Comme sur un bulletin scolaire, l’appréciation que l’on pourrait donner à notre équipe fanion à l’issue de ce second revers de la saison à Saint-Priest serait la suivante: en progrès mais peut mieux faire. Les regrets sont là à nouveau, et la frustration est d’autant plus grande que le RCAB aurait fort bien pu revenir avec un grand sourire de la banlieue lyonnaise.
A un moment de la partie, il avait le match et son destin entre les mains, avant de commettre trois erreurs évitables qui ont remis leurs adversaires en selle. Un petit point de bonus défensif aurait même pu tomber dans leur escarcelle. Il aurait été la récompense d’une plus grande implication de l’ensemble du groupe, de séquences offensives de grande qualité ponctuées de trois essais. Les progrès sont là, c’est la route à suivre pour humer le parfum de la victoire.
Un trou d’air payé cher
Partagé entre déception et satisfaction, Clément Vidal résume la situation: ” On a fait moins de boulettes que la semaine dernière, il y a eu un peu plus de concentration, on a élevé notre niveau de jeu mais on est aussi retombé dans certains de nos travers. Ce 13-0 sanglant encaissé en seconde mi-temps nous fait très mal, c’est lui qui nous tue. Parce qu’on a réussi auparavant, entre la fin de la première mi-temps et le début de la seconde, un 17-0. On est devant au score, on est plutôt bien dans le jeu, dans la discipline, et d’un seul coup, c’est le trou d’air.
Il dure une dizaine de minutes, on fait des erreurs qui passent en Fédérale 3 mais pas à ce niveau.. C’est d’autant plus frustrant que l’on a été très bien en conquête, que lorsqu’on met du rythme, on peut mettre le feu à n’importe qui…
Là, d’un seul coup, on a enchaîné les boulettes. Il faut vraiment se faire violence défensivement.”
A noter que dans la lignée de la saison dernière, nos supporters étaient bien présents lors des deux matches disputés. Un bus avait été affrété pour les conduire jusqu’à Saint-Priest où la bonne cinquantaine d’entre eux ont mis une belle ambiance, à tel point qu’on se serait cru à Baudras parfois. Bravo et merci à eux!