Jean-Marie Pandraud à la relance lors d’un temps fort du RCAB (photo Léana Verrière)
Clément Vidal nous l’avait annoncé et Nantua ne l’a pas fait mentir: le club de l’Ain a démontré ce dimanche après-midi sur sa pelouse synthétique qu’il pouvait prétendre à décrocher la première place du classement à l’issue de la saison, même s’il aura affaire à de la concurrence. Il a fait respecter la hiérarchie, malgré le courage, l’envie et l’état d’esprit manifestés par nos joueurs tout au long du match. L’entraîneur de la ligne d’avants nous livre son analyse sur ce match: ” Nous avons connu deux bonnes périodes durant cette rencontre lors des deux entames de mi-temps. Lors de la première, pendant vingt minutes, les garçons ont parfaitement respecté la stratégie qu’on avait mise en place, en se montrant discplinés. Et ce fut sensiblement la même chose durant le premier quart d’heure de la seconde mi-temps où nous avons campé dans leur camp sans malheureusement concrétiser assez rapidement. Et en fin de rencontre, on a remis la main sur le ballon sans matérialiser notre investissement. C’est frustrant, voire pénible de voir toute cette énergie déployée sans être récompensé. Mais on doit reconnaître que notre adversaire était bien en place. Sur leur terrain, ils sont difficiles à destabiliser, ils ne s’affolent pas. Leur jeu est propre.
Nous leur avons donné des munitions sans qu’ils aient besoin de se surpasser. Ils inscrivent un essai en première main et deux autres à zéro passe. Le premier les a complètement libérés. Ils ne sont pas leaders de la poule par enchantement. On y a mis du courage, de l’investissement, l’état d’esprit mais face à ce genre d’équipes, ce n’est pas suffisant. C’est le match où on a le moins battu de défenseurs, où il a été compliqué de créer des brèches, ça dit leur qualité défensive. On marque un essai par Alexandre Gaillard (14 plaquages réussis, dont 5 offensifs, sur 17) au prix de gros efforts, vraiment! On n’a pas à rougir de cette défaite qui nous a appris pas mal de choses.”
Fédérale B: trop d’inconstances pour espérer mieux
Mathys Verrière et ses partenaires auraient pu espérer mieux s’ils s’étaient montrés plus précis dans tous les secteurs de jeu (photo Léana Verrière)
Pour prétendre à un résultat plus favorable (30-15), il aurait fallu moins d’inconstances dans le jeu, rater moins de plaquages et être beaucoup plus performants en conquête. Il y avait mieux à faire et personne au sein du groupe ne disait le contraire à l’issue d’une rencontre où les garçons s’y sont malgré tout bien “filés”, sans récolter les fruits de leur investissement, terni par trop d’approximations.