Vendredi soir, le dernier entraînement avant la reprise de la compétition ce dimanche aura rappelé des souvenirs à tous les anciens Casistes du club, les Tronchet, Collet, Renaudier, Camoin, Grisel et compagnie. Il s’est déroulé au stade de l’Etivallière à Saint-Etienne en attendant que l’éclairage soit rétabli sur le synthétique de Baudras. Les dirigeants du RCSE ont gentiment accueilli joueurs et staff du RCAB dans leur club house où Clément Vidal a présenté la première vidéo de la saison. L’heure de la reprise a sonné et le coach a répondu à quelques questions avant ce grand-rendez-vous à Pontarlier.
Impatient, inquiet avant ce premier match de la saison?
Ce n’était pas l’objectif un an en arrière, Maintenant on y est et nous, entraîneurs comme joueurs, sommes impatients de nous mesurer à une équipe qui est installée en Fédérale 2 depuis plusieurs années. Il nous tarde de nous étalonner, de voir ce que l’on est capable de faire à l’instant T. On est motivés, on a vraiment envie de se mettre au diapason. Vraiment, il me tarde d’être dimanche, sur le terrain, juste avant le coup d’envoi. Dans le groupe, il y a beaucoup de joueurs qui aiment la compétition et vont pouvoir s’exprimer pleinement.
Si je vous dis Fédérale 2, vous me répondez quoi?
Plus dense, plus de maitrise de son sujet, plus d’expérience, plus de vitesse, plus d’impact physique, des gars qui tiennent la distance tout un match, sans temps faible. La Fédérale 2, c’est ça et on en a eu un aperçu contre Vinay en amical. ça nous a mis dans l’ambiance. J’espère que les gars ont réfléchi à ça. A quelques exceptions près, le groupe qui va jouer dimanche va découvrir la Fédérale 2.
Quel bilan faites-vous des 6 semaines de préparation?
Comme la plupart des équipes, on n’est pas encore complètement au point physiquement, rugbystiquement. Tous nos adversaires ont repris avant nous. Cela dit, on a quand même bien bossé, les gars ont été assidus aux entraînements, on a tourné à une cinquantaine de joueurs par séance. Pour moi, la préparation se terminera fin septembre, à l’issue du premier bloc. On saura où on en est à ce moment-là.
“Les 22 gars retenus doivent se dire
que c’est un moment très particulier
dans l’histoire du club,
qu’ils vont poser leur nom sur la feuille
du premier match de Fédérale 2 du RCAB.”
Le recrutement vous satisfait-il?
C’est difficile de recruter car dans la Loire, nous sommes isolés du monde rugbystique amateur. On fait avec nos moyens. Malgré tout on a réussi à faire venir des garçons qui adhèrent à notre projet de jeu, au projet du club. On s’est renforcé devant avec les arrivées de Jordan Deruelle, Alan Sanillo, Jacques Blanc, Baptiste Bion en demi de mêlée. On a essayé d’apporter de l’expérience derrière avec l’arrivée de Loïc Fragne qui connaît très bien la Fédérale 2, de Louis Heitz Chanel au centre, qui a joué à Pontarlier. Si on y ajoute quelques jeunes joueurs aux dents longues et le fait que l’on a conservé notre ossature, 80% d’un groupe qui a démontré ses qualités, on devrait avoir notre mot à dire.
Justement, l’objectif, c’est le maintien?
Bien sûr. On sait qu’on est promu et que ce sera difficile tout au long de la saison. L’essentiel est d’avoir le maintien en poche le 10 avril prochain. On verra ce que l’on est capable de faire, bloc après bloc. On doit faire preuve d’humilité mais cela n’empêche pas l’ambition. Il n’est pas question de brûler les étapes mais on veut vendre chèrement notre peau. A commencer lors de ce premier match. ça va être dur, on le sait. Il ne faudra surtout pas lâcher, en prendre une flopée, sinon, la saison risque d’être compliquée. J’ai confiance en la force mentale du groupe.
Les 22 gars retenus doivent se dire que c’est un moment très particulier dans l’histoire du club, qu’ils vont poser leur nom sur la feuille du premier match de Fédérale 2 du RCAB.