Féminines : les Jarjilles débutent en Fédérale 2 dimanche

Le grand jour approche à grands pas : dimanche à Ampuis, les Jarjilles du RCAB entameront le championnat de Fédérale 2. Le rêve est devenu réalité grâce à l’opiniâtreté du président Trouillet et d’un noyau dur de pratiquantes qui ont mis tout en œuvre pour faire en sorte de dénicher çà et là des joueuses désireuses de participer à cette belle aventure.
Pierre Meyer, un des coaches, nous donne ses impressions avant le premier grand rendez-vous d’une saison que les filles abordent avec une grande détermination.

“Il nous tarde d’y être”

Dimanche, c’est le grand jour. Comment l’appréhendez-vous ?

Joueuses et membres du staff, on a tous envie de se lancer dans cette grande aventure à XV, pour nous étalonner. Il nous tarde d’y être. On a eu des satisfactions durant la préparation, on a validé le travail entrepris au niveau défensif, on a entrevu de belles choses avec le ballon, on est très satisfait de l’état d’esprit. Mais être soudées à l’entraînement est une chose, l’être quand on se retrouve dans le dur physiquement en est une autre. La compétition va révéler notre potentiel.

Où en êtes-vous au niveau de l’effectif ?

Il se compose d’une trentaine de joueuses. Certaines étaient là les saisons passées et furent de l’aventure à 7, puis à 10. D’autres nous ont rejoints mais la grande majorité des filles qui constituent le groupe a très peu joué à 15. Elles ont des niveaux très différents et viennent d’horizons très divers. On a une basketteuse, une handballeuse, une footballeuse et une hockeyeuse !
C’est donc un sacré challenge pour le staff de créer un lien, une cohésion. Mais on est là avant tout pour apprendre et pérenniser.

“On compte sur nous”

Vous jouez ce dimanche à Ampuis, un fief du rugby régional. Sacré baptême du feu, non ?
C’est un bel évènement, une grande fête. On va jouer en lever de rideau des garçons à une heure spéciale (12h) mais c’est très valorisant pour les filles. Le contexte d’un match à l’extérieur est différent, on n’est pas proche de ses bases mais on est capable de s’adapter, on l’a montré à Clermont en amical.

Que savez-vous de votre adversaire ?
On s’attend à une grosse opposition. Cela dit, on compte sur nous plutôt que d’essayer d’évaluer la force de l’adversaire. En jouant, les filles vont pouvoir répondre à leurs inquiétudes, se rassurer en se donnant à fond. Je le répète, on est là pour apprendre !

” On a validé le travail entrepris au niveau défensif” se félicite Pierre Meyer. Ici sous les yeux d’Alexis Cerisier (photo Cléophée Vaivrand)