Clément Vidal l’avait pressenti en nous annonçant qu’Aix-les-Bains, l’adversaire de son équipe ce dernier week-end possédait sensiblement des mêmes qualités que la sienne. A tel point que les deux formations n’ont pas se séparer au score, finissant dos à dos à l’issue d’un match plaisant. Retour avec le coach sur cette rencontre arrêtée un très long moment en raison de la grave blessure d’un joueur aixois, à qui le RCAB souhaite un prompt rétablissement.
Un petit goût d’inachevé
Considérez-vous ce 26-26 comme un bon match nul ?
Absolument. Parce que cette équipe d’Aix est bien équipée et va poser certainement pas mal de problèmes à d’autres formations. Je considère que dans le contenu, on a montré que certaines choses étaient bien en place, on a réussi à enchaîner de longues phases de jeu. Ce fut notre meilleur match au niveau de la conquête, en particulier en touche. Et au niveau discipline, ce fut plutôt bien. Le seul bémol, c’est notre jeu au pied qui comme depuis le début de la saison a été un peu défaillant et nous coûte quelques points au classement. On mène 18-13 à la mi-temps. On aurait dû le gagner, ce match ! C’est pourquoi je ressens un petit goût d’inachevé. Mais je le répète, cette équipe va en embêter plus d’un.
Vous vous attendiez à un match ouvert. Il l’a été ?
Au des vidéos, j’avais déjà cette impression et elle s’est confirmée. Ils mettent du volume dans leur jeu, leur pack est assez conquérant. Aix a réussi à nous imposer des phases de jeu assez longues. Heureusement, on a été présent dans le combat.
La longue interruption causée par la grave blessure d’un joueur aixois a-t-elle eu une influence sur le scenario du match ?
Après l’arrêt du jeu qui a duré de longues minutes, il restait quelques minutes à jouer avant la mi-temps. On a repris très fort et on a conforté notre avantage, en passant de 15-13 à 18-13, tout en ratant une autre pénalité. Avec tout ce temps perdu, on voulait que l’arbitre écourte la pause mais il n’a pas pu. Au retour des vestiaires, la dynamique était un peu cassée de notre côté tandis que notre adversaire a repris tambour battant. Ils étaient en révolte. C’est là que le match aurait pu basculer en notre faveur.
Le turnover que vous avez opéré n’a pas eu les mêmes effets que contre le Rhône Sportif ?
Le contexte était différent. On menait 21-20. On était plus dans la gestion. Je m’attendais à plus. ça n’a pas suffi cette fois-ci. Mais les gars n’ont rien lâché.