Fédérale 2: le (bon) coup passa si près…

Marceau Depras (à gauche) a fait les frais d’un combat acharné, tout comme Victor Tinel et Etienne Poncelet. (photo Léana Verrière)

Il y a deux manières d’analyser ce qui vient d’arriver à notre équipe fanion ces deux derniers week-ends où elle est passée tout près de ce qu’après quoi elle court depuis le début de saison, à savoir une victoire en déplacement.
La première consiste à penser qu’elle n’y arrivera pas, qu’elle est maudite, que la réussite a décidé de la bouder définitivement cette saison. La seconde à laquelle tout un club veut croire, et qui s’appuie sur la réalité des faits, autorise à penser que le jour viendra où nos joueurs lèveront enfin les bras au coup de sifflet final d’un match, loin de Baudras.
Au regard des deux dernières prestations des garçons de Clément Vidal et Laurent Boigne, il n’est pas utopique de croire en ce dénouement favorable. Comme le dit Clément Vidal: ” On est loin d’être mort”. Le coach répond à quelques questions après cette rencontre, de qualité, selon la grande majorité des observateurs présents à Villars-les-Dombes…

“Je reste persuadé qu’on a les armes pour s’en sortir.
Il faut qu’on s’accroche, qu’on reste ensemble.”

Si on regarde le contenu et le point de bonus défensif pris, il y a encore eu pas mal de positif lors de ce match, excepté cette défaite qui fait mal.
Encore une fois, les efforts et la débauche d’énergie n’ont pas été récompensés. La pièce ne veut décidément pas tomber du bon côté. J’espère qu’elle va finir par tourner car rugbystiquement, on a été bien, aussi bien en défense qu’en attaque. Malheureusement, on paye très cher nos moindres erreurs. C’est le seul bémol. On donne trop d’opportunités à l’adversaire de nous faire mal. Si en certaines circonstances, on était sorti plus proprement de notre camp…
C’est lassant de ne revenir qu’avec un point de ce déplacement. Certes, on n’a peut-être pas la même réussite que la saison dernière. Mais  on doit scorer plus en première mi-temps. On a une grosse occasion d’essai et on manque 8 points au pied, même si la première pénalité de Noëllys (Girard) était lointaine. et du coup, on mène seulement 5-0 à la mi-temps. On n’a pas su faire le trou. Si le score avait gonflé un peu, ç’aurait été un autre match. Et en deuxième mi-temps, on passe 30 minutes à 14. On prend trois cartons. Sûrement que si on n’y arrive pas, c’est qu’on commet plus d’erreurs que les autres. Mais je reste persuadé qu’on a les armes pour s’en sortir. Il faut qu’on s’accroche, qu’on reste ensemble.

Vous avez une coupure après ce bloc. Elle est la bienvenue?

Oui, parce que les deux derniers matches ont été intenses, ça a cogné fort! Et puis, un autre bloc difficile à négocier nous attend (réception de Nantua et déplacement à Chalon).

Fédérale B: une remontada spectaculaire mais trop tardive

Lucas Chabert a échappé à la défense de Villars et va inscrire un très bel essai. (photo Léana Verrière)

Les hommes d’Alexandre Dezé et Youssef Sadak ont gardé le meilleur pour la fin si l’on peut dire, après avoir laissé leurs adversaires du jour prendre le large en seconde période. Alors que le score à la pause 14-9 indiquait que la première mi-temps avait été équilibrée, notre équipe lâcha prise au début de la seconde au point de se faire distancer largement (31-9). Mais ç’aurait été mal connaître le capitaine Mathys Verrière et ses partenaires que de penser qu’ils allaient couler à pic. Leur réaction d’orgueil enthousiasma les nombreux supporters andréziens présents. Trois essais de longue haleine marqués par Jordan Carrot, Titouan Baro et Lucas Chabert illustrèrent cette remontada d’envergure qui malheureusement ne fut pas suffisante pour combler le retard pris. Mais le bonus défensif tomba dans l’escarcelle, récompensant cette capacité à ne s’avouer vaincus qu’au coup de sifflet final.