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Fédérale 2: la der des der à Villefranche pour se faire un cadeau de Noël?

Valentin Camoin et Alexandre Pomeyrol sont prêts pour une ultime empoignade. (photo Léana Verrière)
La question mérite d'être posée à nos Bleus qui, en déplacement, n'ont pas encore réussi à lever les bras en signe de victoire au coup de sifflet final . Ce qui ne dit pas que les hommes de Philippe Buffevant, Clément Vidal et David Costa n'ont pas mis beaucoup d'énergie et d'envie pour s'imposer loin de leurs bases. Sauf que ça n'a pas suffi pour revenir avec un succès dans leur bagages. Philippe Buffevant et son staff cherche des solutions. Le premier nous a déjà fait à maintes rerprises la liste des qualités dont on doit faire preuve pour parvenir à ses fins: " Il faut à la fois être rigoureux exigeants, tueurs dans les zones de marque et pragmatiques." Un cocktail dont ses joueurs n'ont pas encore réussi à rassembler tous les ingrédients le même jour. Et ce malgré un effectif de "bons joueurs, au potentiel indéniable, et qui ne lâche rien" nuance"Buf". Alors qu'espérer de ce match de la dernière chance?  " Chaque rencontre dans cette poule est serrée, on en a fait la démonstration dimanche contre Saint-Claude et celle-là devrait l'être aussi. Villefranche est une équipe de notre calibre. Cela dit, c'est une saison usante, les gars sont fatigués car ce championnat est très accroché, tout le temps." 7e au classement juste derrière Villefranche, avec deux points de retard, il y a matière pour le RCAB à grimper d'un étage en cas de victoire. Une motivation supplémentaire de vaincre le signe indien, d'entamer uné série ne serait-ce que de deux succès d'affilée?: "On aimerait avoir cette capacité d'enchaîner. Si tu gagnes, tu es dans les six premiers!" Un défi à relever, comme un voeu de nouvelle année, qu'il serait opportun d'exaucer juste avant de faire une pause. Mais Villefranche ne l'entend sûrement pas de cette oreille: " C'est une équipe jeune avec des gars du cru et quelques joueurs expérimentés. Il y a de la qualité et de la vitesse dans leurs rangs. Cette équipe nous ressemble par sa jeunesse. A nous d'ajouter un brin de folie. Il y aura des espaces sur un terrain très grand. Mais on n'y arrivera pas sans exigence, sans garder nos repères collectifs."

Fédérale B: prolonger la série

Lilian Martinant, formé à Villefranche, va retrouver de vieilles connaissances. (photo Léana Verrière)
Voilà trois matches que la réserve récolte les fruits de son investissement par des résultats (un nul et deux victoires) qui montrent d'abord son potentiel et ensuite son envie de progresser. Sa large victoire face à Saint-Claude dimanche dernier (63-12) peut être considérée comme son match référence mais au sein du staff, on a la ferme intention de ne pas s'arrêter en si bon chemin et de poursuivre une série qui aurait avoir encore plus de consistance si le groupe venait à obtenir un bon résultat ce dimanche. On appelle ça finir sur une bonne note...

Fédérale 2: RCAB – Saint-Claude (15h15): les Bleus, à vous de jouer!

Finir l'année 2025 en beauté, en offrant un succès à ses fidèles supporters et partenaires, voilà le challenge que se sont fixés les joueurs qui composeront le groupe de l'équipe fanion ce dimanche après-midi au stade Baudras. Il leur restera alors une rencontre à disputer à Villefranche la semaine suivante. Ce rendez-vous avec Saint-Claude est important, voire crucial, dans cette poule où les places en haut et au milieu du tableau sont chères, celles du bas fonds du classement n'étant pas si loin. A ce jour, le RCAB est 7e et l'ambition du staff comme des joueurs est de se maintenir dans ces eaux-là. C'est le discours de Philippe Buffevant, le manager du club qui nous donne d'abord son sentiment sur le dernier bloc, un peu décevant au regard des attentes du staff: " Il nous a manqué quelque chose. Dans les entraînements, nous n'avons pas assez insisté sur les courses et en en matches, il y a eu un déficit dans ce secteur. On assume complètement cette responsabilité. Par ailleurs, on a manqué de patience, de jugeote, en particulier contre Saint-Priest. C'est le match qui me laisse le plus de regrets car il était à notre portée. Mais ça fait partie de la vie d'une saison. Il faut apprendre et se nourrir de ces erreurs pour ne plus lui commettre." Cela étant dit, le coach n'est pas du genre à voir le verre à moitié vide. C'est complètement le contraire même: " Si on veut continuer à espérer, à rêver, on se doit de regarder vers le haut, staff comme joueurs. Mais on sait que si on veut exister dans cette poule, il faudra faire une série."
Brahima Koita et ses partenaires ont l'opportunité de terminer l'année 2025 en beauté devant leur public avant d'aller affronter Villefranche à l'occasion du dernier match aller (photo Léana Verrière)
En commençant par se défaire d'une équipe jurassienne qui vit une situation très particulière liée aux conditions atmosphériques compliquées du mois dernier qui lui valent de compter trois matches de retard à ce jour. Ce qui voue les Saint-Claudiens à être sous le coup de la péréquation avec seulement six matches à leur compteur. Ce dernier mois, ils n'ont pas joué du tout: la question est donc de savoir s'ils manqueront de rythme ou au contraire auront emmagasiné plein de gaz? S'il reconnait "que c'est un peu l'inconnu", Philippe Buffevant préfère par nature s'occuper d'abord de ce que son équipe est capable de faire. " Nous, qu'est-ce que nous sommes capables de proposer? C'est aux joueurs de décider! " exhorte t-il, avant de lister les priorités que son équipe devra avoir en tête si elle veut arriver à ses fins: " Mettre du rythme et le maintenir,  jouer chez l'adversaire, se montrer patients en suivant la stratégie et en commettant le moins de fautes possible car Saint-Claude dispose d'un excellent buteur." Messieurs les Bleus, à vous de jouer!

Fédérale B: enchaîner, progresser (13h30)

Mathys Verrière attend de la continuité dans les performances. (photo Léana Verrière)
Mathys Verrière, coach adjoint de la réserve, s'il apprécie les deux résultats positifs (victoire contre Rillieux et match nul à Lons) attend du groupe qu'il franchisse encore un palier face aux réservistes de Saint-Claude: " L'objectif du week-end, c'est d'arriver à enchaîner, de continuer sur notre lancée positive. De proposer quelque chose d'encore plus consistant et plaisant dans notre jeu, avec plus de solutions. Il est temps de remporter une victoire qui ne souffre d'aucune contestation, avec pourquoi pas un bonus."

A la rencontre de nos partenaires: Genevrier Menuiserie

Qui sont nos partenaires, quelles sont leurs activités et quel lien entretiennent-ils avec le RCAB? Nous leur avons donné rendez-vous pour en savoir plus…. Aujourd’hui avec l’entreprise Genevrier Menuiserie.

Genevrier Menuiserie, en quelques mots, c’est quoi ?

L’entreprise Genevrier a été créée il y a 50 ans, en 1975, par notre père Paul, puis nous l’avons reprise en 2005, Guillaume et moi-même (Rémi) et sommes devenus la seconde génération à sa tête. Cela fait donc cinq décennies que nous développons notre activité de menuiserie, spécialisée dans la fabrication de menuiseries extérieures, telles que des fenêtres en bois et bois-alu, destinées aux collectivités et aux professionnels. Notre entreprise compte environ 60 salariés répartis sur deux sites : l’un à Andrézieux, avec 45 salariés, et l’autre à Poisy, près d’Annecy, où travaillent 15personnes. Certains joueurs du RCAB sont même déjà passés par les ateliers andréziens de l’entreprise Genevrier.

D’où vient votre bois, matière essentielle à votre activité ?

Essentiellement des Monts du Forez et de la région Auvergne Rhône-Alpes. On essaye de vraiment faire travailler local. On fonctionne comme ça depuis 50 ans. Il y a une logique dans tout ça, on ne fait pas local pour faire local... En fait nos ancêtres travaillaient avec un bois local, le pin. Dans d’autres régions, ils utilisent du chêne car c’est ce qu’ils ont le plus. Ça marche avec des produits locaux, alors pourquoi aller chercher des produits qui viennent de loin ?

Guillaume et Rémi Genevrier, un beau duo familial à la tête d'une entreprise qui fait feu de tout bois, bien qu'elle utilise du pin principalement. (photo Rémy Cottin)

Quels liens peut-on établir entre une entreprise comme la vôtre et le RCAB, dont vous êtes un fidèle partenaire?

On s’est rapproché du RCAB car le rugby véhicule des valeurs qui nous sont chères et que nous essayons de transmettre au sein de notre entreprise, tels que l’esprit d’équipe, la cohésion, la camaraderie, ...

Au moment de souffler vos 50 bougies, vous avez voulu marquer le coup, vous créer une nouvelle image de marque (nouveau logo, ...), quel est l’objectif derrière tout ça ?

Notre image en local est celle de petits menuisiers et on voulait en sortir. A Lyon et Annecy ce n’est pas le cas, car nous répondons à des chantiers plutôt importants tandis qu’à Andrézieux et aux alentours, historiquement, nous étions considérés comme une petite menuiserie ne réalisant que des petits chantiers. Il était temps et opportun de dire qu’au fil du temps nous avons évolué ! Typiquement nous réalisons en ce moment un important chantier à l’Hôtel Dieu de Saint-Chamond.

Pourquoi vous êtes-vous spécialisés dans les fenêtres ?

À un moment donné, avoir des personnes trop polyvalentes ne leur permet pas d’être vraiment performantes dans une spécialisation. Nous avons donc fait le choix de nous recentrer sur la fenêtre ! Pour faire une comparaison avec le rugby : c’est comme un joueur qui a les qualités et les aptitudes pour jouer derrière. On ne va pas lui demander de couvrir les 15 postes du terrain, mais plutôt de se spécialiser sur un rôle précis, celui qui lui correspond vraiment, afin d’être le plus performant possible pour son équipe.

L’entreprise Genevrier Menuiserie est partenaire du RCAB depuis quelques saisons maintenant, et nous les remercions pour leur soutien et leur confiance indéfectibles dans l’ensemble de nos projets.

Fédérale 2: le RCAB à Lons pour tenter de franchir un palier à l’extérieur

Brahima Koita fait partie d'un pack andrézien qui s'attend à nouveau à un rude affrontement. (photo Léana Verrière)

" Fallait les prendre ces quatre points!" Voilà la première réflexion que fait Philippe Buffevant, le manager du RCAB, après que nous ayons évoqué ensemble les frayeurs causées par la fin de match contre Rillieux,. Lors de celle-ci, notre équipe fanion est passée tout près d'un revers qui aurait fait mal aux crânes et au moral des troupes: " On mène 22-6 mais ensuite on commet des fautes bêtes, on joue trop dans notre camp, on n'est pas assez précis sur nos lancements et on finit à 14. On a perdu le fil. On ne doit pas se mettre dans l'embarras comme ça. On a manqué de maîtrise. Les finishers sont importants. On était en droit d'attendre plus de leur part. Mais je le répète, ces quatre points, on les prend car je n'oublie pas qu'on a joué contre une belle équipe de Rillieux, qui n'est pas à sa place dans ce championnat!" Au moment d'en terminer avec ce 3e bloc, l'objectif reste le même: jouer sans restriction, mais avec l'idée en tête de faire avancer le tableau d'affichage en sa faveur. Car pour l'heure, le bilan de l'équipe fanion du RCAB à l'extérieur, s'il n'est pas resté lettre morte avec le bonus défensif glané à Saint-Jean-de-Bournay, n'est pas encore auréolé d'un succès. Lors de cette neuvième journée, ce sera un objectif de remédier à ce manque. Ce sont en tous les cas les intentions du groupe de Philippe Buffevant. S'affirmer de temps à autre à l'extérieur est quasi une obligation dans ce championnat très serré où penser que l'on s'en sortira en se contentant de quelques succès à domicile est illusoire. Pour ce faire, cela demande de la qualité rugbystique mais aussi des aptitudes mentales car les vertus requises sont différentes. Dans un contexte souvent défavorable, il faut avoir les épaules solides et surtout faire preuve d'un grand réalisme. Saint-Priest, en venant s'imposer à Baudras il y a quelques semaines a montré à nos Bleus comment s'y prendre en faisant preuve d'un grand pragmatisme et et en concrétisant ses temps forts. Un exemple à suivre face à une formation de Lons qui s'affirme comme un outsider sérieux de la poule 2 et qui selon "Buf" "qui n'est pas la plus joueuse de la poule mais fait les choses bien. Une équipe costaude, lourde devant, efficace et pragmatique." Des qualités auxquelles les Bleus du RCAB aspirent. "On doit avoir envie de renverser la table" espère le coach.

Fédérale B: en quête de continuité

La B doit encoreélever le niveau de son jeu. (photo Léana Verrière)
Le groupe de Samir Ouammar et Mathys Verrière s'est bien ressaisi à Baudras le week-end dernier devant Rillieux (20-13) en faisant valoir des qualités dans le combat et le jeu. Mais les résultats jusqu'à présent en dents de scie de la réserve du RCAB obligent à la prudence. Sachant qu'elle sera privée quasiment de l'ensemble de sa 3e ligne, dont son capitaine Loïc Dupontreue, pour ce défi face à Lons, qui se trouve ex aequo au classement avec notre équipe. De quoi s'attendre à une empoignade serrée?

A l’heure des récompenses pour éducateurs et bénévoles

Laurent Boigne, Christophe Lagoutte, Damien Tronel et le président Eric Trouillet, souriants pour la photo souvenir. (photo Mathys Verrière)
Il est de coutume lors de l'Assemblée Générale du RCAB de récompenser des personnes qui ont oeuvré à divers titres et dans leurs domaines de compétence au bon fonctionnement du club. Le président Eric Trouillet n'a pas failli à cette tradition lors de cette réunion annuelle en mettant à l'honneur Laurent Boigne, un des coaches qui a permis au RCAB d'évoluer. "Lolo" a été un entraineur apprécié au sein du groupe senior et pas mal de jeunes lui doivent d'avoir progressé et franchi un cap. Compétent, exigeant, il a servi la cause du club avec beaucoup d'enthousiasme et d'implication avant d'aspirer à un break bien mérité après plusieurs saisons prenantes et couronnées de succès. Il n'a pas été le seul mis à l'honneur: deux bénévoles, Christophe Lagoutte, éducateur de longue date chargé aujourd'hui des sections de rugby à toucher et sport santé, mais aussi organisateur de la Nuit du Rugby a été honoré de la médaille de la FFR, qui lui a été remise par le président du comité départemental Patrick Banizette. Et puis Damien Tronel, véritable couteau suisse dans le domaine technique, dépanneur à toutes heures et en toutes circonstances au niveau des installations de Baudras a été remercié de son investissement de longue date. Les trois récipiendaires se sont vus offrir un cadeau offert par le magasin @cadomaestro (trouvez le cadeau original parmi 3 000 idées avec cadomaestro.com) basé à Veauche ainsi qu'une bouteille de @verredevert.

Fédérale 2: RCAB – Rillieux (dimanche 15h15 au stade Baudras)

Des points à prendre, une déconvenue à oublier

Valentin Camoin et ses partenaires ont bien l'intention de faire oublier leur faux pas face à Saint-Priest. (photo Charline Chabert)
  Si dans le monde sportif, il est courant d'entendre, au soir d'une désillusion, que l'on apprend plus dans la défaite que dans la victoire, l'idée est tout de même de s'en remettre le plus vite possible. Surtout quand celle-ci à un goût amer, quand vous avez l'impression de vous être battus vous-mêmes, plutôt que de l'avoir été par un adversaire qui vous a été supérieur. Le résultat est là, Saint-Priest s'est montré beaucoup plus réaliste, plus pragmatique, plus efficace que le RCAB qui a mal enclenché ce 3e bloc, a priori plus abordable. La morale de ce match et son issue ont eu le mérite d'éclairer nos Bleus sur la difficulté qu'il y aura à affronter l'ensemble des équipes de la poule, quel que soit leur statut. En gros, qu'il faut éviter de penser qu'il y aura des matches plus faciles que d'autres. La leçon de réalisme reçue contre Saint-Priest est une mise en garde dont on entend tenir compte dans les rangs des deux équipes seniors garçons, la Une comme la B. Philippe Buffevant, le manager du club, fait le constat d'un manque d'efficacité qui a conduit à ce revers ennuyeux: " Le résultat est décevant car il y avait largement la place. Mais malgré une possession importante dans notre camp essentiellement, on n'a pas assez scoré, on n'a jamais été maîtres de la situation parce qu'on ne s'est pas montré assez patients. Même si l'état d'esprit était là, ce qu'on a produit était trop superficiel. On a aussi manqué de réflexion stratégique à des moments-clés." "Mieux bonifier les temps forts, pas se poser de questions et se récompenser de nos efforts", voilà les priorités face à Rillieux que Buffevant dépeint comme une équipe "qui nous ressemble beaucoup, avec des feux follets, des gars qui jouent bien au rugby", ce qui annonce selon lui "un match tendu, encore compliqué." Que le RCAB n'a pas d'autre choix que de le gagner!!

Fédérale B: l'envie de se ressaisir

A l'image de Lucas Paulet, la Fédérale B a des atouts à faire valoir. (photo Charline Chabert)
Défaits assez largement par Saint-Priest dimanche dernier (17-34), la réserve du RCAB a d'abord une revanche à prendre sur elle-même. Au sein du staff, si on admet que l'envie était là, elle a été mal utilisée face à une adversité dominante dans le combat frontal. Le manque de discernement et de réflexion dans le jeu a empêché les Bleus de mettre à profit leur potentiel. La jeunesse du groupe n'explique pas tout. Il est temps de mûrir!

Fédérale 2: Saint-Priest pour (re) commencer (dimanche à Baudras 15h30)

Le RCAB a l'envie d'attaquer mais il faudra aussi bien défendre face à Saint-Priest. (photo Léana Verrière)
Le groupe senior du RCAB a connu une pause régénératrice à l'issue des deux premiers blocs de trois matches qui avaient pas mal sollicité les organismes, en raison d'une adversité de premier ordre. Lors de cette période, en effet, les hommes de Philippe Buffevant, Clément Vidal et David Costa ont affronté, tenez-vous bien, les quatre premières équipes du classement: La Bièvre, Saint-Jean-de-Bournay, Voiron et Villars-les Dombes. Trois de ces rencontres ont été de plus disputées à l'extérieur. C'est dire que nos Bleus ont eu fort affaire pour finalement pas mal s'en tirer avec une huitième place au classement, une différence entre points encaissés et points marqués positive (+14) et quatre points de bonus pris, deux défensifs et deux offensifs, qui donnent à ce premier bilan une allure convenable.

Quatre bonus qui valent le prix d'une victoire

C'est l'avis de Philippe Buffevant, le manager du club, qui fait la part des choses : " Au vu de ce qu'on a produit jusqu'à présent, des équipes qu'on a rencontrées, il n'y a que le match contre Voiron (défaite de trois points) qui nous laisse des regrets. En revanche, sur cette première partie de parcours, on a pris des points où on devait les prendre, avec quatre bonus qui valent le prix d'une victoire. On n'est pas loin d'être au niveau où on voulait être. Ces bonus montrent l'état d'esprit des garçons qui ne lâchent rien, de même que notre capacité offensive. Dorénavant, il faut parvenir à trouver l'équilibre en continuant à proposer du jeu, tout en étant plus hermétiques défensivement. C'est ce qu'on a travaillé tout au long de la semaine. On récupère des blessés, le groupe sera un peu plus étoffé." A la vue du classement, trois équipes font la course en tête et se sont détachées (La Bièvre, Saint-Jean-de-Bournay et Voiron), les neuf autres vont jouer un autre championnat: " Tous les points vont compter jusqu'à la fin, c'est certain." acquiese "Buf" en commençant donc par ce 3e bloc qui verra le RCAB recevoir consécutivement Saint-Priest et Rillieux avant de se rendre à Lons-le-Saulnier. Qu'en pense le manager ? Que ce sera un bloc "très important, sans doute déterminant si on veut exister et basculer du bon côté." commente t-il, ajoutant qu'il serait opportun de récolter entre 10 et 12 points lors de ce triptyque, a priori plus abordable que les deux précédents. Ce qui n'empêche pas le patron du groupe senior de rester lucide au moment de retrouver sur le pré un adversaire contre lequel le RCAB a longtemps échoué. " Bien qu'elle ait eu beaucoup de blessés en ce début de saison, ça reste une équipe difficile à manoeuvrer qui propose du jeu direct, physique. Ils sont en réussite en conquête. A nous d'être sérieux, tout en mettant un grain de folie." Pour marquer des essais autant que les esprits...

Fédérale B: en quête d'un match référence (coup d'envoi 13h30)

Arthur Vouriot et ses coéquipiers ont un beau défi à relever. (photo Léana Verrière)
L'équipe réserve, qui a le plaisir de retrouver quelques éléments de retour de blessures, n'a pas encore saisi l'opportunité de produire ce match référence qui vous donne confiance et vous autorise à croire en un avenir plus réjouissant. Ce sera son challenge du week-end, et il ne sera pas simple si l'on s'en tient aux derniers affrontements avec leurs homologues sanpriots, qui restent leur bête noire. Il est temps d'y mettre fin mais pour ce faire, il faudra d'abord manifester le même état d'esprit qu'à Saint-Jean-de-Bournay où l'engagement et la solidarité ont été présentes. En y ajoutant plus de constance dans les efforts sur 80 minutes, la B a les moyens, de bien faire, de mieux faire.

Fédérale 2: trouver de la continuité à Saint-Jean-de-Bournay (coup d’envoi: 15h15)

C'est valable pour toutes les équipes, l'idéal est d'avoir des résultats dans la durée, afin d'acquérir de la confiance, d'être sûre de son jeu, de consolider les automatismes. Tout le monde court après cet objectif, sans souvent avoir la garantie d'atteindre son but. C'est ce qu'on a coutume d'appeler la glorieuse incertitude du sport. A sa petite échelle, l'équipe fanion du RCAB est dans cette quête de régularité et s'attelle à la tâche pour trouver ce chemin dans les performances, et donc les résultats. Battus à plate couture à La Bièvre (56-19), les hommes de Philippe Buffevant et de son staff ont joliment réagi le week-end dernier dans leur fief de Baudras où ils ont proposé du spectacle à leurs supporters et aux partenaires du club. Huit essais, du jeu, des envolées et un score fleuve, cette fois en leur faveur. La Tour-du-Pin n'a rien pu faire (57-18).
Kelyan Boukhaloua et Clément Minelli, deux éléments qui ont les moyens de créer du danger dans les lignes adverses. (photo Léana Verrière)

"L'essentiel est de garder une dynamique."

Philippe Buffevant se félicite de cette réaction, sans en rajouter: "Rassurez-vous, on n'est pas tombé dans l'euphorie. On a juste eu la satisfaction d'avoir pris du plaisir et d'en avoir donné au public, en montrant que ce qu'on était capable de faire à l'entraînement, on pouvait le mettre en pratique en match. L'essentiel est de garder une dynamique. Pour avancer, on doit gagner en constance, en concernant tout le monde. En continuant à développer un jeu en adéquation avec les qualités du groupe. On doit faire en sorte d'exister à l'extérieur." Ce qui n'a pas été le cas jusqu'à présent puisque les deux déplacements à Villars-les-Dombes et La Bièvre se sont soldés par deux dédaites. Celui à Saint-Jean-de-Bournay s'annonce tout aussi difficile, les Isérois ayant montré que leurs ambitions étaient plus que légitimes avec déjà quatre succès à leur actif et la 2e place au classement. Il n'est pas question pour autant d'y aller résignés: "On va essayer de rivaliser. Personne n'est imprenable. Sauf que face à ce genre d'adversaire, il faudra encore élever notre niveau sur le plan défensif, et bien utiliser tous les ballons offensifs. C'est le dernier match du 2e bloc. Il doit nous servir à s'évaluer en mettant de l'intensité et de l'engagement. Saint-Jean, c'est un beau collectif, bien huilé, avec deux ou trois individualités qui font la différence. Il y a l'envie de jouer. Ce peut être un beau match." LE CHIFFRE: 21 Le nombre d'essais inscrits en 5 matches pour le RCAB. Seule La Bièvre a fait aussi bien.  

Fédérale 2: La Tour-du-Pin, une vieille connaissance de passage à Baudras (dimanche 15h30)

Arthur Montagnon est de retour. Sa détermination sera utile à nos Bleus. (photo Léana Verrière)
Comme on se retrouve! Le Rugby Club des Vallons de La Tour est loin d'être un inconnu à Baudras où les Isérois sont venus souvent lors des saisons de Fédérale 3 se frotter à nos Bleus. Ce furent souvent des matches serrés, tendus, de belles batailles avec ce club pensionnaire de la Fédérale 2 depuis trois saisons mais qui évoluait jusqu'à présent dans la poule du Sud de la France. Ce devrait encore le cas ce dimanche après-midi pour les deux équipes en présence, en Fédérale B, en Fédérale 2 ensuite. Philippe Buffevant, le manager du RCAB, nous éclaire sur cet affrontement après avoir fait le point sur la lourde déconvenue du week-end dernier à La Bièvre. " Ils étaient tellement meilleurs que nous... Après, on a su exploiter les rares ballons, les miettes que nous avons eues. Défensivement, il y a deux ou trois attitudes qui ne m'ont pas plu mais dans l'ensemble les garçons ne se sont pas échappés. On a pris des vagues défensivement, on a subi physiquement face sans doute à la meilleure équipe de la poule. Et puis, rien n'a marché en conquête, il faudra plus s'appliquer ce week-end."

Rigueur, enthousiasme, exigence

Car La Tour-du-Pin, qui a débuté honorablement le championnat avec deux victoires à son actif est une formation à prendre en considération: "C'est une équipe qui ressemble beaucoup à Saint-Savin dans sa manière de jouer, plutôt agressive dans les zones de combat. Elle a la capacité à marquer sur mauls, elle s'appuie sur deux ou trois joueurs qui sortent du lot et nous devrons élever notre niveau de jeu si on veut être au rendez-vous. Aujourd'hui, je ne me focalise pas sur le classement mais sur la performance sportive, ce qu'on est capable de faire, le contenu des matches. Si on a peur de La Tour-du-Pin, il vaut mieux tout arrêter. C'est une équipe à notre portée si on met les ingrédients: de la rigueur, de l'enthousiasme, de l'exigence."

Fédérale B: plus de maîtrise et de constance

Quentin Rochon, un des leaders du groupe, donne le bon exemple au niveau de l'engagement, de l'investissement. (photo Léana Verrière)
Une bonne mi-temps par ci, une autre par là, ça ne suffit pas! Voilà le discours des coaches avant ce rendez-vous pour la réserve qui, si elle n'est pas passée très loin de prendre un point de bonus défensif à La Bièvre a besoin de faire preuve de plus de maîtrise, de constance, d'implication tout au long d'un match pour espérer mieux. Car le potentiel, l'envie de bien faire sont là. La jeunesse du groupe ne l'exclut pas de progresser le plus rapidement possible...

Chez nos jeunes: Margot Pouly, membre du centre de suivi U18 de la Ligue Aura

Margot aime plaquer et partager les efforts avec ses partenaires. (photo Mathys Verrière)
Elle n'a que 14 ans mais cette jeune fille, qui s'est d'abord initiée à la danse avant de rejoindre les rangs de l'école de rugby du RCAB, donne l'impression de par sa taille (1m70) d'être un peu plus âgée. Derrière sa discrétion, sa timidité, se cache un caractère semble t-il bien trempé. La jeune 3e ligne aile, qui dit "aimer plaquer" a tapé dans l'oeil des observateurs de la Ligue Aura au point d'en rejoindre précocement le centre de suivi U 18. Au sein de cette structure sont organisés divers stages, afin de mesurer les capacités de la trentaine de jeunes filles qui en font partie. Margot est surclassée, étant l'une des plus jeunes, et se trouve être la seule Ligérienne du groupe. Elle a déjà participé à un certain nombre de ces rassemblements, de 1 à 3 jours, pendant les vacances scolaires.

Bruce Mathieu: "Elle mérite d'être là"

A Vichy, à la Plagne, à Chaponnay, où elle dit apprécier de côtoyer d'autres joueuses en devenir. " C'est intéressant sur le plan physique et rugbystique. On progresse en partageant les efforts" avoue la licenciée du Centre d'Entraînement Labellisé du RCAB (CEL) et membre des Cadettes de la Loire. Bruce Mathieu, le responsable de l'école de rugby, qui suit son parcours depuis plusieurs années, invite Margot à s'affirmer un peu plus: " C'est une question de confiance. Elle mérite d'être là. Elle doit en profiter pour perfectionner ses points forts et travailler ses points faibles." Pour peut être un jour prochain marcher sur les pas d'une autre Margaux, Vital, qui a fait ses premières armes au RCAB avant d'entreprendre une belle carrière, en particulier au LOU.