Les Andréziens savent à quoi s’attendre
Malgré la défaite face au leader le Servette de Genève, le contenu du match et le point de bonus
défensif récupéré ont ramené un peu de confiance dans les rangs du RCAB. Mais la situation au
classement (avant-dernier) reste précaire. Et le déplacement à l’Isle d’Abeau ne s’annonce pas de
tout repos. Le coach Clément Vidal prévient : « Il faudra être à 100% au niveau de l’état d’esprit »
Vous avez réussi un match encourageant face au Servette. Regrettez-vous que le calendrier ne
vous ait pas permis d’enchaîner tout de suite ?
Oui et non. Enchaîner nous aurait peut-être permis de valider directement la bonne performance
face au Servette de Genève. Mais, d’un autre côté, on sortait d’un gros bloc de matches face au
Rhône Sportif, Ampuis et le Servette avec pas mal de blessés. Vingt-deux joueurs ont joué durant
tout le mois de novembre et étaient usés. On était à bout physiquement. Cette coupure a donc
permis de recharger les batteries et de récupérer des blessés. Après, le risque, c’est de ne pas
retrouver la même intensité que celle que nous avons eue face à Genève.
Vous allez retrouver des forces vives pour ce déplacement ?
On va récupérer Clément Petit, Victor Tinel en 3 e ligne ainsi qu’Adrien Mandran. Parmi les gros
blessés, il ne reste plus que Tronchet qui reviendra après la trêve, en janvier. Ça va nous faire du bien
car nous comptons trois blessés sérieux : Benjamin Paccaraud, touché au tibia, Adrien Brayac au
niveau des côtes et Nathan Vasseur qui souffre de la cheville. Il était donc impératif de pouvoir
compter à nouveau sur les rentrants car la fin de ce bloc est ultra importante, avec ce déplacement à
l’Isle d’Abeau avant de recevoir Cusset.
« CE SERA UN DEFI MOINS CLINQUANT QUE CELUI CONTRE LE SERVETTE. MAIS CA PEUT FAIRE
AUSSI MAL. »
Vous êtes-vous fixé un objectif particulier sur ces deux matches ?
Ce serait sympa pour les joueurs, les dirigeants, les entraîneurs, l’ensemble du club que l’on arrive à
la trêve hors de la zone de relégation. Ça permettrait de profiter des fêtes de manière plus sereine
mais pour ce faire, il faudrait deux victoires.
Justement, la difficulté va être de montrer la même détermination que face au leader. Et de plus, à
l’extérieur ?
La saison dernière, les joueurs se comportaient de la même manière au niveau de l’état d’esprit, que
ce soit à domicile ou à l’extérieur. J’ai en tête le match contre Le Puy à Baudras, qui fut suivi d’un
succès à Saint-Genis Laval. Si on manifeste le même d’état d’esprit que devant le Servette, on peut
inquiéter l’ASSMIDA.
En revanche, si on n’est pas à 100%, qui plus est à l’extérieur, on ne gagnera pas. La saison passée, on
en a pris 45. Et en fin de saison, on les a privés de phase finale alors qu’il ne leur manquait qu’un
point. Il y aura un esprit de revanche de leur part.
Et puis, chez eux, c’est chaud, l’ambiance est hostile, le décor est champêtre. Ce sera leur dernier
match de l’année à la maison, ils auront le soutien du public. Ce sera un défi moins clinquant que
celui contre le Servette. Mais ça peut faire tout aussi mal. L’interrogation, c’est notre irrégularité,
notre inconstance dans les performances…
Légende photo: C’est un défi de taille qui attend les hommes de Clément Vidal ce dimanche à l’Isle d’Abeau
(photo Léana Verrière)