du potentiel.
” Ce match à La Tour-du-Pin me laisse des regrets , comme pas mal d’autres. On a pas mal d’occasions qu’on ne concrétise pas, encore une fois. C’est un mal récurrent. Et quand tu ne scores pas, tu te fais punir. On n’est pas assez solides dans la tête, on a manqué de concentration et de sérénité pour remporter ce match. Après, on peut parler de l’arbitrage ou de la malchance mais c’est le lot des équipes mal classées.
Ce que je pense, c’est que la chance, ça se provoque. Peut-être que l’on est trop gentils, oui! Et même si je crois que l’on s’en sortira avant tout par le jeu, en surprenant l’adversaire, il faut aussi montrer les crocs, être animés d’un esprit de guerriers car personne ne nous fera de cadeaux, on doit en avoir conscience.
Notre situation impose qu’on fonctionne dans un esprit commando. On attend, non pas un sursaut, mais cinq sursauts lors des cinq rencontres qu’il nous reste à disputer jusquà la trêve. ça passe par du combat, un esprit de sacrifice. Le staff dans son ensemble attend que le vestiaire montre son envie de s’en sortir.
Est-ce qu’il faut réduire la voilure, se contenter d’un jeu minimaliste? Je ne crois pas, même si pas mal d’équipes procèdent de cette manière. Le jeu finit toujours par payer. Dans la poule, le jeu qui gagne, c’est celui d’Annecy. Notre salut passera par le jeu mais il faut trouver d’autres leviers. C’est une question d’envie. L’envie de batailler, de faire don de son corps face à l’adversité. Si on parvient à être plus pragmatiques dans les zones de marque, on aura ce déclic.”
Fédérale B: Villars-les-Dombes – RCAB à 13h30